Un nouveau multiplexe dans le quartier parisien Clichy-Batignolles

Posté par vincy, le 20 décembre 2018

Depuis hier, le complexe des 7 Batignolles est ouvert, permettant une offre cinématographique dans le quartier en pleine croissance de Clichy-Batignolles, à deux pas du nouveau Palais de Justice. L'ouverture du lieu a coïncidé avec l'arrivée du tramway dans le quartier.

Les réseaux CinéMovida (Albi, Apt, Arras, Maurepas...) et Pathé Gaumont, le réalisateur-producteur Djamel Bensalah et l'acteur-producteur Isaac Sharry se sont associés pour gérer ce multiplexe de 7 salles (1163 places), dont la première salle sphera de France (double projecteur laser, fauteuils inclinables en simili-cuir, gradinage et confort renforcé, bandeaux LED ). Cela fait six ans que le projet est en développement.

L'objectif est de 300000 entrées pour l'année 2019. Le cinéma est conçu de manière à pouvoir accueillir des concerts et des expositions, et doté d'un café avec terrasse.

Une programmation jeune public sera proposée les mercredis, samedis et dimanches. Dimanche 23 décembre, le cinéma invitera les enfants pour une après-midi festive: l'avant-première de Mia et le lion blanc, en présence du réalisateur Gilles de Maistre, du dresseur de lion et de Jacques Perrin, producteur du film, suivi d'un goûter dans le Coffee Shop (rien à voir avec ceux d'Amsterdam, qu'on se rassure).

Et sinon, le cinéma projette cette semaine Aquaman, Le retour de Mary Poppins, L'empereur de Paris, Le gendre de ma vie, Une affaire de famille, Astérix - le secret de la potion magique, Les chatouilles, Bohemian Rhapsody et Capharnaüm.

La Baleine, nouveau cinéma art & essai à Marseille

Posté par vincy, le 12 septembre 2018

Marseille accueille un nouveau cinéma art et essai, La Baleine. Mono écran équipé d'une salle de 90 places, il offrira 42 séances par semaine. Labellisé par le CNC (Jeune public, Recherche et Découverte, Patrimoine et Répertoire), La Baleine sera aussi un bistrot, nommé "Le ventre de la Baleine", soit un espace bar et restauration, qui comprendra une terrasse.

"La Baleine joue la carte de la combinaison et de la fusion entre cinéma et restauration : ciné-ateliers-goûter pour le jeune public les mercredis et les week-ends, ciné-brunch en matinée pour les plus grands, carte bistrot en lien avec les thématiques de la programmation cinéma, etc." explique le communiqué.

Pour son inauguration, le cinéma propose 8 avant-premières à compter d'aujourd'hui: Dans la terrible jungle, Amin, Un violent désir de bonheur, Ne travaille pas, La chasse à l'ours, Charlie mon héros, Pachamama et Diamantino.

Fondé par Thomas Ordonneau, créateur et directeur du label de cinéma Shellac, et Cyril Zimmermann, fondateur de plusieurs sociétés de l’économie numérique, mais aussi Juliette Grimont et Nicolas Grassset, La Baleine est situé Cours Julien, dans le 6e arrondissement de la ville. Il aura fallu quatre ans pour que le projet voit le jour.L'équipe assure aussi la programmation du Gyptis à la Belle-de-Mai.

Marseille est la métropole, avec Nice, la plus sous-équipée en cinéma art & essai en France. MK2 qui a eu longtemps un projet dans la ville a du abandonner le projet. Dans le vieux centre, on trouve entre autres Les Variétés, Le César, Le Prado, et le Videodrome 2, juste à côté de la Baleine.

Vivendi ouvre le premier cinéma du Cameroun

Posté par vincy, le 1 juillet 2016

Vivendi (Canal +) veut conquérir l'Afrique, côté culture. Après la télévision et en attendant des magasins Fnac (le groupe entre au capital de la chaîne de distribution), le groupe français a inauguré il y a deux semaines, à Yaoundé au Cameroun, une salle de cinéma de 300 places. C'est la première salle de cinéma au Cameroun. Vivendi veut en ouvrir une centaine en Afrique.

