Weinstein mise gros sur Coelho
L’Alchimiste, comme Le Parfum en son temps, est un des best-sellers les plus sollicités par les producteurs de cinéma. Un livre, paru en 1988, vendu à 40 millions d’exemplaires suscite forcément les convoitises. Pour trois millions de dollars, Harvey Weinstein, à qui l’on doit l’Oscarisé Patient Anglais, en a acquis les droits mondiaux. Avec sa grande mégalomanie habituelle, il avait déclaré à Cannes qu’il était « le plus à même d’amener à l’écran une version qui reflète vraiment l’univers du livre. »Weinstein, qui a certainement le « final cut » du film, pense que « ce genre de récit nous permet de construire un pont avec le Moyen-Orient qui est une région du monde que nous devrions tous essayer de mieux comprendre. » Il avait retoqué de nombreuses versions, qui, selon lui, privilégiaient les combats à la dimension spirituelle du film. Et surtout qui enflaient le budget à 100 millions de dollars. 60 millions de dollars pour ce projet réalisé et interprété par l’acteur Laurence Fishburne, tourné entre l’Espagne, le Maroc, la Jordanie, l’Egypte et les Emirats Arabes Unis dès cet été.
Tags liés à cet article : adaptation litteraire, cannes, espagne, harvey weinstein, l'alchimiste, laurence fishburne, le parfum, monde arabe, paulo coelho.