[On va tous au cinéma] Top Gun: Maverick (2021)

Posté par vincy, le 30 juin 2020


Le pitch: Après avoir été l’un des meilleurs pilotes de chasse de la Marine américaine pendant plus de trente ans, Pete “Maverick" Mitchell continue à repousser ses limites en tant que pilote d'essai. Il refuse de monter en grade, car cela l’obligerait à renoncer à voler. Il est chargé de former un détachement de jeunes diplômés de l’école Top Gun pour une mission spéciale qu’aucun pilote n'aurait jamais imaginée. Lors de cette mission, Maverick rencontre le lieutenant Bradley “Rooster” Bradshaw, le fils de son défunt ami, le navigateur Nick “Goose” Bradshaw. Face à un avenir incertain, hanté par ses fantômes, Maverick va devoir affronter ses pires cauchemars au cours d’une mission qui exigera les plus grands des sacrifices

Le cast: Réalisé par Joseph Kosinski. Avec Tom Cruise, Miles Teller, Jennifer Connelly, Jon Hamm, Ed Harris et Val Kilmer.

L'atout: A l'origine, le film devait être l'un des blockbusters de l'été, avec grande fanfare à Cannes pour le lancement en avant-première. Avec un peu de chance, ce sera le film d'action des fêtes, cinq semaines après le James Bond. On ne doute pas de l'attrait de Tom Cruise. Il n'est pas champion des méga-hits, mais sa cote est toujours bonne quand il s'agit de faire vivre une franchise. La vraie question n'est pas de savoir si les avions de chasse font toujours rêvé (ils sont assez rares au cinéma) mais bien de savoir si les fans du premier opus, désormais quadras et quinquas, iront voir la suite et surtout, si leurs enfants s'intéresseront à Maverick.

Tom Cruise: toujours plus haut avec SpaceX

Posté par vincy, le 29 mai 2020

On l'attend en décembre pour Top Gun:Maverick. Avec la crise liée au coronavirus, le blockbuster attendu cet été a été retardé à la fin de l'année. Tom Cruise a du aussi reporter le tournage de Mission:Impossible 7 (et 8, puisque selon le réalisateur Christopher McQuarrie, il s'agira d'un diptyque), bousculant le casting (Nicholas Hoult n'étant plus disponible, c'est Esai Morales qui jouera le vilain) et le plan de travail entre Venise et Londres. Le film est toujours prévu pour une sortie fin 2021.

La star continue de profiter de son éternelle jeunesse - il va avoir 58 ans cette année - pour essayer de conforter son statut et se défier physiquement (certaines de ses cascades lui coûtent d'ailleurs chères). Il sera ainsi le premier acteur à tourner dans l'espace, grâce à l'appui de la NASA et du SpaceX d'Elon Musk (Tesla), la navette de fret qui alimente la station spatiale internationale.

Doug Liman, avec qui Cruise a déjà travaillé sur Edge of Tomorrow et Barry Seal, a été choisi comme réalisateur pour ce thriller stratosphérique, dont l'argument marketing est tout trouvé.

Si on ne connait rien du sujet - Liman écrira le scénario -, on ignore aussi la date de tournage: nul ne doute que la préparation de séquences dans l'espace va prendre du temps. Surtout Cruise va être occupé les prochains mois par Mission:Impossible et Liman est en post-production de son prochain film, Chaos Walking, prévu début 2021. De plus Cruise et Liman préparaient ensemble, avant cette annonce, Live Die Repeat and Repeat, la suite d'Edge of Tomorrow.

Enfin, indissociables, les deux hommes avaient en vue un autre film porté par le réalisateur pour la Paramount, Luna Park. Un thriller SF autour d'employés rebelles qui s'en vont sur la lune pour voler une source d'énergie. Ce qui pourrait être finalement le point de départ du projet "spatial" initié par Cruise, pour qui ça n'a sans doute pas suffit d'escalader le plus haut gratte ciel du monde ou de décoller en étant accroché à un énorme Airbus militaire.

