Dinard 2016 : fidélité, nouveauté, curiosité… diversité!

Posté par kristofy, le 4 octobre 2016

Le 27e Festival du film britannique de Dinard a offert un large panorama du cinéma britannique, et particulièrement celui de futurs auteurs. Même si c'est un cinéaste confirmé qui a tout raflé avec une production plus soignée (car mieux dotée en budget), Sing Street, la sélection a misé sur un équilibre entre nouveaux talents, divers genres et valeurs sûres. On peut retenir deux anecdotes de cette programmation. D'une part l'inquiétude face à un avenir incertain. La jeunesse n'est pas tranquille. Elle aspire à une autre existence, meilleure, en tout cas différente. Les vieux se sentent déjà mourir et s'isolent d'un monde qu'ils ne comprennent plus. Chacun vit avec ses obsessions ou pour ses passions. Cette angoisse sourde du futur amène chacun à affronter l'inconnu, ses peurs, ou se séparer du passé. Une allégorie du Brexit?

En tout cas, clairement les cinéastes des îles britanniques savent qu'ils sont insulaires. La mer est partout. En arrière plan ou au premier plan. On y plonge dedans ou on s'y lance sur un bateau. Elle est un décor, un personnage, un élément vital. Le cinéma anglais est maritime et tous les personnages s'improvisent nageurs ou marins. Et quand il n'y a pas la mer, il y a la rivière, un lac, des arbres, un jardin, bref le naturalisme reste une manière de chercher, là encore, sa voie, une paix intérieure ou un retour à l'essentiel.

Fidélité…

Quel est le point commun entre Hugh Hudson, Rebecca O'Brien, Hayley Squires, Matteo Bini, Alice Lowe, Jo Hartley, Eileen Davies, Jodie Whittaker, Christopher Smith et Kate Dickie ? Le Festival du film britannique de Dinard aime beaucoup leurs films, tellement qu'ils reviennent régulièrement sur les écrans du festival…

Dinard avait une marraine cette année avec la productrice Rebecca O'Brien, qui outre sa participation à un débat à propos du Brexit, venait accompagner le documentaire Versus: The Life and Films of Ken Loach (elle produit ses films depuis les 20 dernières années) ainsi que I, Daniel Blake qui avait remporté la Palme d’or du Festival de Cannes (Ken Loach devenant le huitième cinéaste à être doublement palmé). On y découvre Hayley Squires qui est épatante dans le premier rôle féminin (une maman isolée), et elle est tout aussi épatante  comme second rôle dans Away (ex-junkie meilleure amie de Juno Temple), film qui a reçu une mention spéciale du président du jury Claude Lelouch.

prevengeLors du palmarès pour la sélection des courts-métrages, le prix du public a été remis au court Balcony, prix reçu au nom de l’équipe par le monteur Matteo Bini (un beau brun ténébreux italien) qui était présent à Dinard et heureux d’être pour une fois dans la lumière plutôt que dans sa salle de montage. Il y a une dizaine de semaines Matteo Bini était justement en train de finir le montage du film Prevenge (photo) pour qu’il soit prêt pour  Venise, Toronto et Dinard (en compétition). Alice Lowe, la réalisatrice/scénariste/actrice de Prevenge, est donc venue avec son nouveau né (son film, mais aussi son bébé), une "comédie" sanglante avec une femme enceinte devenant serial-killer, un petit film et un grand choc (ou l'inverse) qui a mis mal à l'aise quelques spectatrices. Pas évident de mélanger le gore avec la maternité : le bébé dans le ventre encourage la future mère à commettre une série de meurtres. Le film réserve quelques scènes dérangeantes, mais avec un sens de l’humour très particulier : « vous ne contrôlez plus ni votre esprit ni votre corps, votre bébé vous dira quoi faire… ». Jolie parabole. Dans la même lignée que Touristes de Ben Wheatley (qui était déjà co-écrit par Alice Lowe), Prevenge a su faire sensation.

Dans Prevenge on aura reconnu dans le rôle de la médecin Jo Hartley, inconnue en France mais pas de certains festivaliers puisqu’elle est au générique de Ill Manors, This is England et Dead Man Shoes tous ayant été récompensés à Dinard.

