Star Wars : J.J. Abrams ramène Carrie Fisher à la vie pour l’Episode IX

Posté par wyzman, le 28 juillet 2018

D'après les informations de Deadline, J.J. Abrams continue d'étoffer le casting de l'Episode IX de Star Wars dont le tournage doit débuter le 1er août.

Le grand final

Selon le média américain, le scénariste et réalisateur de l'épisode VII (Le Réveil de la Force) a prévu de terminer sa trilogie sur une excellente note. En effet, en plus des désormais habituels Daisy Ridley, Adam Driver, John Boyega, Oscar Isaac, Lupita Nyong'o, Domhnall Gleeson, Kelly Marie Tran, Joonas Suotamo et Billie Lourd, J.J. Abrams a décidé de ramener Mark Hamill, Anthony Daniels et Billy Dee Williams dans la sage qui les a rendus célèbres !

Mais ce n'est pas tout. Pour permettre d'offrir une fin digne de son nom aux fans de la générale Leia Organa, J.J. Abrams compte utiliser des plans tournés pour Le Réveil de la Force et ramener Carrie Fisher une dernière fois à la vie. Dans l'Episode VIII (Les Derniers Jedi), le personnage se retrouvait doté de nouveaux pouvoirs dont l'origine n'était pas expliquée et qui l'ont empêchée de périr dans un combat spatial.

Au moment d'annoncer la nouvelle aux fans de la saga sur le site officiel, JJ. Abrams a déclaré : "Nous avons désespérément aimé Carrie Fisher. Trouver une conclusion vraiment satisfaisante à la saga Skywalker sans elle nous a échappé. Nous n'allions jamais recaster [le rôle] ou utiliser un personnage numérique. Avec le soutien et la bénédiction de sa fille, Billie [Lourd], nous avons trouvé un moyen d'honorer l'héritage de Carrie et son rôle de Leia dans l'épisode IX en utilisant des images inédites que nous avons filmées ensemble dans l'épisode VII."

Un hommage très apprécié

Dans un communiqué publié suite à l'annonce de l'utilisation d'images inédites de Carrie Fisher, le frère de celle-ci, Todd a assuré qu'il "ne pourrait pas être plus personnellement ravi et heureux que notre Carrie reprenne son rôle de princesse Leia" dans cet ultime volet. Il poursuit : "Parce que nous, sa famille, ainsi que sa famille élargie de fans à travers le monde le croyons, la princesse Leia de Carrie est pour toujours ancrée dans la franchise et sa présence indélébile est fondamentale pour le film".

Conscient des attentes des fans concernant les adieux de Leia Organa et de Carrie Fisher, Todd termine : "J.J. Abrams a compris le rôle emblématique de Carrie, et il a magistralement remanié ce dernier film pour inclure la dernière vidéo inédite de Carrie qui a été prise, sans avoir recours au numérique ou à l'animatronique. Notre famille et ses fans sommes impatients de voir cela ! Sa force sera pour toujours avec nous !"

Fuite en avant ?

Mais parce que la saga centrée sur la famille Skywalker touche bientôt à sa fin, J.J. Abrams commence a sérieusement envisager le futur. Et parce que malgré le semi-échec de Solo : A Star Wars Story, la tendance n'est pas à l'abandon de cet univers, il semble que J.J. Abrams soit bien décidé à créer une fin ouverte aux fans de cette troisième trilogie. Eh oui, Deadline rapporte en outre que Naomi Ackie et Richard E. Grant rejoignent également le casting principal dans des rôles tenus secrets.

A l'heure où l'on sait que Rian Johnson (le réalisateur des Derniers Jedi) réalisera également la prochaine trilogie Star Wars qui n'aura aucun lien avec les Skywalker, il n'est pas étonnant de penser que Naomi Ackie et Richard E. Grant permettront d'assurer la transition auprès des fans. La première a été vue dans The Young Lady et Doctor Who tandis que le second a brillé dans Girls et Downton Abbey.

Pour rappel, l'Episode IX doit sortir le 18 décembre 2019 en France. Le scénario a été écrit par J.J. Abrams et Chris Terrio tandis que John Williams sera de retour pour composer la bande originale d'un volet qui devra faire oublier les écueils des Dernier Jedi et le manque d'intérêt du spin-off centré sur Han Solo !

Star Wars donne un titre à l’épisode VIII

Posté par vincy, le 23 janvier 2017

star wars the last jediCe sera l'événement cinématographique de cette fin d'année. Star Wars, épisode VIII (en salles en France le 15 décembre) s'intitulera Le dernier Jedi (The Last Jedi).

