Cher Shia LaBeouf… « Tu es devenu le Miley Cyrus du cinéma »

Posté par cynthia, le 2 novembre 2014

shia la beoufCher Shia LaBeouf,

Si je me permets de te solliciter par ce courrier, et ce malgré ton emploi du temps très chargé, c'est pour évoquer ton comportement actuel, qui laisse à désirer. En terme plus virulent (tu m'excuseras), tu es devenu le Miley Cyrus du cinéma! Et j'aimerais bien comprendre pourquoi...

Enfant star, tu illuminais mes bols de céréales avec ta série La guerre des Stevens. À vrai dire, j'en pinçais même un peu pour toi et tes grosses bouclettes. Très vite, tu as été attrapé par le cinéma. Cela ne m'a guère choquée, puisque tu avais du potentiel. Je me souviens t'avoir vu, avant la déferlante Transformers, dans Paranoiak de David Caruso. Film pour adolescent certes, mais cruellement captivant. Si je dois aller plus loin dans mes confidences (après tout, la magie de l'épistolaire est faite pour ça), j'ai particulièrement adoré la scène où tu embrasses. Tu sembles très bien maîtriser le "french kiss". D'ailleurs j'en ai eu la confirmation par ton amie Megan Fox. Dans une interview, elle explique que tu es celui qui «embrasse le mieux dans le cinéma». Il faudrait qu'un de ces quatre tu me montres ça... mais bon... je m'égare car ce n'est pas la raison de ma lettre!

Après Paranoiak, ta carrière enchaîne les succès et à chaque fois tu montrais à quel point tu étais en passe de devenir une légende. Mais voilà tu as eu ta crise d'adolescence en retard! Tu commences par tourner dans le clip vidéo (Sigur Ros: Fjögur Piano), entièrement nu (malzel tov pour ton appareil reproducteur). Tu y bouges ton corps d'une manière étrange avec une femme. Provocation? Fantasme exhibitionniste? Geste artistique?

Déterminé à continuer dans ta phase bizarre et rebelle, tu acceptes de tourner dans le sulfureux Nymphomaniac de Lars Von Trier. Tu y apparais nu (encore) et tu sembles prendre ton pieds à simuler des rapports sexuels avec ta partenaire. Pour couronner le tout, lors de la présentation "uncut" du film au Festival de Berlin en février dernier, tu as foulé le tapis rouge le visage couvert d'un sac en papier, avec deux trous pour les yeux, où est noté «je ne suis plus célèbre». Phrase que tu as tweeté 22 fois cet hiver avant de conclure par un "Je suis désolé". Rupture avec Hollywood? Rêve de te réfugier chez les esquimaux? Rejet schizophrène de ton statut?

La suite pour toi Shia c'est quoi? Une sex tape? Des photos pornos dévoilées sur le net? Parce qu'en toute franchise, si tu continues dans cette voie là, je m'attends à te voir te frotter à une boule de chantier tout en léchant des marteaux! Mais tout ceci ne serait pas original. Non, tu ne fais rien comme tout le monde et c'est ce qui pourrais te rendre irrésistible. Ou énervant. Ta vidéo Ice Bucket fascine. Te voilà artiste contemporain. Bientôt des ultra-conservateurs réactionnaires décideront de bruler tes films! Dans cette vidéo, alors que tes partenaires trempés hurlent, toi, tu restes de marbre, comme si c'était normal d'être inondé de glaçons. Plus qu'original, tu veux être marginal... Ou décalé (tes tweets sont à la limite du surréalisme : succession de scores de jogging). Mais quelle mouche te pique? Qu'est-ce qui te rend si dérangeant alors que tu avais tout pour être la star d'à côté? Tu mues? La barbe, c'est pour montrer que tu as du poil comme les grands?

"Il prend un couteau et il se taillade le visage!"

D'ailleurs ton look, il va falloir qu'on en parle! Tu arbores une barbe hirsute depuis quelques temps, rejoignant ainsi Leonardo Dicaprio (sans ses problèmes de poids). Une barbe de trois jours, comme celle que tu portes dans le film L'œil du mal te rend ultra-sexy. J'aurai pu vendre ma famille pour m'y frotter! Mais là, ton look Hagrid dans Fury, voyons! Ce n'est plus la mode! La moustache, est encore un peu hype. Le look hipster c'est déjà démodé!

