Venise 2019 : Irréversible – Inversion Intégrale, de Gaspar Noé, avec Monica Bellucci et Vincent Cassel

Posté par kristofy, le 2 septembre 2019

Retour en arrière: en 2002 au Festival de Cannes Gaspar Noé et le couple-star du moment Vincent Cassel et Monica Bellucci, avec Albert Dupontel, choquent la Croisette, secouent le cinéma français avec Irréversible, raconté en forme de retour en arrière: le début est à la fin, et inversement. 17 ans plus tard le film, toujours aussi (im)pertinent, est proposé avec un nouveau montage, dans l'ordre chronologique : Irréversible - Inversion Intégrale a été présenté en séance de minuit au Festival de Venise.

Pourquoi ce nouveau montage ? En fait Irréversible va faire l'objet d'une nouvelle édition en vidéo avec une qualité 4K en blu-ray. Depuis 17 ans, cet autre montage Irréversible - Inversion Intégrale était un fantasme pour les passionnés du film. Il a été envisagé d'abord comme un énorme bonus à ce futur blu-ray à venir, mais, finalement, il sortira aussi dans certaines salles de cinéma.

Le trio Noé - Cassel - Bellucci est venu à Venise et revenu sur l'aventure de ce film adoré ou détesté.

Gaspar Noé : L'idée originale était que l'histoire se déroule durant une nuit qui promettait d'être festive et durant laquelle le personnage d'Alex [Bellucci, ndlr] allait peut-être révéler quelque chose à propos d'elle. Mais les faits qui vont se dérouler conduisent les personnages de Marcus [Cassel, ndlr] et Pierre [Dupontel, ndlr] et d'autres, de la culture vers la barbarie. C'est ce glissement qui est l'arc du projet. Je suis heureux que le film soit visible dans ces deux versions différentes, et qu’elles soient aussi puissantes l'une que l'autre. Cette nouvelle version n'a aucun rajout, elle n'est pas différente, il y avait une scène qui avait été tournée et jamais montée où on voyait Monica à l'hôpital, et on ne l'a pas ajoutée non plus ici. Irréversible - Inversion Intégrale, c'est le même film avec les séquences dans l'ordre inverse, c'est juste la chronologie qui change. Un film se fait avec l'énergie des gens devant la caméra comme Vincent, Monica et Albert et des gens derrière la caméra comme Benoit Debbie et d'autres, Irréversible c'est vraiment une œuvre collective, ajoute-t-il. Cependant, il confesse: "Plus personne aujourd'hui n'oserait ni financer, ni peut-être même jouer dans un film comme ça".

Anecdotes: Pour les personnes qui ont déjà vu Irréversible et qui hésitent peut-être à le revoir, voici par exemple certains détails que l’on remarque mieux en connaissant déjà l’histoire :
- durant la fête Vincent Cassel se trompe durant son improvisation, au lieux de dire qu’il s’appelle 'Marcus' il dit son vrai prénom 'Vincent', il s’en aperçoit et essaie de corriger ensuite en blaguant avec le prénom 'Jean-François'…
- durant la longue scène violente dans le tunnel, il y a en fait une autre personne qui arrive et qui en est le témoin, mais au lieux d’intervenir elle s’en va.

Vincent Cassel : Faire ce film était une sorte de mission guérilla, on avait eu du financement sur nos noms et avec 3 pages de scenario, et 12 séquences d'improvisation a faire. Je savais que ce film resterait, et serait étudié dans des écoles de cinéma, je l'avais dit il y a 17 ans, c'est encore le cas aujourd'hui.

Monica Bellucci : La fameuse scène du tunnel avait été répétée plusieurs fois pour les gestes qu'on allait faire, la jouer était une performance avec une certaine sécurité quand-même. Ce film a été la première et la dernière fois où on a eu l'opportunité de jouer des longues séquences durant une vingtaine de minutes sans coupure, c'est une expérience rare au cinéma. Quand je l'ai vu, je me suis rendue compte que le film n'avait absolument pas vieilli, que c'était resté un film très fort. Et peut-être que cette nouvelle version du montage met encore plus en évidence cette dualité entre beauté et violence

Le seul changement porté à Irréversible - Inversion Intégrale est sa conclusion finale post-générique qui n'est plus 'le temps détruit tout' mais 'le temps révèle tout'. Logique. Même si ça ne changera rien aux opinions divergentes sur le film, toujours antagonistes depuis 17 ans.

