Posté par MpM, le 29 juillet 2008
L'histoire : Chronique douce-amère qui s'articule autour de cinq journées décisives dans la vie d’une famille, entre les années 80 et les années 2000.
Critique : Voilà un film à classer dans les jolies surprises de l’été. Entre deux grosses machines pleines de super héros prêts à tout faire péter, ça fait du bien de passer deux heures en compagnie de personnages "réels" et proches de nous, taraudés par le temps qui passe et la vie qui file. Des premiers amours des enfants à la crise de quarantaine des parents, en passant par l’inextinguible soif de reconnaissance des fils envers leurs pères, Rémi Bezancon aborde tout azimut tout ce qui construit, patiemment et par petites touches, une existence à la fois banale et unique. Même fortement stéréotypés (le sérieux, la rebelle, le rêveur…), ses personnages respirent une telle sincérité que l’on ferme les yeux sur leurs maladresses et l’aspect un peu téléphoné de certaines de leurs aventures. On passe aussi sur les pirouettes scénaristiques souvent faciles, car ce sont finalement elles qui permettent au film de ne pas s’appesantir sur chaque situation, et lui font gagner en légèreté et en énergie. Par contre, on applaudit la très grande retenue de Rémi Bezancon qui fait systématiquement l’impasse sur toutes les scènes lacrymales et dramatiques. A aucun moment il n’essaie d’arracher de larmes à ses spectateurs, et si nombre d’entre eux se laissent malgré tout emporter par le flot des émotions, c’est de leur plein gré, parce que l’histoire et les personnages leur sont devenus proches, presque palpables. Le mérite en revient aussi bien à l’auteur (Bezancon a la double casquette de scénariste et de réalisateur) qu’aux acteurs, juste formidables, chacun à sa manière, que ce soit dans la sobriété rêveuse (Jacques Gamblin), l’obstination aimante (Zabou Breitman), le romantisme décalé (Pio Marmaï), l’assurance fragile (Marc-André Grondin) ou la rébellion désenchantée (Déborah François).
Le film, en première semaine a séduit près de 200 000 spectateurs, soit l'un des meilleurs démarrages estivaux pour un film français...
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Posté par vincy, le 29 juillet 2008
Il enchaîne... Christian Bale, qui risque de devenir l'un des acteurs les mieux payés d'Hollywood dans les prochains mois grâce au triomphe de Batman The Dark Knight (plus de 300 millions de $ en 10 jours), vient d'achever le tournage du Michael Mann (Public Enemies, avec Johnny Depp) et les ennuis judiciaires avec la police de Londres. Un coup de stress ou une grosse fatigue? Son calendrier ne lui laisse pas beaucoup de répit puisqu'il tourne Terminator Salvation, 4e opus de la série, sous la direction de McG.
Le réalisateur Phillip Noyce (Clear and present danger, The bone collector) est en passe de l'enrôler pour jouer le Président des Etats-Unis dans son thriller politico-parano, 28th Amendment. Adaptation littéraire du best-seller de Neal Rechtman, le film raconte les dangers des liaisons et des influences entre médias, industrie du divertissement et une campagne électorale. Le titre provient d'un amendement à la constitution actuellement en phase de proposition et limitant les budgets des campagnes électorales.
A l'origine le personnage du Président était destiné à Tom Cruise.
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Posté par MpM, le 29 juillet 2008
Pour sa 65e édition (du 27 août au 6 septembre), qui sera dédiée à Youssef Chahine, la Mostra de Venise semble marcher dans les pas de son rival cannois en mêlant habilement auteurs confirmés (et pour certains même détournés de la Croisette, comme les Coen, Kitano ou encore Aronofsky) et nouveaux venus intrigants et prometteurs, à l'image de Christian Petzold (remarqué à Berlin en 2007) ou de Tariq Teguia (déjà sélectionné en 2006 avec Rome plutôt que vous). Le festival rompt même avec sa fidélité envers les cinéastes de la nouvelle vague en choisissant des auteurs très personnels comme Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic (réalisateurs et interprètes de Dancing en 2003) ou encore Barbet Schroeder pour représenter la France.
Le signe d'une vraie exigence qui en éclipserait presque la profusion de stars attendues (Kim Basinger, Guy Pearce, Charlize Theron, Anne Hathaway, Anthony Wong, Benoît Magimel, Mickey Rourke, Ralph Fiennes..., mais sans elles, pas de festival digne de ce nom) et surtout l'annonce la plus excitante de la compétition (et qui nous vient une fois encore de l'animation) : la sélection de deux des plus grands cinéastes de l'animation contemporaine, les Japonais Hayao Miyazaki (avec son dernier succès Ponyo sur la falaise) et Mamoru Oshii (le réalisateur culte de Ghost in the shell), adulés bien au-delà des frontières de leur pays. Joli doublé pour Venise qui réussit ainsi ce dont bien des festivals, Cannes en tête, ont rêvé.
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