Ensuite ton côté "je me donne à fond" pour un rôle est... trop à fond. Pour Nymphomaniac, tu as réellement couché avec ta partenaire (j'aurais dû faire actrice au lieu de journaliste). Au moins tu pourras te reconvertir au porno, si ça ne fonctionne plus pour toi dans le septième art! Mais je viens d'apprendre que tu t'avais arraché une dent et que tu t'étais mutilé pour ton rôle dans le film Fury!! WHAT THE FUCK?? Et ne fais pas l'innocent c'est ton partenaire Logan Lerman (qui est déjà dans les starting-blocks pour prendre ta place) qui t'as balancé: «On était au maquillage et les maquilleuses appliquaient des entailles sur le visage de Shia, et j'ai dit: 'Ouais, ça rend super'. Et Shia a répondu: 'Non, ça n'a pas l'air réel!' On est ensuite sortis dans le hall et il a dit: 'Hey, tu veux voir quelque chose d'amusant? Regarde'... Et là, il prend un couteau et il se taillade le visage! Et pendant toute la durée du tournage, il a continué. Les entailles étaient bien réelles! C'était bizarre!»

Bizarre, vous avez dit bizarre? Franchement, taillader ton doux et beau visage et t'arracher une dent pour un rôle tu ne penses pas que ça s'appelle aller trop loin? Même l'Actor's studio ne le recommande pas. En mode bizutage ''Bienvenue dans le monde des grands'' on a connu mieux! Ce que je pourrais te conseiller, mon cher Shia, est de laisser parler ton talent et non ta soif de te rebeller. On sait que le petit protégé d'Hollywood est devenu un homme. Que l'acteur grand public/tous publics a des envies de cinéma art et essai, de revendication artistique (quitte à plagier d'autres artistes avec tes réalisations).

Mais là, il faut que tu soignes ta crise d'ado: fais du yoga, manges du chocolat ou tout simplement en te faisant confiance! Certes, tes choix de films sont plus affûtés. Certes, tu acceptes des rôles plus intéressants. Pourtant, on ne parle de toi que pour des actes excentriques, des scandales médiatiques, des vanités psychologiques. Tu as 28 ans et si le ridicule ne tue pas, il flingue bien ton image. Au point que ton personnage d'illuminé chrétien dans Fury se confond avec ton avatar public halluciné.

Sur ceux, je te le laisse en espérant te revoir très vite sous un meilleur jour,

Amicalement, Cynthia

Shia Labeouf se met à nu pour Sigur Rós

Posté par matthieu, le 1 juillet 2012

Spectacle surprenant que celui d'une star hollywoodienne qui apparaît dans une oeuvre bien différente que celles dans lesquelles il tourne habituellement. Shia LaBeouf, qui fêtait récemment ses 26 ans, est cette star que l'on connaît tous pour son rôle peu exigeant dans la saga Transformers de Michael Bay et qui se révèle bien plus dans un clip du célèbre groupe islandais Sigur Rós, "Fjögur píanó".

Mis en ligne le 18 juin et ayant depuis fait le tour de la toile, le clip laisse LaBeouf dévoiler son talent peu aperçu jusque là au travers de sa filmographie. Regard triste et barbe christique, gestes chorégraphiés et érotisme simulé, l'acteur se fout à poil (ne cachant rien) ou en boxer (blanc, c'est mieux pour révéler les formes) et se retrouve impliqué dans un couple plongé dans l'autodestruction pendant près de 8 minutes, le tout voguant sur l'une des musiques du nouvel album "Valtari" du groupe. L'israélienne Alma Harel à l'origine de la vidéo explique : "Pour moi c'est à propos de la méconnaissance du moyen de sortir de quelque chose sans causer de la peine à quelqu'un. Pour d'autres, ça peut être à propos de bonbons ou de poissons. Ça me va."

Ce clip est d'ailleurs issu d'un projet collectif autour de l'album dont chaque titres seront illustrés par des artistes différents et ce avec les mêmes moyens (10 000 dollars), sans aucune consigne de Sigur Rós. Le groupe exprime ainsi sur la page officielle du projet : "Avec les films, nous n'avons littéralement aucune idée de ce que les réalisateurs vont nous rapporter. Aucun d'entre eux ne savent ce que les autres font, on peut donc espérer quelque chose d'intéressant." Parmi les artistes envisagés, on évoquera d'ailleurs la présence du réalisateur de Shortbus, John Cameron Mitchell, dont on attend un clip prochainement. D'autres surprises auront donc sûrement lieu au fil des vidéos.