Réalisé et écrit par Rian Johnson à qui l'on doit Une arnaque presque parfaite et  Looper, le film, 8e de la saga donc, se déroule logiquement après Le Réveil de la Force qui était signé J.J. Abrams et qui en reste producteur exécutif. A priori, ce dernier Jedi est bien entendu Luke Skywalker, incarné par Mark Hamill (et qu'on voit lors du dernier plan de l'épisode VII, en haut d'une île loin de tout). Mais peut-être qu'il s'agir de Rey (Daisy Ridley) qui vient à sa rencontre et dont le lien avec Luke va être l'un des moments clés de l'histoire. De ce que l'on sait, Rey, Finn (Boyega) et Poe (Isaac) seront au centre du récit qui explorera leurs motivations diverses.

Carrie Fisher sera de l'aventure puisqu'elle avait tourné ses scènes avant son décès survenu fin décembre. En revanche, elle devait aussi apparaitre dans l'épisode IX et George Lucas a confirmé que l'actrice ne serait pas recréée numériquement.On retrouvera également Adam Driver, Domhnall Gleeson, Oscar Isaac, Lupita Nyong'o, Andy Serkis et John Boyega. Parmi les nouveaux venus, il y aura Benicio Del Toro, Laura Dern et Kelly Marie Tran.

Debbie Reynolds (1932-2016) singin’ in Heaven

Posté par vincy, le 29 décembre 2016

Elle fut une star de cinéma dans les années 1950 et 1960. Debbie Reynolds s'est éteinte cette nuit à Los Angeles après avoir été hospitalisée d'urgence. L'actrice et chanteuse était la mère de Carrie Fisher, décédée la veille. Autant dire que le choc n'a pas été supportable pour ce couple mère-fille. Elle préparait les funérailles de sa fille lorsqu'elle a eu une attaque. Effondrée de tristesse. "Elle voulait être avec Carrie", a déclaré son fils Todd Fisher à Variety.

Née le 1er avril 1932 à El Paso au Texas, Debbie Reynolds avait 84 ans. Son dernier message public, sur Facebook, était dédié à Carrie Fisher:  "Merci à tous ceux qui ont su embrasser les dons et les talents de ma fille géniale et adorée. Je vous suis reconnaissante pour vos pensées et vos prières qui vont désormais la guider vers sa prochaine étape" et elle l'avait sobrement signé "la maman de Carrie".

Musicals

Un comble pour celle qui fut une des vedettes les plus connues d'Hollywood. Dès son premier grand rôle, dans Trois petits mots (Three Little Words), comédie musicale de Richard Thorpe avec Fred Astaire, elle obtient une nomination pour le Golden Globe du Meilleur Espoir. Dès lors, elle va devenir une grande du musical américain. En 1952, Gene Kelly la choisit pour être sa partenaire dans Chantons sous la pluie (Singin' in the Rain), bien qu'elle ne sache pas danser. Elle apprend à toute vitesse. Le film est un immense succès international et devient un des classiques du genre, parfois même considéré comme le meilleur "musical" de cinéma avec West Side Story. C'est d'ailleurs le film préféré de Woody Allen qui s'en est inspiré pour Tout le monde dit I Love You.

Parfaite "girl-next-door", douée de fantaisie, Debbie Reynolds enchaîne les comédies musicales et les comédies de séries B.: Donnez-lui une chance de Stanley Donen, Suzanne découche de Frank Tashlin, Le démon de midi de Blake Edwards, Le repas de noces de Richard Brooks, avec Bette Davis, où elle est nommée au palmarès du National Board of Review en tant que meilleur espoir féminin, ou encore Le bébé de mademoiselle de Norman Taurog, qui lui vaut une nomination aux Golden Globes et sa rencontre avec le chanteur Eddie Fisher, père de sa fille Carrie.

Variété

A partir de 1957, grâce au tube issu de Tammy and the Bachelor, elle se lance dans la chanson. Elle enregistre son premier album en studio, "Debbie", en 1959. Elle varie aussi ses choix cinématographiques et s'aventure dans d'autres styles de films : la comédie romantique avec Tout commence par un baiser et la comédie policière Le mort récalcitrant, tous deux de George Marshall et avec Glenn Ford, le mélo Les pièges de Broadway de Robert Mulligan, avec Tony Curtis, et le Western. En 1962, elle partage l'affiche avec les plus grandes stars de l'époque dans La conquête de l’Ouest de Henry Hathaway, John Ford et George Marshall. Notons que c'est la seule femme en tête d'affiche dans cette fresque où l'on croise James Stewart, John Wayne, Henry Fonda et Gregory Peck.