Cannes 2019 : Hors Normes d’Eric Toledano et Olivier Nakache projeté en Dernière séance

Posté par wyzman, le 6 mai 2019

C'est la nouvelle comédie d'Eric Toledano et Olivier Nakache qui clôturera la 72e édition du Festival de Cannes.

Le film de clôture devient la Dernière séance

Dès ce samedi 25 mai, le long métrage qui achèvera les deux semaines de festivités ne sera plus nommé "film de clôture" mais bien "Dernière séance", en référence au film de Peter Bogdanovich et à la chanson d'Eddy Mitchell. Un changement de nom qui se veut aussi culturel qu'historique puisque c'est au cours de cette fameuse dernière séance que les festivaliers ont pu découvrir E.T., l'extraterrestre de Steven Spielberg en 1982 et Thelma et Louise de Ridley Scott en 1991 ou encore L'homme qui tua Don Quichotte de Terry Gilliam en 2018.

Pour renouer avec sa propre tradition, le Festival de Cannes s'achèvera donc cette année avec Hors Normes, le nouveau film d'Eric Toledano et Olivier Nakache dans le Grand Théâtre Lumière. Après le handicap (Intouchables) et l'immigration (Samba), les deux réalisateurs français proposent cette fois une comédie sur l'autisme. Porté par Vincent Cassel et Reda Kateb, Hors Normes raconte le quotidien de Bruno et Malik, deux membres d'associations qui forment des jeunes issus des quartiers difficiles à encadrer les enfants et adolescents encore trop souvent qualifiés "d'hyper complexes".

Particulièrement fier de son choix, Thierry Frémaux, l'actuel Délégué général du Festival explique : "Cette œuvre ultra-contemporaine porte une belle promesse d’avenir. Avec Hors Normes projeté lors de cette Dernière séance, comme avec les autres films français présentés en Sélection officielle, le cinéma montrera en 2019 sa capacité à évoquer les cités, les rues et les centres commerciaux, les visages des jeunes, leurs engagements, leur musique et leurs lieux, leur rage de vivre et leur questionnement du monde."

Pour rappel, l'édition 2019 du Festival de Cannes débute le mardi 14 mai avec le film de Jim Jarmusch, The Dead Don’t Die. Le palmarès, toujours très attendu, sera quant à lui rendu le samedi 25 mai par le Jury présidé par Alejandro González Iñárritu.

Bejo, Cassel, Damiens et Foresti au menu du nouveau film de Daniel Cohen

Posté par vincy, le 7 mars 2019

Sacré casting pour L'île flottante de Daniel Cohen. 7 ans après Comme un chef, comédie avec Jean Reno et Michaël Youn au budget de 10M$ (1,4 million d'entrées au total dans le monde), et 12 ans après Les deux mondes, SF décalée avec Benoît Poelvoorde, qui a coûté 17M€ (pour 1,3 million d'entrées au total dans le monde), le cinéaste (et acteur) tourne depuis la fin février son 4e long métrage.

Bérénice Bejo, Florence Foresti, Vincent Cassel et François Damiens, mais aussi Constance Labbe, Yan Brian et Caroline Piette, sont à l'affiche de ce film plus modeste financièrement que les deux précédents (6,5M€). SND distribuera ce film produit par Cinéfrance (Au poste, La douleur, Le dindon).

Daniel Cohen a coécrit le scénario: Léa annonce à ses proches qu’elle est en train d’écrire un livre: Marc, son mari, Karine, sa meilleure amie et Francis le mari de celle-ci, réagissent très vite à cette nouvelle. Toujours si indécise et sans ambition, comment a-t-elle réussi à écrire un roman ? Mais une fois édité, le livre se révèle vite être un énorme succès et la réussite inattendue de Léa va provoquer une onde de choc dans son entourage.

Duo inédit pour le prochain Toledano-Nakache

Posté par vincy, le 5 juillet 2018

On connaissait déjà le sujet du prochain film de Eric Toledano et Olivier Nakache (Intouchables, Samba, Le sens de la fête) depuis mars. On sait désormais qui en seront les interprètes.