Dans les films de cette année on a aussi remarqué Eileen Davies qui avait différents rôles "seniors" dans Prevenge, This Beautiful Fantastic et dans Adult life skills où là encore il y a un petit rôle pour Alice Lowe qui joue ussi dans Chubby Funny. Décidément le cinéma indépendant anglais est une petite famille…  Adult life skills est le dernier film de la rayonnante Jodie Whittaker déjà venue plusieurs fois à Dinard (dont une année comme membre du jury) mais qui est victime d’une malédiction des distributeurs français qui ne sortent aucun de ses films au cinéma (même pas Black Sea avec Jude Law). C'est aussi le cas du culte Get Santa de Christopher Smith, venu lui pour la troisième fois à Dinard avec son film labyrinthique Detour.

Enfin, cette année l’actrice écossaise Kate Dickie a reçu un hommage du festival, tellement impressionnante et presque méconnaissable dans Couple in a hole (Hitchcock d’or l’année dernière, sorti en France sous le titre Sauvages) et dans The witch. Mais Kate Dickie a aussi un petit rôle dans Prevenge et elle joue dans le court-métrage Operator qui a reçu le prix du jury des courts. Bref, the cream of the cream.

chubby funnyNouveauté…

Certaines œuvres présentées cette année jouait avec la notion du temps qui passe (Detour, Away, Sing Street, …). Les épreuves de l'existence étaient présentes dans plusieurs films comme la difficulté de supporter un deuil, l'envie de changer de vie, ou l’espoir de débuter une histoire d’amour. Le magnifique trio ( Jack Parry Jones, Christy O'Donnell, Tara Lee) de Moon dogs mélangeait initiation, rébellion et émancipation, de façon moderne et positive : le courage d’être soi-même, de quitter sa ville, de tomber amoureux, de vivre ses rêves ; autant de choses que souhaite d’ailleurs le héros de Chubby funny (photo) même si, dans son cas, cela va se retourner contre lui. Se sentir inadapté à vivre en société est d’ailleurs un sentiment qui traverse plusieurs films à commencer par This Beautiful fantastic avec Jessica Brown Findlay (cousine anglaise et pleine de tocs d'Amélie Poulain) en jeune femme solitaire qui va devoir arranger la végétation débordante de son jardin sous peine d’un conflit avec son voisin (le fabuleux Tom Wilkinson, dont le personnage n'est pas moins névrosé en plus d'être désespéré et tyrannique). Dans Adult life skills, Jodie Whittaker, à la veille de ses 30 ans, vit encore comme une adolescente dans le cabanon de jardin de sa mère et ne sait pas comment remplir les cartons ‘à donner/à jetter/à garder’ avec tout son bric-à-brac de l’enfance où elle se réfugie. Evidemment, il y a aussi l'éternelle Bridget qui, même en vieillissant dans Bridget Jones Baby, a du mal à apprendre de ses erreurs et doit affronter l'expérience de la maternité.

Hi Lo JoeCuriosité…

Dans les films en avant-première c’est Hi-Lo Joe (photo) qui était la pépite à découvrir, bien que le film ait été déroutant pour certains. Le film semble partir un peu dans tout les sens avec un montage sophistiqué inhabituel (dont une rencontre durant un plan-séquence avec, incrusté dans l’image, le décompte d’un chronomètre pendant 5 minutes). En fait, cette frénésie visuelle annonce l’état de confusion mentale du personnage principal Matthew Statters qui devra s’efforcer  de dépasser son état de dépression pour construire une histoire d’amour qui dure avec la belle Lizzie Philips. Celle-ci lui dira des phrases comme « je veux que tu sois heureux mais je ne sais pas comment faire », « on aime pas de la même manière », « je ne connais que la moitié de toi et j’ai peur de l’autre moitié »… Hi-Lo Joe serait comme un grand-frère de Cashback avec une romance désordonnée à la 500 jours ensemble doublé d'un trauma digne de Black Swan… Bref, on espère beaucoup que le réalisateur James Kermack trouve un distributeur en France pour ce film.

Presque chaque année Dinard n’hésite pas à sélectionner un film de genre (horreur ou qui secoue) comme la serial-killeuse de Prevenge, des vampires dans Eat Local ou un petit caïd et un smart-guy sur la route du crime dans Detour.

Bref en trois jours Dinard a misé sur un cinéma britannique synonyme de ... DIVERSITÉ.

Dinard 2016: des films qui jouent avec le temps

Posté par cynthia, le 1 octobre 2016

Une inspiration semble traverser les cinéastes de cette 27ème édition du Festival du film britannique de Dinard: la construction déstructurée des scénarios. mais on notera aussi que deux œuvres de la compétition, ont usé du même pitch (à peu près) et de la même passion (la musique) pour proposer deux films complètement différents dans le ton.