Debbie Reynolds tient encore quelques grands rôles dans les années 1960. Avec La Reine du Colorado, biopic sur la militante Margaret Brown, elle obtient sa seule nomination à l'Oscar de la meilleure actrice. Mais c'est aussi là que le cinéma commence à prendre moins d'importance dans sa vie. On la voit dans divers films (Au revoir Charlie!, Dominique, Divorce à l'Américaine. Elle commence alors une autre carrière, à la télévision, avec The Debbie Reynolds Show où elle met à profit ses multiples talents. Elle s'éclipse dès le début des années 1970, malgré quelques apparitions sur le petit écran, et opte pour les planches de théâtre (Irene, pour lequel elle est nommée aux Tony Awards, The Unsinkable Molly Brown, où elle reprend son rôle de Margaret Brown).

Un déclin brutal

Dans les années 1980, s'ennuyant loin des plateaux de tournage et malgré ses nombreuses activités caritatives, elle accepte des participations à des séries (soulignons son rôle récurrent dans la sitcom "Will & Grace") ou téléfilms, fait quelques doublages (de Miyazaki aux Razmokets) et obtient des seconds-rôles ou des caméos dans des films. On la voit notamment dans son propre rôle dans The Bodyguard. Elle a un personnage plus conséquent dans In & Out, avec Kevin Kline, et joue la mère d'Albert Brooks dans la comédie tendre Mother qui lui permet d'obtenir sa cinquième nomination aux Golden Globes. C'est d'ailleurs dans le rôle d'une mère, celle de Liberace, qu'elle fera sans le savoir ses adieux au cinéma, dans Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh. Cette vie de Vegas décrite dans le film, elle la connaît bien. Elle avait investit dans un Debbie Reynolds Hotel & Casino qui la conduite à une faillite personnelle à la fin des années 90, l'obligeant à vendre nombre de ses biens aux enchères. Elle avait collectionné des milliers de costumes de films au fil des ans, dont la célèbre robe blanche de Marilyn Monroe qui se soulève au dessus du métro dans 7 ans de réflexion.

Debbie Reynolds venait de recevoir un Jean Hersholt Humanitarian Award (Oscar d'honneur) en 2016 et un prix pour l'ensemble de sa carrière aux Screen Actors Guild Awards en 2015.

Carrie Fisher (1956-2016): l’Empire en deuil de sa Princesse

Posté par vincy, le 27 décembre 2016

C'est injuste. mais Carrie Fisher restera pour des centaines de millions de spectateurs la Princesse Leia avec sa drôle de coiffe. C'était l'âme, la battante, l'égale des héros dans ce mythe contemporain intergalactique. Avec Harrison Ford, elle donnait du relief, de l'humour à l'épopée. L'héroïne de la trilogie originelle Star Wars, était revenue dans Le Réveil de la Force l'an dernier. Pire, on la voyait en image de synthèse dans Rogue One, qui cartonne actuellement sur les écrans. Prémonitoire, c'était le chant du cygne. On la reverra, cependant, dans le 8e épisode de la franchise: elle avait terminé ses prises pour le film, qui doit sortir en l'année prochaine.

Après un week-end de Noël éprouvant, suite à une violente attaque cardiaque, elle est morte le 27 décembre 2016 à l'âge de 60 ans. Née le 21 octobre 1956 à Beverly Hills, l'actrice et scénariste était une fille de. Sa mère, Debbie Reynolds, est une star (une des dernières légendes de l'âge d'or hollywoodien encore de ce monde), connue pour son rôle principal dans Chantons sous la pluie. Son père, Eddie Fisher, chanteur et acteur qui collectionna les plus belles femmes d'Hollywood, a enregistré quelques tubes, dont pas mal de numéro 1 au Top 50 américain.

Le destin de Carrie Fisher se joue à peu de choses. Elle auditionne pour Carrie de Brian de Palma et La guerre des étoiles de George Lucas. Elle refuse le premier pour cause de nudité. Elle se fera avaler par le second au point que sa tenue très suggestive dans la saga restera longtemps un symbole érotique couru par les fétichistes. Francophone, la fille (et belle-fille de Liz Taylor), n'était pourtant pas que la Princesse Leia de la saga mythique. On l'aperçoit dans Shampoo d'Hal Ashby, gros succès de 1975, délirante dans Les Blues Brothers de John Landis, comédie culte de 1980, dans le beau A la recherche de Garbo de Sydney Lumet en 1984. Si elle se bat contre les addictions, si elle gère difficilement la célébrité et notamment le culte voué à son personnage d'héroïne héroïque, elle mène une carrière singulière à Hollywood.

