On connait désormais les 8 prétendants aux nominations pour le Prix Orange Rising Star des BAFTA (British Academy of Film and Television Arts), les Oscars britanniques. Ce prix est décerné à une étoile montante du cinéma depuis 2006. James McAvoy, Eva Green, Shia LaBeouf, Noel Clarke, Kristen Stewart et Tom Hardy ont été les précédents vainqueurs. La liste des nommés est encore plus prestigieuse : on notera que Tahar Rahim, Gael Garcia Bernal, Michelle Williams, Rachel McAdams, Emily Blunt, Ben Shishaw, Cillian Murphy, Elle Page, Sienna Miller, Michael Fassbender, Jesse Eisenberg, Carey Mulligan, Andrew Garfield en ont fait parti. Tous connaissent actuellement des carrières plus que prometteuses.
Cette année quatre britanniques, deux américains, un australien et un irlandais sont en course pour finir parmi les cinq nominés : Tom Hiddleston (Thor, Minuit à Paris, Cheval de guerre), Felicity Jones (Oh My God!, Chalet Girl, Like Crazy), Eddie Redmayne (My Week With Marilyn, "Les Piliers de la Terre"), Adam Deacon (Anuvahood, Outside Bet, Comedown), Jessica Chastain (La couleur des sentiments, The Tree of Life, Take Shelter, Wilde Salome, Coriolanus, L'affaire Rachel Singer), Jennifer Lawrence (X-Men : le commencement, Like Crazy, Le complexe du castor), Chris Hemsworth (Thor, Red Dawn, The Cabin in the Woods) et Chris O'Dowd (Mes meilleures amies).
Les cinq finalistes, sélectionnés par des clients d'Orange, sponsor du prix, seront annoncés le 17 janvier. L'heureux élu sera choisi par le public et sera connu le 12 février. Généralement le vainqueur est celui qui a été à l'affiche du film le plus populaire de l'année.
Quitte à célébrer la montagne, autant le faire en haut des cimes ! Jusqu'au 4 décembre, la 28e édition du Festival International du Film de Montagne se tient à Autrans, petite commune du Vercors située à plus de 1000m de hauteur, et offre "les montagnes du monde entier sur un plateau."
Au programme, quatre compétitions de films (fiction, documentaire, sports extrêmes et premières réalisations), mais aussi des rencontres avec des écrivains, des expositions, des événements sportifs et des débats pour ne rien négliger des nombreuses facettes de la montagne.
Parmi les films attendus, deux avant-premières de fiction : Rare Exports du Finlandais Jamarl Helander, qui revient avec humour sur les origines du mythe du Père Noël et Der Atem des Himmels de Reinhold Bilgeri, l'histoire de Erna von Gaderthurn, une jeune femme qui quitte tout pour devenir institutrice dans les Alpes ; et surtout de nombreux documentaires qui emmèneront les spectateurs des confins de l'Himalaya à l'Afghanistan, de la Patagonie à la Réunion, en passant par l’Arctique ou la Chine. Le festival off propose par ailleurs Les bobines de l'extrême, des projections de films pro et amateurs pour les passionnés de la glisse.
En tout, cinq jours entièrement consacrés à la montagne, aux passions qu'elle suscite, et aux exploits humains qu'elle inspire. Et afin de rester dans le ton, les activités sportives se déclineront également hors des salles obscures avec une initiation aux sports extrêmes et le 4e FestiTrail d'Autrans qui réunira 500 participants pour une course conviviale le samedi 3 décembre.
Bien sûr, les cinéphiles pourront eux se contenter du "marathon du cinéma" organisé en parallèle. Au cinéma comme en sport, l'essentiel étant de participer...
