Deauville 2019: Catherine Deneuve, Johnny Depp, Kristen Stewart et Sophie Turner sur les planches

Posté par vincy, le 4 septembre 2019

Catherine Deneuve, à l'affiche cette semaine de Fête de famille, et qui vient de présenter La vérité en ouverture du festival de Venise, sera la présidente du jury du 45e Festival du cinéma américain  de Deauville, qui s'ouvre ce 6 septembre (pour se terminer le 15 septembre). Le jury sera composé d'Antonin Baudry, Claire Burger, Jean-Pierre Duret, Valeria Golino, Vicky Krieps, Gaël Morel, Orelsan, Nicolas Saada et Gaspard Ulliel. Le jury révélation, présidé par Anna Mouglalis, réunira Damien Bonnard, Marie-Louise Khondji et Roman Kolinka.

En dehors de son palmarès, Deauville remettra plusieurs prix honorifiques. Johnny Depp, Pierce Brosnan, Geena Davis, Sienna Miller et Kristen Stewart recevront un Deauville Talent Award, Sophie Turner sera la lauréate du prix Nouvel Hollywood, le nouveau film d'Olivier Assayas, Cuban network, en compétition à Venise, recevra le prix du 45e Festival du cinéma américain  de Deauville, tandis que Les Misérables de Ladj Ly, prix du jury à Cannes, sera distingué par le Prix d'Ornano-Valenti.

La compétition confrontera Bull d'Annie Silverstein, Ham on Rye de Tyler Taormina, Judy and Punch de Mirrah Foulkes, Knives and Skin de Jennifer Reeder, Mickey and the Bear d'Annabelle Attanasio, Port Authority de Danielle Lessovitz, Share de Pippa Bianco, Skin de Guy Nattiv, Swallow de Carlo Mirabella-Davis, The Climb de Michael Angelo Covino, The Lighthouse de Rogers Eggers, The Peanut Butter Falcon de Tyler Nelson et Michael Schwartz, The Wolf Hour d'Alister Banks Griffin et Watch List de Ben Rekhi.

Deauville présentera en avant-première American Skin de Nate Parker, American Woman de Jake Scott, Angry Birds: copains comme cochons de Thurop Van Orman, Charlie Says de Mary Harron, Cuban Network d'Olivier Assayas, Greener Grass de Jocelyn Deboer et Dawn Luebbe, Heavy de Jouri Smit, JT Leroy de Justin Kelly, Music of My Life de Gurinder Chadha, Seberg de Benedict Andrews, Terre maudite de Emma Tammi, The Hummingbird project de Kim Nguyen, Une vie cachée de Terrence Malick, Waiting for the barberians de Ciro Guerra, et, en ouverture, Un jour de pluie à New York, de Woody Allen.

Enfin dans la section Les Docs de l'Oncle Sam, on pourra voir 5B de Paul Haggis et Dan Krauss, Apollo 11 de Todd Douglas Miller, Making Waves - The Art of Cinematic Sound de Midge Costin, Memory - the Origins of Alien d'Alexandre O. Philippe, Miles Davis: Birth of the Cool de Stanley Nelson, Tout est possible de John Chester et Tout peut changer de Tom Donahue.

Cannes 2015 – L’instant (pas) glam’: Le flop 10 du Tapis rouge

Posté par cynthia, le 26 mai 2015

Parce que Cannes ce n'est pas que du glamour et des paillettes, même si les Top Models et starlettes de télé ont de nouveau conquis le tapis rouge, écrasant souvent de leur notoriété éphémère les comédiens et comédiennes, faisons un retour sur dix moments gênants ou surprenants de cette 68e édition.

10. Rhabille-moi si tu peux

Les aléas du direct sont souvent des sacrés moments gênants, Julianne Moore et Charlize Theron en ont fait les frais. Magnifique autant l'une que l'autre, les deux actrices oscarisées (Monster pour Charlize, Still Alice pour Julianne) ont eu des problèmes de robe, aux pieds des marches cannoises. Elles ont dû se faire ajuster les tissus devant la caméra. Dommage: elles n'ont pas demandé notre aide!