Hors Norme aura pour interprètes Vincent Cassel et Teda Kateb. Le fil sera tourné dès septembre et les deux acteurs césarisés incarneront des éducateurs spécialisés face à des enfants et adolescents autistes.

Le film "retracera le parcours initiatique de deux personnes qui prennent en charge des enfants et adolescents autistes qualifiés de « cas lourds ». On est fascinés par ce que cela dit de notre société dans cette période d’hypertrophie de la communication. Comment des êtres à la marge nous éclairent sur la définition de la norme…" expliquait Eric Toledano dans Le Monde. "Je ne sais pas si ce sera une comédie. Mais on fera à notre façon. Dans les situations extrêmes, les rires nous sauveront peut-être, comme des bouffées d’air et de légèreté" ajoutait-il.

Vincent Cassel a une année chargé avec cinq films prévus à l'affiche d'ici la fin de l'année: O Grande Circo Mistico, présenté hors compétition à Cannes, Le monde est à toi, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, Fleuve noir, qui sort le 18 juillet, L'Empereur de Paris et Underwater, avec Kristen Stewart.

Reda Kateb est attendu dans Submergence de Wim Wenders et Territoires de David Oelhoffen.

Le film sera coproduit par Quad production et Ten Films, et distribué par Gaumont en 2019.

Lettre à Xavier Dolan

Posté par wyzman, le 21 septembre 2016

Cher Xavier,

Avec toi, c'est toujours la même chose. A chaque passage à Cannes, tu fais un malheur. Certains t'adorent, d'autres te détestent. Mais rares sont ceux qui, après avoir vu l'un de tes films, se disent "Mouais… Bof… Ça passe !" Il y a deux ans, Mommy faisait le job comme personne. Je m'en souviens comme si c'était hier. Tu étais partout, tout le monde te citait, tu allais gagner. Jusqu'à la dernière minute, tout le monde te voyait remporter la Palme d'or… Et puis finalement non. Ce n'est pas grave. Ton nouveau bébé, Juste la fin du monde, est la preuve que ton meilleur film (à ce jour !) allait sortir deux ans plus tard.

Alors oui, nombreux sont ceux qui t'ont reproché et vont continuer à te reprocher la mise-en-scène de cette adaptation de la pièce de Jean-Luc Lagarce. Mais on s'en fiche. Comme tout metteur en scène, tu t'es approprié l'oeuvre de J.-L. L., quitte à la modifier légèrement. C'est tant mieux. En modernisant un peu le tout, tu m'as donné envie de découvrir le travail de ce dramaturge. Et ce n'était pas gagné d'avance. Comme avec Tom à la ferme à l'époque, il est évident que ton nouveau film va diviser et déranger. N'est-ce pas ce que les grands artistes sont censés faire ? En n'allant là où tu n'étais pas franchement attendu, tu nous as prouvé (si c'était nécessaire) que tu étais seul maître de ta carrière. Et je ne te remercierai jamais assez pour cela.

Dramatique au possible et sincèrement prenant, Juste la fin du monde m'a réconcilié avec ma famille (j'y reviendrai plus tard) et avec cette belle et grande famille du cinéma français. Parce que cela mérite d'être dit : ton casting cinq étoiles est une merveille. Oui, l'interprétation de Léa Seydoux risque d'en agacer certains. Oui, Nathalie Baye aurait dû forcer encore un petit peu le trait. Mais en face, impossible de résister au jeu de Gaspard Ulliel (un bonheur qui mérite une nomination aux César), de Marion Cotillard (plus juste que la justesse elle-même) et de Vincent Cassel (parfait au possible).

Parce que tous tes acteurs sont incroyables, je suis d'autant plus content que tu n'aies pas lésiné sur les gros plans. Si pour certains spectateurs et internautes, ce n'est que du cadrage, pour moi, cela a fait toute la différence. Et ne me lance même pas sur ces regards qu'Ulliel et Cotillard s'échangent ou sur tes ralentis ! En mettant en scène et de manière brillante mais osée une pièce de théâtre essentiellement basée sur les non-dits, tu as réussi un véritable exploit. Et au cas où tu ne le saurais pas, tu es officiellement l'un des meilleurs réalisateurs de cette décennie et de notre génération.

