Isabelle Huppert chez Abel Ferrara

Posté par vincy, le 21 décembre 2016

Alors qu'elle sera à l'affiche demain dans Souvenir et qu'elle collectionne les prix aux Etats-Unis avec Elle de Paul Verhoeven, Isabelle Huppert est annoncée dans le prochain film d'Abel Ferrara, Siberia. Selon Le Film Français, elle jouera aux côtés de Nicolas Cage et Willem Dafoe dans ce projet longtemps retardé faute de financement.

Ferrara évoque Siberia comme son Odyssée. Le film parle de rêves, de souvenirs et de nature. Il doit être, a priori, tourné dans le désert. Son acteur fétiche, Dafoe (ils ont tourné quatre films ensemble), jouera son propre rôle. Pour son script, il s'est inspiré du Livre rouge de Carl Jung, qui croise les peurs primales, l'inconscient et les terreurs de l'enfance. Le tournage devrait avoir lieu dans les prochains mois.

L'actrice a aussi confirmé dans l'émission "Quotidien" de Yann Barthès (TMC) qu'elle venait de finir le tournage du nouveau film d'Hong Sang-soo (5 jours à Cannes), qu'elle a retrouvé quatre ans après In Another Country. On la verra également dans Madame Hyde de Serge Bozon, Happy End de Michael Haneke, Marvin d'Anne Fontaine et Barrage de Laura Schroeder.

Huppert is still hype.

Cannes 2016: Nos retrouvailles avec Nicolas Cage

Posté par vincy, le 20 mai 2016

Il est loin le temps où Nicolas Cage nous emballait en amoureux passionné dans Sailor & Lula (Palme d'or), enchaînant les rôles romantiques et un peu déjantés chez tonton Coppola (Peggy Sue s'est mariée), les Coen (Arizona Junior), Norman Jewison (Eclair de lune), Mike Figgis (Leaving Las Vegas). Il y a 20 ans, l'acteur égérie d'un certain cinéma américain, pas forcément propre sur lui, a fait le choix de se compromettre dans des blockbusters hollywoodiens. Sexe, drogue, belle bagnole. La tentation du fric était grande. Le flambeur Cage, pas forcément belle gueule, mais acteur attachant a donc musclé ses biceps pour des films d'action de Michael Bay, Simon West, John Woo (le bon Volte/Face), Brian De Palma (le bon Snake Eyes), Joel Schumacher, Dominic Sena, Ridley Scott... On est évidemment un peu injuste car l'acteur a quand même fait un tour de New York chez Martin Scorsese et s'est dédoublé chez Spike Jonze. Mais depuis les années 2000, les navets deviennent plus importants que les bijoux (Lord of War faisant exception en 2005). De Benjamin Gates au remake de Bad Lieutenant, de Bangkok Dangerous à World Trade Center en passant par L'Apprenti sorcier et un nombre incroyable de séries B de type Ghost Rider, on l'avait perdu.

De temps en temps, il revient avec un beau rôle (Joe, de David Gordon Green, 2013). Et le plus souvent ses films sortent directement en vidé. pas un seul hit depuis 2007. Pas un seul démarrage honnête depuis 2012. Pourtant, ce lecteur de Jules Verne et de comics assume ses choix cinématographiques -) SF, fantasy, horreur, polars...-, ces "merdes" et n'a jamais arrêté de tourner. Il a même réussi à trouver quelques beaux personnages à défendre. On le croit toujours à terre et on salue à chaque fois une forme de rédemption. "Je me demande si le tournant n'a pas été Ghost Rider, un motard vendant son âme au diable. Une merde encore, qui avait le mérite de dire quelque chose de moi, avant que je traverse, plus tard, ma propre filmographie en fantôme" expliquait-il dans une interview il y a deux ans.