9. Accrocs et faux pas

Durant ce festival nous en avons eu des fashion faux pas. Tiens tiens, on va jouer nos Cristina Cordula... hum hum (raclement la gorge):  Florence (Foresti), ma chérie mais non! plus jamais la robe volet badminton; non, non, tu as cru que tu étais Marion (Cotillard) ou quoi? Marion justement tu as été manifiak pour le Petit prince, sauf les cheveux: tu as mis trop de gel, ça faisait Fabien Barthez de loin, ça va pas! Laurent (Laffite) non mais la moustache à la façon bûcheron, tu oublies tout de suite, tu n'est pas Vincent Lindon! Xavier (Dolan), mais c'est quoi ce costume avec des croix? Ce n'est plus à la mode tout ça. C'est ton blondinet californien qui t'influence? Ou alors c'est en voyant Miss Koka au Vertigo? Vincent (Macdoom), ma chérie, mais qu'est-ce qui s'est passé avec ta robe? Tu a rencontré un broyeur ma parole! Et toi Sienna (Miller), dernier jour de compét' et tu arrives avec le rideau de cuisine de ta mère!

8. L'amour donne des ailes

Moment gênant certes mais surtout cute: Charlize Theron cherchant son Sean Penn sur le tapis rouge avant de remarquer qu'il était juste derrière elle. L'actrice avait monté toutes les marches sans son homme et a donc fait demi-tour à sa recherche avant de se rendre compte qu'il était en haut des marches à l'attendre (un ninja lorsqu'il se déplace le Sean). Toute gênée, la belle a trottiné à sa rencontre. Oh que c'est beau l'amour!

7. Pas aidée

Emma Stone (juste sublime) avait bien du mal à gravir les marches avec sa longue traîne de princesse. Morte de rire elle indique à son attachée de presse qu'elle n'arrivera jamais à monter les marches. Cette dernière lui répond d'un geste brusque qu'elle va les monter toutes seules ces foutues marches. Pauvre Emma, si mignonne et naturelle.

6. Sobre

Vincent Rottiers, venu présenté Dheepan (Palme d'or 2015), a répondu aux questions des journalistes d'une façon un peu spéciale. D'une manière simple, directe et très familière au point de déstabiliser la journaliste (c'est elle le flop). Mais, cette fois-ci, il n'était pas ivre (quelques jours avant Cannes, il avait fait un peu parler de lui suite à une soirée très arrosée).

5. Talons or not?

La polémique des talons a fait beaucoup de bruit sur la Croisette cette année. De nombreuses invitées se sont plaintes d'avoir été jetées comme des espadrilles après l'été parce qu'elles ne portaient pas de "hauts" talons. Thierry Frémaux a vite démenti la chose sur son compte Twitter. Il n'empêche que rares sont celles qui sont venues à plat au festival cette année. Coïncidence? Ou juste l'idée de savoir garder de la hauteur?

4. Tapis Jam

De nombreux embouteillages sont survenus sur le tapis rouge cette année, la faute aux selfies (interdits pourtant). Le plus gros a été crée par le clan Jackson. Le père se prenait en photo toutes les cinq minutes, ce qui a provoqué un bouchon digne d'un wagon du métro de la ligne 13. Il faut dire que le best-seller de l'année, c'était la perche à selfie. Faute de pluie, les vendeurs de rue n'avaient pas besoin de fournir des parapluie: la perche à selfie a compensé le manque.

3. Les malheurs de Sophie

Sophie Marceau a une nouvelle fois alimenté la polémique, liée à ses choix vestimentaires. En effet, une certaine robe fendue jusqu'au nombril a laissé entrevoir sa culotte, ce qui a créé un véritable buzz (à croire qu'il n'y a pas plus dingue sur la croisette). La belle a essayé de se rattraper tant bien que mal avec un pantalon ou en montant les marches une main au niveau de l'entre jambes. En tout cas, grâce à elle, les rédactions parisiennes étaient aux anges. C'est vrai ça: rien à faire d'un film hongrois ou d'un casting chinois: pour le clic rien ne vaut les gaffes de Sophie.