La salle a été appelée CanalOlympia, comme Canal plus et L'Olympia, deux des propriétés de Vivendi.

CanalOlympia est à la fois une salle de cinéma fermée et une salle de spectacles en extérieure (ça tombe Vivendi a quelques humoristes dans son catalogue). Le Cameroun n'est pas choisi au hasard : le groupe Bolloré y est présent dans les secteurs ferroviaire, portuaire et agricole.

Le cinéma se trouve dans l'Université de Yaoundé (ce qui avait créé une polémique d'ailleurs). C'est la première fois depuis 20 ans que le Cameroun retrouve une salle dédiée aux projections de films. Dans les années 1970, le pays comptait une trentaine de salles, parfois très grandes.

Vincent Bolloré, qui est venu inaugurer le lieu en personne a affirmé que le cinéma recevrait "en  avant-première ou en première des films qui sortent au même moment à Los Angeles ou à Tokyo". Il espère aussi que des talents locaux émergeront et rempliront le portefeuille de contenus de son groupe. Des salles CanalOlympia supplémentaires verront le jour dans les prochains mois à Conakry en Guinée, à Cotonou au Bénin, à Brazzaville en République du Congo et à Dakar au Sénégal.

Car hormis quelques pays (Maghreb, Egypte, Nigéria, Afrique du sud, Kenya), les pays africains souffrent d'un manque de salles. Des pays comme le Bénin, la Gambie, la Mauritanie, la Centrafrique, Madagascar, la Guinée Bissau, et donc le Bénin, le Congo Brazzaville et la République démocratique du Congo n'en ont aucune. Le Sénégal, le Mali, le Niger, la Côte d'Ivoire, le Mozambique ou la Tanzanie en comptent moins de dix chacun. Avec la croissance des classes moyennes, l'Afrique a une carte à jouer pour se doter en multiplexes, et en profiter pour créer sa propre industrie cinématographique.

Le Gaumont Convention est de nouveau ouvert

Posté par vincy, le 26 mars 2016

Après avoir été totalement reconstruit, le Gaumont Convention rouvre au public ce samedi 26 mars. Deux ans de travaux ont été nécessaires pour faire renaître ce multiplexe de la Rive Gauche, en plein XVe arrondissement. Il a été démoli et complètement refait aux normes, avec les innovations technologiques désormais en vogue (du 2K à la 3D). Au programme Room, La vache, Au nom de ma fille, Remember, The Revenant, Rosalie Blum, Batman v Superman, Médecin de campagne, Saint Amour et Les Innocentes.

Sur la place, c'est désormais une façade de verre toute en transparence qui illumine (la nuit, car le jour, c'est un peu "mat") le carrefour des rues de Vaugirard et de la Convention. Trois salles supplémentaires ont vu le jour. Le multiplexe possède désormais 9 salles et 1253 fauteuils (soit 153 sièges de plus). Un espace cocktail et une terrasse sont également disponibles au premier étage.

Le Gaumont Convention, jusque là plutôt un cinéma de quartier, va devoir voir plus large pour remplir sa jauge et ses objectifs (+ 30 à +50% de fréquentation). Face à lui, il a toujours le Gaumont Aqualboulevard, mais aussi tous les cinémas de Montparnasse et surtout le récent Pathé Beaugrenelle, sans oublier à quelques pas le Ciné-Théâtre Chaplin (ancien saint-Lambert).

Le Gaumont Convention, un temps menacé, a pu profiter de la fermeture de l'UGC Convention il y a 11 ans pour se maintenir au dessus des 400 000 entrées annuelles, jusqu'à sa fermeture le 25 mars 2014. La salle a été créée en 1919 avant d'être divisée en quatre salles dans les années 1970 puis en six salles.