Consommateur compulsif qui s'achetait yachts, châteaux et belles voitures, collectionneur dans l'âme, il a été ruiné par le fisc américain. De quoi là aussi produire un déclic. Il a cherché de nouveaux projets, des films dignes. Le voici en clôture de la Quinzaine des réalisateurs avec Dog Eat Dog de Paul Schrader. Un film noir qui le remet dans la lumière avant qu'on ne le (re)découvre dans Snowden d'Oliver Stone et quelques autres films divers (comédie, guerre, thriller). A 52 ans, Nicolas Cage se dit qu'il a encore quelques bons films à faire, entre deux "merdes".

Nicolas Winding Refn, Paul Schrader et Nicolas Cage se rebellent contre leur film

Posté par vincy, le 21 octobre 2014

nicolas cage nicolas wending refn paul schraderDying of the Light avait tout pour attiser la curiosité. Le film devait sortir aux Etats-Unis le 5 décembre prochain. Ce n'est même plus certain.

Ecrit et réalisé par Paul Schrader (scénariste de Taxi Driver et Raging Bull), interprété par Nicolas Cage, Anton Yelchin et Irène Jacob, produit, entre autres par Nicolas Winding Refn (Drive), le polar partait sous les meilleures auspices.

Mais voilà: chacun se rebelle. Le réalisateur, le coproducteur, les acteurs. Ils se sont photographiés vêtus d'un tee-shirt noir où est inscrit la fameuse clause de non-dénigrement inclue dans leurs contrats : "Aucune publicité diffusée par l’artiste ou le bailleur, qu’elle soit de nature personnelle ou autre, ne contiendra de mentions dénigrant la société, le film, ou les services des artistes ou d’autres personnes liées au film." La photo est sur leurs murs Facebook. "Nous avons perdu la bataille" explique Schrader. "Un film que j'ai écris et réalisé m'a été retiré".

Ils signifient ainsi leur désapprobation à propos de la version qui sera montrée aux spectateurs.

En effet, sans l'accord de Schrader, les producteurs ont remonté le film. Dès le premier montage, les différents financiers ont mis leur grain de sel, en soumettant de nombreuses notes visant à modifier l'oeuvre, souhaitant un film plus en phase avec son genre (le thriller d'action). Schrader a remonté légèrement son film mais les producteurs, propriétaires des "bobines", toujours insatisfaits, ont décidé de sortir le film avec un nouveau montage, un nouveau mixage et une nouvelle bande son.

Dans Variety, les deux parties s'opposent. Todd Williams (Over Under Media) explique qu'il n'y a pas "vraiment de drame" dans l'affaire. Alors que Paul Schrader parle de "fait accompli". "Ils m'ont finalement montré leur film, après avoir commencé la post-production".

Depuis, l'affaire fait boule de neige. Ni le réalisateur, ni les acteurs ne défendront ce film. Comme le budget est modeste, le risque financier est faible.

A l'origine, Nicolas Winding Refn voulait réaliser le film, avec Harrison Ford dans le rôle principal. Divergences artistiques. Le réalisateur danois a accepté le strapontin de producteur exécutif pour aider Paul Schrader a réalisé lui-même son scénario. "J'ai toujours senti que Paul comme réalisateur de ce film était le bon choix" explique Refn. "C'est un beau scénario, et c'est le cinéaste idéal pour le faire".

The Dying of the Light raconte la traque d’un terroriste, Banir, par un agent de la CIA, Evan Lake, qui, souffrant de démence fronto-temporale, venait d'être mis à la retraite.

LionsGate, le distributeur, refuse de confirmer une date de sortie.

Deauville 2013 : Hommage à Nicolas Cage

Posté par kristofy, le 3 septembre 2013

Nicolas Cage © Ecran NoirCette année Deauville a rendu hommage à une figure emblématique du cinéma américain des années 80 et surtout 90. Pour l’occasion, Nicolas Cage a accompagné ses deux nouveaux films : Joe, présenté il y a deux jours à Venise, et Suspect (The Frozen ground).

Lynch, Coen, Coppola, Woo, ...