2. Media crash

Les journalistes présents sur les marches cette année n'ont pas franchement été au summum de la perfection (un peu comme les tenues des stars). Confondre Zoé Saldana avec le mannequin Liya Kebede, ne pas savoir le titre du dernier film d'Angelina Jolie dont Jack O'Connell est la vedette ou encore se couper la parole entre eux, les journalistes Canal était plutôt moins que plus. Côté humour, on leur conseille un stage au Jamel Comedy Club. Et côté culture, un peu plus de temps dans les salles de cinéma que dans les fêtes de plage.

1. Le gros rateau

Il y a pas mal de nuages ce jour-là sur la Croisette, le vent était faible mais le soleil n'était pas présent. Didier Allouch, journaliste talentueux et si sympathique, a goûté au vent made in USA. Il a profité du fait que Charlize Theron se fasse rhabiller (lire point 10) pour lui poser une question, mais cette dernière ne lui a même pas décroché un regard. Pire encore lorsqu'il s'est tourné vers son compagnon Sean Penn, le journaliste n'a récolté qu'un regard emplit d'indifférence et de noirceur (dont seul Penn a le secret). Gros moment de solitude donc sur le tapis rouge. On a eu froid pour lui et on lui aurait bien offert notre veste. Enfin, ce n'est pas pire qu'aux Oscars où les stars américaines ne veulent jamais répondre aux micros tendus par Canal +.

L’instant Glam’: ce n’est qu’un au revoir…

Posté par cynthia, le 24 mai 2015

Oyé Oyé cinéphiles! Sortez vos mouchoirs, la compétition touche à sa fin ainsi que le festival. Marion Cotillard et Michael Fassbender clôturent la compétition avec MacBeth. Résumé de cette "dernière" montée des marches de la Compétition.

Du glamour, des horreurs... la routine en somme

Nous commençons notre petit tour des invités avec Marion Cotillard jolie à souhait dans une robe courte et brillante. La star mondiale qui meurt comme personne a su perpétuer une réputation de fashionista en s'affichant avec brio dans une robe lumineuse. Niveau coiffe c'est bien mieux qu'hier, puisqu'elle a laissé sa chevelure dans le vent. Pas de plaqué raté pour ce soir... oh mon Dieu, aurait-elle lu l'instant Glam' d'hier?

Celui qui devrait le lire par contre c'est Xavier Dolan, fraîchement débarqué sur le tapis rouge avec un costume indéfinissable à mi-chemin entre la nappe de mamie et la couverture de papy. Couvert de croix partout il nous a donné envie de jouer au morpion sur son corps... et plus si affinités! Même désarroi face à la tenue de Sienna Miller un genre de rideau de cuisine des années 30, tout comme Alice Vikander en robe argentée façon aluminium (dites donc, c'est un vrai pique-nique) et celle de Rossy De Palma prête pour Halloween six mois à l'avance. À l'inverse de ce bal des horreurs qui devraient renvoyer les stylistes à leurs études, nous trouvons la belle Elizabeth Debicki. Découverte dans Gatsby le magnifique, l'actrice australienne a coupé le souffle des festivaliers dans une robe blanche somptueuse.

Tiens tiens, votre bassin commence à remuer sur votre fauteuil, vous avez des sueurs froides et vous vous frottez à vos meubles tel un chat sur vos jambes... tout ce qu'il y a de plus normal puisque Michael Fassbender est sur le tapis rouge. Beau, sexy et classe, il mériterait un tapis rien que pour lui tant l'acteur illumine notre soirée. Nous avons juste envie de (re)voir le film Shame histoire d'en (re)voir un peu plus...

Demain aura lieu la remise des prix qui récompensera les films nommés (nous prions pour Carol) et ce sera la fin. Une année de plus qui s'achève, les meilleures choses ont une fin, nous devons nous quitter...pour mieux nous retrouver l'année prochaine.

L’instant Glam’: un dimanche habituel à Cannes

Posté par cynthia, le 17 mai 2015

Grosse paire de seins,  flashs insistants et encore et toujours des traînes, le dimanche à Cannes est loin de ressembler à un dimanche habituel.