Bipolaire, cérébrale, spirituelle et lucide

Carrie Fisher est ainsi du casting d'Hannah et ses sœurs, l'un des plus beaux Woody Allen et surtout la meilleure amie de Meg Ryan dans Quand Harry rencontre Sally, de Rob Reiner, deux films pour névrosés. Plus cérébrale qu'on ne le pense, elle est quand même cantonnée à des seconds rôles chez Joe Dante (Les banlieusards), Wes Craven (Scream 3), Nora Ephron (Ma vie est une comédie), McG (Charlie's Angels : Les anges se déchainent), ou à des caméos chez Spielberg, Jay Roach et même Cronenberg (Maps to the stars).

Paradoxalement, son plus beau rôle fut celui de scénariste, quand elle adapte son propre livre autobiographique, Poscards from de the Edge (Bons baisers d'Hollywood) réalisé par Mike Nichols en 1990, avec Meryl Streep et Shirley MacLaine. Elle s'y met à nu et règle ses comptes avec l'industrie du cinéma, mirage aux alouettes. Pour elle, L.A. était un monde d'artifices. Carrie Fisher se savait bipolaire, elle était discrète, elle essayait d'affronter un réel qui ne lui convenait pas. Sans pitié sur son univers, lucide sur ses failles, consciente que l'ombre de la Princesse Leia lui survivrait après l'avoir hanté toute sa vie, "Je n'ai finalement été qu'elle. Elle a fait partie de ma vie durant 40 ans" écrivait-elle. Seule sa plume l'évadait, la calmait. Script doctor réputée, autobiographe populaire, elle préférait l'authenticité de l'écriture aux jeux factices des célébrités d'Hollywood. Comme elle le soulignait elle-même: "Je ne veux pas que ma vie imite l'art mais je veux que ma vie soit de l'art."

Star Wars – Episode VII : Oscar Isaac, Andy Serkis, Max von Sydow et une pléiade de nouveaux acteurs rejoignent l’aventure

Posté par MpM, le 29 avril 2014

star wars 7

Sans surprise, Disney soigne au plus haut point sa communication concernant le prochain épisode de la saga Star Wars, dont la sortie est d'ores et déjà prévue pour le 18 décembre 2015. Le studio a ainsi fait le buzz en divulguant enfin une photo de l'équipe (ci-dessus) ainsi que la liste des comédiens qui seront au casting de cette nouvelle suite, située 30 ans après Le retour du Jedi.

Première bonne nouvelle, la confirmation de la présence des "anciens" Harrison Ford (Han Solo), Carrie Fisher (La Princesse Leia), Mark Hamill (Luke Skywalker) mais aussi Anthony Daniels (C-3Po), Peter Mayhew (Chewbacca) et Kenny Baker (R2-D2) dans ce nouveau chapitre de la saga.

A leurs côtés, quelques étoiles montantes du cinéma contemporain font leur entrée dans l'univers mythique créé par George Lucas, à commencer par Oscar Isaac (Che, Drive et surtout Inside Llewyn Davis) et John Boyega (Attack the block). Ils seront accompagnés de l'étonnant Andy Serkis (principalement connu pour avoir prêté sa gestuelle à Gollum dans Le seigneur des anneaux et à César dans la nouvelle version de La planète des singes) et par le vétéran Max von Sidow (célèbre pour ses rôles dans Pelle le conquérant, L'exorciste, Les trois jours du condor, etc.).

Enfin, Adam Driver (vu dans la série la série Girls), Daisy Ridley (aperçue dans la série Mr. Selfridge) et Domnhall Gleeson (le fils de l'acteur Brendan Gleeson) seront eux-aussi au générique du film.

Si l'on a pour le moment peu d'indications sur les personnages tenus par ces différents acteurs, ou sur le pitch précis de ce nouvel épisode, on sait en revanche que J.J. Abrams est aux manettes côté réalisation et scénario, accompagné par Lawrence Kasdan. C'est le compositeur John Williams qui travaillera sur la musique du film, comme il le fit sur les six précédents volets.

Il n'y a désormais plus qu'à espérer que la force soit avec tout ce beau monde pour ne pas gâcher ce qui n'est pas seulement une franchise lucrative, mais surtout une saga culte pour plusieurs générations de spectateurs.