Le jeune Nicolas Cage après un passage au conservatoire de San Francisco se lance dans le métier d’acteur en décrochant vite quelques rôles mais il va se faire remarquer dans trois films réalisés par son oncle Francis Ford Coppola (le vrai nom de famille de Nicolas) Rusty James en 1983, Cotton Club en 1984 et un rôle principal dans Peggy Sue s’est mariée en 1986. Il va ensuite jouer des rôles de romantique exubérant avec Arizona Junior, Embrasse-moi vampire, Sailor et Lula (Palme d’or), Milliardaire malgré lui, Leaving Las Vegas (Oscar) pour ensuite devenir une icône des films d’action dans Rock, Les ailes de l’enfer, Volte/face, 60 secondes chrono… Une filmographie riche en cinéastes prestigieux. Le virage des années 2000 lui fait alterner blockbusters assez insipides à succès (Windtalkers, Benjamin Gates et le trésor des templiers, Next…) et plusieurs autres films sans relief dont quelques remakes hasardeux (The wicker man, Bangkok dangerous, Bad lieutenant…).

Cage de nouveau derrière la caméra?

Le Festival américain de Deauville avait déjà programmé il y a quelques années en avant-première Sonny, film où l’on découvrait Nicolas Cage derrière la caméra en tant que réalisateur : « j’avais porté cette histoire pendant presque une dizaine d’année avant de mettre en scène le film, j’avais l’intention de jouer le personnage mais le temps a passé et j’étais devenu trop âgé pour ce rôle, alors c’est moi-même qui a réalisé le film et j’ai proposé le rôle à James Franco. Je n’ai pas trouvé une autre histoire que je voudrais mettre en scène moi-même, mais pourquoi pas dans le futur revenir derrière la caméra. Je veux continuer à être acteur, et je suis très heureux d’avoir été dirigé par autant de grands noms de réalisateurs. J’ai particulièrement apprécié le tournage de ce film Joe, que l’on présente ici à Deauville avec David Gordon Green. Lui est un réalisateur qui sait fait entendre une voix originale dans le cinéma américain actuel. »

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Deauville 2013 : les stars arrivent sur les planches!

Posté par kristofy, le 29 août 2013

Le 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville s'ouvre ce soir, pour célébrer encore une fois le cinéma made in USA dans sa diversité, avec à la fois les gros films de studios mais aussi les petits films indépendants. Surtout les célébrités les plus prestigieuses viendront arpenter les planches de la cité balnéaire chic et mythique.

Deauville va accueillir en grande pompe Nicolas Cage, pourtant déclinant (et qui présentera ses deux derniers films Joe et Suspect), John Travolta (Killing Season), la radieuse Cate Blanchett (Blue Jasmine, le nouveau Woody Allen qui a séduit les Américain cet été), le sulfureux réalisateur Larry Clark (avec l’intégrale de ses films, dont Marfa Girl primé à Rome l'an dernier), la productrice Gale Ann Hurd (Terminator, Armageddon, Abyss, la série "The Walking Dead"… et le nouveau Very Good Girls).

En ouverture du festival reviendront une nouvelle fois sur les planches Deauvillaises Michael Douglas et le réalisateur Steven Soderbergh, qui donnera aussi une masterclass qui reviendra sur sa carrière. Ils accompagneront Ma vie avec Liberace, en compétition au dernier festival de Cannes. L’équipe de White House Down, gros flop aux US, viendra en force avec Roland Emmerich, Jamie Foxx et Channing Tatum ; le réalisateur Lee Daniels présentera le succès du Box office US du moment, Le Majordome, biopic à Oscars, et l’actrice Jena Malone sera là pour The Wait

Snowpiercer Le transperceneigeCertains des autres films présentés en avant-première ou en compétition ont été également remarqués à Cannes (All is lost, Fruitvale Station, Les amants du Texas, We are what we are), à Berlin (Lovelace, Upstream Color), à Locarno (Wrong Cops de Quentin Dupieux), ou projetés en parallèle de leur sélection à Venise (comme Night Moves de Kelly Reichardt).