Nicholas Hoult rejoint Tom Cruise dans Mission : Impossible 7

Posté par wyzman, le 11 janvier 2020

C'est sur Instagram que Christopher McQuarrie, le réalisateur des deux derniers Mission : Impossible a annoncé la bonne nouvelle : Nicholas Hoult rejoint les rangs du 7e volet encore sans titre !

Vilain de choix

"Dis, @nicholashoult, ça te dit de mettre un peu le feu ?" a ainsi  écrit en légende de son cliché Christopher McQuarrie, ce à quoi Nicholas Hoult a répondu, "J'adore. Mais pourquoi s'arrêter à un peu ?" Bien que les détails concernant le rôle exact que jouera Nicholas Hoult dans le film n'ont pas fuité, il semblerait que l'acteur déjà vu dans 4 films X-MenMad Max : Fury Road et Tolkien jouera dans Mission : Impossible 7 un méchant (un "vilain" comme disent les anglophones).

Ce que l'on sait en revanche, c'est que Tom Cruise reprendra son rôle de l'agent secret Ethan Hunt dans les septième et huitième volets déjà prévus. Christopher McQuarrie écrira et réalisera les deux films qui sont censés être tournés l'un à la suite de l'autre. Hayley Atwell et Pom Klementieff ont également rejoint la distribution du 7e volet des aventures d'Ethan Hunt.

A l'origine pressenti pour le rôle du fils de Goose dans Top Gun : Maverick qui doit sortir en salle cet été, Nicholas Hoult n'a pas obtenu le rôle. Ce qui a donné lieu à une importante rencontre avec Tom Cruise qui aurait abouti sur leur désir commun de travailler ensemble à un moment donné. Les studios de production Paramount et Skydance ont d'ores et déjà annoncé que le septième volet sortira le 23 juillet 2021 aux Etats-Unis et le huitième volet le 5 août 2022.

Pour rappel, Christopher McQuarrie a déjà réalisé Rogue Nation en 2015 et Fallout en 2018. Ce sixième volet demeure le plus rentable de la franchise avec 791,1 millions de dollars amassés dans le monde. Les six films de la série ont rapporté un total de 3,57 milliards de dollars au box-office mondial. Après avoir changé de réalisateur pendant des années pour donner à chaque chapitre une nouvelle ambiance, Tom Cruise et Paramount auraient choisi Christopher McQuarrie comme réalisateur principal

Edge of Tomorrow : Warner Bros. développe officiellement la suite du film de Doug Liman

Posté par wyzman, le 2 mars 2019

Si l'on en croit les informations de Deadline, le distributeur américain Warner Bros. devrait parvenir à réunir Tom Cruise, Emily Blunt et Doug Liman pour ce nouvel opus.

Blockbuster sous coté

D'après le webzine américain, Warner Bros. développe une suite d'Edge of Tomorrow. Le film sorti durant l'été 2014 se verrait doté d'une nouvelle équipe artistique bien qu'il soit prévu de faire revenir les valeurs sûrs du premier volet, à savoir les deux acteurs principaux et le réalisateur de renom qui ont permis à ce film de science-fiction d'amasser plus de 370 millions de dollars dans le monde.

Après avoir présenté un nouveau pitch, Matthew Robinson (The Invention Of Lying) aurait été engagé pour rédiger le scénario de cette suite. Produit par Erwin Stoff, Tom Lassally et Masi Oka, sans oublier Hisashi Sasaki, Edge of Tomorrow 2 semble d'ores et déjà sur la bonne voie puisque Tom Cruise et Emily Blunt ne sont pas contre l'idée de rempiler dans les rôles de William "Bill" Cage et Rita Rose Vrataski. Ils attendraient d'avoir lu le script avant de prendre une décision. Ce qui ne saurait tarder puisque ce dernier sera supervisé par Doug Liman lui-même.

Cela fait plusieurs années qu'il se murmure ici et là qu'une suite est en développement. Mais il aura fallu attendre l'arrivée de Matthew Robinson sur le projet pour que celui-ci démarre vraiment. Comme le rappelle justement Deadline, bien que peu aidée par son titre très canonique, la suite d'Edge of Tomorrow pourrait faire un véritable carton. Le premier film de Doug Liman est en effet disponible sur Netflix depuis quelques mois et a su trouver un nouveau public.

