Que Justice soit faite: la vengeance est un film qu’on sort du frigo

Posté par geoffroy, le 21 décembre 2010

Synopsis : Dix ans après le meurtre de sa femme et sa fille, un homme se dresse contre le procureur en charge du procès des meurtriers, pour obtenir lui-même la justice. Sa vengeance menace tout aussi bien l'homme qui leur a accordé la clémence, que le système et la ville elle-même.

Notre avis: Que Justice soit faite est sorti aux Etats-Unis le 16 octobre 2009. Soit plus d’un an déjà. Une telle situation est assez rare pour ce type de film habitué, il est vrai, aux rayons des DTV (direct-to-vidéo). Mais pas ici. La faute à qui ? Aux 70 millions de dollars récoltés sur le sol américain comme aux deux stars que sont Gérard Butler et Jamie Foxx. Bon, faut pas vous le cachez, le film est très moyen. Médiocre même. Mais pas plus mauvais que certains blockbusters estivaux placardés à grand renfort de marketing. D’ailleurs on se demande toujours pourquoi le distributeur a décidé de sortir au cinéma un long-métrage calibré pour le home cinéma, une part de pizza sur les genoux et une canette de bière dans la main.

Que Justice soit faite parle de vengeance. Mais pas n’importe laquelle. Il s’agit d’une vengeance froide, maturée pendant dix ans, suite au massacre de la famille de Gérard Butler. Celui-ci, sous les barreaux, organisera sa propre vendetta. Elle sera sanguinaire, gratuite, violente, absurde. Prototype du film prétexte qui consiste à utiliser, bien maladroitement dans ce cas précis, un évènement perturbant pour en justifier son leitmotiv (la vengeance). Ici la loi du talion domine un métrage au ton des plus sérieux dans son approche critique d’une justice déficiente. Le réalisateur F. Gary Gray nous sert un plat réchauffé sans aucun intérêt puisque la dimension judiciaire est évincée au profit d’une accumulation de scènes grandiloquentes pour ne pas dire idiotes. Si certaines sont réussies d’un point de vue scénique elles ne portent jamais le film au-delà de l’honnête série B.

Dans ces conditions disons que Gérard Butler cabotine à qui mieux-mieux dans un rôle de sadique vengeur quasi intouchable, tandis que l’enquête, elle, patine en suivant un Jamie Fox fatigué dès les premiers plans. D’ailleurs tel n’est pas le propos d’un film défouloir n’allant pas, paradoxalement, au bout de son scénario. A défaut d’assister à un bon film on aurait pu, au moins, se réjouir devant un spectacle méchamment boursouflé et amoral. On aurait pu.

MK2 prévoit de s’installer à Marseille

Posté par vincy, le 21 décembre 2010

C'est la première incursion au-delà du périphérique pour MK2 : vers 2013, l'exploitant devrait s'installer à Marseille, sur la Canebière. Marseille, qui sera une capitale culturelle européenne cette année-là, verra se transformer l'affreuse Marie d'arrondissement (celle du 1er et 7e) en un multiplexe de cinéma moderne de 12 ou 14 salles (entre 1 300 et 1 620 fauteuils). Le projet, soutenu par les deux camps politiques, verra donc le jour, sauf incident marseillais imprévu. Le coût estimé est de 15 à 18 millions d'euros.

Le cinéma sera localisé précisément entre La Canebière et les Allées Léon Gambetta, pas très loin de la Gare Saint-Charles, entre les stations de métro Réformées et Noailles.

Ces derniers mois, le secteur culturel local a été agité par quelques surprises : démissions, remplacements, déclarations fracassantes. Pour préparer l'avenir de la future capitale culturelle européenne, la culture semble se gérer comme les affaires, avec l'accent, mais tonique.

Situé en haut de la Canebière le MK2 devrait compenser la disparition de l'UGC Capitole et attirer toute une population universitaire : un projet urbain aux alentours prévoit un resto U et 150 chambres étudiantes.

MK2 devra cependant affronter une forte concurrence : Pathé Madeleine, Le Prado, Séquence 13, Les trois palmes, le Chambord, Le Petit cinéma, Le César, Ciné Bonne Nouvelle pour ne citer que ceux dans la ville.

James Cameron fait alliance avec Le cirque du Soleil

Posté par vincy, le 21 décembre 2010

James Cameron produira des films 3D avec le Cirque du Soleil. Le cirque québécois qui produit actuellement 23 spectacles simultanément dans le monde entier (avec des shows fixes à Walt Disney World, Tokyo, Macao, New York, en Espagne et surtout à Las Vegas) fait alliance avec James Cameron pour tourner quelques films familiaux.

Le premier sera réalisé par Andrew Adamson (Shrek, Les chroniques de Narnia). Les créations du Cirque du Soleil serviront de toile de fond. Le tout sera évidemment réalisé en 3D. Le partenariat vise à "concevoir et (...) produire des expériences immersives en 3D pour le grand écran inspirées par l’univers créatif singulier du Cirque du Soleil."

Ces projets "capteront et enrichiront l’expérience d’un spectacle live pour en faire une forme d’art inédite."

Dans leur communiqué, les protagonistes détaillent l'avancée du premier long. Il est "issu de ce partenariat est présentement à l’étape de la production. Ce long métrage comporte des éléments visuels et narratifs créés par le réalisateur du projet, Andrew Adamson. James Cameron, qui agit à titre de producteur exécutif, apporte sa vision unique de la 3D. Dirigée par Ed Jones et Cary Granat, la société Reel FX Entertainment participe au projet en qualité de partenaire de production en collaboration avec Cirque du Soleil Images."

Le film, dont le titre reste à définir, raconte qu'il "existe des mondes au-delà des rêves, de l’illusion et de l’imagination où l’humain est capable de tout, où l’amour règne et où tout ce à quoi nous aspirons dans notre cœur est merveilleusement, incroyablement vrai."

Par ailleurs, James Cameron et Guy Laliberté, le créateur du Cirque, voudraient s'inspirer de leur passion commune pour l'exploration spatiale.