Le Méliès de Montreuil: 6 avant-premières pour l’inauguration du plus grand multiplexe art et essai d’Europe

Posté par vincy, le 19 septembre 2015

Ce samedi 19 septembre, Montreuil inaugure (enfin) le nouveau Méliès (lire aussi le Méliès peut s'agrandir...), sa salle de cinéma historique, à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine. Le complexe dispose désormais de 6 salles et de 1105 fauteuils, ce qui en fait le plus grand cinéma Art et Essai d'Europe. La plus grande salle dispose de 319 sièges (soit 69 de plus que dans l'ancien Méliès).

Les festivités débuteront à 16h pour le jeune public. Suivra une fanfare sur la place à 18h, avant un grand concert symphonique à 19h et6 avant-premières avec les équipes de films: Une histoire de fou de Robert Guédiguian, L'académie des muses de Jose Luis Guerin, La vie très privée de Monsieur Sim de Michel Leclerc, Les Portes d'Arcadie de Carole Grand et Vierge sous serment de Laura Bispuri. Tout cela se finira en chanson avec un ciné-karaoke.

Ville de cinéma (Georges Méliès, Charles Pathé y construisirent leurs studios), Montreuil accueille le Méliès depuis 1971. Ce sont alors 3 salles, soit 495 places. Il sera municipalisé définitivement en 2001, alors que le réseau MK2 s'étend, que les multiplexes s'ouvrent aux alentours (y compris le récent Etoile Lilas). C'est l'un des cinémas les plus populaires de la région, avec une programmation pointue, de nombreuses avant-premières et un lieu de débats incontournables pour le cinéma d'auteur. Des réalisateurs étrangers comme Oliver Stone, Wes Anderson, Michael Cimino, Apichatpong Weerasethakul, Tsai Ming Liang, Wang Bing, Naomi Kawase ou encore Miguel Gomes ont rencontré leur public dans cette proche banlieue "de l'autre côté du périph'" comme on dit.
Désormais intégré dans le réseau de cinémas de l'Agglomération Est Ensemble, qui comprend 5 autres cinémas à Bagnolet, Bobigny, Bondy, Pantin et Romainville (totalisant 360000 entrées).

Sous la lune exactement

Ouvert depuis le 19 août, avec Dheepan et Jacques Audiard, le nouveau Méliès, installé place Jean-Jaurès, a intégré toutes les techniques modernes de projection (4K, 7.1, 3D, 35 mm), s'est adapté à tous les publics (ceux en mobilité réduite comme les malvoyants et les malentendants). On y trouve aussi un restaurant de 100 places, La Fabu, une salle de réunion, un espace pour les animations pédagogiques et même une bibliothèque. «Nous avons voulu recréer l’esprit artisanal des anciens studios Méliès. Dès le hall d’entrée, le spectateur est envahi par une ambiance «atelier» grâce à la présence massive du bois» explique l'architecte intérieur Bernard Ropa. Ce qui impressionne avant tout, en entrant, c'est bien cette lune géante gonflable, référence au Voyage dans la lune de Méliès, réalisée par l’artiste Hans Walter Müller.

Pour un coût officiel de 14 millions d'euros hors taxes et hors frais d'études, le Méliès espère séduire 250000 spectateurs chaque année (contre 180000 en moyenne annuelle durant la période 2002-2012).

Le cinéma revient surtout de loin après de longues années de procédures juridiques liées à la découverte d'une "caisse noire" au sein du cinéma et à la mise à l'écart de membres de l'équipe (aujourd'hui réintégrés par le nouveau maire). La Société des réalisateurs français ainsi que de nombreuses personnalités du 7eme art s'étaient mobilisées pour défendre Le Méliès contre l'ancienne maire de la ville, Dominique Voynet, soupçonnée d'affaiblir l'un des cinémas les plus respectés de la région. Une grève de 46 jours avait éclaté en 2013 suite au licenciement du directeur artistique Stéphane Goudet. Ce fut la pire année du Méliès, avec seulement 113 000 entrées.

