Un film sur Steve McQueen en préparation

Posté par vincy, le 10 septembre 2019

Il est apparu furtivement dans Once Upon a Time in Hollywood de Quentin Tarantino. C'est d'ailleurs l'un des acteurs modèle dont parle le personnage de Leonardo DiCaprio. On le voit ami de Sharon Tate. Et c'est justement ça qui intéresse Hollwyood. Le "King of Cool" a fait l'objet d'un livre Steve McQueen: The Life and Legend of a Hollywood Icon, de Marshall Terrill, et son adaptation attise le buzz à Hollywood.

Il a déjà fait l'objet de nombreux projets, jamais réalisés, notamment par James Gray et Steven Soderbegh. Wonderfilm Media a acquis les droits du livre qui raconte notamment comment la star a croisé la destinée de Charles Manson. En refusant un script de Manson, McQueen aurait été l'une des cibles de la famille Manson lors du carnage qui coûta la vie de Sharon Tate, alors épouse de Roman Polanski.

Marshall Terrill a été longtemps obsédé par Steve McQueen, écrivant Steve McQueen: Portrait of an American Rebel, (1993), The King, McQueen and the Love Machine: My Secret Hollywood Life with Elvis Presley, Steve McQueen and the Smiling Cobra, (2002), Steve McQueen: The Last Mile (2006), Steve McQueen: A Tribute to the King of Cool (2010), Steve McQueen: The Life and Legacy of a Hollywood Icon (2010), Steve McQueen: Le Mans in the Rearview Mirror (2017) et Steve McQueen: The Salvation of an American Icon (with Greg Laurie) (2017).

Il a aussi produit trois documentaires sur l'acteur: An American Rebel: Steve McQueen en 2007, Steve McQueen: The Man & Le Mans en 2015, et Steve McQueen: American Icon en 2017.

Steve McQueen, né le 24 mars 1930 et mort le 7 novembre 1980, a été l'un des plus grands acteurs hollywoodiens avec des films comme Les Sept Mercenaires (1960), La Grande Évasion (1963), Le Kid de Cincinnati (1965), La Canonnière du Yang-Tse (1966), qui lui vaut sa seule nomination à l'Oscar, L'Affaire Thomas Crown (1968), Bullitt (1969), Guet-apens (1972), Papillon (1973) et La Tour infernale (1974).

Roman Polanski : wanted and desired… mais pour son oeuvre uniquement

Posté par MpM, le 28 décembre 2008

blog_polanski.jpg"Vous pensez qu’il y a autre chose d'intéressant dans ma vie que mon goût pour les jeunes filles ?" demande Roman Polanski à son interlocuteur en conclusion du documentaire Roman Polanski : wanted and desired de Marina Zenovich. Et comme c’est justement le cas, on ne dira pas grand chose de ce film à sensations qui adapte pour le cinéma les pires méthodes de la télévision en remuant pendant une heure quarante les drames et scandales ayant émaillé la vie du réalisateur, à commencer par l’assassinat de sa femme Sharon Tate et bien sûr sa propre implication dans une affaire de viol sur mineur à la fin des années 70. A la rigueur, cela aurait eu du sens de se concentrer sur le dysfonctionnement judiciaire et le tempérament haut en couleurs du juge Rittenband, homme clef du procès, mais la réalisatrice noie tout cela sous une tonne de détails sordides et d’informations sans lien avec l’affaire, le tout chichement illustré, ce qui est plutôt gênant sur grand écran.

Il vaut donc mieux se repencher avec délices sur la filmographie du cinéaste et, si vraiment c’est nécessaire, tenter de percer son âme ou sa personnalité en analysant et décortiquant l’influence du surnaturel sur son œuvre (Rosemary’s baby, La 9e porte), la prédominance de l’angoisse dans son univers (Répulsion, Cul de sac), son goût pour les grands classiques de la littérature (Tess, Oliver Twist), ses démons personnels (Le pianiste), sa relation aux femmes et aux actrices (Le Locataire, Lunes de fiel, Pirates…) et tout ce que ses films peuvent refléter de paranoïa, d’humour noir et de folie. Le tout en attendant de pied ferme son prochain opus, The ghost, d’après le roman de Robert Harris, dont le tournage doit commencer début 2009. Il s’agit d’un thriller politique mettant en scène un "nègre" littéraire dont la vie bascule lorsqu’il commence à rédiger les mémoires d’un ancien Premier ministre britannique interprété par Pierce Brosnan. Après avoir un temps été pressentis à ses côtés, Nicolas Cage et Tilda Swinton viennent juste de laisser la place à Kim Cattrall et Ewan McGregor. Un film recherché et désiré que l’on espère découvrir à Cannes ou à Venise…