Un dimanche habituel: Vous vous levez la tête dans un étau (il faut se remettre la soirée de la veille), partez faire votre jogging de la semaine au parc afin de vous déculpabiliser de la part de gâteau supplémentaire d'hier, vous prenez une douche en deux secondes, sortez boire un verre avec des amis, reprenez le métro où vous êtes compressez comme une paire de testicule dans un string, vous rentrez chez vous gaiement jusqu'à ce qu'un vieillard édenté vous fasse la cour puis vous poursuivez votre journée devant les téléfilms de RTL 9 en pyjama avec un pot de glace presque vide.

Nous sommes bien loin d'un dimanche à la croisette et pour cause ce dimanche a été lumineux...

Un dimanche au Festival de Cannes: Vous vous levez avec un grand sourire (malgré les soirées arrosées de la veille), cheveux au vent vous vous la jouez Alerte à Malibu et partez faire votre jogging sur la Croisette avant de sauter sous la douche et de vous préparer pour une séance matinale en attendant d'arpenter le tapis rouge en fin de journée. Alors, vêtu de votre plus belle tenue (ça vient de Zara mais vous dites à tout le monde que c'est signé Oscar De La Renta), vous vous rendez au palais des festivals. Vous croisez Benicio Del Toro, sexy et fringué comme un membre des blues brothers et répondant aux journalistes avec ferveur "je rêverai d'être Alain Delon" au détour d'une question. Benicio Delon... cela donnerait un sacré mélange! Mais vous avez à peine le temps d'imaginer la chose, qu'une horde de mannequins arrivent sur la croisette: une robe qui ne cache rien, un kimono... un kimono??? On aura tout vu...

Vous avancez timidement vers le tapis rouge et là vous apercevez Salma Hayek. Et Dieu qu'il y a du monde au balcon... trop de monde! La belle s'affiche aux bras de son époux, sponsor du Festival, avec un décolleté qui laisse peu de place à l'imagination. Même ce pauvre Didier Allouch a été perturbé "il y avait son mari, j'ai fait attention de ne pas regarder!" Oh Didier, fais-toi plaisir, tu bosses dur toute l'année. Salma est sexy, il ne faut pas se mentir et ce n'est pas le brailleur derrière vous qui va vous contredire. "SALMAAAAAAAAAAAA"!!! Serait-ce un appel ou un orgasme? Avec les photographes cannois on ne sait jamais.

En continuant votre balade cannoise vous croisez Manuel Valls, une femme vêtue d'une robe couverte de pellicule (on ne sait pas de quel film cela provient... Vu son tour de taille ça doit être un court-métrage). Eva Longoria sublime, Mélanie Thierry radieuse qui se fait hurler dessus par un photographe qui trouve qu'elle ne se place pas bien sur le tapis rouge "La face...LA FACE...". Vous croisez aussi Rossy De Palma qui manque de spoiler le dernier Woody Allen, Jake Gyllenhaal qui vous fait exploser un ovule sur son passage, mais aussi Sienna Miller bras dessus bras dessous avec Xavier Dolan... Sienna tu nous files ta place ???

Avec tout ce monde vous ne savez même plus pour quel film vous êtes sur le tapis... Ah oui Carol! Ce film au casting quatre étoiles que vous attendiez depuis la montée des marches prévécdentes (Mon Roi). D'ailleurs l'équipe du film arrive enfin: Todd Haynes et son noeud de papillon de travers (à la mode à Hollande), Cate Blanchett et sa robe graphique, couleur de nuit, aussi impressionnante que sa prestation dans Carol et enfin Rooney Mara en robe blanche et fluide, virginale et rayonnante. Le matin au Photocall, elles avaient aussi joué sur le contraste: Cate en noir et Rooney en immaculée conception.

Et dire que tout ça ce passe en moins d'une heure! Il n'y a pas à dire le dimanche à Cannes c'est plus palpitant que le dimanche chez la belle-famille!

