Joachim Rønning et Espen Sandberg réaliseront Pirates des Caraïbes 5

Posté par vincy, le 30 mai 2013

Le cinquième épisode de Pirates des Caraïbes sortira le 10 juillet 2015 dans le monde. Mais avant cela, il faut le tourner. Disney a annoncé avoir engagé les réalisateurs Joachim Rønning et Espen Sandberg.

Inconnus en France, ils ont déjà filmé ensemble Opération sabotage (Max Manus) en 2008, qui avait reçu 6 Amanda Awards (les Oscars norvégiens) en plus du prix du public, et surtout Kon-tiki (2012), nommé à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère cette année. On leur doit également Bandidas (2006), scénarisé par Luc Besson, avec Penélope Cruz et Salma Hayek.

Johnny Depp devrait reprendre son rôle du Capitaine Sparrow d'ici la fin de l'année ou le début 2014. Le scénario, tenu secret, est écrit par Jeff Nathanson (Attrape-moi si tu peux, Rush Hour 3, ...).

Johnny Depp confirme qu’il sera dans Transcendence et Black Mass

Posté par vincy, le 1 mars 2013

Johnny Depp a confirmé deux projets. En attendant The Lone Ranger qui doit sortir le week-end férié du 3 juillet aux USA (et le 7 août en France), l'acteur a confirmé qu'il tournerait Transcendence, pour commencer, et Black Mass, ensuite.

Transcendence sera le premier film du chef opérateur de Christopher Nolan, Wally Pfister. On ne sait rien du projet pour l'instant si ce n'est que Depp aura pour partenaire Paul Bettany.

De son côté, Black Mass signera le retour de Barry Levinson (Rainman), qui relate la véritable histoire d'une alliance contre-nature entre le FBI et la mafia irlandaise. Depp incarnera le patron du crime irlandais Whitey Bulger. Le scénario a été coécrit par le cinéaste Jim Sheridan et Russell Gewirtz, à parti d'un essai de Dick Lehr et Gerard O'Neill.

Disney parie toujours sur le fait que Johnny Depp signe pour un cinquième Pirates des Caraibes, prévu pour 2015.

Harry Potter et les Reliques de la mort 2e partie a tenu toutes ses promesses

Posté par vincy, le 10 août 2011

Rappelez-vous : il y avait trois enjeux essentiels (voir actualité du 12 juillet) pour ce dernier épisode de la saga Harry Potter, Harry Potter et les Reliques de la mort 2e partie.

1) le démarrage au box office nord-américain et un résultat final au dessus des 300 millions de $ de recettes

2) franchir le cap du milliard de $ de recettes dans le monde, ce qu'aucun autre film de la franchise n'est parvenu à faire

3) faire mieux que Harry Potter 5, 6 et 7 au box office français (soit plus que 6,5 millions d'entrées).

Avec brio, le magicien, a battu cinq records en trois jours (voir actualité du 19 juillet), mais pouvait-il aller au delà de son excellent démarrage?

La réponse est tombée hier, mardi 9 août, moins d'un mois après sa sortie en salles.

En Amérique du nord, HP 7/2 a dépassé (de 200 000$ mais avec une fréquentation largement supérieure chaque semaine) Transformers 3 pour conquérir la première place du film ayant le plus rapporté cette année, soit 344,89 millions de $. On voit mal qui pourrait l'en déloger au deuxième semestre hormis Twilight. Ce serait un exploit si fin décembre Harry Potter reste médaille d'or : seul La chambre des sorciers avait terminé sa course en leader de l'année.Les autres films avaient fini, dans l'ordre 4e, 6e, 3e, 5e, 3e et 5e.

Avec ce score, il dépasse, en recettes, tous les épisodes de la série (le premier opus détenait le record jusqu'à présent avec 317,58 millions de $). Au total, Harry Potter aura rapporté 2,35 milliards de $ en Amérique du nord. Le film détient 13 records. Il est désormais la 17e plus importante recette (mais ne se classe toujours pas parmi les 100 films les plus vus depuis 1939), et le 2e film de la Warner Bros ayant le plus rapporté (loin derrière The Dark Knight).

