Le jour le plus court 2011 : Tôt ou tard de Jadwija Kowalska

Posté par MpM, le 18 décembre 2011

Le 21 décembre, c'est le Jour le plus court ! Ecran Noir s'associe à cet événement national et vous propose une semaine de courts métrages.

Pour commencer, Tôt ou tard de Jadwija Kowalska, issu du studio Folimage, un film d'animation qui raconte la rencontre inattendue d'un écureuil et d'une chauve-souris. Lorsque les rouages de l'univers se grippent, il faut bien être deux pour tout remettre d'aplomb...

Une oeuvre charmante, au dessin naïf, qui réinvente les règles de la nature et de l'amitié !

Attention, dans le cadre du Jour le plus court, ce film ne sera visible que jusqu'au 21 décembre à minuit.

Le jour le plus court 2011 : La première vague de Christophe Train, à découvrir le 21 décembre

Posté par MpM, le 18 décembre 2011

la prtemière vagueChristophe Train, collaborateur occasionnel et cofondateur d'Ecran Noir, participe au Jour le plus court avec son nouveau court métrage, La première vague. Un film produit avec peu de moyens et une équipe réduite, mais qui sera présenté publiquement le 21 décembre à Paris. L'occasion de revenir sur cette aventure cinématographique exemplaire.

Ecran Noir : Pouvez-vous nous parler de votre parcours en tant que réalisateur ? La première vague est-il votre premier court métrage ?
Christophe Train : La Première Vague n'est pas mon premier court métrage. J'ai déjà quelques réalisations à mon actif. J'en ai réalisé quelques-uns dans les années 1990. Puis, je suis revenu à la réalisation l'année dernière avec un court intitulé Fils de Lumière. On peut le voir gratuitement en ligne.

EN : Comment est née l'idée de La première vague ? Quel est son sujet ?
CT : L'idée est d'abord venue en avril 2011, au cours d'un déjeuner entre amis. L'un d'eux commence à nous raconter qu'un collègue lui a parlé du 21 décembre 2012 et qu'il était sûr que la fin du monde arriverait à cette date. L'ami en question lui a dit que c'était absurde. Mais que s'il y croyait tant que ça, il n'avait qu'à lui céder ses biens, sa voiture, sa maison, etc. Et il nous racontait cette histoire avec tellement d'ironie, je trouvais cela très drôle. En juin dernier, alors que je cherchais toujours une idée de court métrage, cette discussion m'est revenue en mémoire lors d'un footing matinal. Tout en faisant mon jogging, j'élaborais le scénario autour de cette histoire sur la fin du monde pour le 21 décembre 2012. Une fois rentré chez moi, après m'être douché et changé, j'ai écrit le scénario.

EN : Dans quelles conditions a-t-il été tourné ?
CT : Ce film a été produit avec zéro euro et une équipe réduite. J'ai réussi à convaincre les gens de travailler avec moi sur ce projet de manière bénévole. Il y a plusieurs raisons à cela. Déjà, compte tenu du sujet, je ne pouvais pas être dépendant d'un producteur qui m'aurait permis de ne faire ce film qu'en… 2013. Le film aurait perdu de son intérêt vue la façon dont est abordée ce sujet. Et puis, c'était aussi une manière de démontrer que l'on peut faire des films avec peu de moyens.

EN : Pouvez-vous nous dire quelques mots sur les comédiens ?
CT : J'ai passé des annonces sur des sites spécialisés pour trouver trois de mes comédiens. Pour le quatrième, j'avais déjà travaillé avec lui sur mon précédent film. Et j'avais envie de le faire jouer à nouveau. Et donc, pour les trois autres, j'ai reçu beaucoup d'emails. J'avais déjà précisé dans l'annonce qu'il s'agissait d'un rôle non rémunéré. Mais j'ai quand même dû faire un tri. Je ne voulais que des acteurs confirmés. Et ensuite, la disponibilité des uns et des autres a fait la différence. Ceux que j'ai choisis au final sont tout simplement formidables.

EN : Le film sera diffusé le 21 décembre dans le cadre du jour le plus court : comment avez-vous rejoint ce dispositif ?
CT : Par pur hasard, si je puis dire, car je ne crois pas au hasard. C'est un vieil ami qui m'a préconisé de m'y inscrire. Ce que j'ai fait à la dernière minute, avant que les inscriptions soient closes.

EN : Qu'en pensez-vous ?
Je pense que c'est une excellente initiative. Cet événement aurait dû apparaître beaucoup plus tôt. Mais mieux vaut tard que jamais, comme on dit. C'est une formidable occasion de pouvoir voir des films qu'on ne verra sans doute jamais ailleurs. C'est une véritable aubaine pour pouvoir échanger avec des réalisateurs, avec des gens qui font des films. Enfin une vraie tribune pour que l'on se rende compte qu'il existe une immense énergie créative dans notre pays. D'ailleurs, il serait bien que les salles de cinéma puissent projeter un court métrage avant le long métrage...

Le teaser du film :

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La première vague de Christophe Train

A découvrir le 21 décembre à 18h dans le cadre du Jour le plus court
Truskel Club
12 rue feydeau
75002 Paris
Entrée libre

En savoir plus sur le film