Cannes 2015 : le Jury de la compétition officielle

Posté par MpM, le 21 avril 2015

Casting 5 étoiles et aux accents hollywoodiens pour le jury présidé par les réalisateurs Joel et Ethan Coen : parmi les quatre femmes et trois hommes qui rejoignent les deux frères chargés de décerner la Palme d'or de ce 68e Festival de Cannes, pas moins de cinq ont tourné ou tournent régulièrement aux Etats-Unis. On notera l'absence de l'Asie dans ce jury quasiment paritaire. Mais Sophie Marceau ravira les médias chinois (elle est très populaire dans l'Empire du milieu).

"Ce sont ainsi neuf voix singulières qui s’exprimeront, chaque membre du Jury disposant du même droit de vote" souligne le communiqué du Festival, répondant ainsi à la question de savoir si les deux présidents partageraient une seule et même voix, ou s'ils en auraient une chacun.

Le jury 2015

Joel et Ethan Coen (réalisateurs américains) - présidents du jury

Les frères Coen et Cannes, c'est une longue histoire d'amour. Arizona Junior, leur deuxième film (1987), est en sélection officielle. Suivront Barton Fink (Palme d'or, 1991), Le grand saut (1994), Fargo (Prix de la mise en scène, 1996), O’Brother, Where Art Thou (2000), The Barber : l’homme qui n’était pas là (2001), The Ladykillers (2004), No Country for Old Men (2007, Oscar du meilleur film l'année suivante) et Inside Llewyn Davis (Grand prix du jury, 2013). Par ailleurs, ils avaient également signé un segment du film Paris je t'aime.

Rossy de Palma (actrice et mannequin espagnole)

L'égérie de Pedro Almodovar (la Loi du désir, Femmes au bord de la crise de nerfs, Attache-moi!, Kika, La Fleur de mon secret, Étreintes brisées) est la plus internationale des actrices espagnoles, passant des comédies populaires françaises (Le boulet. On l'a vue dernièrement en France dans Une heure de tranquillité et 30e Couleur. A coup sûr, elle montera les marches en Jean-Paul Gaulthier.

Sophie Marceau (actrice et réalisatrice française)

Antonioni, Corneau (avec qui elle a fait 'ouverture de Cannes en 1984 avec Fort Saganne), Zulawski, Pialat... on a vu Sophie Marceau chez les plus grands, ainsi que dans les plus grosses surper-productions hollywoodiennes (Braveheart, Le monde ne suffit pas). Et pourtant, elle n'a jamais perdu son aura d'actrice populaire qui lui permet d'être l'actrice préférée des Français.

Sienna Miller (actrice et mannequin britannique)

L'an dernier, Sienna Miller (Stardust, G.I. Joe, American snipper) montait les marches pour Foxcatcher de Bennett Miller. Et là voilà désormais de l'autre côté du tapis rouge.

Rokia Traoré (auteur-compositeur-interprète malienne)

Depuis son premier album en 1998, la musicienne Rokia Traoré trace une route singulière, entre tradition et modernité, en proposant des associations inédites d’instruments comme le balafon, le n’goni, la guitare électrique ou la batterie.

Guillermo del Toro (réalisateur et producteur mexicain)

Guillermo del Toro n'est pas seulement le réalisateur de Hellboy et de Pacific Rim. En 1993, il présentait son premier long métrage, Cronos, dans une section parallèle du Festival de Cannes, avant de revenir en compétition en 2006 avec l'immense Labyrinthe de Pan.

Xavier Dolan (réalisateur, scénariste, acteur, costumier et producteur canadien)

Xavier Dolan est né symboliquement à Cannes en 2009, lorsque son premier long métrage J'ai tué ma mère est sélectionné à La quinzaine des réalisateurs. Il reviendra avec les Amours imaginaires (Un certain regard en 2010) et Laurence anyways (Un certain regard en 2012). L'an passé, il bouleversait la Croisette avec Mommy, prix du jury et palme de cœur d'Ecran Noir.

Jake Gyllenhaal (acteur américain)

A la fois super séduisant et un peu inquiétant, Jake Gyllenhaal alterne les superproductions et les films d'auteur. On a ainsi vu celui qui fut révélé par le film Donnie Darko de Richard Kelly dans Jarhead de Sam Mendes,  Le Secret de Brokeback Mountain d’Ang Lee, Zodiac de David Fincher, Prince of Persia : Les Sables du temps de Mike Newell, Prisoners puis Enemy de Denis Villeneuve ou encore Night Call de Dan Gilroy.