Quant à ses acteurs, ils n'en finissent plus de remplir les salles obscures. L'été dernier, Tom Cruise a généré 791 millions de dollars de recettes mondiales dans Mission : Impossible - Fallout tandis qu'Emily Blunt a récemment fait un malheur dans Sans un bruit (340M$ de recettes mondiales) et Le Retour de Mary Poppins (345M$ de recettes mondiales). De son côté, après Edge of Tomorrow, Doug Liman a malheureusement fait les gros titres en raison des échecs commerciaux de The Wall (4M$ amassés) et Barry Seal: American Traffic, l'un des plus mauvais scores au box-office de Tom Cruise !

Le tournage de Maverick, la suite de Top Gun, est lancé

Posté par vincy, le 31 mai 2018

Ce matin, Tom Cruise a posté une image teaser du premier jour de tournage de la suite de Top Gun, le film qui l'a propulsé parmi les stars hollywoodiennes en 1986. 32 ans plus tard, avec un coucher de soleil et un avion F-14, la star est de nouveau sur le tarmac, avec ce commentaire, "Fell the Need" ("On a senti le besoin"). Top Gun: Maverick est cependant un pari risqué. Une suite plus de trois décennies plus tard (soit six générations de spectateurs) peut aussi bien alimenter la nostalgie des spectateurs de l'époque (qui ont désormais entre 45 et 55 ans) que laisser indifférent le public actuel (plus porté sur les super-héros).

Joseph Kosinski remplace feu Tony Scott derrière la caméra. Il avait déjà "rebooté" Tron (Tron:Legacy), autre film culte des eighties. Il a aussi déjà pratiqué Tom Cruise sur un tournage (Oblivion). Le compositeur de la musique de Top Gun, Harold Faltermeyer a été réembauché. Le scénario a été écrit par Peter Craig (Hunger Games) et Justin Marks (Le livre de la jungle).

Côté intrigue, on nous annonce que les pilotes seront de retour et le besoin de vitesse aussi. Ce sera un film qui mettra l'accent sur la compétition, tout comme le premier... mais avec une progression pour Maverick, le personnage de Cruise, puisqu'il devient instructeur, et doit se confronter à une pilote très douée.

La suite de Top Gun sera sur les écrans américains le 12 juillet 2019. D'ici là, Tom Cruise sera cet été dans les multiplexes avec Mission:Impossible - Fallout.

Top Gun avait rapporté 360M$ dans le monde à sa sortie. Ajusté à l'inflation, le film se classe 117e parmi les plus gros succès nord-américains de tous les temps. C'est toujours le plus gros succès populaire de Tom Cruise aux Etats-Unis. En France, le film avait séduit 3,6 millions de spectateurs.

Edito: le Blockbuster estival K.O.?

Posté par redaction, le 22 juin 2017

Une recette vieille de quatre décennies. Des films divertissants, dans les salles entre mai et la mi-août, au rythme de un ou deux par semaine, portés par des grandes stars ou fondés sur des "marques" et / ou franchises, avaient pour objectifs de ramasser un paquet de dizaines de millions de dollars aux studios. Ce "concept" économico-cinématographique avait été initié par Steven Spielberg et Les dents de la mer en juin 1975 puis confirmé par George Lucas et Star Wars en mai 1977.

Mais depuis deux saisons, Hollywood doute de ce vieux système. Cela fait quelques années déjà que l'été n'est plus dominant dans le box office annuel. Des films qui sortent en novembre et décembre ont régulièrement cartonné davantage que des grosses machines estivales. Cet étalement du calendrier s'est élargi avec des films qui ont encaissé d'énormes recettes alors qu'ils sortaient en mars et en avril. Finalement, seule la période de mi-août à fin octobre et de mi-janvier à début mars restent "creuses" pour les distributeurs et les exploitants.