Casse-tête chinois made in UK

Quatre films ont retourné notre cerveau dans tous les sens avant de nous laissé perplexe et/ou amusé. Whisky Galore de Gillies MacKinnon, Brakes de Mercedes Grower, Away de David Blair et Detour de Christopher Smith. Chacun s'amuse à sa manière avec la temporalité et la linéarité.

Ainsi Gilles MacKinnon nous offre un copié collé soporifique du film Whisky Galore d'Alexander Mackendrick de 1949. L'histoire tragique (qui se veut drôle) de la pénurie de whisky touchant les habitants d'une île isolée en Écosse. À force de prière, un bateau transportant des cargaisons de whisky fait naufrage au grand plaisir des habitants qui vont tenter de récupérer les bouteilles tout en évitant l'armée. À côté de ça, les deux femmes principales du film veulent se marier mais rencontrent des ennuis, le père est en pleine remise en question, le vieux du village est mourant, etc...(oui il y a un etc...). Le réalisateur semble avoir pris tous les sujets possibles de cinéma (il ne manquait plus que l'horreur et le porno) puis les a disposé dans un mixeur géant et sans saveur avant d'appuyer sur le bouton «destruction massive». Un véritable rubik's cube qui nous a usés plus qu'amusés.

Dans le même registre (en beaucoup moins catastrophique), Away de David Blair nous plonge dans l'enfer de deux personnages atypiques et joués avec brio par Timothy Spall et Juno Temple. Un léger fouillis s'empare de l’œuvre, qui n'évite aucun cliché du genre, et des deux personnages, presque stéréotypés. Vivant tous deux dans un hôtel, ce sont leurs flashbacks qui permettent au spectateur de comprendre pourquoi ils en sont arrivés là. Mais comprendre est un euphémisme car les scènes se mélangent tellement qu'on en vient à situer le récit juste en observant la barbe de Timothy Spall: s'il est rasé vous êtes au présent. Un véritable méli-mélo entre souvenirs et instants présents qui pourrait rendre fou un fan de Retour vers le futur.

De façon un peu plus éloignée, Finding Altamira, de Hugh Hudson, n'est pas loin de l'indigestion d'images également. L'histoire vraie de la découverte des peintures des grottes d'Altamira en Espagne au 19ème siècle est quelque peu gâchée par les visions à répétition de la jeune fille qui a fait cette découverte. Les bisons de cette grotte deviennent réels si souvent que l'on se demande si nous ne sommes pas sous LSD. Et ne parlons pas de Brakes affreusement filmé par Mercedes Grower qui nous offre une première partie sur une série de séparations (neuf au total) avant de montrer dans une seconde partie la rencontre de ces neuf couples.

Finissons par le meilleur: dans un registre beaucoup plus maîtrisé, et avec une vraie mise en scène, Detour de Christopher Smith nous maintient en haleine et en alerte en nous bernant du début à la fin. Peut-être trop malin, même si on essaie de deviner quel twist le cinéaste nous réserve, la narration mélange avec une certaine jubilation et d'astucieux artifices de montage des scènes réelles, imaginées, supposées, passées, futures. Ici, la déstructuration de son œuvre est faite avec finesse et minutie. Porté par un trio brillant et charismatique de comédiens, on se laisse avoir et séduire jusqu'à la dernière (triste) seconde qui change toute la vision du film.

Video didn't kill the radio stars

Ne vous faites pas d'illusions, en matière de musique les Anglo-Saxons sont toujours les plus talentueux. Il n'est pas donc étonnant de voir que le septième art britannique pousse la chansonnette.

Le premier a nous avoir touché en plein cœur est le merveilleux Sing Street de John Carney que l'on ne présente plus tant il a fait du bruit depuis Sundance. La création de ce groupe express de pop dans les années 80 rejoint l'histoire de Moon Dogs de Philip John. Tout comme Sing Street, ce film commence dans un foyer où l'atmosphère y est pesante. Deux frères que tout oppose dans Moon Dogs décident de partir sur un coup de tête et rencontre une jeune fille un peu rebelle avec qui ils vont former un groupe de musique (rock-electro-folk) sans le vouloir, tout en réglant leurs traumas du passé. Ils sont (demi)frères, mais ne sont pas obligés de s'aimer.

À l'inverse, avec le plus enthousiaste Sing Street, les deux frères sont proches grâce à une passion commune: la pop-rock british. Et si l'un vit par procuration, l'autre se bat afin de réaliser ses rêves. En ajoutant la thématique de la fille-fantasme qui mène le garçon où elle veut, Moon Dogs et Sing Street auraient pu faire un crossover remarquable et sans accroc si ce premier n'errait pas un peu longuement au deux tiers de son récit.

