Swann Arlaud, Melvil Poupaud, Eric Caravaca et Denis Ménochet dans le nouveau film de François Ozon

Posté par vincy, le 9 mars 2018

Cela fait trois semaines que François Ozon est en tournage. Le 12 février dernier, le réalisateur a repris le chemin des plateaux pour son 18e film, Alexandre.

Selon Le Film français, le cinéaste a rassemblé un casting inédit: Melvil Poupaud, un de ses acteurs fidèles (Le temps qu’il reste en 2005, Le refuge en 2010), Swann Arlaud, récent César du meilleur acteur pour Petit paysan, Denis Ménochet (avec qui Ozon avait tourné Dans la maison en 2012 et Eric Caravaca, nommé aux César pour son documentaire Carré 35.

Poupaud, Ménochet et Arlaud interprètent respectivement "Alexandre le catholique, François le baroudeur et Gilles l'écorché vif". En pleine crise de la quarantaine, ils se retrouvent et font le bilan de leur vie.

Alexandre sera produit par Mandarin, déjà en charge des six derniers films de François Ozon, dont le dernier, L'amant double, en compétition à Cannes et l'un de ses pires échecs (390000 entrées en France).

Mars distribuera le film.

Cannes 2018: Bertrand Bonello sera le Président du jury de la Cinéfondation et des courts métrages

Posté par vincy, le 9 mars 2018

"À l’occasion de la 71e édition du Festival de Cannes (8-19 mai), Bertrand Bonello présidera le Jury de la Cinéfondation et des courts métrages. Le cinéaste français succède ainsi au Roumain Cristian Mungiu" annonce le Festival dans un communiqué ce matin.

Bonello est un habitué de la croisette puisqu'il y a présenté en Compétition trois de ses longs métrages: Tiresia (2003), L’Apollonide – Souvenirs de la maison close (2011) et Saint Laurent (2014). A la Quinzaine il a également été invité pour De la guerre (2008) et Le pornographe avait été l'une des sensations de la Semaine de la critique en 2001 (il y a reçu le Grand prix de la semaine de la critique et le Prix FIPRESCI pour les sections parallèles).

"Musicien de formation classique, cet autodidacte travaille la musique et le cinéma, le son et les images, signe le scénario et compose la musique de tous ses films. Acclamés par la critique, ils témoignent d’une maîtrise prononcée de l’audace et de l’esthétisme. Préférant la perception à la narration classique, les plans longs qui soulignent la sensorialité de l’image, ses univers sont autant d’expériences visuelles et sonores inédites qui s’affranchissent des limites. Admirateur de Bresson, Pasolini et Jarmusch, fan du Parrain et d’eXistenZ, Bertrand Bonello semble avancer à l’instinct autour d’obsessions récurrentes" précise le communiqué.

Fier

Le réalisateur a déclaré suite à cette annonce : "Qu’attendons-nous de la jeunesse, des cinéastes inconnus, des premiers films ? Qu’ils nous bousculent, qu’ils nous fassent regarder ce que nous ne sommes pas capables de voir, qu’ils aient la liberté, le tranchant, l’insouciance et l’audace que parfois nous n’avons plus. La Cinéfondation s’attache depuis 20 ans à faire entendre ces voix et je suis extrêmement fier cette année de pouvoir les accompagner."

Président de la Cinéfondation, Gilles Jacob a expliqué que Bonello "est un des plus grands réalisateurs français contemporains", "un artiste iconoclaste et singulier. Il ajoute à son art des qualités humaines qu'on trouve donc encore aujourd’hui."