Au niveau mondial (USA/Canada + International), HP 7/2 est devenu la troisième plus importante recette de l'histoire, déclassant le troisième épisode du Seigneur des Anneaux, et sur le même podium qu'Avatar et Titanic. Il a ainsi renvoyé en haute mer le récent épisode de Pirates des Caraïbes et dans l'espace les robots de Transformers. Avec 1,135 milliard de $, il fracasse les autres épisodes de la franchise qui n'avait jamais passé le cap du milliard. Il est désormais le seul épisode à être dans le Top 10 de ce box office global. Dans certains pays, il a réalisé des scores impressionnants : 69 millions de $ en Allemagne, 83 millions de $ au Japon, 91 millions de $ au Royaume Uni. La France est le 4e pays avec 61 millions de $ de recettes. En attendant les résultats finaux venus de Chine, où il cartonne actuellement.

Bien sur en nombre de tickets vendus, le premier Harry Potter reste le plus vu dans le monde.

Reste le cas français. Au 8 août, HP 7/2 avait séduit 5 728 760 spectateurs. Il est déjà assuré de franchir la barre des 6 millions d'entrées. Il reste trois semaines de vacances scolaires, et malgré la concurrence, la fréquentation reste bonne après un démarrage en trombe. Si les 7 millions d'entrées semblent hors de portée, le film s'en rapprochera et sera assurément le 5e film le plus vu parmi les huit. Surtout, il s'accrochera longtemps à sa deuxième place annuelle, derrière Rien à déclarer.

Blockbusters de l’été : 15 films de héros cherchent la bonne recette

Posté par geoffroy, le 30 avril 2011

Comme chaque année depuis la fin des années 70, l’été US se transforme en véritable rampe de lancement pour les blockbusters mijotés par des Majors avides de billets verts. S’il est inutile de revenir sur la politique d’une industrie en panne de créativité, il est intéressant de mentionner la poussée d’une tendance qui se trouve en lien direct avec le concept même du blockbuster estival : le tentpole movie.

Dans les faits, il s’agit d’un film capable d’assurer l’équilibre financier du studio qui le produit. Le film épinglé comme tentpole movie est donc une valeur sûre, sorte de garantie tous risques contre l’échec en salles. Les ingrédients sont simples : budget important voire très important, stars à la pelle, promotions monstrueuses, conquête de l’international. Rien n’est laissé au hasard pour faire du tentpole movie un hit. Il s’agit même de sa raison d’être. Dès lors les ingrédients cités plus haut deviennent bien plus importants que la valeur intrinsèque du film. Le nivellement par le bas est en marche au cours d’une guerre de tranchée entre super-héros, remakes, reboots, suites, prequels et films d’animation.

La saturation est, elle aussi, en ordre de marche ou, depuis l’été 2007, les blockbusters se font de l’ombre. Un comble ! Une situation paradoxale puisque anthropophage. Le pari du tentpole movie est donc risqué mais avant tout contradictoire. En effet, l’offre devient beaucoup trop linéaire, faisant du concept de prise de risque à minima un leurre ou, à défaut, une escroquerie à 8 dollars la place.

Comme d’habitude, il y aura des confirmations, des surprises et de cuisants échecs. Mais l’idée des studios est de limiter les risques de flop. L’international est là pour sauver des eaux certains films qui n’auront pas eu l’audience attendue aux Etats-Unis. Mais alors, quels sont donc ses fameux tentpole movie 2011 qui lanceront l’année US hollywoodienne ? Ils sont au nombre de 15 puisque. Fast Five, le cinquième opus de la saga des Fast and Furious avec Vin Diesel, Paul walker et Dwayne Johnson, sera le premier à rouler ses mécaniques d’un été chaud bouillant dès ce week-end. De quoi donner le ton de la saison, selon si le démarrage est bon. Ou pas.

Nos pronostics :

29 avril
Fast Five : démarrage 65M$ / final 145-155 M$ (Bande annonce)

6 mai
Thor: démarrage 70M$ / final 215-220M$ (bande annonce)

20 mai
Pirates des Caraïbes : la Fontaine de jouvence : démarrage 120M$ / final 300-310M$ (bande annonce)

27 mai
Very Bad Trip 2 : démarrage 75M$ / final 250-260M$ (Bande annonce)
Kung fu Panda 2 : démarrage 110M$ / final 320-325M$ (Bande annonce)

3 juin
X-Men first class: démarrage 55M$ / final 170-180M$ (Bande annonce)

17 juin
Green Lantern: démarrage 60M$ / final 140-160M$ (Bande annonce)

24 juin
Cars 2: démarrage 100M$ / final 280-300M$ (Bande annonce)

1 juillet
Transformers 3: démarrage 140M$ / 380-400M$ (Bande annonce)

15 juillet
HP7 partie 2 : démarrage 125M$ / final 300-320M$ (Bande annonce)

22 juillet
Captain America: démarrage 85M$ / final 220-240M$ (Bande annonce)

5 août
Rise of the Planet of the Apes: démarrage 45M$ / 145-160M$ (Bande annonce)

19 août
Conan the Barbarian: démarrage 35M$ / final 90-100M$ (Bande annonce)
Spy Kids 4: démarrage 40M$ / final 100-110M$

26 août
Final Destination 5: démarrage 50M$ / final 115-120M$

Quels héros au cinéma en 2011 ?