Les Oscars 2015 en 10 styles

Posté par cynthia, le 24 février 2015

Les Oscars, ses prix, ses discours, et surtout l'occasion pour les stars de se revêtir de tenues hors-de-prix. Pour certains ,c'est dans la poche et ils nous ont fait rêver, mais pour d'autres... nous avons bien rigolé! Retour sur les dix tenues qui ont marqué cette 87ème cérémonie des Oscars.

Marion Cotillard, des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Après avoir porté une robe qui faisait penser à un volet de badminton aux César, l'actrice à la voix fluette est venue aux Oscars avec une robe à trou à mi-chemin entre un filet de pêche et un gruyère. Blanche avec plein d'orifices et une bande noire qui marquait le bas de ses fesses, Marion Cotillard prend de plus en plus de risques avec la mode. Mais on préfère encore son t-shirt rose Kiabi dans le film des Dardenne.

Dakota Johnson, plus belle habillée
Nous connaissons son anatomie par cœur grâce au navet Cinquante Nuances de Grey et pourtant c'est avec des vêtements que la fille de Mélanie Griffith a fait sensation. Sa robe rouge sang assymétrique faisait d'elle une princesse de conte de fée(sse)s.

Gwyneth Paltrow, le divorce lui réussit
L'ex de Chris Martin, n'a rien à envier aux différentes conquêtes de ce dernier (la sublime Jennifer Lawrence entre autres). Gwyneth est apparue sur le tapis rouge dans une somptueuse robe signé Ralph et Russo. Sublime confiserie avec cette rose qui soutient une épaule, quand l'autre reste dénudée, il s'agit d'un sans faute pour la belle plante.

Scarlett Johansson la sirène du tapis rouge
Prochainement à l'affiche de la suite d'Avengers, Scarlett Johansson a affiché ses formes vertigineuses dans une robe verte et échancrée. Même John Travolta n'a pas résisté à son charme et lui a volé un baiser sur le tapis rouge. Comme nous le comprenons! En revanche, la coiffure un peu punk gâche un peu l'ensemble...

Jared Leto, In my Umberella ella ella hey hey hey
Jared Leto, toujours plus Jesus Christ que jamais, a fait sensation (pas dans le bon sens du terme) en costume bleu pâle et parapluie! Récapitulons: nous sommes à Los Angeles où le soleil brille... La seule explication que nous trouvons est que l'acteur a dû vouloir faire une dédicace à la chanteuse Rihanna. Et c'est raté!

Channing Tatum, le lubrifiant naturel
L'acteur aux pectoraux d'acier (vous les reverrez prochainement dans la suite de Magic Mike) a une nouvelle fois dissout les culottes et les slips de l'assemblée par son charisme. Le "tuxedo" parfaitement coupé, certes horriblement classique, mais si "James Bondien"... Le tapis rouge étant trempé nous repensons subitement à Jared Leto et son parapluie...

Lupita Nyong'o, allô maman bobo
Lupita a choisi une robe à perles pour revenir aux Oscars après sa consécration de l'année dernière. Excellent choix me direz-vous? Oui (la silhouette est sublimée) mais non! Mettez-vous à la place de ses tétons! Ils ont dû drôlement souffrir.

Julianne Moore, alerte à la perfection
La divine rousse était de toute beauté dans une robe blanche et parsemée de diamants (vrai ou faux, ils étaient étincelants) pour aller chercher son Oscar plus que mérité! C'était sobre, original, et classe. Sans oublier la coiffure qui assagissait sa chevelure rousse habituellement flamboyante.

Sienna Miller, quelqu'un peut lui offrir un Macdo?
Sous alimentée, l'actrice semblait lutter pour se déplacer dans sa robe, pourtant magnifique. Noire et à dentelle au niveau de la traîne, elle aurait fait davantage sensation si nous n'avions pas été captivé par sa maigreur (là, même le noir ne peut rien faire). Les formes de Scarlett, Julianne et Marion nous semblent plus appétissantes...