À travers ces films, le cinéma anglais montre leur ambition à se démarquer du marché européen et américain tout en tentant le reste du monde à oser sans avoir peur de choquer.

Dinard 2016: Les Sept (jeunes) Mercenaires

Posté par cynthia, le 29 septembre 2016

Chaque festival à son lot de nouvelles têtes et de nouveaux talents. Alors que débute le festival du film britannique de Dinard, voici une petite présentation de sept têtes britanniques et/ou américaines à suivre qui seront dans la sélection cette année.


Jack Reynor, l'Irlandais aux yeux revolver

Âge: 24 ans
Vu dans: Transformers, l'âge de l'extinction et Macbeth aux côtés de Michael Fassbender et Marion Cotillard.
Attendu à Dinard pour: le merveilleux Sing Street (notre coup de cœur au festival de Deauville dernier).
Prochainement: Le livre de la jungle, les origines d'Andy Serkis aux côtés de Christian Bale, Cate Blanchett et Benedict Cumberbatch, rien que ça!

Tyler Hoechlin, le beau gosse avec qui on pourrait se brûler les ailes
Âge: 29 ans
Vu dans: Il joue les loups-garous sexy dans la célèbre série Teen Wolf (série qui a également lancé Dylan O'Brien).
Attendu à Dinard pour: Stratton un film d'espionnage aux côtés de Dominic Cooper (Captain America, Mamma Mia, Tamara Drewe) et Tom Felton (méchant blondinet dans la saga Harry potter).
Prochainement: Il sera Superman dans la série Supergirl et fera trembler les filles (et compromettre sa belle carrière) dans Cinquante nuances plus sombre (bande-annonce la plus vue sur Youtube).

Jessica Brown Findlay, la brunette incendiaire
Âge: 27 ans
Vue dans: Les deux séries britanniques qu'il faut avoir vu: Misfits et Downton Abbey. Mais aussi The Riot Club et Victor Frankenstein face à James McAvoy et Daniel Radcliffe.
Attendu à Dinard pour: This Beautiful Fantastic, l'histoire d'une amitié entre une jeune femme qui rêve d'illustrer des livres pour enfants et son voisin, un veuf au caractère bien trempé.
Prochainement: Au théâtre (à Londres) dans la pièce Hamlet.

Emory Cohen, l'ange au regard de braise
Âge: 26 ans
Vu dans: Il a incarné le fils de Bradley Cooper dans The Place Beyond the pines avant de tous nous faire fondre dans Brooklyn (nommé aux Oscars) aux côtés de Saoirse Ronan.
Attendu à Dinard pour: Detour, une virée vengeresse sous fond de meurtre.
Prochainement: Nous le verrons avec Brad Pitt et Tilda Swinton en 2017 dansWar Machine.

Augustus Prew, le dandy caméléon anglais
Âge: 29 ans
Vu dans: Les Borgias aux côtés de Jeremy Irons, Kick Ass 2 et High-Rise face à Tom Hiddleston.
Attendu à Dinard pour: Chubby Funny, une comédie sur l'acceptation de soi et l'envie de percer dans le show-biz.
Prochainement: Il rejoint officiellement le casting de la série TV Prison Break.

Christy O'Donnell, l'écossais à la voix suave
Âge: 20 ans tout juste
Vu sur: Sa propre chaîne Youtube où ses abonnés peuvent se délecter de ses talents de musicien (sa première profession avant le cinéma).

Attendu à Dinard pour: Moon Dogs, un road trip entre deux frères et une fille dont ils tombent tous deux amoureux.
Prochainement: On espère en concert sur Paris, histoire de l'inviter à boire un café et à manger des croissants au lit après sa prestation.

Jack Lowden, le blondinet prometteur
Âge: 26 ans
Vu dans: Nous l'avions découvert à Dinard dans l'excellent '71 puis dans la série Tunnel aux côtés de la jolie Clémence Poésy.
Attendu à Dinard pour: Tommy's Honour, film dramatico-historique sur la relation père/fils entre le golfeur écossais Tom Morris et Tom Morris Junior.
Prochainement: Il montrera ses talents dans le prochain film de Christopher Nolan, Dunkerque.