Mais assez parlé de ton excellent travail (tu méritais plus qu'un Grand Prix, ça reste entre nous), parlons maintenant de moi et de toutes les personnes qui vont aller voir ou revoir ton film dès aujourd'hui. Évoquons brièvement tous ceux qui vont être pris par les tripes, songer à leur famille pendant de longues minutes et se baisser sur leur siège de cinéma pour pleurer discrètement. Car oui, Juste la fin du monde est d'une telle beauté que j'en ai pleuré. Bon d'accord, j'ai pleuré devant chacun de tes films, mais celui-ci m'a vraiment laissé en PLS pendant plusieurs heures. D'ailleurs, je ne m'en suis toujours pas remis. D'où cette lettre.

Après avoir vu Juste la fin du monde, j'ai presque changé d'avis sur les repas de famille. Presque. Je les déteste toujours autant parce que tout le monde semble y être en pleine représentation, mais je les tolère davantage. J'y communique et y partage également plus. Avec la puissance d'un électrochoc, ton nouveau film m'a fait comprendre que ce sont ces petits moments passés autour d'une table qui font les familles et pas juste les liens du sang.

Alors merci. Merci pour ces 95 minutes absolument flamboyantes. Merci d'être toujours toi-même (talentueux, franc, sensible et parfois mal compris). Merci de partager ton regard sur le monde et ta maturité avec le public (même les purs haters). Mais plus encore, merci de ne jamais avoir cédé sous la pression des critiques.

Vincent Cassel, Rosamund Pike et Daniel Brühl pris en otage

Posté par vincy, le 31 juillet 2016

Vincent Cassel, Rosamund Pike et Daniel Brühl sont en discussions avancées pour embarquer dans le film britannique de Jose Padilha, Entebbe. Working Title et Participant sont aux manettes du côté de la production.

Entebbe, dont le scénario est écrit par Gregory Burke, à qui l'on doit '71 de Yann Demange, raconte l'histoire vraie de quatre pirates de l'air (deux Palestiniens et deux Allemands) qui, en 1976, ont pris un avion en otage pour le détourner et le faire atterrir à l'aéroport d'Entebbe en Ouganda. Ils réclamaient la libération de douzaines de prisonniers Palestiniens et pro Palestiniens. Le thriller suit ainsi les pirates, les otages, le Premier ministre israélien de l'époque Yitzhak Rabin et son ministre de la Défense Shimon Peres, qui devaient décider de négocier ou de lancer un raid sur l'avion dont les pilotes étaient français. Au cours du raid, un soldat israélien a été tué, Jonathan Netanyahyu, frère aîné de Benjamin Netanyahou (lire l'article de Wikipedia). Le film se démultipliera selon les points de vue de chacun des protagonistes.

Le cinéaste brésilien Jose Padilha avait remporté l'Ours d'or en 2007 avec Troupe d'élite (Tropa de Elite) et a réalisé par la suite le remake de Robocop et la série TV "Narcos" pour Netflix.

Rosamund Pike sera d'ici là à l'affiche de l'adaptation du roman français HHhH, aux côtés de Jason Clark et Jack O’Connell. Daniel Brühl, actuellement à l'affiche de Colonia, vient de terminer le tournage de The Zookeeper’s Wife avec Jessica Chastain. Vincent Cassel, qui est au générique de Jason Bourne, sera aussi dans les cinémas cet automne avec Juste la fin du monde de Xavier Dolan.

[L'instant Glam'] Cannes 2016 – Jour 9: le bleu est toujours une couleur chaude…

Posté par cynthia, le 19 mai 2016

Oyé oyé cinéphiles, neuvième jour des hostilités cannoises: on n'est toujours pas fatigué (on frime), on enchaîne les films avec fougue ou désarroi, on mange des sandwichs (si on a le temps), on squatte les soirées mondaines et on croise (et décroise) les peoples... bref la routine à Ecran Noir! Le plus dur c'est de se réveiller à 7 heures du mat.

Aujourd'hui notre bassin a fait des pirouettes (oui les ronds ce n'étaient pas assez). L'équipe de Juste la fin du monde a embrasé le tapis rouge par sa beauté et son glamour. Tout d'abord Marion Cotillard qui, grâce à son magnifique make up, a pu camoufler ses valises en dessous des yeux. La môme à la mort cinématographique si gracieuse remporte le prix de la prestance dans sa robe mi-cuir, mi-tissu noire qui nous a bien tapé dans l’œil. On lui demanderait bien de nous la prêter pour notre prochaine soirée vip! Autre classe à la Française Léa Seydoux en princesse des mille et une nuits avec sa robe argentée. La belle blonde qui aurait grandi à "l'école de la vie" (on ne rigole pas) a brillé par sa beauté et ses yeux bleus pénétrants.

