Aaron Taylor-Johnson et Michael Shannon chez Tom Ford

Posté par cynthia, le 8 août 2015

Selon le magazine américain Variety, le sexy Aaron Taylor-Johnson (Kick-Ass, Avengers: Age of Ultron) et l'étonnant Michael Shannon (Take Shelter, Broadwalk Empire) ont rejoint Amy Adams (American bluff, Big eyes) et Jake Gyllenhaal (Le secret de Brokeback mountain, Night call) au casting du nouveau projet de Tom Ford (A single Man), Nocturnal Animals.

Le film, adapté du roman intitulé Tony and Susan d'Austin Wright, devrait être construit en deux parties. La première racontant l'histoire d'une femme (Amy Adams) qui reçoit le manuscrit de son ex-mari  (Jake Gyllenhaal) 20 ans après qu'il l'ait quittée. La seconde consacrée à ce fameux manuscrit qui n'est autre que Nocturnal Animals.

Le tournage devrait commencer en 2016.

Keira Knightley, Jude Law et Aaron Johnson en discussion pour Anna Karenine

Posté par vincy, le 18 mars 2011

Chef d'oeuvre littéraire de Léon Tolstoï maintes fois adapté au cinéma, Anna Karenine va être revisité par Joe Wright, à qui l'on doit les excellentes transpositions d'Orgueil et préjugés et de Reviens-moi, tous deux avec Keira Knightley.

Le projet de Wright, prévu pour une sortie en 2012, prend forme puisque son actrice fétiche, Keira Knightley, a confirmé sa présence au générique dans le rôle titre ; Jude Law et Aaron Johnson (en photo) sont en négociations finales pour les personnages du mari et du soldat.

Le scénario a été écrit par Tom Stoppard, dramaturge vétéran britannique, à qui l'on doit Shakespeare in Love, Vatel, La Maison Russie, Brazil ou encore L'Empire du Soleil.

Joe Wright sortira son prochain film cette année, Hanna. Avec Saoirse Ronan, Eric Bana et Cate Blanchett, ce thriller prend place dans les contrées sauvages de Finlande.

Keira Knightley, actuellement à l'affiche avec Last Night et Never Let me go, est attendue dans le polar  London Boulevard, de William Monahan, et le prochain Cronenberg, A Dangerous Method.

Jude Law a trois films en post-production : Contagion, de Steven Soderbergh, L'invention de Hugo Cabret, de Martin Scorsese et la suite de Sherlock Holmes, de Guy Ritchie. Il s'est aussi engagé sur Le dernier voyage de Demeter, de David Slade, et 360, de Fernando Meirelles.

Aaron Johnson, repéré dans Nowhere Boy, Kick-Ass et Chatroom, sera au cinéma cette année avec Albert Nobbs, de Rodrigo Garcia, avec Glenn Close, Jonatha Rhys Meyers et Mia Wasikowska.

Anna Karenine a inspiré, parmi la vingtaine d'adaptation, deux films avec Greta Garbo, un avec Vivien Leigh et plus récemment celui avec Sophie Marceau, en 1997. Tragédie amoureuse, l'histoire est aussi un portrait très critique de la bourgeoisie de Saint Petersbourg, engoncée dans ses convenances et sa morale, préférant les apparences à l'intelligence.

Kick-Ass : le super-héros pas ordinaire

Posté par kristofy, le 21 avril 2010

kick-ass"Pourquoi personne n’essaye d’être un super héros ?"

L’histoire : Dave Lizewski est un adolescent gavé de comics qui ne vit que pour ce monde de super-héros et d'incroyables aventures. Décidé à vivre son obsession jusque dans la réalité, il se choisit un nom - Kick-Ass - se fabrique lui-même un costume, et se lance dans une bataille effrénée contre le crime. Dans son délire, il n'a qu'un seul problème : Kick-Ass n'a pas le moindre superpouvoir... Le voilà pourchassé par toutes les brutes de la ville. Mais Kick-Ass s'associe bientôt à d'autres délirants copycats décidés eux aussi à faire régner la justice. Parmi eux, une enfant de 11 ans, Hit Girl et son père Big Daddy, mais aussi Red Mist. Le parrain de la mafia locale, Frank D'Amico, va leur donner l'occasion de montrer ce dont ils sont capables...

