Posté par vincy, le 4 août 2009
Pirates des Caraïbes 4, c'était une suite trop tentante. Dans le monde, le premier en 2003 a rapporté 655 millions de $, le deuxième en 2006 a ramassé plus de 1,07 milliard de $ et le troisième en 2007 a récolté 970 millions de $.
Walt Disney aimerait diffuser le quatrième film dès l'été 2011, ce qui oblige à le tourner au printemps 2010. L'information a été confirmée par le directeur de production de Walt Disney dans une interview à ComingSoon. Cela pourrait êre le début d'une nouvelle trilogie. Plus inquiétant : le même directeur voudrait retrouver "le fun" et l'essence de la franchise plutôt que de tisser une intrigue trop complexe. On ignorait que PdC était destiné à des Q.I. einsteinien...
Evidemment, si le studio annonce un tel blockbuster c'est que la présence de la star, Johnny Depp, est acquis. Et que tout le reste - le réalisateur, les autres rôles - n'est pas indispensable pour la suite. Cependant les discussions sont bien avanacées pour que Rob Marshall (Chicago, Mémoires d'une Geisha, Nine) remplace Gore Verbinski, qui préfère réaliser Bioshock.
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Posté par MpM, le 4 août 2009
"Tricoter un pull en plein été… il faut en avoir des choses à se reprocher !"
L'histoire : Daping et Chen Jin, qui ont quitté leur village natal pour s’installer dans une grande ville du sud de la Chine, vivent comme ils peuvent de petits boulots. Un jour, Haili, une ancienne copine de Chen Jin, vient s’installer chez eux et entraîne le jeune homme dans une affaire de contrebande.
Notre avis : Contrairement à ce que suggère le titre français, Portrait de femmes chinoises n’a rien d’une réflexion sur la condition féminine. En effet, le vrai-faux triangle amoureux est ici prétexte à montrer l’existence rude de jeunes ruraux ayant choisi de quitter la campagne pour tenter leur chance en ville. Sans misérabilisme ni sensationnalisme, l’écrivain et réalisatrice Yin Lichuan dépeint une réalité naturaliste faite de précarité matérielle, d’indifférence sociale mais aussi de tentation consumériste. Pour donner plus de force à son propos, elle reste constamment sur le fil d’un récit quotidien, presque banal, où rien de terrible ni de merveilleux n’arrive jamais. Cette impression est renforcée par une mise en scène épurée qui ne retient que l’essentiel de chaque séquence. Cela évite l’écueil du mélodrame (jamais d’éclats) tout en permettant une certaine distance avec les personnages.
Ceux-ci, des blocs monolithiques à la dureté non rhétorique, ne font de toute façon rien pour séduire le spectateur peu habitué à ce mélange de mutisme furieux et de cruauté vacharde qui est leur unique mode de communication. Peu importe : l’ intérêt n’est pas de juger, ou même de comprendre ce qui anime ces trois-là, mais bien d’observer cette ville en construction, toute de verre et de béton mêlés, où les êtres humains n’aspirent qu’à posséder un lecteur dvd-karaoké et des téléphones portables branchés. Comme souvent dans le cinéma chinois de la jeune génération, les personnages, privés de repères et de rêves, n'ont ni l’énergie, ni le loisir de se préoccuper d’autre chose que de leur propre survie.
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