Parce que le bleu est une couleur chaude, on a eu un arrêt cardiaque devant le regard de Gaspard Ulliel. Non sans blague.. Il y avait les chutes du Niagara dans notre pantalon, on tremblait des pieds à la tête et nos neurones matérialisaient un scénario à faire pâlir de honte les fans de Cinquante nuances de Grey. L'acteur nous a envoyés au Valhalla en un battement de cils!

Alors qu'on essayait de reprendre nos esprits, Vincent Cassel est arrivé avec sa belle gueule et son regard glacial/sexuel... on était foutu! Même sa barbe hirsute était séduisante. En parlant de séduisante, Nathalie Baye a su capter notre esprit par sa robe blanche et son incroyable sourire. Xavier Dolan, quant à lui, le réalisateur de ce film qui a divisé les journalistes, était éblouissant et mimi à souhait avec son costume couleur bordeaux, aux côtés de son équipe. Le jeune homme a émoustillé notre âme de son sex-appeal... On l'aurait bien croqué tel un Magnum au chocolat.

On a aperçu aussi Emmanuelle Béart (dans la série que sont-ils devenus) toute en volant, avec sa robe fluide noire et aussi Valeria Golino avec son décolleté plongeant sans vulgarité (dans tes dents Kim KardaCHIANTE).

Enfin, notons que Marina Fois, saucissonnée dans une robe noire tressée, et Guillaume Canet beau comme tout en smoking, sont passés par là. Ce neuvième jour nous a bien mis en bouche pour la fin du festival... On a hâte!

Cannes 2016 – Télex du marché: Scorsese, Paradis, Demoustier, Cassel, et un célèbre chat

Posté par vincy, le 18 mai 2016

- Le vieux projet de Martin Scorsese, The Irishman, pourrait renaître puisque STX Entertainment a racheté les droits internationaux à Paramount, qui conserve la distribution américaine éventuelle du film. Cette adaptation du livre de Charles Brandt (inédit en France) tourne autour du gangster Frank Sheeran, dit l'Irlandais, et notamment son rôle dans la disparitionn de Jimmy Hoffa (qui avait fait l'objet d'un film avec Jack Nicholson). Scénarisé par Steve Zaillian, le projet est censé être réservé à Robert De Niro, 20 ans après Casino. Le tournage pourrait commencer en janvier prochain.

- Vanessa Paradis, membre du jury, a plusieurs projets en cours. Elle a accepté d'être à l'affiche du prochain film de Yann Gonzalez. Et elle sera aux côtés de JoeyStarr et Isabelle Carré dans L'angle mort, drame fantastique de Pierre Trividic et Patrick Mario-Bernard, où il s'agit d'un homme invisible (ou visible, c'est selon ses caprices).

- Anaïs Demoustier a aussi plusieurs projets sur le feu puisqu'elle sera à l'affiche du prochain film de Robert Guédiguian, La villa, réinterprétation de La cerisaie version Marseille, avec les fidèles Darroussin, Meylan, Ascaride et Robinson Stévenin. Juste avant ce tournage en novembre, elle sera aussi dans le premier long de Yann Le Quellec, Cornelius le meunier hurlant, aux côtés de Gustave Kervern et Denis Lavant.

- Vincent Cassel, en compétition avec le film de Xavier Dolan, Juste la fin du monde, partagera le générique avec Romain Duris et Sandrine Kiberlain, dans le prochain drame d'Erick Zonka (La vie rêvée des anges), Fleuve noir. Cassel incarnera un flic sans illusions qui commence à enquêter sur la mort d'un enfant quand son fils, délinquant, revient dans sa vie.

- Enfin, Joann Sfar, qui a déjà confirmé il y a quelques jours qu'il allait réalisé un film d'animation adapté de sa BD Petit Vampire, a annoncé qu'il écrivait et réaliserait une nouvelle adaptation du Chat du Rabbin (César du meilleur film d'animation en 2012). Mais cette fois-ci le film sera tourné en prises de vues réelles. Le film sera, comme sa version animée, écrit et réalisé par Joann Sfar.