Lady Gaga, SOS ménage
La chanteuse, venue offrir sa voix pour rendre hommage à La mélodie du bonheur, ne manquait pas de formes (pas facil d'habiller une taille 42 à Hollywood). A moins que ce ne soit la robe qui lui faisait prendre 20 kilos et donnait l'impression d'une petite femme montée sur des échasses. Mais le pire de sa tenue (vous connaissez la Gaga) était ses gants à vaisselle, bien rouges. Lady Gaga a-t-elle nettoyé (les dégâts du sex appeal trop violent de Channing Tatum) à la fin de la soirée?

Rachid Bouchareb ne manque ni de projets ni de stars pour les faire

Posté par vincy, le 8 février 2011

Hors-la-Loi a été snobé par les César, par le public aussi, d'une certaine manière (430 000 entrées), mais il a donné à Rachid Bouchareb une troisième nomination aux Oscars (après Poussières de vue et Indigènes). Fait assez rare pour être souligné. Le cinéaste franco-algérien ne se décourage pas : il réalisera sans aucun doute le dernier épisode de sa trilogie sur les relations franco-algériennes.

Mais, d'ici là, son agenda est chargé. Au printemps, il tournera Just like a Woman, avec Sienna Miller, road-movie qui s'étire du Michigan au Nouveau-Mexique. Il s'agit d'un voyage où une américaine coexiste avec une jeune maghrébine.

Début 2012, il retrouvera Jamel Debbouze, face à Queen Latifah, dans Belleville Cop, une comédie bilingue de type "buddy movie". Duo (d)étonnant pour ce scénario coécrit avec Larry Gross, habitué au genre (48 heures mais aussi Prozac Nation et le remake de Master Class).

Enfin, il travaille sur French Connection, qui contrairement à ce qu'indique son titre, est un film en français, qui se déroulera dans les années 70, et traitera des relations complexes entre le Vietnam et la France, en remontant à la Guerre d'Indochine et l'histoire de l'opium. Le scénario devrait être achevé d'ici la fin de l'année.

La belle « brute » Byung-hun Lee

Posté par vincy, le 16 décembre 2008

byung hun leeLee Byung-hun, né en 1970, a déjà une multitude de fans et de sites internet à sa gloire. Il débute sur le petit écran en 1991 et aujourd’hui se décline en jeu vidéo, en album de musique et surtout au cinéma. Bouddhiste, polyglotte, diplômé en littérature française, star au Japon, primé de multiples fois pour ses rôles, il se transforme en vedette de cinéma avec le film de Chan-wook Park, Joint Security Area, meilleur film coréen de l’année, sélectionné à Berlin et surtout plus gros succès historique du box office national à l’époque (avec 6 millions d’entrées). Ce thriller politique qui se déroule dans le No Man’s Land entre les deux Corée l’impose dans la cour des grands.

Dès lors, Lee Byung-hun va s’amuser avec les extrêmes : sadisme (dans le segment « Cut » de Three extremes), sexe (Everybody has secrets, interdit aux mineurs), voitures (Addicted) et même réincarnation et homosexualité dans l’injustement méconnu Bungee Jumping of Their Own. Dans ce film, il prouve son talent à aller dans des personnages plus intérieurs, plus troubles.

En 2005, il est le héros du très violent A Bittersweet Life. Costard et flingue, il se complait dans un registre décalé, capable de se délecter avec un dessert avant d’aller tuer froidement quelqu’un. Le polar, surtout, s’exporte et récolte les louanges internationales. L’acteur va alors aborder un nouveau tournant dans sa carrière. Hollywood l’appelle pour jouer aux côtés de Josh Hartnett (I come with the Rain) et surtout G.I. Joe : Rise of Cobra, dans l’équipe des vilains, avec Christopher Eccleston et Sienna Miller.

Premier acteur sud-coréen a avoir séduit Hollywood, véritable belle gueule, il a su se différencier avec des contre-emplois comme cette Brute, serpent flingueur dans Le bon, la brute et le cinglé. Grâce à son charisme et son sex-appeal, il vampe le spectateur et nous fait oublier qu’il est une ordure de première classe.