Posté par vincy, le 19 mai 2012
En attendant Emily Simon devant la caméra de Stéphane Foenkinos, en s'impatientant de voir Brigitte Fontaine revisitée par Benoît Delépine et Gustave Kervern dans Le grand soir (Un certain regard, Cannes 2012), Le Film Français nous annonce la chanteuse Camille au cinéma! Actuellement en tournée avec son dernier disque "Ilo veyou", magnifiquement mise en scène par Robyn Orlin, l'artiste qui utilise son corps et sa bouche comme personne pour en faire des instruments à part entière s'invite dans le premier film du photographe Raphaël Neal, Fever.
Adapté du roman éponyme de Leslie Kaplan, elle n'y fera qu'une apparition, dans une scène de concert, enregistrée mardi dernier au Trianon, à Paris. Cependant Camille joue un personnage, portant une perruque blonde (qu'elle n'a pas habituellement sur scène) : une chanteuse à la mode du début des années 2000.
Elle composera également la BOF. Camille a déjà joué dans Les Morsures de l'aube, d'Antoine de Caunes, et avait fait du doublage de Colette dans Ratatouille. On l'a aussi vue sur le petit écran dans Bulles de Vian.
Fever continuera de se tourner au début de l'été. Le film réunit Julie-Marie Parmentier, Pascal Cervo et Pierre Moure. Il s'agit de l'histoire de deux brillants lycéens qui ont assassiné au hasard une inconnue dans la rue. Le film sera prêt fin février 2013.
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Posté par vincy, le 19 mai 2012
Carlos Saura, 80 ans cette année, revient sur les plateaux de cinéma, deux ans après Flamenco Flamenco. Ours d'or à Berlin en 1981, Grand prix du jury à Cannes en 1976, le mythique cinéaste espagnol a décidé d'affronter une autre légende : Picasso. Guernica 33 jours, co-scénarisé par le réalisateur, Elias Quejeta et Louis-Charles Sirjacq, décrira comment le maître a peint son tableau le plus grandiose, exposé au Prado à Madrid (avec ses esquisses et ses différentes évolutions). L'oeuvre est l'illustration des ravages des bombardements qui anéantirent la ville de Guernica en avril 1937.
Antonio Banderas incarnera l'artiste tandis que Gwyneth Paltrow sera son amante, la photographe française Dora Maar, qui utilisa son art pour immortaliser cette création. Paltrow a l'avantage d'être hispanophone. A leurs côtés, on retrouvera Imanol Arias dans le rôle de l'écrivain Jose Bergamin.
Le film, budgété à hauteur de 8 millions d'euros, sera tourné entre la mi-septembre et la mi novembre à Guernica même et en France. Il devrait être prêt pour le Festival de Cannes 2013.
Carlos Saura avait déjà réalisé un film sur un grand peintre espagnol, Francisco Goya, dans Goya à Bordeaux (1999).
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Posté par vincy, le 19 mai 2012
Duncan Jones (Source Code) réalisera un biopic sur Ian Fleming, l'auteur de la série littéraire James Bond. L'écrivain s'était fortement inspiré de sa propre vie pour créer l'espion au service de sa Majesté.
Et tandis que le prochain film avec 007, SkyFall, est en actuellement en tournage, Cannes rend hommage au buveur de Martini et séducteur irrésistible qui fête ses 50 ans de cinéma cette année. Dans le foyer de la salle Debussy, au Palais du Festival, des photos des James Bond Girls sont exposées.
Et au Cinéma de la Plage, quelques films légendaires de la franchise sont projetés le soir gratuitement : après Dr No et Casino Royale jeudi, on pourra voir dimanche Les diamants sont éternels, lundi Bons baisers de Russie et mercredi Au service secret de sa Majesté.
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Posté par MpM, le 19 mai 2012
Issu du milieu du théâtre, Nabil Ayouch se tourne vers la publicité au début des années 90. Il réalise ainsi une cinquantaine de spots publicitaires qui lui offrent un bon aperçu du fonctionnement d’un tournage professionnel et une vraie expérience dans le domaine de l’image.
En 1992, il met en scène son premier court métrage, Les Pierres Bleues du Désert, avec un jeune comédien nommé Jamel Debbouze. Suivent deux autres films courts, Hertzienne Connexion et Vendeur de Silence, qui remportent différents prix dans des festivals internationaux. Mais c’est avec son premier long métrage, Mektoub, tourné en 1997, qu’il remporte un véritable succès public et critique. Le film, qui raconte la course folle d’un jeune couple au Maroc, dont il donne à voir les réalités sociales et économiques, cavale en tête du box-office marocain et représente le pays aux Oscars.
Trois ans plus tard, son deuxième long métrage Ali Zaoua prince de la rue s’intéresse aux enfants des rues de Casablanca et connaît globalement le même parcours que Mektoub, avec une razzia de prix dans les festivals (prix du public au Festival d’Amiens, grand Prix du Festival de Stockholm, grand prix du Fespaco…) et une sélection pour les Oscars.
Très engagé dans le dynamisme cinématographique du Maroc, Nabil Ayouch crée au début des années 2000 le Prix Mohamed Reggab qui récompense les meilleurs scénarios. Il produit également les premiers courts métrages de jeunes cinéastes ainsi que des séries pour la télévision marocaine. Il crée ensuite plusieurs entités (Groupement des auteurs réalisateurs producteurs, Coalition marocaine pour la Diversité Culturelle, Film Industry Made in Morocco, Meda Films Developpement …) dont le but est de favoriser la production audiovisuelle locale et méditerranéenne.
En parallèle, le cinéaste poursuit son œuvre avec Une minute de soleil en moins (dans le cadre de la collection Masculin / Féminin d’Arte), Whatever Lola wants (sur une jeune Américaine venue en Egypte pour apprendre la danse orientale) et My land (un documentaire sur des réfugiés palestiniens ayant fui dans des camps libanais depuis 1948).
Avec son dernier long métrage de fiction, Les chevaux de Dieu, adapté du roman Les Etoiles de Sidi Moumen de l’écrivain Mahi Binebine, il poursuit son exploration de la société marocaine et ses contradictions, en abordant la question du terrorisme via le prisme des violents attentats de Casablanca en 2003. Ce film engagé et ancré dans son époque lui vaut sa première sélection officielle à Cannes, dans la section Un certain regard.
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