Star Wars : J.J. Abrams ramène Carrie Fisher à la vie pour l’Episode IX

Posté par wyzman, le 28 juillet 2018

D'après les informations de Deadline, J.J. Abrams continue d'étoffer le casting de l'Episode IX de Star Wars dont le tournage doit débuter le 1er août.

Le grand final

Selon le média américain, le scénariste et réalisateur de l'épisode VII (Le Réveil de la Force) a prévu de terminer sa trilogie sur une excellente note. En effet, en plus des désormais habituels Daisy Ridley, Adam Driver, John Boyega, Oscar Isaac, Lupita Nyong'o, Domhnall Gleeson, Kelly Marie Tran, Joonas Suotamo et Billie Lourd, J.J. Abrams a décidé de ramener Mark Hamill, Anthony Daniels et Billy Dee Williams dans la sage qui les a rendus célèbres !

Mais ce n'est pas tout. Pour permettre d'offrir une fin digne de son nom aux fans de la générale Leia Organa, J.J. Abrams compte utiliser des plans tournés pour Le Réveil de la Force et ramener Carrie Fisher une dernière fois à la vie. Dans l'Episode VIII (Les Derniers Jedi), le personnage se retrouvait doté de nouveaux pouvoirs dont l'origine n'était pas expliquée et qui l'ont empêchée de périr dans un combat spatial.

Au moment d'annoncer la nouvelle aux fans de la saga sur le site officiel, JJ. Abrams a déclaré : "Nous avons désespérément aimé Carrie Fisher. Trouver une conclusion vraiment satisfaisante à la saga Skywalker sans elle nous a échappé. Nous n'allions jamais recaster [le rôle] ou utiliser un personnage numérique. Avec le soutien et la bénédiction de sa fille, Billie [Lourd], nous avons trouvé un moyen d'honorer l'héritage de Carrie et son rôle de Leia dans l'épisode IX en utilisant des images inédites que nous avons filmées ensemble dans l'épisode VII."

Un hommage très apprécié

Dans un communiqué publié suite à l'annonce de l'utilisation d'images inédites de Carrie Fisher, le frère de celle-ci, Todd a assuré qu'il "ne pourrait pas être plus personnellement ravi et heureux que notre Carrie reprenne son rôle de princesse Leia" dans cet ultime volet. Il poursuit : "Parce que nous, sa famille, ainsi que sa famille élargie de fans à travers le monde le croyons, la princesse Leia de Carrie est pour toujours ancrée dans la franchise et sa présence indélébile est fondamentale pour le film".

Conscient des attentes des fans concernant les adieux de Leia Organa et de Carrie Fisher, Todd termine : "J.J. Abrams a compris le rôle emblématique de Carrie, et il a magistralement remanié ce dernier film pour inclure la dernière vidéo inédite de Carrie qui a été prise, sans avoir recours au numérique ou à l'animatronique. Notre famille et ses fans sommes impatients de voir cela ! Sa force sera pour toujours avec nous !"

Fuite en avant ?

Mais parce que la saga centrée sur la famille Skywalker touche bientôt à sa fin, J.J. Abrams commence a sérieusement envisager le futur. Et parce que malgré le semi-échec de Solo : A Star Wars Story, la tendance n'est pas à l'abandon de cet univers, il semble que J.J. Abrams soit bien décidé à créer une fin ouverte aux fans de cette troisième trilogie. Eh oui, Deadline rapporte en outre que Naomi Ackie et Richard E. Grant rejoignent également le casting principal dans des rôles tenus secrets.

A l'heure où l'on sait que Rian Johnson (le réalisateur des Derniers Jedi) réalisera également la prochaine trilogie Star Wars qui n'aura aucun lien avec les Skywalker, il n'est pas étonnant de penser que Naomi Ackie et Richard E. Grant permettront d'assurer la transition auprès des fans. La première a été vue dans The Young Lady et Doctor Who tandis que le second a brillé dans Girls et Downton Abbey.

Pour rappel, l'Episode IX doit sortir le 18 décembre 2019 en France. Le scénario a été écrit par J.J. Abrams et Chris Terrio tandis que John Williams sera de retour pour composer la bande originale d'un volet qui devra faire oublier les écueils des Dernier Jedi et le manque d'intérêt du spin-off centré sur Han Solo !