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Festival du film de montagne d'Autrans
Du 30 novembre au 4 décembre 2011
Informations et programme sur le site de la manifestation
Ce que le cinéma avait montré de la danse traditionnelle irlandaise pouvait se résumer au film Riverdance. La danse irlandaise ? Au pire on ne sait pas du tout ce dont il s’agit, au mieux on imagine une coutume un peu folklorique…
En réalité, il s’agit d’une chorégraphie avec une suite de sautillements en suspension où les pieds chaussés de claquettes voltigent à un rythme très rapides. Avec le documentaire Jig réalisé par Sue Bourne, vous allez découvrir cette pratique sportive qui, à haut niveau, est dotée d'une compétition très difficile.
A l’occasion du 40e championnat du monde de danse irlandaise qui a eu lieu à Glasgow en mars 2010, on a compté plus de 3000 danseurs venus avec leurs proches. Cet évènement, qui est le point d’orgue d’une année d’entraînement, a été filmé très en amont par la réalisatrice qui nous fait découvrir bien avant ce rendez-vous le portait de différentes danseuses, et danseurs, qui vivent leur passion au quotidien.
Une des forces de Jig est de faire partager l’engouement pour cette danse à des gens qui n’y connaissent rien, et cela de manière à laisser aussi une place à des éléments critiques. Tout d’abord on découvre l’importance de cette danse irlandaise pour certaines petites filles : l’une d’elle veut sautiller même en ayant mal au pieds tandis qu’une autre est constamment jugée par sa maman… On découvre aussi la relation particulière entre un prof ex-champion et son élève qui a la pression pour réussir comme un pro, et un autre danseur métis qui veut par-dessus tout devenir une star.
Très vite, cette pratique se révèle être beaucoup plus qu’un loisir : il s’agit de montrer une performance en compétition. Différents concours permettent de se qualifier pour les championnats du monde, ce qui compte est l’exécution la plus parfaite pour une bonne note des juges. A ce niveau, c’est un grand investissement qui demande disponibilité et finances avec un budget conséquent pour les nombreux déplacements et les costumes (une tenue peut coûter plus de 2000 dollars et servir moins de 5 fois). On voit d’ailleurs des fillettes qui doivent gérer un stress qui n’est pas de leur âge. Qu’il s’agisse des danseuses américaines ou russes, on retrouve tous ceux qui ont été filmés avec leurs proches en route pour ces championnats du monde de Glasgow, et la concurrence est rude…
Jig avait été présenté lors de la clôture du 22e festival du film britannique de Dinard, l’occasion d’une démonstration sur scène dont voici un court extrait :
_________________ JIG de Sue Bourne
En salles le 30 novembre.
Frédéric Boyer, le directeur artistique du Festival de Cinéma Européen des Arcs, qu'Ecran Noir couvrira cette année, et ancien directeur artistique de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, vient d'être nommé directeur artistique du Festival du Film de Tribeca, créé par Robert de Niro.
Le poste était vacant depuis 2009. Boyer rebondit ainsi par le haut après son éviction expéditive en juin de la Quinzaine (voir actualité du 21 juin 2011). Son ambition sera de « montrer la grande cinéphilie et le cinéma populaire de divers pays » et amener les œuvres exigeantes à tous les publics, explique-t-il dans un communiqué. Il souligne que ce Festival est parvenu à maturité « mais qu'il reste des frontières à explorer tout en gardant le rôle premier du rendez-vous, la découverte de nouveaux talents.»
Jane Rosenthal, co-fondatrice de l'événement, affirme que « Frédéric Boyer partage notre passion et notre curiosité pour le cinéma et les belles histoires. Nous savons qu'il rendra notre équipe plus forte. »
Le Festival a aussi annoncé la promotion de Genna Terranova comme directrice de la programmation.
Frédéric Boyer s'est fait connaître en créant le vidéoclub Vidéosphère à Paris avant de rejoindre le comité de sélection de la Quinzaine des réalisateurs en 2003.
Le Festival de Tribeca, créé en 2002, vient de célébrer sa dixième édition. La marque Tribeca s'est aussi élargie à un Institut et la distribution de films art & essai ; elle s'est aussi exportée à Doha (Qatar) avec le Doha Tribeca Film Festival. Le prochain Festival se déroulera du 18 au 29 avril 2012.