Posté par vincy, le 20 juillet 2009
La prise d'otages suivie de l'assaut de la grotte d'Ouvéa sera le prochain film réalisé par Mathieu Kassovitz. "C'est un très gros projet, le premier long métrage tourné en Nouvelle-Calédonie", a indiqué Aline Marteaud à l'AFP, responsable du Bureau d'accueil des tournages de la province sud de l'île. Le film, intitulé L'ordre et la morale, devrait être tourné dès la fin de l'année. Mathieu Kassovitz incarnera Philippe Legorjus, capitaine du GIGN en charge des négociations, qui quitta la gendarmerie après ce drame. Hormis des apparitions, Kassovitz n'avait pas été acteur depuis Munich en 2005.
Evénement politique en pleine campagne présidentielle de 1988, ce drame avait fait 21 morts lors des affrontements entre loyalistes et kanaks indépendantistes. Le 22 avril, quatre gendarmes d'Ouvéa avaient été tués par un commando indépendantiste, qui avait ensuite emmené plusieurs otages dans la grotte de Gossanah. L'assaut de l'armée pour libérer les otages le 5 mai avait fait 21 morts, deux militaires et dix-neuf kanaks, dont certains ont été sommairement exécutés, suscitant une vive controverse.
Un documentaire sur le sujet (Les médiateurs du Pacifique, scénarisé par Olivier Duhamel) avait été réalisé en 1997. L'an dernier, un autre, Retour sur Ouvéa, de Mehdi Lallaoui, et Grotte d’Ouvéa : autopsie d’un massacre, d'Elizabeth Drevillon, ont ravivé les souvenirs.
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Posté par Morgane, le 20 juillet 2009
« - C’est quoi un type bien ? Tu sais ce qu’elle disait maman ? Sur dix mecs, y’a onze cons »
L’Histoire : Léa, douze ans, aurait aimé vivre dans une autre famille...Une famille où l'on ne se sépare pas, où l'on n'a pas deux maisons... une famille où sa mère la comprendrait mieux, où son père aurait un peu plus les pieds sur Terre et où son petit frère écolo ne lui reprocherait pas son temps passé sous la douche sous prétexte qu'il n'y aura bientôt plus d'eau sur la planète...Cette année-là, Léa entre en cinquième. Tandis que son père et sa mère tentent de reconstruire leur vie, elle va connaître son premier amour, celui qui bouscule les certitudes sur le monde, sur les parents, celui qui fait qu'on n'est plus jamais vraiment le même. Cette année-là, chacun va peu à peu retrouver son équilibre et s'ouvrir aux autres...
Notre avis : Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires) a un petit arrière-goût de LOL (laughing out loud). En même temps, des films sur une jeunesse ballottée par des adultes divorcés souvent plus paumés que leur progéniture, il en existe bien plus que deux. Mais les sorties de ceux-ci sont assez rapprochées pour que l'on fasse le lien entre eux. Comme dans LOL, on retrouve ici une jeunesse parisienne plutôt dorée, des parents divorcés, les premiers émois et amours de chacun, les voyages de classe (quand c’est pas l’Angleterre c’est le Mont Saint-Michel), les boums chez maman, les peines de cœur et une voix-off pour nous accompagner tout du long. À quelques traits près, les deux scénarii se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Alors, prêtons-nous plutôt au jeu des différences.
Car, même si Une semaine sur deux ressemble à son grand frère, il en ressort plus drôle, plus juste et plus réaliste. Le film n’échappe pas à certains dérapages liés au genre du "teenage movie" lui-même. Mais les personnages d’Ivan Calbérac sont attachants et touchants, la jeune Bertille Chabert (Léa) en tête qui tient ici son premier rôle sur grand écran. Son petit frère Max (Jean-Baptiste Fonck) lui emboîte le pas en jeune écolo de 9 ans rêvant de travailler plus tard chez Greenpeace. Et à la place de Sophie Marceau, la très populaire Mathilde Seigner. Les dialogues sont souvent drôles et le film, guidé par la voix-off d’une jeune collégienne de 12 ans, semble beaucoup plus proche de la réalité que LOL, commenté par Lola qui semblait enfermée dans une véritable petite bulle dorée.
Une semaine sur deux n’est certes pas un film inoubliable mais il remplit très bien son rôle de bon et gentil divertissement.
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