« Le cinéma de Sigur Ros » : une soirée en images et en musique

Posté par MpM, le 27 novembre 2009

Sigur RosDans la série "le cinéma de...", imaginée et organisée par l’équipe de Sinny & Ooko, je demande Sigur Ros, à qui sera entièrement consacrée la soirée du 28 novembre à l'Élysées Biarritz. En plus de composer depuis 1994 une musique magique et inimitable, le groupe islandais mythique a collaboré à plusieurs bandes originales de films dont celle du Prophète de Jacques Audiard.

Pour cette carte blanche exceptionnelle,  les musiciens ont sélectionné eux-même l'habillage musical de la soirée et proposent plus de 5h d’images dont ils ont composé les musiques. L'occasion de se replonger dans une œuvre envoûtante à l'image des paysages désolés et sublimes qui l'ont vu naître...

Au programme, le documentaire Heima de Dean Deblois, différents clips vidéo et plusieurs courts métrages ainsi qu'une interview publique en présence de deux des membres du groupe (le batteur Orri Páll Dýraso et le responsable du management John Best) et du réalisateur Dean Deblois.

Et à groupe atypique, scénographie atypique : les spectateurs pourront ainsi choisir entre la salle de cinéma et la grande salle "club" près du bar pour assister aux différentes projections.

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Samedi 28 novembre
Élysées Biarritz
à partir de 19h
Renseignements sur le site de Sinny & Ooko

Jeu-concours : 10 places à gagner pour « Le cinéma de Sigur Ros »

Posté par MpM, le 18 novembre 2009

Sigur RosUne soirée avec Sigur Ros, ça vous tente ? A défaut de proposer un concert du groupe islandais mythique, l'équipe de Sinny & Ooko organise le 28 novembre prochain à l'Elysées Biarritz (75008) une soirée placée sous le signe du "Cinéma de Sigur Ros".

Pour cette carte blanche exceptionnelle, le groupe a sélectionné l'habillage musical de la soirée et projette plus de 5h d’images dont il a composé les musiques.

Au programme, le documentaire Heima de Dean Deblois, différents clips vidéo et plusieurs courts métrages ainsi qu'une interview publique en présence de deux des membres du groupe (le batteur Orri Páll Dýraso et le responsable du management John Best) et du réalisateur Dean Deblois.

A l'occasion de cet événement unique, Ecran Noir vous fait gagner dix places. Pour participer, il suffit de répondre aux questions suivantes :

1) Comment s'appelle la langue inventée par le groupe et utilisée sur certaines chansons,  notamment dans l'album ( ) ?

2)  Dans quel film français sorti cet été et ayant eu un fort retentissement à Cannes peut-on entendre Sigur Ros ?

3)  Quel concept inventé par l'équipe de Sinny & Ooko en 2001 consiste en une soirée mêlant musique et cinéma à l’occasion de la sortie d’un film, d'un dvd ou de la venue d’un réalisateur ?

Merci de nous faire parvenir vos réponses à cette adresse, accompagnées de vos coordonnées personnelles (nom, prénom, âge, email et adresse postale), avant le 24 novembre minuit. Les gagnants seront tirés au sort et recevront une confirmation par email.

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Le cinéma de Sigur Ros
Samedi 28 novembre à partir de 19h
Elysées Biarritz, Paris  8e

Consulter le site de Sinny & Ooko
Voir la bande annonce de la soirée

L’Islande proche du krach cinématographique

Posté par vincy, le 22 octobre 2009

dreamland islandeLa crise économique a touché de plein fouet un tout petit pays, l’Islande. Une nation à part, posée sur le nord de l’Atlantique, près de l’Arctique. L’Islande, malgré ses 320 000 habitants, a toujours été un terreau culturel très riche, d’abord littéraire, surtout musical (Björk mais aussi Sigur Ros *), mais aussi cinématographique.

Dans l’article du quotidien québécois Le Devoir paru dans Courrier International 988 (voir article) on apprend que la culture souffre terriblement de la faillite financière du pays. Qui est étonné ? Le secteur culturel des plus petits pays dépend, plus que les autres, des subventions publiques ou de crédits bancaires. Ainsi Le Devoir nous apprend que le Centre Cinématographique islandais  verra ses fonds diminuer de 20% et peut-être plus.