Le film de clôture sera une avant-première de Snowpiercer en présence du réalisateur Bong Joon-ho. Il s'agit de la plus importante production de Corée du Sud (qui est en train de battre en ce moment des records d’entrées au box office local). Tourné en langue anglaise, avec un casting international (Chris Evans, Tilda Swinton, Jamie Bell, Octavia Spencer, John Hurt, Ed Harris...) qui entoure le populaire Song Kang-ho, il s'agit de l’adaptation de la bande-dessinée française le Transperceneige.

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39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville
Du 30 août au 8 septembre 2013
Programme et renseignements sur le site de la manifestation

Et la star hollywoodienne la plus rentable de l’année est…

Posté par vincy, le 26 décembre 2012

Natalie Portman dans Black Swan

Le magazine Forbes a réservé quelques surprises dans son classement des stars les plus "bankables". Natalie Portman domine ainsi la liste des acteurs et actrices les plus rentables pour un studio puisqu'elle a rapporté 42,7$ pour un dollar d'investissement grâce, notamment, au succès de Black Swan.
A l'inverse, l'acteur le plus surpayé, Eddie Murphy, ne rapporte que 2,3$ pour chaque dollar misé sur lui. Il surclasse une longue liste de stars dont les films ont rapporté moins de 7 dollars par dollar investit, tous ayant plus de 40 ans, et la plupart ayant commencé leur carrière dans la comédie. Parmi ces losers, notons la présence de quatre oscarisés.

Reste que Portman est une exception. L'actrice oscarisée n'est ni à l'affiche d'un blockbuster ou ni la vedette d'une franchise. C'est avec un film indépendant, à petit budget, qu'elle a pu briller.

Et le suivant est aussi une femme. Hollywood, souvent accusé de ne pas valoriser ses comédiennes en leur donnant peu de premiers rôles, devrait méditer sur son modèle économique. Derrière Portman, Kristen Stewart, star de Twilight mais aussi de Blanche Neige et le chasseur, a rapporté 40,6$ pour un dollar d'investi.

Place aux jeunes

En revanche, le classement montre qu'il ne fait pas bon d'avoir plus de 35 ans... 5 jeunes dominent le classement du magazine. Hormis Portman, aucun n'a commencé sa carrière avant les années 2000. Portman championne cette année, Stewart l'an dernier et Shia LaBeouf en 2009 et 2010 : le trio de tête de 2012 montre à quel point la rentabilité de ces acteurs est constante.

La rentabilité bénéficie évidemment à des acteurs dont les revenus sont souvent plus faibles que ceux des grosses stars (Cruise, Diaz, Pitt, Jolie ...) même si le salaire n'est pas le critère : la méthodologie est simple : on prend les recettes des trois derniers films, sortis sur plus de 2000 écrans aux USA, d'un comédien sur les trois dernières années, et on calcule le ratio entre le budget du film et les recettes au box office.

Amy Adams, actrice nommée aux Oscars, plutôt sélective dans ses choix, a profité du succès des Muppets. Kevin James, comédien star de la TV, n'a pas besoin de gros hits internationaux pour que ses pitreries rapportent sur le grand écran. Bradley Cooper (Very Bad Trip et sa suite) et Dwayne Johnson (Voyage au centre de la terre 2) sont les premiers rôles de films aux budgets moyens...

Un classement imparfait

Cependant le classement de Forbes est assez critiquable, même s'il reste une indication intéressante. D'une part, Hollywood ne compte plus sur les seules recettes nord-américaines pour faire sa liste de stars "bankables" : les recettes internationales comptent souvent plus (certains films rapportant même 70% de leurs revenus à l'extérieur des USA). De même, il faudrait comptabiliser les recettes vidéo et vidéo à la demande. D'autre part, il faudrait prendre en compte le pourcentage sur les recettes octroyé à ces mêmes stars (souvent pour compenser des cachets plus faibles qui permettent de plafonner le budget de production) puisque c'est autant de profits en moins pour le studio.

