Twilight 3 : Rachelle Lefevre remplacée par Bryce Dallas Howard

Posté par vincy, le 29 juillet 2009

alg_bryce-rachelle.jpgLe personnage de Victoria changera de tête entre le chapitre 2 et le chapitre 3 de la saga Twilight. En effet Rachelle Lefevre incarnait la garce de vampire dans Fascination et Tentation. Elle ne pourra pas reprendre son rôle dans Hésitation. Pour le coup, elle n'a pas joué les indécises puisqu'il s'agit d'un problème de conflit dans son emploi du temps. Le tournage du chapitre 3 doit commencer ces jours-ci à Vancouver (Canada) pour une sortie l'été prochain dans le monde entier. Lefevre s'est déjà engagée sur un autre film, Barney's Version avec Dustin Hoffman, dont le premier clap va être donné simultanément.

Elle sera remplacée par Bryce Dallas Howard déjà vue dans Terminator renaissance, Le Village, Spider-Man 3 et Manderlay. Le président des productions du studio Summit Entertainment ne semble pas trop ému par ce changement. Heureux que la fille de Ron Howard rejoigne la franchise, il emploie une admirable langue de bois pour enterrer l'autre. "Rachelle a amené Victoria à la vie sur grand écran, et Bryce lui apportera une nouvelle dimension. La franchise a de la chance qu'une actrice aussi talentueuse que Bryce reprenne le rôle."

Propos éminemment sympathique qui range Lefevre au rayon des actrices pas forcément talentueuses. De là à classer Howard dans cette catégorie, c'est bien le seul à le penser : elle n'a toujours pas convaincu un grand cinéaste de lui donner un personnage à défendre, hormis Von Trier.

13 ans, 13 cadeaux. Jeu concours.

Posté par vincy, le 29 juillet 2009

13 lots culturels (DVD, Livres, ...) à gagner à l'occasion des 13 ans d'Ecran Noir. Il suffit de répondre à cette question toute basique. Dans quel film entend-on cette réplique : "- Au moins, je suis toujours beau gosse."
Un indice : Toulouse Lautrec aurait dit la même chose...
votre nom, prénom, votre âge, votre adresse postale avec la réponse.

Saawariya : un amour nocturne indien

Posté par Claire Fayau, le 29 juillet 2009

saawariya.jpg"-Sakinaaaaaaaaa! "

 L’histoire: Adaptation de White Nights de Fyodor Dostoevsky, Saawariya  nous conte l'histoire d'un amour fou qui durera quatre nuits entre une jeune homme rêveur et une mystérieuse femme qui vit dans le souvenir d'un amour perdu..Mais, chut, Ecran noir ne vous en dit pas plus : préparez juste vos mouchoirs.

Notre avis: C'est toujours  un plaisir rare de voir un film de Bollywood sur grand écran, et les films qui passent outre la sortie directe en DVD sont ceux qui devraient marquer le public, comme Devdas, du même réalisateur, Sanjay  Leela  Bhansali.

"Saaawariya désigne l'être aimé , mais pas n'importe lequel". Il s'agit une incarnation  du Dieu Krishna, son avatar sombre et bleuté (savla) qui représente une sorte d'amour divin. C'est  aussi l'amoureux à jamais, dont l'amour résiste à tous les obstacles  ...

L'histoire  d'amour contrarié n 'est pas nouvelle. Mais ici à  Bollywood : on danse , on chante , les hommes pleurent beaucoup, on est expansif, et les sentiments sont exacerbés .... Et çà dure longtemps (4 nuits équivalent à 2 heures 22).

Que retenir? Les décors colorés et magnifiques  : neige, puis pluie, dominante bleue puis verte...  Selon Charles Tesson (voir notre interview de juin 2009) le décor de Saawariya est "une sorte de Venise adaptée au contexte indien(...) qui se métamorphose au fil des émotions en paysage intérieur".

L'histoire d'amour, universelle. Et les dizaines de chorégraphies et  chansons qui transcendent le film et  nous transportent ailleurs. Le tout a un petit côté Moulin Rouge. Et puis Ranbir Kapoor  est parfois bien dénudé :  la scène  où  il s'entoure d'un linge blanc transparent  et remue du bassin est  un peu "chaude".

I Love You Man, ou comment faire ami-ami

Posté par Morgane, le 29 juillet 2009

iloveyouman.jpg«- Et je fais comment moi pour me faire des amis ? »

L’Histoire : Peter Klaven se fiance avec Zooey et réalise alors qu’il n’a aucun ami assez proche pour être son témoin. Toujours entouré de filles, Peter se lance donc à la recherche d’un ami…jusqu’au jour où il croise le chemin de Sydney Fife…

Ce qu’on en pense : Le duo Paul Rudd/Jason Segel, qui s’était déjà croisé dans le film Sans Sarah, rien ne va, se reforme ici et se transforme en véritable couple d’amis. Après avoir écumé plusieurs rendez-vous masculins infructueux donnant lieu à certaines scènes censées être drôles, le film se met véritablement en marche lorsque Peter, agent immobilier sérieux, rencontre Sydney, adulescent extraverti.

Les comédies de ce type nous ont jusqu’alors habitué à parler de sexe, de couple, de mariage et d’amitié entre filles… Ici, I love you man nous entraine sur les traces délicates de l’amitié masculine. Les clichés sont toujours présents mais John Hamburg a su mêler et bien doser l’aspect parfois grivois et drôle avec le côté touchant de cette amitié virile. On est alors loin des geeks célibataires d’En cloque mode d’emploi. I love you man, à l’inverse, se propose de dépeindre l’amitié entre deux hommes que l’on pourrait qualifier de « sensibles », qui s’autorisent à communiquer leurs sentiments et à parler d’autre chose que de cul.

Néanmoins, la pente savonneuse rattrape certaines scènes qui passent alors du drôle au lourd et l’on regrette le manque d’épaisseur des personnages. L’idée d’origine aurait mérité plus d’approfondissement. Mais I love you man reste un bon moment, au sujet quelque peu original et se finissant par une très belle déclaration…d’amitié (ça change !).