Notre avis : Disons le tout net : Kick-Ass avait le potentiel d’être un phénomène qui casse la baraque, mais au final ça ne casse pas des briques. Cependant, même si la déception se fait sentir, le film est tout de même un réel petit plaisir qu’il serait dommage de bouder.

On a tous l’envie d’être un super-héros, mais j’étais juste invisible pour les filles. 

On a tous été plus ou moins imprégné des images de Superman, Batman, Spiderman (voir même de Wonderwoman, Catwoman…) et autres personnages qui sont pour la majorités issus des comics américains avant d’être une mine d’or pour des adaptations au cinéma. La figure du super-héros fait partie de la culture populaire, alors autant ne pas l’ignorer et en profiter pour une histoire contemporaine. C’est dans cette optique que l’auteur Mark Millar et le dessinateur John S. Romita Jr ont imaginé Kick-Ass : un adolescent d’aujourd’hui bien dans ses baskets et mal dans sa peau qui voudrait faire comme les super-héros de son imaginaire. Un déguisement acheté sur internet et le tour est joué, si l’habit ne fait pas le moine il fait justicier. Le banal Dave Lizewski joue au pas très brillant Kick-Ass, dont le seul pouvoir est celui de s’attirer de gros ennuis…

J’étais un type normal, sans araignée radioactive.

L’enjeu était de transposer (presque) toutes les particularités de cette aventure dessinée sur grand-écran au cinéma. Le réalisateur britannique Matthew Vaughn (qui fut le complice de l’exubérance de Guy Ritchie) a développé le projet en collaboration même avec les auteurs du comic-book.

Si le film Kick-Ass est plutôt fidèle à la bande-dessinée d’origine, il semble tout de même s’en éloigner pour se rapprocher des clichés des autres films américains de super-héros, au point de ne devenir qu'une parodie du Spiderman de Sam Raimi. Un adolescent timide se découvre de l’assurance dans les vêtements d’un super-héros, va combattre le méchant et en bonus pourra embrasser la jolie fille. Ici dans Kick-Ass la plupart des acteurs principaux (Aaron Johnson, Christopher Mintz-Plasse, Mark Strong) apparaissent en fait eux-mêmes comme les parodies des personnages qu’ils doivent jouer. Il y a aussi du Robert Rodriguez des mauvais Spy Kids, (on aurait préféré les influences de Edgar Wright et de Takashi Miike). Matthew Vaughn a su quand même donner toute la dimension héroïque aux différentes scènes de combats qui rythment efficacement le film et qui sont particulièrement réussies et inventives. Mais là encore les scènes d’action auraient gagné plus d’impact sans quelques musiques regrettables (le thème du film 28 jours plus tard, une reprise passable de la ‘Bad reputation’ de Joan Jett) qui diminuent leur intensité.

Sans pouvoir pas de responsabilité, sauf que ce n’est pas vrai. 

Dave Lizewski est bien de son époque : il est branché sur YouTube et il compte ses amis virtuels sur MySpace, il attend la fin de Lost et il va voir au cinéma The Spirit (super-héros de Frank Miller). Et curieusement on a du mal à s’attacher à sa nullité. On se détourne de lui encore plus quand arrivent dans l’histoire deux autres personnages : la gamine qui se transforme en Hit-Girl et qui est entraînée par son papa Big Daddy déguisé en Batman de pacotille. Nicolas Cage et la jeune Chloë Grace Moretz collent tellement bien à leurs personnages qu’ils éclipsent carrément le héros Kick-Ass . Nicolas Cage interprète un père qui rumine sa vengeance, et ici il joue de manière idéale avec le ridicule de son allure. Il provoque d’ailleurs la réplique la plus intéressante : "un justicier masqué n’est-il pas un tueur en série ?" Et c’est la fillette de onze ans qui vole la vedette à tout le monde, présente dans toutes les séquences les plus cools où elle cascade dans tout les sens avec une arme à la main. Kick-Ass peut aller se rhabiller, la véritable héroïne du film c’est Hit-Girl !

Kick-Ass était la promesse d’un grand film qui botte les fesses mais c’est devenue une petite comédie ‘in your face’. En cas de succès au box-office la fin est ouverte pour une hypothétique suite (‘Hit-Girl kick ass 2 ’ ?), cependant la jeune Chloë Grace Moretz (graine de star vue dans 500 jours ensemble, et les remakes de Amityville, The Eye, Morse…) risque d’être bientôt trop grande pour son personnage. Too Bad (girl).