Enfin, rappelons que rentabilité et qualité ne sont pas forcément liés. Ce n'est pas le dollar qu'une star rapporte qui fera venir un spectateur dans une salle. Et heureusement...

Les 10 stars les plus rentables :

1. Natalie Portman
2. Kristen Stewart
3. Shia LaBeouf
4. Robert Pattinson
5. Daniel Radcliffe
6. Taylor Lautner
7. Bradley Cooper
8. Dwayne Johnson
9. Amy Adams
10. Kevin James

Les 10 stars les moins rentables :

1. Eddie Murphy
2. Katherine Heigl
3. Reese Witherspoon
4. Sandra Bullock
5. Jack Black
6. Nicolas Cage
7. Adam Sandler
8. Denzel Washington
9. Ben Stiller
10. Sarah Jessica Parker

L’instant Court : Born That way, réalisé par Tony McNeal

Posté par kristofy, le 25 mars 2011

born that wayComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après Thriller, un lip dub de l’IUT de Rouen, voici l’instant Court n° 25.

Depuis mercredi dernier est visible dans les cinémas Hell Driver 3D : un Nicolas Cage d’outre-tombe qui en fait des caisses au volant d’une caisse qui démarre en trombe, sur sa route les méchants seront méchamment mis en déroute… Un film d’action malheureusement poussif et joyeusement régressif, ce spectacle en 3D n’arrive pas à dépasser les films spectaculaires 2D à l’ancienne dont le souvenir l’inspire.

Réussir à exploiter cette figure classique du film d’action dans un court-métrage est un vrai challenge quand il faut montrer aussi en même temps à la fois une intrigue, un peu d’émotion, une scène de bagarre... en seulement une dizaine de minutes. Un film court de ce genre est à la fois complexe à produire et à réaliser, mais si le résultat est bon, c’est comme une carte de visite à présenter à un studio afin de travailler ensuite sur un long-métrage.

Voila donc le court-métrage Born That way, réalisé par Tony McNeal. Ce film court ressemble aux codes d’une production hollywoodienne (casting, cadrage, montage, impact de balles, et même générique de fin), dont il pourrait même être la première séquence. Tony McNeal, par ailleurs déjà réalisateur de publicités, montre ce court comme une bande-démo afin de convaincre un studio de lui confier un projet de film à réaliser. La gamine Adair Tishler est une jeune actrice précoce qui a déjà joué pour des épisodes de la plupart des séries télé (Urgences, Charmed, Grey's Anatomy, Heroes, Lost…) en attendant d’être révélée au cinéma. Le personnage principal Kevin Gage est déjà apparu dans des petits rôles dans des films comme Blow, Heat, ou Les ailes de l’enfer (avec Nicolas Cage!), sa tête rasée qui le fait ressembler à Bruce Willis en fait un héros idéal pour ce film court. L’histoire est celle d’un homme qui revoit sa fille pour la première fois depuis six mois, il l’emmène déjeuner lorsqu’ils se retrouvent au milieu d’un hold-up… (court-métrage sans sous-titres mais le peu de dialogues est compréhensible même pour les nuls en anglais).

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Born that way.

Jeu concours Hell Driver (au cinéma le 23 mars) : 10 places et 5 magnets à gagner

Posté par MpM, le 8 mars 2011

Dans Hell driver 3D de Patrick Lussier (au cinéma le 23 mars), Nicolas Cage est un père prêt à tout pour rattraper les fanatiques qui ont assassiné sa fille et kidnappé le bébé de celle-ci pour le sacrifier à la prochaine pleine lune.

Accompagné de Piper, interprétée par Amber Heard, il se lance dans une dangereuse course poursuite du Colorado à la Louisiane. Mais un homme mystérieux aux pouvoirs surnaturels, le Comptable, est lui-même à sa recherche... Carburant à la rage et au bolide, Milton va poursuivre sa mission coûte que coûte.

