La belle « brute » Byung-hun Lee

Posté par vincy, le 16 décembre 2008

byung hun leeLee Byung-hun, né en 1970, a déjà une multitude de fans et de sites internet à sa gloire. Il débute sur le petit écran en 1991 et aujourd’hui se décline en jeu vidéo, en album de musique et surtout au cinéma. Bouddhiste, polyglotte, diplômé en littérature française, star au Japon, primé de multiples fois pour ses rôles, il se transforme en vedette de cinéma avec le film de Chan-wook Park, Joint Security Area, meilleur film coréen de l’année, sélectionné à Berlin et surtout plus gros succès historique du box office national à l’époque (avec 6 millions d’entrées). Ce thriller politique qui se déroule dans le No Man’s Land entre les deux Corée l’impose dans la cour des grands.

Dès lors, Lee Byung-hun va s’amuser avec les extrêmes : sadisme (dans le segment « Cut » de Three extremes), sexe (Everybody has secrets, interdit aux mineurs), voitures (Addicted) et même réincarnation et homosexualité dans l’injustement méconnu Bungee Jumping of Their Own. Dans ce film, il prouve son talent à aller dans des personnages plus intérieurs, plus troubles.

En 2005, il est le héros du très violent A Bittersweet Life. Costard et flingue, il se complait dans un registre décalé, capable de se délecter avec un dessert avant d’aller tuer froidement quelqu’un. Le polar, surtout, s’exporte et récolte les louanges internationales. L’acteur va alors aborder un nouveau tournant dans sa carrière. Hollywood l’appelle pour jouer aux côtés de Josh Hartnett (I come with the Rain) et surtout G.I. Joe : Rise of Cobra, dans l’équipe des vilains, avec Christopher Eccleston et Sienna Miller.

Premier acteur sud-coréen a avoir séduit Hollywood, véritable belle gueule, il a su se différencier avec des contre-emplois comme cette Brute, serpent flingueur dans Le bon, la brute et le cinglé. Grâce à son charisme et son sex-appeal, il vampe le spectateur et nous fait oublier qu’il est une ordure de première classe.

Cannes : Qui est Vinessa Shaw?

Posté par vincy, le 20 mai 2008

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Elle a des faux airs d'Hilary Swank quand elle sourit et un prénom où il ne faut pas oublier que le "a" n'existe pas. Vinessa Shaw est l'autre femme du film de James Gray, Two Lovers. Comme pour le Woody Allen de cette année, la star est blonde, l'inconnue qui nous séduit est brune.

James Gray a repéré Vinessa en regardant le sous-estimé 3 heures 10 pour Yuma. Il l' a immédiatement choisie pour être Sandra, la femme "maternelle" qui draguera Joaquin Phoenix. Elle n'est plus tout à fait une inconnue. Depuis dix ans, cette femme de 32 ans n'arrête plus de tourner. Elle fut une jolie pute dans un Stanley Kubrick (Eyes Wide Shut), l'ex petite-amie de Josh Hartnett dans le raté 40 Days and 40 Night, dans le casting de Melinda and Melinda, un Woody Allen mineur. Depuis deux ans, elle est plutôt en tête d'affiche qu'en seconds rôles : des drames (Badland, Garden party) ou des films d'horreur (La colline a des yeux). Personnellement, elle n'a jamais vu le film, détestant les films d'horreur.

Elle a juste une facheuse manie quand elle parle : elle entrecoupe ses phrases de "You know", continuellement...