Colosses aux pieds d'argile

Cependant le modèle a pris du plomb dans l'aile pour d'autres raisons, plus profondes. Afin d'attirer le spectateur dans les salles, les studios ont misé sur les quelques stars "bankables" au niveau international en signant de très gros chèques, voire en leur donnant un contrôle excessif (de Johnny Depp à Tom Cruise, les exemples ne manquent pas). Ils ont aussi gavé leurs productions d'effets visuels coûteux, participé à l'inflation des devis (certaines productions dépassent désormais régulièrement les 200M$) et dépensé de plus en plus en marketing (qui peut représenter autant d'argent que le budget de production). Cela a rendu ces films plus vulnérables financièrement, plus difficiles à rentabiliser, d'autant que le marché vidéo est en déprime. Cette hausse des coûts était "sécurisée" par l'arrivée de nouveaux gros marchés internationaux comme la Chine et la Russie et par les hausses de prix des billets de cinéma, ce qui, dans les deux cas, permettaient d'accroître les recettes de manière conséquente.Prenons un simple exemple: La Belle et la Bête est la 8e plus grosse recette de "tous les temps" mais si on tient compte du prix actuel du ticket de cinéma, le film n'est que 70e de ce classement, à hauteur de Tootsie et du premier Superman.

Les blockbusters deviennent donc "globaux", plus aseptisés (il faut tenir compte de la censure de certains pays ou des mœurs conservatrices dans d'autres), devant cibler aussi bien le spectateur chinois, français, mexicain que celui du Kansas ou de Floride. Ils deviennent aussi dépendants des scores à Shanghai, Moscou, Sao Paulo ou Londres, autant que de New York, El Paso ou Pittsburgh.

Une fréquentation des salles en baisse depuis 15 ans

Hors, cette recette paraît de plus en plus fragile. En mai, le box office américain a chuté de près de 12% par rapport à mai 2016. La hausse depuis le début de l'année s'effrite semaine après semaine. Pour l'instant le box office n'enregistre qu'une modeste augmentation de 1,6% des recettes, soit une baisse du nombre de spectateurs si on prend en compte le prix d'un ticket de cinéma, constamment plus cher comme nous l'avons dit (6,5$ en 2006, 8,1$ en 2013, 8,84$ cette année). Depuis le début des années 2000, les salles ont perdu 200 millions de spectateurs. Au 18 juin, sur les dix films les plus vus, seulement deux sont sortis depuis mai. Une tendance observée déjà l'an dernier.

Le problème est visible: la succession de flops sur le marché nord-américain. 10 gros budgets n'ont pas franchi la barre des 100M$ de recettes, dont La Momie, Le Roi Arthur, Baywatch, Alien : Covenant ou Ghost in the Shell. Malgré la "marque" ou les stars au générique. On ne peut pas dire que Pirates des Caraïbes soit un succès tant ce 5e opus est très en dessous des scores habituels de la franchise. A l'inverse des très petits budgets, sortis avant mai, comme Get Out et Split ont décroché le jackpot.

De toutes ces grosses machines, Les Pirates, xXx et The Great Wall s'en tireront sans trop de bobos avec des recettes mondiales qui les rendent rentables. Mais pour les autres, la facture est salée. Preuve qu'un Tom Cruise (qui s'est mêlé de toute la production, a refait le scénario pour son égo et a choisi ses équipes) n'a plus le poids en spectateurs qui correspond à son pourcentage sur les recettes. Preuve aussi qu'une marque (monstres ou adaptation) ne suffit plus dans un environnement où, pour l'instant, seuls les super-héros, les Disney (de Star Wars à Pixar) et les films d'animation tirent leur épingle du jeu.

Formatage tueur de désir

Certes l'été n'est pas fini. Il y a encore de grosses munitions. Et on attend toujours le film "art et essai" (autre secteur qui souffre) et la comédie "sleeper" qui surprendront le public et s'intégreront dans le tableau d'honneur.