Dinard 2016: Le cinéma « british », le Brexit, Bridget et une Palme d’or au programme

Posté par kristofy, le 28 septembre 2016

Rendez-vous sur les plages de la côte d’emeraude et plus particulièrement dans la si jolie ville de Dinard : du 28 septembre au 2 octobre se déroule la 27e édition du Festival du film Britannique de Dinard, avec comme maître mot la curiosité du cinéma d’outre-Manche (anglais mais aussi irlandais, écossais…). Il y a quelques mois la politique du Royaume-Uni avait été bousculée par le vote du Brexit vers une sortie de l’Europe: on n'y échappera pas. Outre une exposition de dessins dédiée à la sortie européenne du Royaume-Uni, une table ronde autour du Brexit, "Brexit...What Next ?", sera organisée et risque d'attirer beaucoup de monde... à moins que les festivaliers ne préfèrent aller au Tea time de Downton Abbey, avec scones et experts de la série.

Mais durant cette semaine les talents britanniques seront très nombreux à venir à la rencontre du public français. Hussam Hindi, le directeur artistique du festival, remarque d’ailleurs que "les professionnels britanniques vont tout faire pour sortir leurs films hors du pays au lieu de s’isoler à l’intérieur de leurs frontières comme le souhaitent leurs hommes politiques. Ils ont été plus nombreux cette année encore à nous envoyer leurs films… Parmi leurs arguments, l’importance des financements versés au cinéma britannique par l’Union européenne (plus précisément par le programme MEDIA), soit environ 130 millions d’euros entre 2007 et 2015, des subventions qui permettent de mener à bien de nombreuses productions cinématographiques... "

Durant ces 5 jours de festival il y aura 6 salles de projections pour accueillir les films en avant-première (une vingtaine) et ceux de la compétition (6) dont le jury franco-britannique sera présidé par Claude Lelouch (qui évoquera sa carrière lors d’une masterclass) avec autour de lui James D’Arcy, Anne Parillaud (qui remplace Sylvie Testud), Florence Thomassin, Victoria Bedos, Julie Ferrier, Jalil Lespert, Phil Davis, Colin Vaines et Eric Lagesse. Les courts-métrages qui ont toujours eu leur place à Dinard seront eux aussi vu par un jury emmené par Marianne Denicourt,

Le Festival va rendre un hommage particulier à l’actrice Kate Dickie (Couple in a Hole était d’ailleurs le Hitchcock d’Or de l’année dernière) et au comédien Gary Lewis (Petits meurtres entre amis, Billy Elliot aussi déjà primés à Dinard). Cette année la marraine du festival est la productrice Rebecca O’Brien qui est aux cotés de Ken Loach depuis vingt ans : Moi, Daniel Blake qui a reçu la palme d’or du Festival de Cannes sera dévoilé ici avant sa sortie le 26 octobre, avec aussi le documentaire Versus, The Life and Films of Ken Loach. Notons aussi que l'acteur principal de Moi, Daniel Blake, Dave Johns, fera le déplacement à Dinard.

Sont aussi attendus pour accompagner leurs nouveaux films des talents tels que Jason Fleyming, Alice Lowe, Roger Allam, Christopher Smith, Simon West, Hugh Hudson, Clément Sibony, Jason Connery See you there !

Compétition

  • Away de David Blair
  • Chubby Funny de Harry Michell
  • Moon Dogs de Philip John
  • Prevenge d'Alice Lowe
  • Sing Street de John Carney
  • This Beautiful Fantastic de Simon Aboud et Christine Alderson

Avant-premières

  • Whisky Galore de Gillies Mackinnon - film d'ouverture
  • Finding Altamira de Hugh Hudson - film de gala
  • Bridget Jones Baby de Sharon Maguire - projection spéciale
  • Moi, Daniel Blake de Ken Loach - projection spéciale
  • Adult Life Skills de Rachel Tunnard
  • Brakes de Mercedes Grower
  • Coriolanus de Ralph Fiennes
  • Detour de Christopher Smith
  • Eat Local de Jason Flemyng
  • Hi-Lo Joe de James Kermack
  • Love Is Thicker Than Water de Emily Harris & Ate de Jong
  • Stratton de Simon West
  • The Hippopotamus de John Jencks
  • Tommy’s Honour de Jason Connery
  • Tourner pour vivre de Philippe Azoulay
  • Versus, The Life and Films of Ken Loach de Louise Osmond
  • War on Everyone de John Michael McDonagh
  • You’re Ugly Too de Mark Noonan
  • Monsieur Bout-de-bois de Jeroen Jaspaert - séance jeune public

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27e édition du Festival du film Britannique de Dinard
Du 28 septembre au 2 octobre 2016 à Dinard
Informations et horaires sur le site de la manifestation