Mowgli passe de Warner à Netflix

Posté par vincy, le 28 juillet 2018

C'est un transfert inattendu. Le Mowgli d'Andy Serkis pour la Warner passe chez Netflix! La sortie est désormais prévue en 2019, mais sur le petit écran, dans le monde entier. C'est aussi une révolution : alors que Netflix commence à accepter l'idée de diffuser certains de ses films dans les salles, c'est la première fois qu'il récupère un film prévu pour les cinémas.

Netflix a donc obtenu les droits mondiaux de cette version du Livre de la jungle, adapté des histoires de Rudyard Kipling. Il y a un sacré casting : Christian Bale pour la voix de la panthère Bagheera, Cate Blanchett pour celle du serpent Kaa, Benedict Cumberbatch pour celle du tigre Shere Khan, Naomie Harris pour la louve Nisha et Andy Serkis lui-même pour l'ours Baloo. Sans oublier Peter Mullan, Jack Reynor, Eddie Marsan et Tom Hollander. Pour les personnages réels, le générique se complète de Matthew Rhys, Freida Pinto et Rohan Chand qui incarne Mowgli.

La seule hypothèse valable sur ce transfert insolite est la peur d'être comparé au carton de Disney récent autour de la même histoire. Sorti en 2016, Le Livre de la jungle avait rapporté 966M$ dans le monde. Le film, prévu à l'origine le 19 octobre prochain dans les salles, disparaît donc du "line-up" de la Warner pour devenir un événement Netflix en 2019, sans doute reformaté.

Serkis a toujours évoqué un film plus sombre, plus adulte et plus réaliste, plus fidèle à Kipling finalement. Possible que le studio Warner n'ait pas voulu prendre de risques en ratant la cible familiale. Mowgli promettait de ne pas être un conte de fée fantaisiste mais bien un film sur un enfant marginal en quête d'identité dans un monde cruel.

A l'origine, en 2013, les deux studios - Disney et Warner - ont lancé le projet d'adaptation en parallèle. Disney était dans sa logique de transposer en prises de vues réelles ses classiques animés tandis que Warner était dans la stratégie de "rebooter" pour un public plus actuel les classiques comme King Kong. Disney a été le plus rapide à dégainer le film. Le projet de Serkis nécessitait plus de travail technique, notamment en post-prod. D'abord programmé pour 2016, le film fut décalé rapidement à 2018.

Andy Serkis assume ses choix artistiques et techniques. Et affirme que Netflix est le bon partenaire. "Ce n'est vraiment pas un film pour les enfants. En salles, il aurait été interdit aux moins de 13 ans non accompagnés" explique-t-il. Comme pour Okja, il est persuadé que le diffuseur sait "vendre" ce genre de fables noires. Implicitement, il confirme qu'il va aller plus loin: "Cela va nous permettre d'aller encore plus profondément dans ce récit, avec des thèmes plus sombres, des sensations plus fortes et des moments plus effrayants. La violence entre les animaux n'est pas gratuite, mais elle existe. Cela va nous permettre de faire un film sans compromis."

"Netflix me permet de faire le film que je veux faire"

On comprend que Warner Bros risquait gros sur ce coup là, même si selon le réalisateur c'est un blockbuster dans la veine de l'Odyssée de Pi ou de La Planète des singes. Mais on saisit aussi que Serkis aurait du faire des concessions artistiques, ce que Netflix, apparemment, n'exige pas. "Netflix me permet de faire le film que je veux faire".

Jusque là Netflix avait acquis les droits pour des suites (Cloverfield) ou les droits internationaux pour les marchés étrangers (le reboot de Shaft, Annihilation d'Alex Garland).

Là, on entre dans un autre univers... Warner Bros peut toujours compter sur A Star is Born, Les Animaux fantastiques 2 et Aquaman cet automne. Mais dans l'histoire, c'est bien Netflix et autres Amazon qui deviennent le refuge pour des cinéastes qui veulent garder la maîtrise de leurs projets.