Mais si on regarde bien les derniers véritables cartons au box office mondial, hors films familiaux, on constate que c'est un virus plus profond qui atteint le système immunitaire hollywoodien. A ne pas investir dans les histoires, à ne pas croire à l'émotion, à tout déshumaniser avec des effets spéciaux, à tout investir sur des récits plagiés les uns sur les autres, avec les mêmes enjeux, on ressent une forme de lassitude. Il faut des moyens énormes pour maintenir l'excitation. Finalement on attend davantage le dramatique Dunkirk de Christopher Nolan que le prochain Transformers. Rappelons que La La Land (443M$ dans le monde), Miss Peregrine (300M$), Sully (240M$), ou Premier contact (200M$) ont été d'immenses succès et des films très rentables alors qu'il s'agissait de drames à la narration plus classique. Le dernier Logan, davantage un drame crépusculaire qu'un simple film de héros, a prouvé qu'on pouvait tordre l'aventure stéréotypé du super-héros et séduire les spectateurs (620M$).

Les "univers" sont la nouvelle martingale des gros studios depuis la stratégie payante du groupe Disney, avec l'avènement de Marvel, la relance de Star Wars et le lifting en live-action des dessins animés de Walt Disney. Mais c'est aussi ailleurs qu'il faut investir pour fait revenir le spectateur. Les Cameron, Spielberg et autres Nolan n'hésitent pas à produire des histoires fédératrices, dramatiques, aux allures spectaculaires certes, dans la grande filiation du cinéma américain populaire, loin des "péplums" et "westerns" formatés des temps modernes (Comics).

Netflix et Amazon prêts à combler le vide

Pas sûr qu'Hollywood comprenne tout de suite la leçon de ces dernières années. Tant que les recettes mondiales sont au rendez-vous pour deux ou trois de leurs films par an, ils parviennent à compenser les autres échecs, même les plus cinglants. Ainsi Patty Jenkins a déjà annoncé qu'elle planchait sur un deuxième Wonder Woman. Tom Cruise reste maître à bord de la franchise Mission:Impossible. L'été prochain, en 2018, déjà 15 suites, prequels ou spin-off sont programmés.

Ce serait une grave erreur stratégique. Ce qu'ont très bien compris les Netflix, Amazon et autres nouveaux entrants dans le secteur. Car plus les investissements sont énormes afin de produire du spectacle sans intérêt, moins les studios veulent prendre de risques. Par conséquent les auteurs se tournent vers les nouveaux nababs. Okja (Netflix) a bénéficié d'un budget confortable de 50M$. Manchester by the Sea a obtenu deux Oscars. Les deux avaient des films en compétition à Cannes tandis que les "majors" brillaient par leur absence. Amazon a produit et distribué les derniers Jarmusch, Allen ou Winding Refn. Désormais les auteurs sont capables de zapper la salle ou de se vendre à ces plateformes parce que, outre le cash qu'ils fournissent, ils leur donnent une véritable liberté. l'été dernier des films comme Florence Foster Jenkins ou Hell or High Water ont récolté plus de 20M$ de recettes avec des budgets très modestes (et des nominations aux Oscars au final).

Exactement l'inverse des majors, capables de virer les réalisateurs Phil Lord et Chris Miller en pleine production du film sur Han Solo, pour "divergences artistiques" avec les producteurs. Hollywood refuse la singularité. Et c'est ce qui tue actuellement les blockbusters estivaux. Comme si les studios avaient oublié pourquoi ces blockbusters fonctionnaient si bien auparavant: du fun, de la surprise, un ton et même le style d'un cinéaste, et des sensations. Un jeu-vidéo fait aussi bien l'affaire aujourd'hui. Or, on l'oublie mais des films comme Qui veut la peau de Roger Rabbit, Il fait sauver le Soldat Ryan, Ghost, Top Gun ou E.T. ont été les champions de leurs étés respectifs. On est loin du "blockbuster" pop-corn.

Ce qu’il faut savoir sur le 6e Mission:Impossible

Posté par redaction, le 7 mai 2017

Une pré-prod sur les nerfs
Enfin il se tourne ce 6e Mission: Impossible. Avant même la sortie de Mission Impossible : Rogue Nation, Tom Cruise et le réalisateur Christopher McQuarrie avaient confirmé le tournage dès l'été 2016 pour une sortie en 2017 d'une suite. La franchise M:I est une pépite pour la Paramount. Tout le monde était dans les starting-blocks.
La production a d'abord été retardée par des divergences sur le scénario, qui a été réécrit. Et puis Tom Cruise et les producteurs qui ne s'entendaient pas sur le chèque à verser à l'acteur, et notamment son pourcentage sur les profits de chacun de ses blockbusters.
Le tournage est alors décalé novembre (pour une sortie inscrite au deuxième semestre 2017).
Finalement, la production est calée au printemps 2017. La sortie est prévue pour le 27 juillet 2018.

