Les Chats persans en librairie

Posté par vincy, le 16 avril 2011

Le 28 avril, les éditions Florent Massot publieront le livre Les Chats persans, d'Ashkan Kooshanejad et Negar Shaghaghi. C'est la première fois que l'ouvrage est traduit à l'étranger. Les deux acteurs du film éponyme sont aussi les auteurs du livre. Ils reviennent sur leur enfance à Téhéran, leur rencontre et leur amour risqué de la musique en Iran, ainsi que leur exil à Londres.

Deux ans après avoir enthousiasmé le Festival de Cannes - le film était présenté à Un Certain regard  où il a remporté le prix spécial du jury - les membre du groupe The Yellow Dogs continuent de raconter leur histoire pour ne pas oublier que la répression et la censure sont toujours d'actualité en Iran.

Annecy 2011 : L’Asie très présente, les USA à l’honneur

Posté par vincy, le 15 avril 2011

Le Festival international du Film d'animation d'Annecy (6-11 juin 2011) mettra à l'honneur les Etats-Unis, et particulièrement les contrastes entre les productions de studios et l'artisanat plus discret mais toujours présent. Au programme, on nous promet un zoom sur l'animation indépendante ou encore les 100 meilleurs films de la Warner, et de nombreux débats et rencontres.

Annecy projettera 42 courts métrages en compétition, 35 hors compétition, 71 films de télévision et de commande et 59 films de fin d'études. En plus des expositions, ateliers, conférences, marché, et autres concours sur le web.

La sélection officielle comprend 9 longs métrages en compétition, dont quatre asiatiques et trois français.

- Green Days – Dinosaur and I, de Jae Hoon An et Hye Jin Han, Corée-du-Sud
- The House, de Mi Sun Park, Eun Young Park, Joo Young Ban et Jae Ho Lee, Corée-du-Sud
- The Great Bear, d'Esben Toft Jacobsen, Danemark
- Chico & Rita, de Fernando Trueba et Javier Mariscal, Espagne
- Une vie de chat, Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol, France
- Le Chat du Rabbin, de Joann Sfar et Antoine Delesvaux, France
- L'Apprenti Père Noël, de Luc Vinciguerra, France
- Colorful, de Keiichi Hara, Japon
- Tibetan Dog, de Masayuki Kojima, Japon

Hors compétition, on notera la présence du chinois Legend of Butlar, de l'espagnol L'Apôtre, du britannique Goodbye Mister Christie et des japonais Midori-ko et Osamu Tezuka's Buddha - The Great Departure. Les festivaliers pourront aussi voir le film français d'anticipation (et très attendu) The Prodigies, la nuit des enfants rois.

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site internet de la manifestation

Ciel moins nuageux pour l’adaptation de Cloud Atlas

Posté par vincy, le 15 avril 2011

Cela fait plusieurs mois que le projet Cloud Atlas oscille entre le stand-by et le feu vert du studio, Warner Bros. Il semble que la production pourrait démarrer dès cet automne. Pour l'instant, une seule star est confirmée : Tom Hanks. Les autres acteurs pressentis - Natalie Portman, Halle Berry, James McAvoy - n'ont pas été officialisés, même s'ils ont chacun confirmé, au gré des interviews, leur engagement dans le projet. Il était urgent pour Warner et le mandataire des ventes internationales du film, Focus Features, de présenter un projet solide avant le marché du film à Cannes.

Les producteurs, parmi lesquels DreamWorks, ont aussi annoncé que la réalisation serait confiée au cinéaste allemand Tom Tykwer et aux frères Wachowski. Ces derniers avaient acquis les droits du roman.

Cloud Atlas est en effet un livre fantastique de David Mitchell,  publié en 2004 et récompensé par plusieurs prix. Il s'agit de six histoires, entre le XIXe siècle et un futur post-apocalyptique, qui font l'aller et retour dans les époques à travers les actes et les conséquences de différents personnages dans le Pacifique sud, en Belgique, en Californie, au Royaume Uni, en Corée et à Hawaï. La narration est complexe et nécessite une production lourde et coûteuse pour être transposée au cinéma. Sans doute les scénaristes se concentreront-ils sur un personnage...

