Posté par vincy, le 14 septembre 2010
Le cinéaste de Hunger, Steve McQueen, revient avec un deuxième film, Shame. Comme pour Hunger (Caméra d'or en 2008), le film mettra en vedette l'acteur Michael Fassbender. L'acteur interprétera Brandon, un trentenaire new yorkais incapable de gérer sa vie sexuelle. Le scénario est co-écrit avec Abi Morgan (Rendez-vous à Brick Lane).
Le tournage doit débuter en janvier prochain. les ventes ont commencé cette semaine au festival de Toronto.
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Posté par Morgane, le 14 septembre 2010
«?- J’ai entendu dire que l’espace non-profit avait été attaqué par des tortues ninja volantes.?»
L’Histoire?: Markus est un furry : l’animal qui sommeille en lui est un chat. Benjamin est un pasteur moderne?: il prêche les évangiles dans une église virtuelle. Kris est un maître goréen : il contrôle la vie sexuelle de ses esclaves depuis sa chambre... Un documentaire sur trois communautés emblématiques de Second Life.
Notre avis?: Un mois avant la sortie de The Social Network de David Fincher, Alain Della Negra et Kaori Kinoshita se penchent sur Second Life dans le documentaire The Cat, the Reverend and the Slave.
Ils montrent, à travers plusieurs portraits de Second Life addicts, ce dérapage rapide et hallucinant qui peut transformer la virtualité de certains en leur propre réalité. Ils ont tous des rôles différents au sein de Second Life, y sont entrés pour diverses raisons mais ont tous un point commun?: l’envie de se rapprocher des autres. Le paradoxe étant que plus ils se rapprochent de membres de Second Life et plus ils semblent seuls dans la «vraie» vie (sauf peut-être en ce qui concerne les Furries).
Que ce soit donc pour répandre la bonne parole, assouvir certains fantasmes (sexuels ou autres), régler leurs problèmes de couple (ou s’en créer), trouver un partenaire... tous plongent à corps perdu dans cette réalité virtuelle qui devient alors leur véritable réalité quotidienne. Ils nous paraissent être dans un autre monde, que l’on ne comprend pas très bien d’ailleurs.
L'intérêt du film est de mettre en avant cette frontière quasi invisible qui existe pour certains entre réalité et virtualité. En revanche, on regrette que les réalisateurs n’aient pas pris la peine d’expliquer un peu plus leur démarche ni la vie et le fonctionnement de Second Life car le spectateur est très rapidement perdu au milieu de nombreux termes très spécifiques tels que les esclaves, les goréens, les furries etc. Pas facile de s’y retrouver à moins d’être soi-même un membre de Second Life.
The cat, the reverend and the slave pointe du doigt un sujet intéressant, soulève de nombreuses questions et... c’est tout. Il n’explore aucune piste d’explication ni de réflexion. Il montre mais ne va jamais plus en profondeur que ce que l’on voit. Dommage car il y avait certainement beaucoup de choses à dire sur le sujet.
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