Paris, je t'aime
Grâce au crédit d'impôts très avantageux dont bénéficient les productions internationales, de plus en plus de producteurs sont intéressés pour venir en France. En tout cas, ça ne les rebute plus. Financièrement ils s'y retrouvent. Quand Il faut sauver le Soldat Ryan avait du se tourner en Irlande, Dunkirk a pu être filmé sur les lieux même des plages du nord de la France.
Ceci explique pourquoi depuis début avril, M:I 6 fait le tour de la Capitale. Après James Bond et Jason Bourne, voici donc Ethan Hunt pour s'offrir des course-poursuites dans la Ville Lumière (qui a nécessité un an d'entraînement pour Cruise). La production va dépenser au total 25M$ pour 35 jours de tournage à Paris. 300 techniciens ont été requis pour cette longue séquence parisienne du film. On a ainsi vu Tom Cruise cascadant et vrombissant en moto près du Champ de Mars, dans le quartier de l'Opéra et de la Bourse et cette semaine entre l'Hôtel de Ville et le Marais. Une grande scène a été tournée au Grand Palais, près des Champs-Elysées, transformé en night-club gigantesque, avec des centaines de figurants.
Outre les retombées économiques, le film servira à coup sûr la promotion de Paris. Ce qui fait du bien en cette période où le touriste s'est raréfié depuis la série d'attentats qui frappe la France.

Un réal fidèle
Tom Cruise travaille en confiance avec Christopher McQuarrie. C'est leur troisième film ensemble depuis 2012, après Jack Reacher et Mission:Impossible - Rogue Nation. Outre les deux scripts des M:I, McQuarrie a aussi écrit le scénario de La Momie, Edge of Tomorrow et Walkyrie, trois films avec Cruise en star.
Le cinéaste américain joue les touristes sur son compte Instagram (les photos sont issus de son compte), et partage ainsi de beaux clichés de la capitale (en ajoutant parfois un commentaire amoureux sur la ville, clamant d'ailleurs "Paris, je t'aime".
C'est la première fois qu'un réalisateur signe deux épisodes de la série Mission:Impossible, initiée par Brian de Palma il y a plus de 20 ans.

Un cast sexy
On retrouve Ving Rhames (qui a été de tous les épisodes de la franchise) et Simon Pegg (arrivé dans la série depuis le 3e épisode) et trois acteurs de Rogue Nation: Alec Baldwin, Sean Harris et Rebecca Ferguson (qui fait jeu égal avec Cruise niveau compétences et qui devient ainsi la première actrice de la série à être dans deux épisodes). Parmi les nouveaux, il y a Henry Cavill, aka Superman, Vanessa Kirby, aka la Princesse Margaret dans "The Crown" et Sian Brooke, vue dans "Sherlock". Kirby hérite du rôle "romantique" de l'épisode si on en croit les photos de paparazzis qui ont capté un baiser entre elle et Cruise. Jeremy Renner était prévu à l'origine pour reprendre son rôle de William Brandt, mais à cause de l'enchainement des tournages des Avengers (notamment Infinity War prévu pour l'an prochain dans les salles), il n'a pas pu se libérer. Dans le registre trivial, on peut aussi noter que Henry Cavill avait remplacé Tom Cruise pour le film Agents très spéciaux: Code U.N.C.L.E..