A l'origine, Tykwer devait réaliser le film en solitaire. Cela fait près de deux ans qu'il y travaille. Il a écrit le scénario avec les frères Wachowski. Les auteurs de The Matrix n'ont rien tourné depuis Speed Racer, immense fiasco en 2008. Cloud Atlas signera leur retour derrière la caméra.

Tom Tykwer, révélé avec Cours Lola Cours en 1998, réalisateur du film Le Parfum, vient de cartonner aux Césars allemands, les Lolas, remis le 9 avril. Son film Drei (Trois) a remporté plusieurs prix : réalisation, actrice et montage.

Le cinéma maghrébin à l’honneur en Ile-de-France

Posté par Sarah, le 15 avril 2011

Du 4 au 8 mai prochain se tiendra la 6e édition du Panorama des Cinémas du Maghreb au cinéma de L'Ecran à Saint-Denis, mais aussi à Paris et en Seine-Saint Denis. C'est donc l'occasion de découvrir des productions venant des pays du Maghreb (Maroc, Tunisie, Algérie), dont les cinématographies sont en général peu connues du grand public. Le festival a pour habitude de passer outre les caricatures et les idées reçues sur ces pays ou sur la culture musulmane, grâce à une sélection finement élaborée.

Cette année, l'évènement se double d'une deuxième mission. Les récents évènements politiques qui ont eu lieu en Tunisie, en Égypte, en Libye et dans d'autres pays, ont montré à quel point ses habitants avaient soif de changements et de liberté, mais surtout que cela était possible. A travers ce panorama, les organisateurs ont donc souhaité, par le cinéma, leur montrer toute leur affection et leur soutien.

Lors de ce panorama des cinémas du Maghreb 2011, plus d'une trentaine de films seront projetés, dont des courts et des documentaires, le tout en présence des réalisateurs pour que des débats aient lieu à la fin des séances. La sélection est soignée et offre une vision sur le monde assez différente de celle qu'on a l'habitude de voir au cinéma. Le cinéma de L'Écran (à Saint-Denis) représente le point de ralliement de ce festival, bien que le cinéma des cinéastes (Paris 17e), l'Entrepôt (Paris 14e), Le Studio d'Aubervilliers, le Trianon de Romainville et l'Espace 1789 de Saint-Ouen propose également des projections. Pendant quatre jours le cinéma d'auteur maghrébin est donc à l'honneur, avec également des tables rondes et des concerts organisés un peu partout.

En plus d'une sélection riche et variée, le panorama rend cette année un hommage au cinéaste marocain trop peu connu Ahmed Bouanani. A cette occasion, trois courts et son seul long-métrage, intitulé Mirage (1979) seront projetés au public. Qualifié de cinéaste de l'errance, Ahmed Bouanani a créé une œuvre poétique et engagée, qui lui a valu de nombreuses censures.

En avant-goût de ce 6e panorama, on a pu découvrir en avant-première le deuxième film d'Amor Hakkar, Quelques jours de répit, avec la formidable Marina Vlady, ainsi qu' Amor Hakar et Samir Guesmi,  qui nous a beaucoup ému. Il aborde avec justesse et une émotion rare les thèmes de l' immigration, l'homosexualité ou encore la solitude et l'amour chez les personnes âgées. Il a fait partie de la sélection officielle du festival Sundance 2011 et c'est aisément compréhensible. Pour d'autres surprises et coups de cœur, n'hésitez pas à découvrir le reste de la sélection et à vous laisser guider par vos envies...

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6e édition du Panorama des Cinémas du Maghreb
Les 28 et 29 avril à Paris, et du 4 au 8 mai en Seine Saint-Denis.
Pour voir le programme complet, rendez-vous sur le site du festival.

Nouvelle édition DVD pour Mean Streets chez Carlotta

Posté par Benjamin, le 15 avril 2011

Mean Streets, l’un des premiers films de Martin Scorsese, fait peau neuve grâce au DVD édité par Carlotta. L’occasion de revoir cette œuvre singulière du Scorsese de ses débuts, avec toute une pléiade de riches bonus pour comprendre le contexte du film, ce qu’il représente dans la filmographie de Scorsese et dans le cinéma des années 70, en pleine révolution Nouvel Hollywood. Le réalisateur prend la parole, mais aussi un critique de cinéma ou encore le chef op’ du film Kent Wakeford.