Les poursuites en voiture sont ici à l'honneur comme dans les films  des années 70, avec Steve McQueen ou Charles Bronson, et plusieurs véhicules de collection sont de la partie, comme la Dodge Charger 1969, une Chevelle 1971, une Riviera 1964 et une Chevy 1957.

A l'occasion de la sortie du film le 23 mars prochain, Ecran Noir vous propose de gagner 10 invitations pour le film ainsi que 5 magnets aux couleurs du Hell driver.

Pour participer au tirage au sort, il suffit de répondre à la question suivante :

Dans un film sorti en 2000, Nicolas Cage était un amoureux de belles voitures contraint à en voler 50 en une seule nuit. Comment s'appelle ce film ?

Votre réponse et vos coordonnées postales sont à envoyer par courriel avant le 23 mars 2011.

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Hell driver 3D de Patrick Lussier
Avec Nicolas Cage, Amber Heard,
Sortie le 23 mars 2011

Kick-Ass : le super-héros pas ordinaire

Posté par kristofy, le 21 avril 2010

kick-ass"Pourquoi personne n’essaye d’être un super héros ?"

L’histoire : Dave Lizewski est un adolescent gavé de comics qui ne vit que pour ce monde de super-héros et d'incroyables aventures. Décidé à vivre son obsession jusque dans la réalité, il se choisit un nom - Kick-Ass - se fabrique lui-même un costume, et se lance dans une bataille effrénée contre le crime. Dans son délire, il n'a qu'un seul problème : Kick-Ass n'a pas le moindre superpouvoir... Le voilà pourchassé par toutes les brutes de la ville. Mais Kick-Ass s'associe bientôt à d'autres délirants copycats décidés eux aussi à faire régner la justice. Parmi eux, une enfant de 11 ans, Hit Girl et son père Big Daddy, mais aussi Red Mist. Le parrain de la mafia locale, Frank D'Amico, va leur donner l'occasion de montrer ce dont ils sont capables...

Notre avis : Disons le tout net : Kick-Ass avait le potentiel d’être un phénomène qui casse la baraque, mais au final ça ne casse pas des briques. Cependant, même si la déception se fait sentir, le film est tout de même un réel petit plaisir qu’il serait dommage de bouder.

On a tous l’envie d’être un super-héros, mais j’étais juste invisible pour les filles. 

On a tous été plus ou moins imprégné des images de Superman, Batman, Spiderman (voir même de Wonderwoman, Catwoman…) et autres personnages qui sont pour la majorités issus des comics américains avant d’être une mine d’or pour des adaptations au cinéma. La figure du super-héros fait partie de la culture populaire, alors autant ne pas l’ignorer et en profiter pour une histoire contemporaine. C’est dans cette optique que l’auteur Mark Millar et le dessinateur John S. Romita Jr ont imaginé Kick-Ass : un adolescent d’aujourd’hui bien dans ses baskets et mal dans sa peau qui voudrait faire comme les super-héros de son imaginaire. Un déguisement acheté sur internet et le tour est joué, si l’habit ne fait pas le moine il fait justicier. Le banal Dave Lizewski joue au pas très brillant Kick-Ass, dont le seul pouvoir est celui de s’attirer de gros ennuis…

J’étais un type normal, sans araignée radioactive.

L’enjeu était de transposer (presque) toutes les particularités de cette aventure dessinée sur grand-écran au cinéma. Le réalisateur britannique Matthew Vaughn (qui fut le complice de l’exubérance de Guy Ritchie) a développé le projet en collaboration même avec les auteurs du comic-book.