Paramount trouve un accord financier avec Tom Cruise pour le 6e épisode de Mission:Impossible

Posté par vincy, le 21 septembre 2016


Tout était calé. Dès la sortie de Mission Impossible : Rogue Nation, Tom Cruise et son réalisateur Christopher McQuarrie avaient confirmé le tournage dès l'été 2016 pour une sortie en 2017) du sixième film de la franchise M:I, lancée il y a 20 ans. Paramount sautait de joie à travers un communiqué qui rassurait les investisseurs. Le studio compte peu de franchises: Star Trek, Lara Croft (qu'il reboote), les Jack Ryan (dont le reboot n'a pas fait fonctionné), Indiana Jones et Transformers. Mission:Impossible est l'une de ses plus performantes avec 927M$ de recettes en Amérique du nord et 1,78 milliard de $ de recettes dans le reste du monde. Le cinquième film a assuré à lui seul 613M$ de recettes dans le monde. En France, Ethan Hunt a attiré 15 millions de spectateurs dans les salles.

Autant dire qu'une telle pépite est profitable.

Mais voilà, la production a d'abord été retardée par des divergences sur le scénario, qui a été réécrit. On parlait désormais d'un tournage en novembre (pour une sortie inscrite au deuxième semestre 2017). Puis, pour cause de planning, le tournage a été décalé à janvier 2017 (Cruise, entre temps, a décidé de tourner The Mummy).

Gourmand

Mais surtout, la pré-production du film a été brutalement interrompue au début de l'été pour une autre raison. En cause, Tom Cruise et les producteurs qui ne s'entendaient pas sur le chèque à verser à l'acteur. A priori, selon la presse professionnelle américaine, le cachet n'était pas en jeu. La star reste l'un des acteurs les mieux payés du système avec environ 20M$ par film. Là où il s'enrichit insolemment, c'est avec son pourcentage sur les profits de chacun de ses blockbusters. Il peut ainsi gagner de 50 à 80M$ par an.

Et c'est là que ça a bloqué. Cruise a été très gourmand, réclamant un pourcentage supérieur à celui qu'il a demandé pour The Mummy (Universal). Après tout, il est Ethan Hunt et s'il en a besoin pour conserver son statut de superstar, le studio n'a pas encore décidé de le remplacer.

Dorénavant, on parle d'un tournage au printemps 2017. La date de sortie a disparu des radars. On peut imaginer que ce sera pour l'été 2018.

Forbes balance les 100 stars les plus riches en 2015/2016

Posté par vincy, le 12 juillet 2016

Taylor Swift, la nouvelle petite amie de Tom Hiddleston, domine le classement des célébrités du showbiz et du sport les plus fortunées de l'année selon le classement annuel de Forbes. Dans le haut du classement on retrouve ainsi Christiano Ronaldo, Adèle, Lionel Messi ou encore Madonna. Le sport et la musique paye bien mieux que le grand écran et musiciens et sportifs trustent ce top 100. On compte ainsi deux magiciens, un top model (Gisele), quatre tennismen (aucune Serena? come on), un groupe de K-pop, un seul écrivain, un DJ néerlandais et pas un francophone (même pas Céline). Idem: aucun réalisateur (allons allons, avec le pourcentage sur les recettes de certains films?) ni même DiCaprio (on se pince). On a quelques, du coup, de sérieux doutes autour de ce classement.

Surprise, le premier artiste dans le cinéma est l'humoriste Kevin Hart (87,5M$) qui bat au passage le record détenu précédemment dans sa catégorie par Jerry Seinfeld (57e cette année, avec 43,5M$). Il est 6e du Top 100. Il est actuellement à l'affiche de Central Intelligence, qui vient de dépasser les 100M$ au box office nord-américain.
Rihanna, plus chanteuse qu'actrice, mais tout de même, a récolté 75M$ (13e). Première vraie "star" de cinéma, Dwayne Johnson, ex-The Rock, qui a empoché 64,5M$ (19e). Derrière on retrouve Jackie Chan (23e, 61M$), Matt Damon (30e, 55M$), Tom Cruise (37e, 53M$), Johnny Depp (46e, 48M$). Jennifer Lawrence est la première femme œuvrant dans le cinéma, avec 46M$ et une bonne 49e place. C'est la deuxième année consécutive où elle domine ses consœurs. Suivent Ben Affleck (58e, 43M$), Jennifer Lopez (davantage chanteuse désormais que comédienne, avec 39,5M$, 68e), Vin Diesel (78e, 35M$), Robert Downey Jr (86e, 33M$, acteur le mieux payé en 2014/2015), les Indiens Shah Rukh Khan (86e, 33M$) et Akshay Kumar (94e, 31,5M$), Melissa McCarthy (86e, 33M$) et Brad Pitt (94e, 31,5M$)

Who run the world? Jennifer Lawrence!