Carrie Fisher, Amat Escalante et Patrice Leconte en bonus à Venise 2013

Posté par vincy, le 9 août 2013

La 70e Mostra de Venise a jouté un film français (mais anglophone) hors-compétition : Une promesse, réalisé par Patrice Leconte, réunit Rebecca Hall, Alan Rickman et Richard Madden. Cette adaptation du roman de Stefan Zweig se déroule avant la Première Guerre mondiale, en Allemagne. L'histoire est celle d'une femme qui tombe amoureuse de l'assistant de son riche et puissant mari.

A cette sélection de dernière minute s'ajoute trois documentaires : deux ont été retenus pour Venezia Classici , Double Pay: James Benning and Richard Linklater de Gabe Klinger et Donne nel mito : Anna Magnani de Marco Spagnol, un hors-compétition Dai nostri inviati - La Rai racconta la Mostra del cinema 1980-1989 d'Enrico Salvatori, Giuseppe Giannotti et Davide Savelli.

Enfin, toujours hors-compétition, Venise a sélectionné Dietro le quinte di 8e 1/2 de Gideon Bachmann, dans le cadre d'un hommage à Federico Fellini le 6 septembre. Il s'agit d'un montage de 170 photos prises durant le tournage de 8 1/2. Dans le cadre de l'hommage à Fellini, Venise projettera aussi Che strano chiamarsi Federico d'Ettore Scola.

Par ailleurs, les jurys ont aussi été agrandis : Carrie Fisher (Star Wars, The Blues Brothers, Quand Harry rencontre Sally) sera dans le jury de la compétition internationale présidé par Bernardo Bertolucci. Le jury est donc composé, outre Bertolucci et Fisher, d'Andrea Arnold, Renato Berta, Martina Gedeck, Jiang Wen, Pablo Larrain, Virginie Ledoyen, et Ryuichi Sakamoto.

De plus, Amat Ascalante, prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes avec Heli a rejoint le jury du prix Luigi De Laurentiis du meilleur premier film, présidé par Haifaa Al Mansour.

Star Wars : le retour de la princesse Leia, Luke Skywalker et Han Solo, et de nouveaux films

Posté par vincy, le 24 mars 2013

Mark Hamill Luke Skywalker Carrie Fisher Princess Leia Harrison Ford Han Solo Star WarsDisney a bien l'intention de rentabiliser son investissement de 4 milliards de $ : en rachetant Lucasfilm, le studio est décidé à transformer Star Wars en poule aux oeufs d'or.

Le 7e épisode de la saga est toujours prévu pour l'été 2015, malgré des retards avoués dans le développement du film. Le studio compte bien est le leader annuel avec, en plus, la sortie de The Avengers 2, Ant-Man et du 5e Pirates des Caraïbes.

Le retour de la princesse Leia, Luke Skywalker et Han Solo

Le 7e épisode sera réalisé par J.J. Abrams (lire notre actualité), qui a déjà relancé la franchise Star Trek. Les deux épisodes suivants sortiront en 2018 et 2021 a priori. George Lucas a annoncé récemment à Bloomberg Businessweek qu'il avait négocié (avant le rachat par Disney) avec Harrison Ford, Mark Hamill et Carrie Fisher pour qu'ils reviennent dans l'aventure. 30 ans plus tard, est-ce bien raisonnable? Mais Lucas a été trop précis : "nous étions à peu près en phase finale de négociation avant le rachat par Disney". Se rendant compte qu'il en avait trop dit, il a cependant ajouté : "Je ne vous dirai pas si les négociations ont abouti." Pourtant, Carrie Fisher, alias princesse Leia, avait un peu anticipé la déclaration de Lucas en clamant qu'elle reprendrait son rôle dans l'épisode 7. Ces couacs de communication ne font pas l'affaire de Disney qui souhaitait réserver la surprise aux fans. Du coup tout s'est emballé. Hamill a confirmé et même le discret Ford a confessé cette semaine que les pourparlers étaient bien avancés : "Je pense que c’est presque vrai. Je suis impatient d’y être. Ce n’est pas encore signé mais je pense que ça va arriver. C'est en train de se faire." On ne sait pas si ce seront des caméos, des seconds-rôles ou des personnages centraux...