Si le film Kick-Ass est plutôt fidèle à la bande-dessinée d’origine, il semble tout de même s’en éloigner pour se rapprocher des clichés des autres films américains de super-héros, au point de ne devenir qu'une parodie du Spiderman de Sam Raimi. Un adolescent timide se découvre de l’assurance dans les vêtements d’un super-héros, va combattre le méchant et en bonus pourra embrasser la jolie fille. Ici dans Kick-Ass la plupart des acteurs principaux (Aaron Johnson, Christopher Mintz-Plasse, Mark Strong) apparaissent en fait eux-mêmes comme les parodies des personnages qu’ils doivent jouer. Il y a aussi du Robert Rodriguez des mauvais Spy Kids, (on aurait préféré les influences de Edgar Wright et de Takashi Miike). Matthew Vaughn a su quand même donner toute la dimension héroïque aux différentes scènes de combats qui rythment efficacement le film et qui sont particulièrement réussies et inventives. Mais là encore les scènes d’action auraient gagné plus d’impact sans quelques musiques regrettables (le thème du film 28 jours plus tard, une reprise passable de la ‘Bad reputation’ de Joan Jett) qui diminuent leur intensité.

Sans pouvoir pas de responsabilité, sauf que ce n’est pas vrai. 

Dave Lizewski est bien de son époque : il est branché sur YouTube et il compte ses amis virtuels sur MySpace, il attend la fin de Lost et il va voir au cinéma The Spirit (super-héros de Frank Miller). Et curieusement on a du mal à s’attacher à sa nullité. On se détourne de lui encore plus quand arrivent dans l’histoire deux autres personnages : la gamine qui se transforme en Hit-Girl et qui est entraînée par son papa Big Daddy déguisé en Batman de pacotille. Nicolas Cage et la jeune Chloë Grace Moretz collent tellement bien à leurs personnages qu’ils éclipsent carrément le héros Kick-Ass . Nicolas Cage interprète un père qui rumine sa vengeance, et ici il joue de manière idéale avec le ridicule de son allure. Il provoque d’ailleurs la réplique la plus intéressante : "un justicier masqué n’est-il pas un tueur en série ?" Et c’est la fillette de onze ans qui vole la vedette à tout le monde, présente dans toutes les séquences les plus cools où elle cascade dans tout les sens avec une arme à la main. Kick-Ass peut aller se rhabiller, la véritable héroïne du film c’est Hit-Girl !

Kick-Ass était la promesse d’un grand film qui botte les fesses mais c’est devenue une petite comédie ‘in your face’. En cas de succès au box-office la fin est ouverte pour une hypothétique suite (‘Hit-Girl kick ass 2 ’ ?), cependant la jeune Chloë Grace Moretz (graine de star vue dans 500 jours ensemble, et les remakes de Amityville, The Eye, Morse…) risque d’être bientôt trop grande pour son personnage. Too Bad (girl).

Hollywood Top 40 : les acteurs les mieux payés en 2009

Posté par vincy, le 24 février 2010

Vanity Fair a révélé les 40 plus grosses fortunes d’Hollywood pour l’année 2009. Après les réalisateurs voici le classement des comédiens "mâles". Harry Potter en tête devant les comédiens/producteurs. Du coup le box office n'a pas grand rapport avec les fortunes. Force est aussi de constater que les acteurs se font plus de fric que les actrices, mais que leurs cachets ont subit un coup de mou avec la crise. Aucun ne dépasse les 20 millions de $ par films, un chiffre bien deça de ce que pouvait attendre une star il y a quelques années.

6 - Daniel Radcliffe - 41 millons de $

7 - Ben Stiller - 40 millions de $

12 - Adam Sandler - 31,5 millions de $

13 - Denzel Washington - 31 millions de $

15 - Rupert Grint - 30 millions de $

16 - Owen Wilson - 29 millions de $

17 - Nicolas Cage - 28 millions de $

18 - Russell Crowe - 28 millions de $

21 - Johnny Depp - 25 millions de $

22 - Steve Carell - 25 millions de $

23 - Robert De Niro - 24,5 millions de $

28 - Robert Downey Jr. - 23 millions de $

29 - Georges Clooney - 22 millions de $

30 - Matt Damon - 22 millions de $

35 - Robert Pattinson - 18 millions de $

38 - Mark Wahlberg - 16 millions de $

39 - Shia LaBeouf - 15 millions de $

40 - Brad Pitt - 13,5 millions de $