Mobilisation pour le Balzac
Le Balzac, cinéma historique des Champs Elysées, est aussi l'un des plus agréables du quartier, qui propose de nombreuses exclusivités art et essai, des ciné-concerts, des séances de courts métrages... soit toute une programmation originale et de qualité. Las, cette indépendance d'esprit, et cette offre devenue rare de ce côté-ci de la Seine, sont menacées.
Le directeur du Balzac, Jean-Jacques Schpolianski, lance un appel à la mobilisation pour sauver le Balzac de la marginalisation et de l'asphyxie. En effet, les difficultés croissantes de programmation (on vient de lui refuser A dangerous method) lui font envisager d'abandonner sa politique actuelle de première exclusivité pour se tourner vers des films d'auteurs plus "porteurs", en partenariat avec l'une des grandes enseignes du quartier (Gaumont ou UGC). Car les films d'auteurs fragiles, pour passionnants qu'ils soient, ne suffisent pas à assurer l'équilibre financier des trois salles de la rue Balzac, s'ils ne sont accompagnés d’œuvres plus grand public.
Or, dans cette nouvelle déclinaison du combat de David contre Goliath, c'est bien au public de jouer les arbitres. Donc, comme le répète souvent Jean-Jacques Schpolianski en préambule des séances : "si un film se donne dans plusieurs salles, venez le voir au Balzac !".
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Je déteste les multisalles!
Solidaire.