Tout cela semble bien loin. Et dans son nouvel écrin, le complexe peut désormais briller de mille feux et exhiber sa lune à tous les passants: le Grand Paris dispose dorénavant d'un multiplexe art et essai digne du XXIe siècle.

Une nouvelle étoile aux Lilas

Posté par redaction, le 27 octobre 2012

cinéma étoile lilas © antoine pétinAprès La Pagode, Le Saint-Germain-des-Prés, Le Balzac, Le Cosmos et Le Palace, c’est au tour des Lilas de rentrer dans la famille Etoile. C’est le premier multiplexe indépendant de Paris. Il a été construit à deux pas du métro de la porte des Lilas, et d'une future station de Tramway, dans l’est parisien, et a été inauguré en beauté le mardi 23 octobre 2012. C'est la première ouverture d'un cinéma depuis 10 ans sur le territoire parisien. Entre 350 000 et 450 000 spectateurs sont attendus chaque année.

Etoile Lilas comprend 7 salles, soit 1 500 fauteuils : 1 grande salle de 458 fauteuils; 3 salles de taille moyennes de 272, 263, et 189 fauteuils; et 3 petites salles de 2x99 et 93 fauteuils. Point positif, des sièges pour deux sont installés à chaque rangée de fauteuils dans chaque salle, voilà qui devrait faire plaisir au amoureux à deux (à trois cela risque d’être un peu inconfortable, tant pis pour les polyamoureux!). A l’intérieur du cinéma, la moquette est rouge, et de grandes baies vitrées permettent une grande luminosité le jour et aussi une jolie vue sur Paris de jour comme de nuit. Les salles sont grises foncées, fauteuils compris, décorées de quelques étoiles. Simple et efficace.

Côté programmation, assurée par Alexandra Henochsberg, c’est un mélange de films Art & Essais et de films grands publics (comme en ce moment Skyfall par exemple) qui sera proposé. Etoile Lilas compte se classer comme cinéma Art & Essais. Il est aussi prévu qu’il y ait des avant-premières (dont certaines en présence des équipes des films), des concerts, des animations pour jeune public, des master-class, des festivals).

Vous pourrez également profitez de la terrasse, arborée de petits arbustes (dont un lilas des Indes, bien évidemment), toute l’année au deuxième étage, ainsi que d’un restaurant situé au même niveau. Il y a également deux restaurants au rez de chaussée donnant sur le parvis, une brasserie et un restaurant japonais.

cinéma étoile lilas © antoine pétinLe pari semble réussi et l’Est de Paris a désormais un complexe de cinéma séduisant, qui  s’intègre parfaitement dans l’architecture environnante. Reste à savoir s’ils arriveront à obtenir, et à conserver, le classement Cinéma Art & Essai... On l'a vu avec certaines salles MK2 : les blockbusters y deviennent vite majoritaires.

Il n'empêche : du 9 au 11 novembre aura lieu une avant première de 7 films par ARTE précédent la deuxième édition de son Festival Cinéma (du 11 au 23 novembre). De quoi réjouir les cinéphiles des environs et aller chercher un public qui, jusque là, devait aller aux MK2 des Quais de Seine et de Loire, au Méliès de Montreuil ou dans le Centre de Paris.

En 2015, la Ville de Paris comptera 62 salles de cinéma de plus qu'en 2000, "si tous les projets annoncés voient le jour (un grand nombre d'entre eux sont en cours" indique la ville de Paris. La capitale disposera de 88 établissements cinématographiques et 431 écrans contre 89 établissements et 369 écrans en 2000. 11 salles ont fermé depuis 2000 mais neuf établissements naîtront en 3 ans. Les salles parisiennes attirent actuellement 27 millions de spectateurs et devraient en séduire 3,5 millions de plus d'ici 3 ans, principalement dans les 13e, 19e et 20e arrondissements. A cela il faut ajouter la rénovation du Louxor (10e arrondissement), dont l'ouverture est prévue au printemps prochain.