Omar Sy, acteur français le mieux payé du cinéma français

Posté par vincy, le 26 février 2016

Deux ans après la polémique sur les salaires disproportionnés des comédiens français, les cachets et rémunérations annexes se sont stabilisés. Depuis un an, les aides publiques sont liées à la proportion de ses salaires de "stars" dans le budget (voir le barème retenu par le CNC). Résultat, les cachets sont moins monstrueux mais les bonus se multiplient en cas de succès. Et nombreux sont ceux qui entrent en coproduction. Sans oublier ceux qui multiplient les casquettes: scénario, réalisation, ...

Le Parisien, après avoir interrogé les agents artistiques, a dressé un Top 15 "à la louche" des acteurs et actrices ayant touché le gros lot ces douze derniers mois. "L'époque où les stars du stand-up comme Gad Elmaleh ou Franck Dubosc exigeaient 1 M€ pour des comédies au scénario indigent est bien finie" parait-il. Comme on le sait depuis de nombreuses années les Depardieu, Deneuve, Marceau, Baye peuvent être à l'affiche pour des cachets assez "modestes", surtout si le film n'est pas une grosse production. Dujardin, Boon et Merad s'adaptent aussi aux budgets de films qu'ils veulent absolument faire (respectivement Un + Une, Lolo et Bis).

Au total, une quarantaine de comédiens et comédiennes peuvent réclamer plus de 500 000 euros. On notera dans ce top 15 qu'on ne trouve que deux femmes, deux acteurs issus de la diversité, un rescapé du Splendid, et au total trois ayant commencé leur carrière avant 1980),un sociétaire de la comédie française, neuf qui se sont fait connaître en tant que "comiques", cinq qui ont tourné avec un cinéaste américain.

  1. Omar Sy - 1,8M€ (2,2 millions d'entrées en moyenne)
  2. Dany Boon - 1,5M€ minimum (2,9 millions)
  3. Kev Adams - 1,5M€ (2,3 millions)
  4. Jean Dujardin - entre 1 et 1,5M€ (1,5 million)
  5. Fabrice Luchini - 1M€ (860 000)
  6. Franck Dubosc - 1M€ (1,4 million)
  7. Jamel Debbouze - 1M€ (2,6 millions)
  8. Sandrine Kiberlain - entre 800K et 1M€ (670 000)
  9. Catherine Frot - entre 700K et 1M€ (845 000)
  10. Kad Merad - 800K€ (1,6 million)
  11. Christian Clavier - 800K€ (2,2 millions)
  12. Vincent Cassel - 600K€ (875 000)
  13. José Garcia - 600K€ (1,2 million)
  14. Gérard Depardieu - 500K€ (1,4 million)
  15. Laurent Lafitte - 500K€ (1 million)

Xavier Dolan s’offre Cotillard, Seydoux, Cassel, Baye et Ulliel pour une adaptation de Lagarce

Posté par redaction, le 28 avril 2015

xavier dolan prix cannes 2014

Juste la fin du monde est annoncé comme le prochain tournage de Xavier Dolan, prix du jury l'an dernier à Cannes pour Mommy et membre du jury de la compétion cette année.

Et il frappe fort le Québécois: Marion Cotillard, Léa Seydoux, Vincent Cassel, Nathalie Baye et Gaspard Ulliel seront au générique. Pour Baye, ce sera une deuxième collaboration avec le cinéaste, après avoir incarné la mère de Melvil Poupaud dans Laurence Anyways.

Le tournage débutera après le Festival de Cannes.

Juste la fin du monde sera l'adaptation d'une pièce de théâtre de Jean-Luc Lagarce, écrite en 1990. Cette pièce, écrite alors que l'auteur était atteint du Sida, met en scène cinq personnages: Louis, un écrivain, Suzanne, sa sœur, Antoine, leur frère, Catherine, la femme d'Antoine, et la Mère. Louis rend visite à sa famille pour la première fois depuis des années. Le père est mort peu avant le départ de Louis. Ce dernier veut annoncer à ses proches sa mort prochaine et inexorable mais il repartira sans avoir divulgué son secret.

A la fin de ce tournage, Dolan enchaînera cet automne avec le tant attendu John F. Donovan, avec Jessica Chastain, entre autres.