L’édition du DVD propose en tout pas moins de six documentaires et entretiens qui permettent de retracer l’histoire du film et son impact sur le cinéma américain. Pour ce qui est du film à proprement parlé, on pourrait se référer à la critique de Pauline Kael qui le considère alors comme le meilleur film de l’année 1973, une œuvre unique dont la sortie fut pourtant très discrète : le film ne trouva pas son public.

Mean Streets est aussi la première rencontre de Scorsese avec le festival de Cannes (focus sur l'année 73) où il fut présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 1974 (voir l'interview de Pierre-Henri Deleau sur sa sélection de l'époque). Là aussi, le film ne fit pas sensation, mais un certain Michel Ciment demanda à rencontrer ce jeune talent qui l’impressionna fortement.

Dans ce film, Martin Scorsese pose les bases de son cinéma en même temps qu’il se détache de ses racines. Avec Mean Streets, il prend son envol et se défait de ses démons intérieurs. Le personnage de Charlie incarné par Harvey Keitel est son double à l’écran. Il est enfermé dans son quotidien d’italo-américain, au coeur d'une société où le crime organisé règne en maître. Charlie dépend de son oncle, mafieux, qui veut le placer à la tête d’un restaurant. Mais il doit aussi rendre des comptes à ses proches, tout en protégeant son meilleur ami, Johnny Boy (Robert De Niro), qui doit d’importantes dettes. Enfin, il cache sa relation avec Teresa, cousine de Johnny Boy et épileptique et que tout le monde dit « malade de la tête ».

Scorsese filme son quartier natal et les héros de son long métrage à la façon d’un documentaire, tout comme il l’avait auparavant fait avec Who’s that girl knocking at my door. La même musique rock rythme les deux films, mais avec Mean Streets, les choses ont plus d’ampleur, les personnages ont plus de consistance. Cet aspect "brut" et réaliste vient alors se heurter à la valse psychologique des personnages. Ainsi, à vouloir satisfaire tout le monde, Charlie se perd et court à sa propre perte. Englué dans un territoire dont il ne veut plus, il cherche désespérément de l’aide auprès de Dieu. Il n’y a que Johnny qui soit véritablement libre. Jeune chien fou, il fait, dit et crie ce qui lui chante. Il joue à l’idiot, fait la tête brûlée pour ne rien regretter. Peu lui importe la réputation, les remarques et les menaces de chacun. Il vit comme si demain n’existait pas.

Pas d’histoire dans Mean Streets mais un portrait à la fois vrai et psychédélique. La présence de la rue, palpable, sensorielle mais aussi, de façon, invisible, la puissance de la psyché. Charlie doute, et toutes ses craintes apparaissent à vif dans le film. Il s’engouffre de plus en plus et s’approche dangereusement du point de non-retour.

Tous les grands thèmes scorsesiens sont posés dans ce film. Les Rolling Stones sont déjà là et on sent pointer dans certaines scènes Les affranchis. Scorsese entre son passé et son avenir de grand cinéaste. Mean Streets est son premier pas dans la cour des grands.

Cannes 2011 : Un Certain Regard dopé aux grands noms et aux talents prometteurs

Posté par vincy, le 14 avril 2011

19 films cosmopolites, mais pas seulement. Un Certain Regard a été cherché des vétérans et des jeunes talents, d'Afrique du Sud au Mexique en passant par la Corée du sud, Singapour et la Norvège. Des films de genre, ou du sang neuf, des narrations audacieuses ou radicales, de l'animation et du documentaire, des portraits du monde qui en font désormais la sélection la plus excitante pour les cinéphiles.

Avec Emir Kusturica en président du jury, nul ne doute que les organisateurs veulent la doper.

Restless de Gus Van Sant (ouverture)

The Hunter de Bakur Bakuradze
Marty Marcy May Marlene de Sean Dorkin
Halt auf freier Strecke d'Andreas Dresen
Hors Satan de Bruno Dumont
Les neiges du Kilimandjaro de Robert Guédiguian
Skoonheid d'Oliver Hermanus
The day he arrives de Hong Sang-soo
Bonsaï de Cristian Jimenez
Tatsumi d'Eric Khoo
Arirang de Kim Ki-Duk
Et maintenant on va où ? de Nadine Labaky
Loverboy de Catalin Mitulescu
Yellow Sea de Na Hong-jin
Miss Bala de Gerardo Naranjo
Travailler fatigue de Juliana Rojas, Marco Dutra
Toomelah d'Ivan Sen
L’exercice de l’Etat de Pierre Schoeller
Oslo, August 31st de Joachim Trier