Posté par vincy, le 16 février 2011

Largo Winch II lance la salve des héros de l'année. Certes il n'est doté d'aucun super pouvoirs hormis celui d'être la quatrième fortune mondiale. Mais ses exploits à la James Bond (arts martiaux, chute libre, courses poursuites en BMW, ...) au service de la veuve et de l'orphelin (et de toute une tribu birmane) en font un héros contemporain, peut-êre plus réaliste (quoique) et en tout cas doté de capacité de survie hors normes.

Le film est calibré pour l'export (il sortira même au USA à la fin du printemps) : le premier épisode avait attiré plus d'un million de spectateurs hors de France, séduisant notamment les publics asiatiques et russes.

S'il est le premier à se jeter à l'eau, c'est aussi pour ne pas avoir à rivaliser avec la dizaine de héros hollywoodiens prêts à nous rabaisser à notre condition de misérable humain.

À temps pour coïncider avec la cérémonie des Oscars, 127 heures, le nouveau film de Danny Boyle, est nommé six fois (dont meilleur film) et sortira en France quelques jours avant la soirée hollywoodienne. Histoire vraie (avec une séquence choc sacrificielle) où James Franco incarne un aventurier escaladant une montagne et dont le bras va être bloqué par un rocher inamovible. Adaptation du livre qui retrace le calvaire de ce grimpeur, 127 heures a déjà couvert son budget de 18 millions de $ au box office nord américain. Un héros sans monde à sauver, sans exploit extraordinaire : juste sa vie en jeu, et un peu de matériel. Et surtout un dilemme psychologique qui vaut tous les périls qui peuvent menacer les "comics".

Le 27 avril, Thor, héros arrogant, tentera de défendre l'humanité. La particularité du film est d'être réalisé par Kenneth Branagh, réalisateur plutôt habitué à Shakespeare et qui s'est un peu planté avec Frankenstein. Dans la droite lignée des Spiderman et Batman, Paramount et Marvel ont décidé de choisir un cinéaste auteur pour donner de la profondeur à cette histoire "viking", qui a coûté la bagatelle de 150 millions de $. Avec Natalie Portman, l'actrice de l'année, déjà en tête d'affiche de deux succès depuis Noël, et Anthony Hopkins, sans oublier le bellâtre de service Chris Hemsworth et quelques second rôles comme Stellan Skarsgard et Rene Russo, le film promet d'être une variation moderne d'Henry V.

Pirates des Caraïbes : la fontaine de jouvence est, selon les sondages, le film le plus attendu de l'année par les spectateurs. Quatrième épisode de la saga qui a déjà rapporté 2,7 milliards de $ dans le monde, quatre ans après la fin de la trilogie, Johnny Depp revient dans la peau de son personnage le plus populaire, accompagné de Penelope Cruz et Geoffrey Rush, mais sans Keira Knightley ni Orlando Bloom. En salles le 18 mai, le film est contraint au carton. La 3-D aidera à gonfler quelques chiffres. Sans doute le plus drôle des héros de l'année...

X-Men : First Class est le premier des "comics" à être "régénéré" par les studios, en attendant Spider-Man et Superman. C'était déjà le premier à avoir conduit à un spin-off (Wolverine). Déclinable à l'infini, on revient ici aux origines des "mutants". Matthew Vaughn, un temps pressenti pour Thor, a remplacé Bryan Singer. La série a rapporté 1,54 milliards de $ dans le monde, la pression sera moindre que pour Pirates des Caraïbes. Il se dote surtout d'un casting très classe de jeunes talents : Jennifer Lawrence, citée aux Oscars pour sa très belle performance dans le drame Winter's Bone, January Jones (qu'on va voir dans Sans Identité), James McAvoy (Wanted) dans le rôle du Professeur Xavier, Michael Fassbender dans celui de Magneto, ou encore Kevin Bacon...

