Cannes 2017: le directeur de la photographie Christopher Doyle (« In the Mood for love ») honoré pour sa carrière

Posté par redaction, le 12 mai 2017

Le "Pierre Angénieux ExcelLens in Cinematography" sera décerné au chef opérateur hong-kongais Christopher Doyle (aka Du Ke Feng en chinois). l'hommage aura lieu de 26 mai au Festival de Cannes.

Le prix récompense la carrière d'un directeur de la photographie ayant marqué l’histoire du Cinéma: Doyle succède à Philippe Rousselot (2013), feu Vilmos Zsigmond (2014), Roger A. Deakins (2015) et Peter Suschitzky (2016).

D'origine australienne, francophone et parlant aussi mandarin, Christopher Doyle, 65 ans, a collaboré avec divers cinéastes du monde entier depuis ses débuts dans les années 1980: Edward Yang (That Day, on the Beach), Claire Devers (Noir et blanc), Stanley Kwan ( Red Rose White Rose), Chen Kaige (Temptress Moon), Gus Van Sant (Psycho, Paranoid Park), Barry Levinson (Liberty Heights), Jon Favreau (Made), Phillip Noyce (Le chemin de la liberté, Un Américain bien tranquille), Zhang Yimou (Hero), Andrew Lau (Internal Affairs), Pen-ek Ratanaruang (Last Life in the Universe, Vagues invisibles), James Ivory (The White Countess), M. Night Shyamalan (La Jeune Fille de l'eau), Jim Jarmusch (The Limits of Control), Neil Jordan (Ondine), Sebastián Silva (Magic Magic) ou encore Alejandro Jodorowsky (Poesia Sin Fin).

Mais c'est évidemment et avant tout pour son travail avec Wong Kar-wai qu'il a assis sa réputation d'esthète et apposé sa signature visuelle dans le regard des spectateurs. Avec le cinéaste aux lunettes noires, il a su créer une atmosphère unique et colorée, maîtrisant aussi bien l'énergie que la contemplation, dans Nos années sauvages (1991), Chungking Express, Les Cendres du temps, Les Anges déchus, Happy Together (prix de la mise en scène à Cannes), le culte In the Mood for Love (pour lequel il avait reçu le grand prix de la CST à Cannes) et 2046 (2004), sans compter trois courts métrages.

Pour expliquer son approche, Christopher Doyle pense que la musique et le mouvement, comme la danse, ainsi que la littérature enrichissent son travail: "Je pense qu'un film est un danse, entre l'acteur, la caméra et moi."

Créée par Thales Angénieux et Orbis Media, la 5e soirée « Pierre Angénieux ExcelLens in cinematography », est soutenue par Weying (plateforme de billetterie en ligne sur WeChat) et Movie View (magazine chinois sur le cinema et entreprise de relations publiques), et réalisée par Orbis Media.

La Pastorale américaine de Philip Roth sur grand écran

Posté par vincy, le 24 juin 2014

ewan mcgregorPastorale américaine (American Pastoral), le best-seller de Philip Roth, l'un des plus grands écrivains américains contemporains, va enfin être adapté au cinéma. Phillip Noyce réalisera le film, avec Ewan McGregor dans le rôle principal.

Le tournage commencera en mars 2015, à Pittsburgh (Pennsylvanie). Le scénario de ce roman, qui avait reçu le Prix Pulitzer, a été écrit par John Romano (La défense Lincoln).

Cela fait 10 ans que les producteurs de Lakeshore tentent de porter le livre à l'écran. Il y a deux ans, le projet était relancé, en vain, avec Fisher Stevens pour le réaliser.

American Pastoral, paru en 1997, est le premier tome d'une trilogie qui comporte également J'ai épousé une communiste et La tache. Plus globalement, il s'agit d'un des neuf livres où apparaît son personnage fétiche, Nathan Zuckerman.

Dans ce roman, l'écrivain Zuckerman retrouve 36 ans plus tard, Seymour Levov dit "le Suédois" , l'athlète fétiche de son lycée de Newark. Levov l'invincible, le généreux, l'idole des années de guerre, le petit-fils d'émigrés juifs devenu un Américain plus vrai que nature... Sa vie semble parfaite, marié à une ancienne reine de beauté, héritier d'un commerce florissant. Mais Zuckerman va découvrir la face sombre du personnage. L'Américain parfait vit en fait dans une illusion, avec des zones d'ombres qui le hante. Roth dresse le portrait d'une gauche américaine en faillite, d'une guerre de Vietnam qui a massacré le paradis américain et du déracinement des Juifs originaires d'Europe de l'Est.

Philip Roth, inadaptable?

Malgré leur notoriété, les romans de Philip Roth ont rarement été transposés sur grand écran. En 2003, La couleur du mensonge (The Human Stain), adapté de La Tache, de Robert Benton et avec Anthony Hopkins et Nicole Kidman avait déçu et en 2008 Elegy d'Isabel Coixet, avec Penelope Cruz et Ben Kingsley, adaptation du roman La bête qui meurt, avaient peu convaincu. Oubliées les adaptations de Goodbye Columbus (1969) et Portnoy et son complexe (1972). Cependant l'écrivain redevient à la mode. Barry Levinson vient de finir l'adaptation de The Humbling (Le rabaissement), avec Al Pacino et Greta Gerwig.

Phillip Noyce a réalisé entre autres Calme blanc, deux Jack Ryan, Le Saint, Bone Collector, Les chemins de la liberté, Un Américain bien tranquille et Salt.
Ewan McGregor sera à l'affiche en France le 2 juillet avec Albert à l'Ouest. Il a terminé un western de Gavin O'Connor, Jane Got a Gun, un polar de Julius Avery, Son of a Gun, un drame de Rodrigo García, Last Days in the Desert, et une comédie de David Koepp, Mordecai. Il termine le tournage de Our Kind of Traitor, adaptation du roman d'espionnage de John Le Carre.

Christian Bale protégé par le 28e Amendement?

Posté par vincy, le 29 juillet 2008

Il enchaîne... Christian Bale, qui risque de devenir l'un des acteurs les mieux payés d'Hollywood dans les prochains mois grâce au triomphe de Batman The Dark Knight (plus de 300 millions de $ en 10 jours), vient d'achever le tournage du Michael Mann (Public Enemies, avec Johnny Depp) et les ennuis judiciaires avec la police de Londres. Un coup de stress ou une grosse fatigue? Son calendrier ne lui laisse pas beaucoup de répit puisqu'il tourne Terminator Salvation, 4e opus de la série, sous la direction de McG.

Le réalisateur Phillip Noyce (Clear and present danger, The bone collector) est en passe de l'enrôler pour jouer le Président des Etats-Unis dans son thriller politico-parano, 28th Amendment. Adaptation littéraire du best-seller de Neal Rechtman, le film raconte les dangers des liaisons et des influences entre médias, industrie du divertissement et une campagne électorale. Le titre provient d'un amendement à la constitution actuellement en phase de proposition et limitant les budgets des campagnes électorales.

A l'origine le personnage du Président était destiné à Tom Cruise.