Antoine

Quand les pompes funèbres se refont une beauté

Posté par Morgane, le 13 octobre 2008

le-104-001.jpgL’événement incontournable du week-end parisien était bien évidemment l’ouverture du Cent Quatre (104), nouvel établissement artistique de la ville de Paris, qui a pris place en plein cœur des HLM de l'avenue de Flandres, à l’endroit où se tenaient auparavant les pompes funèbres. "Un trait d'union entre les XIXe (Porte rue de Curial) et le XVIIIe (Porte rue d'Aubervilliers) arrondissements", soulignait Bertrand Delanoë lors de l'inauguration samedi matin. Amira Casar, Pierre Arditi, Benoît Jacquot étaient parmi les "people" présents à cette ouverture, qui fut champagnisée comme il se doit. Baigné de lumière, mais avec une sonorisation épouvantable, le lieu se dévoilait prudemment à des mondains venus de toutes les disciplines.

Entre squat berlinois organisé et résidence d'artistes improvisée, le site gigantesque (près de 40 000 m²) a accueilli dès samedi après midi un nombre très important de Parisiens curieux. Ateliers pour enfants (jardinage, construction, dessin…), expositions, concerts et autres se sont déployés sosu les yeux des badauds, même si pour y accéder la file d’attente était souvent très longue.

Christian Prigent a lu "104 slogans pour le Cent Quatre", du slam a envahi la salle 400, Berger&Berger ont présenté leur installation lumineuse Dr Jekyll & Mr Mouse, Andrea Cera a fait participer le public à son installation interactive et d’autres encore ont arpenté et occupé les nombreux espaces du Cent Quatre en cette journée d’ouverture.

Un cinéaste à la marge pour une sélection radicale

Le cinéma est évidemment présent avec Sébastien Lifshitz (Les corps ouverts, Presque rien, Wild Side) qui réalise une sélection de films d'écoles. "Cette sélection, je la voudrais subjective, différente des habituelles compilations que l’on retrouve souvent dans les festivals. Diriger mon regard vers des esthétiques radicales, neuves (s’il en est) pour mieux faire ressortir la part de recherche et de liberté. Par « esthétique radicale », j’entends une proposition plastique originale et des sujets personnels, filmés sur tous supports, de la dv au portable d’un téléphone comme du film argentique. " Il espère que "ces projections auront pour but de mettre en relation les réalisateurs avec le milieu de la production et de l’industrie en général, afin de faciliter leur parcours dans leur projet de futur premier long métrage."

Ouvert à tous les arts, le Cent Quatre se veut un lieu d’exposition mais aussi un lieu de création. Toutefois, certaines questions font tout de même débat. Le Cent Quatre souhaite s’ouvrir à tous, y compris aux jeunes des quartiers défavorisés environnant (17% de chômage !). Réussira-t-il à atteindre cet objectif ou deviendra-t-il un établissement réservé à une certaine élite ? Par exemple, la librairie et le restaurant ne seront ouverts qu'au printemps : mais si la bouquinerie promet un effort d'action culturelle envers les jeunes, le restaurant offrira-t-il un menu à moins de 30 euros ? Souvent le parisianisme a du mal à se conjuguer avec les couches populaires. Et le 104 risque de virer au "hype" : un défilé de mode y a déjà eu lieu. On a connu plus convenant et moins indécent.

De plus, le Cent Quatre coûte cher  (100 millions d'euros d'investissement, plus de 8 millions d'euros en fonctionnement) et certains s’interrogent sur ce budget qui pourrait manquer à d'autres. En bref, ses portes sont ouvertes mais le débat aussi…

photo : morgane postaire