Harry Potter et les reliques de la mort, 2e partie. Si la première partie a frustré (intentionnellement), on est déjà persuadé que le jeune sorcier de Poudlard sera l'attraction estivale. Dix ans après le début de la saga, le final, annoncé comme spectaculaire, devrait combler les fans et attiré les curieux. Avec 950 millions de $ dans le monde pour la première partie, le milliard (d'autant plus qu'il sera en 3-D) est quasiment assuré. Difficile de louper le film. Mais sans doute, vaguement soulagé que cela s'arrête.

Avec Joe Johnston (Wolfman, Hidalgo, Jumanji) à la barre, Captain America : The First Avenger n'est sans doute pas le plus attendu des films du genre cette année. En misant sur un cinéaste de commande, Marvel et Paramount ont décidé de formater cette production proche, sur le papier, de G.I. Joe. Chris Evans sera, avec Ryan Reynolds, l'une des gueules qui feront les couvertures estivales des magazines. Entouré de Hugo Weaving, Tommy Lee Jones, Stanley Tucci et Dominic Cooper, le film attirera à coup sûr le public féminin comme masculin. À 140 millions de $ de budget, l'échec n'est pas envisageable.

Le 3 août, Green Lantern (rien à voir avec Green Hornet) confirmera, ou pas, l'impact commercial du comédien Ryan Reynolds. L'égérie Hugo Boss, qui a marqué les esprits avec Buried (même s'il s'est planté au box office) et a su séduire les romantiques avec La proposition, va devenir le nouveau  super-héros de science-fiction de la Warner. Pour blinder le projet, le studio a enrôlé Martin Campbell (Casino Royale), et mis le paquet sur les seconds rôles : Angela Bassett, Mark Strong, Peter Sarsgaard, Tim Robbis, Dennis Haysbert... Et l'atout sexy de Reynolds est déjà survendu côté marketing...

Comme pour Harry Potter, les producteurs de Twilight ont décidé de diviser l'ultime épisode en deux parties, l'une pour l'automne, l'autre pour l'été suivant. On retrouvera le trio infernal - Kristen Stewart, Robert Pattinson et Taylor Lautner - et les cris hystériques de leurs fans aux avant-premières. Les lecteurs devraient être rapidement déçus : la noirceur du bouquin de Stephenie Meyer a, paraît-il été édulcorée...

En l'absence de James Bond, Hollywood a accéléré la production du quatrième épisode de Mission Impossible, en négociant âprement avec sa star, Tom Cruise. C'est en effet avec le troisième opus que l'aura de l'acteur a fortement décliné. Sa campagne médiatique de l'époque, ponctuée de délires et de prosélytisme, l'avait coupé de ses fans. Le studio l'avait accusé d'avoir sabordé le potentiel de la franchise. Cependant, Cruise redevient Ethan Hunt dans ce Ghost Protocol, notamment pour prouver, de nouveau, qu'il est "bankable". Double enjeu donc. Une histoire de J.J. Abrams, une réalisation de Brad Bird (Les indestructibles), un casting cosmopolite (Jeremy Renner, Simon Pegg, Léa Seydoux, Michael Nykvist, Anil Kapoor) et des décors déjà vus (Prague, Dubai...) feront monter le désir, ou pas.

Enfin, finissons avec Tintin et le secret de la licorne. Steven Spielberg. Hergé. Une animation en motion capture. Et le reporter le plus courageux de la bande dessinée. Si le marché américain n'est pas le coeur de cible, le film pourrait cependant créer la surprise en cartonnant dans le reste du monde, après de multiples médiocres tentatives. Tout est affaire de scénario, de rythme, de plaisir. Mais, c'est certain, si ce héros belge et désuet parvient à séduire les cinéphiles de tous les pays (et de tous les âges), nul ne doute que les Captain America et autres Thor seront affaiblis, super pouvoirs ou pas.

2000-2009 : Les 10 films les plus populaires en Amérique du nord

Posté par vincy, le 27 décembre 2009

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L'emprise des franchises, des super-héros, de l'heroic-fantasy, et finalement du spectacle, qu'il soit péplum ou animé. C'est dans les vieux pots... Mais où sont les grands auteurs, les drames universels, les comédies (romantiques ou pas)? Car ce qui frappe, hormis l'émergence des Christopher Nolan, Peter Jackson et Sam Raimi au rayon des blockbusters mondiaux, c'est bien l'absence des grands cinéastes venus des années 60/70. Mais aussi l'absence des stars. Les dix plus gros succès de la décennie ont, certes, été porté par des comédiens brillants (Maguire, Bale, Ledger, Mortensen, Neeson ...) mais, hormis Johnny Depp et les voix de Shrek (leader incontesté de l'animation), aucune vedette de catégorie  A n'est présente dans le classement.

