Posté par vincy, le 28 décembre 2010
500 millions de $ pour que le studio de la MGM soit remis à flots et évite la banqueroute. La banque JPMorgan a sauvé le Lion d'Hollywood qui espère toucher en plus quelques 250 millions de $ avec un emprunt séparé.
La première conséquence de ce sauvetage sera la relance du 23e James Bond, avec Daniel Craig (voir actualité du 21 avril dernier). Sony réembarquerait dans l'aventure comme cofinancier et distributeur. Sony / Columbia n'a pas signé un blockbuster depuis 2008 (Hancock, 228 millions de $ en Amérique du nord) et s'est trop reposé sur la franchise Spider-Man. 2010 sera une année moyenne, comme 2007 et 2008, loin de ses années fastes (2002, 2004, 2006) où il dominait Hollywood en part de marché. Seulement 5e cette année (son plus mauvais score depuis 2005), son plus gros succès est The Karate Kid (10e du B.O. annuel seulement) et il n'y a que quatre de ses films qui ont franchit le cap des 100 millions de $ (pour 18 sorties) en Amérique du Nord et le même nombre au niveau mondial. Certes Sony est favori pour l'Oscar du meilleur film avec The Social Network (192 millions de $ dans le monde), cependant, ce n'est pas ça qui fait bander les investisseurs.
Mais revenons à 007. Idéalement il devrait sortir fin 2012 pour les 50 ans du premier James Bond (Docteur No). De plus Sony n'a rien de prévu au delà du 21 septembre 2012 (Hotel Transylvannia).
Est-ce encore possible? Généralement, la pré-production débute un an avant le tournage qui s'effectue de janvier au printemps pour un film prêt vers début novembre. Il y a donc un an pour préparer cette production. Le script est écrit (par Peter Morgan, Neal Purvis et Robert Wade), l'acteur est sous contrat. Craig n'a rien de prévu après février 2011 (il tourne actuellement le remake de Millénium) hormis la promotion du premier Tintin à l'automne. Il ne s'est engagé sur aucun autre film cette année. Sam Mendès est plus occupé. Il développe une série télévisée, met en scène Kevin Spacey dans Richard III au théâtre (en juin), travaille sur l'adaptation d'un livre de Ian McEwan (voir actualité du 17 juin dernier), mais assure aussi qu'il se concentre essentiellement aux futures aventures de l'espion de sa majesté.
La MGM n'en restera pas là : Bilbo le Hobbit, la Panthère rose, Robocop, The Matarese Circle : autant d'adaptations ou de remakes que le studio veut relance pour dynamiser son catalogue et retrouver les faveurs du public. L'aube rouge, Cabin in the Woods et Zookeeper sont déjà prêts à sortir en salles. Le lion veut rugir de nouveau...
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Posté par MpM, le 28 décembre 2010
"Pourquoi a-t-on ce besoin d'aimer ? Être aimé est plus simple et ne fait pas souffrir."
Synopsis : Dix ans après Juste un baiser, la petite bande de Carlo, Paolo, Alberto et les autres ne semble guère avoir changé. Les personnages sont maintenant obsédés par la crise de la quarantaine mais toujours tentés par la fuite et terrifiés par la solitude. Ils se cherchent, s'engueulent, se réconcilient et ne se rendent pas compte que c'est ça, la vie.
Notre avis : Si vous n'avez aucun souvenir des premières aventures de Carlo et de ses amis, le début d'Encore un baiser risque de vous paraître extrêmement confus : ça commence comme le portrait d'un éternel Dom Juan se réveillant brutalement à la quarantaine pour se rendre compte qu'il est passé à côté de sa vie, puis ça se poursuit comme un film de groupe où chaque membre réalise à son tour qu'il a enchaîné les mauvais choix, avant de basculer encore sur une autre piste. Mi-mélo, mi-comédie romantique, mi drame social, mi "comédie de moeurs"... le film est incapable de trouver le ton et la distance convenant à l'histoire qu'il essaye de raconter.
D'ailleurs, il ne semble pas trop sûr non plus de ce qu'il veut raconter. Du coup, le scénario fait de nombreux allers et retours entre constat pessimiste et espoir fou, amour retrouvé et amour à jamais perdu. Les personnages semblent des marionnettes soumises aux désirs d'un maniaque qui les fait changer d'avis tous les quarts d'heure. C'est souvent ridicule, parfois grotesque et presque jamais touchant ou drôle tant les situations oscillent entre la caricature et le simplisme, générant des rebondissements tous plus factices les uns que les autres, et allongeant inutilement le film.
D'ailleurs, Gabriele Muccino paraît avoir été incapable de trouver une fin qui lui convienne. Du coup nous en subissons trois ou quatre d'affilée, chacune partant dans une direction différente. Mais au final, bien sûr, les bons sentiments et la morale triomphent. Les personnages, à l'exception des deux "originaux" du groupe (le "fou" et le "rêveur"), rentrent dans le rang et assument leurs actes. Pas forcément heureux, mais pragmatiques.
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