Des spin-off écrits par le scénariste historique de la saga

Disney ne s'arrêtera pas là. Une nouvelle trilogie ne lui suffit pas. Le studio a demandé à Lawrence Kasdan et Simon Kinberg de travailler sur des spin-off, des films qui n'interagiront pas directement avec la trilogie Star Wars à venir, mais utiliseront la bible de la saga et certains personnages. Kasdan a été le scénariste de L'Empire contre-attaque et du Retour du Jedi tandis que Kinberg a écrit Sherlock Holmes et le futur X-Men. Ils consulteront Abrams pour scénariser ces films "indépendants".

Ce qui se traduira évidemment par davantage de produits dérivés pour les Disneystores et de nouvelles attractions pour les parcs Disney...

White Lightnin’ : la tentation infernale

Posté par kristofy, le 15 février 2010

whitelightnin.jpg"J’ai essayé la vie normale mais…"

L’histoire : Au cœur des montagnes Appalaches, où tout homme possède une arme et de quoi distiller de l'alcool de contrebande, vit une légende : Jesco White. De sa jeunesse trempée dans les effluves d'essence en passant par de nombreux séjours en maison de redressement ou en hôpital psychiatrique, la vie tumultueuse et incandescente de Jesco se consumait dangereusement. Pour le sauver, son père tente de lui apprendre au moins une chose dans la vie : la danse ou plutôt une version frénétique de claquettes sur de la musique country.
Propulsé sur le devant de la scène, applaudi aux quatre coins du pays, Jesco goûte à la vie et tombe amoureux. Mais, obsédé par la vengeance du meurtre son père, il réveille les démons qui sont en lui !

Notre avis : White Ligntnin’ est un de ces films dont on ne se relève pas sans en garder une empreinte profonde, sa vision hypnotise et on s’en souvient longtemps après. White Ligntnin’ est un film éprouvant, pour certains il mettra à l’épreuve votre tolérance à la violence et pour d’autres il sera une épreuve de force dont on ne sort pas indemne. Car White Ligntnin’ est une œuvre rugueuse aux abords abrupts qui ne fait pas beaucoup d’efforts pour séduire le spectateur, c’est d’abord au spectateur de faire un effort pour ne pas repousser le film. Puis progressivement on découvre l’itinéraire d’un enfant pas gâté tout en partageant ses douleurs et ses espoirs. Jesco White est un gamin qui grandit dans une enfance glauque : les vapeurs d’essence lui tourne la tête, le centre de redressement lui brutalise le corps, il se défonce le cerveau et l’asile lui transmet la folie. Heureusement que son père parvient à lui apprendre le tap-dancing au rythme d’une guitare, la seule bonne chose qui embellit son monde gris. Jesco White devenu adulte danse avec des chansons dans des bars, mais il danse aussi avec ses obsessions en bataille. Son père a été cruellement assassiné, et le poison de la vengeance fait son chemin…

Certaines scènes peuvent heurter la sensibilité de certains spectateurs. Le réalisateur Dominic Murphy lui-même avertissait le public lors du festival de Dinard où son film était en compétition, "j’espère que vous avez bien digérer votre petit-déjeuner…" Et c’est White Lightnin’ qui a été ensuite primé du Hitchcock d’or (et aussi du prix du meilleur directeur de la photographie); le film s’est imposé pour la maîtrise de sa mise en scène, le travail sur le son, les thèmes abordés. Le jury avait reconnu une œuvre de cinéma évidente avec un visuel pas ordinaire et un acteur extraordinaire.

White Lightnin’ nous raconte donc l’histoire hallucinante et hallucinée de Jesco White qui va se venger des assassins de son père après un parcours autant chaotique que psychotique. Le réalisateur Dominic Murphy a combiné en virtuose une palette de partis pris visuels et sonores très tranchés qui réussit à faire naître un certain malaise et en même temps une fascination irrésistible. Au début le rythme est plutôt lent avec des couleurs délavées et il y a beaucoup de voix-off, et on est alors les témoins de l’histoire de ce marginal. On partage les errements de Jesco White (en oubliant la performance de l’acteur Edward Hogg) et la parenthèse heureuse de sa vie quand il rencontre une femme plus âgée que lui (Carrie Fisher revenue de Star Wars est ici méconnaissable et formidable). Mais sa vie au lieu d’être une fête devient une farce puis une tragédie. Ses démons intérieurs destructeurs vont affoler une vengeance autodestructrice terrifiante. Œil pour œil comme dans la bible, vengeance et expiation. Jesco White trouvera-t-il le salut ? White Lightnin’ fait preuve de beaucoup d’audaces, c’est rare qu’un film provoque des sentiments aussi extrêmes, un éclair éblouissant de cinéma.