Il faut dire que les coûts inflationnistes (notamment en marketing) et la demande abondante d'effets spéciaux ont fait exploser les budgets et ont contraint les studios à choisir des acteurs réputés mais pas trop chers. Bien sûr, une fois la franchise installée, leur cachet explose avec les recettes potentielles de ces mastodontes industriels.

Les Américains ont donc plébiscité des "héros malgré eux", des personnages qui se sacrifient pour le bien commun (ou l'intérêt général). Et ce, même pour le très individualiste Jack Sparrow. C'est d'ailleurs le plus sombre d'entre eux, le plus riche aussi (la redistribution des richesses comme ultime utopie des américains?), qui a triomphé cette décennie et se place, avec Shrek 2, parmi les trente films les plus populaires depuis 1939.

1. Batman The Dark Night (2008) - 533 millions de $
2. Shrek 2 (2004) - 510 millions de $
3. Spider-Man -(2002) - 499 millions de $
4. Pirates des Caraibes 2 (2006) - 464 millions de $
5. Le Seigneur des Anneaux : Le retour du Roi (2003) - 442 millions de $
6. Spider-Man 2 (2004) - 432 millions de $
7. La Passion du Christ (2004) - 429 millions de $
8. Star Wars Episode III (2005) - 426 millions de $
9. Le Seigneur des Anneaux : Les deux tours (2002) - 414 millions de $
10. Le monde de Némo (2003) - 405 millions de $

* recettes en dollars ajustés au niveau du prix du billet de cinéma en 2009.

2000-2009 : Les 10 plus grosses recettes mondiales

Posté par vincy, le 25 décembre 2009

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La décennie où le marché international a dépassé le marché nord américain. malgré le pirtage, la rivalité des autres écrans (jeux vidéos, ordinateurs, téléphones...), le cinéma reste l'un des loisirs les plus consommés du monde. Et désormais les producteurs américains, européens, asiatiques... misent sur les marchés étrangers. Des films comme Tigre et Dragon (en mandarin), La cité de Dieu (en portugais), Le fabuleux destin d'Amélie Poulain (en français) ou Le voyage de Chihiro (en japonais) envahissent les cinémas de toute la planète, doublés ou sous-titré. Le"marché" d'origine n'est plus le seul critère de succès.

Evidemment, Hollywood domine encore le secteur (aucun film venu d'ailleurs n'est classé parmi les 100 plus grosses recettes mondiales) : mélange de savoir-faire et de gros capitaux. Ainsi les franchises sont devenues des poules aux oeufs d'or. Et, hormis Batman The Dark Knight, tous les champions de ce box office mondial ont rapporté davantage à l'étrange (69% même pour Harry Potter et l'Ordre du Phoenix) qu'en Amérique du nord. Les dessins animés restent un genre privilégié, plus bas dans le classement, et Shrek continue de rayonner dans le domaine. Titanic reste au dessus de la mêlée.

1. Le Seigneur des anneaux 3 (1,12 milliard de $) - 2003
2. Pirates des Caraibes 2 (1,07 milliard de $) - 2006
3. Batman The Dark Knight (1 milliard de $) - 2008
4. Harry Potter 1 (975 millions de $) - 2001
5. Pirate des Caraibes 3 (961 millions de $) - 2007
6. Harry Potter 5 (938 millions de $) - 2007
7. Harry Potter 6 (929 millions de $) - 2009
8. Le Seigneur des anneaux 2 (925 millions de $) - 2002
9. Shrek 2 (920 millions de $) - 2004
10. Harry Potter 4 (896 millions de $) - 2005

Il y aura bien un Pirates des Caraïbes numéro 4 !

Posté par vincy, le 4 août 2009

Pirates des Caraïbes 4, c'était une suite trop tentante. Dans le monde, le premier en 2003 a rapporté 655 millions de $, le deuxième en 2006 a ramassé plus de 1,07 milliard de $ et le troisième en 2007 a récolté 970 millions de $.