La fréquentation n'avait jamais souffert. Sur les dix dernières années, elle est restée stable, entre 1,4 et 1, 57 million de spectateurs (chiffres Observatoire européen de l’audiovisuel). Cela fait en le pays le plus cinéphile d’Europe avec 4,77 films vus par habitants, devant les Irlandais, les Espagnols et les Français. L’Islande possède déjà 21 écrans numériques sur la cinquantaine de salles du pays et dispose de 3 chaînes de VOD. Mais les murs se fissurent...

En effet, cette année, les productions nationales ont du mal à s’imposer face aux productions américaines. Depuis le week-end du 9 janvier, aucun film islandais n’a été numéro 1 du box office. Il s’agissait de Solskinsdrengurinn (quoi, vous ne parlez pas islandais ? The Sunshine Boy, donc en version anglophone) qui a peiné pour cumuler les 100 000 $ cumulés de recettes. Il s’agit pourtant, à date, du plus gros succès local de l’année, et seulement le 24e toutes nationalités confondues.

Enfin presque. Car il ne faut pas oublier Draumalandid (Dreamland) (en photo), documentaire d’Andri Snær Magnason et ses 123 000 $ de recettes (17e champion de l’année pour l’instant). Le film est l’adaptation de l’essai écrit par le réalisateur, primé par le Goncourt local, et traitant d’un scandale écologique et financier en pleine crise économique…

On note une véritable chute de la fréquentation par rapport à l’an dernier. En 2008, sept films dépassaient les 300 000 $ de recettes, dont l’islandais Brúðguminn (i.e. White Night Wedding, 800 000$) et trois autres films au dessus des 100 000$ au box office. Cette année, seuls deux films, Harry Potter et Very Bad Trip, ont réussi à passer le cap des 300 000$.

Ces mauvais chiffres, et les problèmes de financement, ne rassurent personne dans la profession. Le cinéma islandais, né en 1906, assez anémique dans les années 60 et 70, a connu une renaissance dans les années 80, devenant une cinématographie à part entière et reconnue dans le monde entier. Les années 90 confirmèrent la tendance, et le pays produisit 5 à 7 films par an. Avec 101 Reykjavik et le succès phénoménal de Björk (prix d’interprétation à Cannes pour Dancer in the Dark), le début du millénaire alimenta ce bouillonnement. Hélas, même dans un pays aussi cinéphile que la France, on ne connaît que quelques films – notamment ceux de Solveig Anspach ou de Baltasar Kormakur. L’absence de financements et l’assèchement de marchés extérieurs condamnent le cinéma islandais.

Avec le risque de ne produire que deux ou trois films par an, l’Islande risque de revenir à ses années les plus pauvres… Un revirement de situation inattendu pour un pays qui n’a jamais autant fasciné les européens.

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* Ne manquez pas Le cinéma de Sigur Ros, à l’Elysée Biarritz le 28 novembre à partir de 19h, site internet

Mélopées islandaises et mix monstrueux pour des films cultes

Posté par Claire Fayau, le 6 juillet 2009

En tant que partenaire, Ecran Noir vous convie aux événements festifs de Sinny & Ooko (tout l'agenda), pour faire le  plein  de cinéma et de musique.

Cela commencera dès le 11 juillet avec le ciné-concert de Laurent Levesque et Jonas Hellborg autour de la musique du film de Johnnie To, Vengeance. Le Forum des Images (Paris) à partir de 20h. Dans le cadre dy cycle "Vengeance" programmé par le Forum cet été, la Ciné Party rendra hommage aux Arts martiaux.

Le 2 octobre, pour la nuit blanche de Metz, l'islandais Bardi Johannsson fera un cinemix unique en son genre autour du film  muet Haxan, réalisé par Benjamin Christensen en 1922 .

Toujours dans la ville de Lorraine, le 8 novembre, au Festival de Musiques volantes, Montgomery continuera la tournée de son ciné-concert Mad Max, premier épisode de la franchisee post-apocalyptique. Le groupe breton vient de sortir un album, Stromboli.

Et le 21 novembre, il ne faudra pas manquer "Le cinéma de Sigur Ros" à l'Elysées Biarritz (Paris). Les islandais ont souvent contribué à des bande originales de films comme Vanilla Sky, Les fils de l'Homme, La vie aquatique, Immortel (de Bilal) ou la scène final de Mysterious Skin, et même Slumdog Millionaire (pour la bande annonce).