Posté par wyzman, le 19 novembre 2015

Depuis 2012, le site américain Vulture établit chaque année le classement des 100 acteurs qui ont le plus de valeur à Hollywood mais également dans le monde. Véritable indicateur de la popularité et de la crédibilité d'une star, le classement est réalisé grâce à divers paramètres plus pertinents les uns que les autres : l'argent rapporté au box office américain et mondial, l'intérêt porté par les studios et les paparazzis, la cote de popularité auprès du grand public, le nombre d'Oscars et de nominations, l'avis des critiques et enfin le nombre de mentions sur Twitter. Le classement de cette année a été dévoilé plus tôt dans la semaine et le haut du panier n'a pas changé !

Sans surprise et parce que tout le monde aime la voir tomber en robe de soirée, Jennifer Lawrence trône fièrement, dans son indestructible bulle de coolitude. Adorée par les critiques et les patrons de studios, l'actrice de 25 ans est "la plus grande star de ciné de sa génération" pour reprendre les termes de Vulture. Alors que le dernier volet de Hunger Games est sorti hier en France, nous avons tous hâte de voir pour quel film elle recevra une quatrième nomination aux Oscars.

Bien qu'il n'ait toujours pas reçu d'Oscar - et bien que l'on doute qu'il en reçoive un prochainement -, Robert Downey Jr. continue d'être le principal atout de l'écurie Disney, avant la (re)mise à flot de la saga Star Wars. Cette année, sa seule participation à Avengers : L'ère d'Ultron (1,4 milliards de dollars de recette aux box office mondial) lui aura permis de toucher 40 millions de dollars. Qu'on l'aime ou pas, le cinquantenaire mène Marvel par le bout du nez. Et cela ne devrait pas changer de si tôt puisqu'il sera présent au casting de Captain America : Civil War (sortie prévue le 27 avril 2016).

En troisième position, le chouchou de la planète entière, j'ai nommé Leonardo DiCaprio, est toujours en attente de son Oscar du meilleur acteur. Après 4 nominations, celui que l'on retrouvera le 24 février prochain dans The Revenant de Alejandro González Iñárritu pourrait bien toucher le jackpot. A moins que le sort ne s'abatte encore sur lui… En attendant, la presse à scandale l'adore (d'ailleurs, il sort avec quelle mannequin cette semaine ?) et le public continue d'être réceptif à ses films. A l'exception de J. Edgar, les six derniers longs dans lesquels il a joué ont tous rapporté plus de 290 millions de dollars au box office mondial. Bien joué Leo !

Dans le reste du top 20, on notera la présence de stars à l'aura plus que conséquente - malgré des projets pas forcément aboutis ou rentables : Tom Cruise (#6), Hugh Jackman (#7), Sandra Bullock (#8), Scarlett Johansson (#10), Tom Hanks (#12), George Clooney (#15), Brad Pitt (#16) et Angelina Jolie (#17). Trusté par des hommes de plus de 30 ans, ce top 20 ne compte que 4 femmes - dont la plus jeune est bien évidemment Jennifer Lawrence !

Dans la mesure où les acteurs non mentionnés jusqu'ici (Bradley Cooper, Matt Damon, Matthew McConaughey, Liam Neeson, Ben Affleck) ont déjà été nommés aux Oscars, les véritables surprises se trouvent du côté des action heroes que sont Dwayne Johnson (#5), Channing Tatum (#9), Chris Pratt (#11) et Chris Hemsworth (#20). Mon premier a littéralement tout explosé dans Fast & Furious 7 et San Andreas. Mon second a enlevé le haut pour Jupiter Ascending et Magic Mike XXL. Mon troisième a explosé la machine à sous avec Jurassic World et mon quatrième s'est d'abord appelé Thor avant de laisser imaginer son plus gros atout dans Vive les vacances !

La liste complète est à voir ici.