Walt Disney aimerait diffuser le quatrième film dès l'été 2011, ce qui oblige à le tourner au printemps 2010. L'information a été confirmée par le directeur de production de Walt Disney dans une interview à ComingSoon. Cela pourrait êre le début d'une nouvelle trilogie. Plus inquiétant : le même directeur voudrait retrouver "le fun" et l'essence de la franchise plutôt que de tisser une intrigue trop complexe. On ignorait que PdC était destiné à des Q.I. einsteinien...

Evidemment, si le studio annonce un tel blockbuster c'est que la présence de la star, Johnny Depp, est acquis. Et que tout le reste - le réalisateur, les autres rôles - n'est pas indispensable pour la suite. Cependant les discussions sont bien avanacées pour que Rob Marshall (Chicago, Mémoires d'une Geisha, Nine) remplace Gore Verbinski, qui préfère réaliser Bioshock.

Jeu concours du 25 juillet au 5 août : des places pour Soie

Posté par MpM, le 25 juillet 2009

SoieKeira Knightley est décidément abonnée aux films en costumes ! Elle qui a crevé l'écran en aristocrate corsetée contre son gré dans Pirates des caraïbes enchaîne depuis quelques années les adaptations de romans historiques comme Orgueil et préjugés, Reviens-moi ou encore The duchess.

Dans Soie, le dernier en date, tiré d'un roman d'Alessandro Baricco, elle est une épouse modèle de la seconde moitié du 19e siècle attendant le retour de son mari. Ce dernier, interprété par Michael Pitt, s'est rendu dans l'envoûtant Japon afin d'en ramener des vers à soie. Mais aura-t-il la possibilité de revenir ? On l'aura compris, aventures, romance et danger sont au programme de ce drame historique signé François Girard.

A l’occasion de la sortie du film sur nos écrans le 5 août prochain, Ecran Noir met en jeu 20 places de cinéma. Pour participer, il suffit de répondre à la question suivante :

  Avant d'avoir été l'héroïne de la lucrative franchise Pirates des caraïbes, Keira Knightley a fait ses premiers pas au cinéma dans une autre saga à grand succès, laquelle et dans quel épisode ?

Les gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses, à nous adresser par e-mail en indiquant votre nom, votre email et votre adresse postale.

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Soie de François Girard.
Avec Michael Pitt, Keira Knightley et Alfred Molina.
Au cinéma le 5 août 2009.
Plus d'infos sur www.metrofilms.com

Crédit photo : Metropolitan film export 2009


Le justicier noir, milliardaire !

Posté par geoffroy, le 11 mars 2009

Succès stratosphérique de l’été 2008, Batman, le chevalier noir (The Dark Knight) a vu, le 23 janvier dernier, son parc US passer de 6 à 350 salles afin de lui permettre de franchir la barre mythique du milliard de dollars. Ce procédé, souvent utilisé à l’approche des nominations aux Oscars, permet de « relancer » sur quelques jours l’exploitation d’un film et de récupérer, à peu de frais, des millions plus symboliques que vraiment nécessaires. L’objectif mercantile de la Warner a été atteint depuis peu, Batman totalisant près de 1,001 milliards de dollars de recettes brutes. De ce fait, le film se place au quatrième rang « monde » hors inflation derrière Titanic (1,84 milliards $), Le Retour du Roi (1,12 milliards $) et Pirates des Caraïbes, le secret du coffre maudit (1,07 milliards $).

A ce résultat exceptionnel vient s’ajouter un autre record. En effet, l’opus de Christopher Nolan se trouve être le seul film du top 20 monde dont les recettes intérieures dépassent celles réalisées à l’international (533 millions $ contre 468 millions $). Si le score à l’international reste de haut niveau, il ne peut souffrir la comparaison avec l’incroyable engouement du public d’outre-atlantique. Deuxième derrière le Titanic de Cameron en recettes hors inflation, The Dark Knight se positionne au 27e rang si l'on tient compte de l'inflation du prix du billet au fil des ans, c'est-à-dire entre un Disney, Le Livre de la jungle (530 millions $) et un James Bond, Thunderball (538 millions $).

Clôturé le 5 mars 2009, The Dark Knight devient le plus gros succès, toute période confondue, pour un film de super-héros sur le sol de l'Oncle Sam. Seul bémol, il reste derrière Spider-man 3 en ce qui concerne les recettes à l’international (468 millions $ contre 554 millions $). Un challenge que le troisième opus tentera à coup sûr de relever.