Cannes 2011 : Films hors-compétition et séances spéciales sans complexes

Posté par vincy, le 14 avril 2011

Ouverture
Minuit à Paris (Midnight in Paris) de Woody Allen

Hors compétition
Le complexe du castor (The Beaver) de Jodie Foster
The artist de Michel Hazanavicius
Pirate des Caraïbes 4, la fontaine de jouvence de Rob Marshall
La conquête de Xavier Durringer

Séances de minuit
Jour de grâce de Everardo Gout
Wu Xia (Swordsmen) de Peter Ho-Sun Chan

Séances spéciales
Labrador de Frederikke Aspöck
Le maître des forges de l'enfer de Rithy Panh
Tous au Larzac de Christian Rouaud
Michel Petruccianni de Michael Radford

Cannes 2011 : une compétition en clair osbcur

Posté par vincy, le 14 avril 2011

1 715 films présentés et seulement 19 sélectionnés, en attendant d'éventuels ajouts. La compétition officielle de Cannes fait la part belle aux femmes (un record de quatre réalisatrices), n'oublie pas les premiers films (deux concourront pour la Caméra d'or), mais a délaissé les Amériques (un film américain seulement) au profit de l'Europe et de l'Asie.
Pour le reste c'est équilibré : huit habitués, huit novices et trois revenants.

La piel que habito de Pedro Almodovar
L'apollonide de Bertrand Bonello
Footnote de Joseph Cedar
Pater d'Alain Cavalier
Il était une fois en Anatolie de Nuri Bilge Ceylan
Le gamin au vélo des frères Dardenne
Le Havre d'Aki Kaurismäki
La femme mystérieuse (Hanezu no tsuki) de Naomi Kawase
Sleeping beauty de Julia Leigh (1er film)
Polisse de Maïwenn
The tree of life de Terence Malick
La source des femmes de Radu Mihaileanu
Harakiri 3D, mort d'un samouraï (Ishimei) de Takashi Miike
Habemus papam de Nanni Moretti
We need to talk about Kevin de Lynne Ramsay
Michael de Marcus Schleinzer (1er film)
This Must be the Place de Paolo Sorrentino
Melancholia de Lars von Trier
Drive de Nicolas Winding Refn

Jesse Eisenberg, Ellen Page et Penelope Cruz dans le prochain Woody Allen

Posté par vincy, le 14 avril 2011

Jesse Eisenberg (The Social Network), Ellen Page (Inception), Penelope Cruz et Alec Baldwin ont été confirmés au casting du prochain film de Woody Allen, qui sera tourné à Rome cet été.

Penelope Cruz a déjà été filmée par le cinéaste new yorkais dans le séduisant Vicky Cristina Barcelona, pour lequel elle avait reçu l'Oscar du meilleur second rôle féminin. Alec Baldwin était à l'affiche d'un autre Woody Allen, Alice, en 1990.

Par ailleurs, le réalisateur sera le sujet d'un documentaire en deux parties pour la collection American masters, réalisée et produite par Robert Weide (Curb your Enthusiasm). Le documentaire a été filmé entre le tournage de You Will Meet a Tall Dark Stranger et son avant-première cannoise l'an dernier.

Woody Allen fera l'ouverture du Festival de Cannes le 11 mai avec Minuit à Paris.

Laetitia Casta aux côtés de Richard Gere, Susan Sarandon et Tim Roth

Posté par vincy, le 13 avril 2011

Laetitia Casta a été engagée pour être la maîtresse de Richard Gere dans le thriller financier Arbitrage, de Nicholas Jarecki (auteur du documentaire The Outsider).

Le film sera aussi interprété par Susan Sarandon, Tim Roth, Brit Marling, le rappeur Drake et Nate Parker.

Le tournage débute demain à New York. Il s'agit de l'histoire du financier Robert Miller (Richard Gere), spécialisé dans les fonds d'investissements, qui est obligé de s'appuyer sur un ennemi après une erreur bancaire importante.

Laetitia Casta incarnera une négociatrice en oeuvres d'art.