Arras 2014 : 5 bonnes raisons de ne pas rater la 15e édition

Posté par MpM, le 8 novembre 2014

Jusqu'au 16 novembre, Arras vit au rythme du cinéma français et international. Invités, débats, découvertes, avants-premières, afters musicaux... Les raisons de participer à cette 15e édition du Festival ne manquent pas, on vous en liste cinq forcément un peu subjectives.

* La compétition européenne. Chaque année, c'est l'événement phare du festival. On a envie d'écrire : quels que soient les films. Qu'ils soient bons ou mauvais, ils donnent en effet un aperçu précieux de l'offre cinématographique européenne de l'année. Et souvent, ils permettent de véritables surprises, voire des coups de cœur, à l'image de The girl from the wardrobe de Bodo Kox en 2013, Teddy bear de Mads Matthiesen en 2012, A trip de Nejc Gazvoda en 2011, etc.

* La présence de Stephen Frears et Asia Argento, qui animeront tous deux des leçons de cinéma, et à qui des rétrospectives sont consacrées. Quel bonheur de revoir sur écran Prick up your ears, Les arnaqueurs, My beautiful laundrette... ! Et belle surprise également que de découvrir avant tout lemonde L'incomprise, étonnant film (que l'on devine autobiographique) de la réalisatrice italienne, qui sort en salles le 26 novembre.

* Deux sections thématiques qui font la part belle au films du patrimoine. Pour "la grande guerre", Abel Gance, Bertrand Tavernier,  Stanley Kubrick, Joseph Losey... sont convoqués. Côté "ItalianAmerican", les festivaliers pourront de régaler avec Le parrain, La fièvre du samedi soir ou encore Mean streets et Les affranchis.

* Un focus sur l'Europe de l'Est. L'occasion de découvrir qu'à l'est, il ne cesse d'y avoir du nouveau, avec des films venus de Slovénie, Géorgie, Bulgarie, République tchèque... dont on se souviendra un jour qu'on les avait découverts à Arras.

* La mise en lumière du prix Lux. Pour la première année, le festival propose au public de découvrir les trois films qui concourent pour le prix décerné chaque année par le Parlement européen. Au programme, Ida de Pavel Pawlikowski, Bande de filles de Celine Sciamma et L'ennemi de la classe de Rok Bicek. Les spectateurs sont même amenés à participer au vote.

Sans oublier qu'à toutes ces excellentes raisons s'ajoute un argument de poids : l'Arras Film Festival propose des rencontres et des échanges dans une ambiance à la fois conviviale, détendue et joyeuse. Parce qu'il n'est pas nécessaire de prendre un ton docte pour parler de cinéma d'auteur et qu'il n'y a rien non plus de honteux à proposer un cinéma populaire, toutes les visions du cinéma se complètent et se réconcilient à Arras le temps d'une communion générale autour des films. Le tout grâce à la magie toujours renouvelée du grand écran.

Animation: un César en hiver et une faillite à l’automne

Posté par vincy, le 8 novembre 2014

mademoiselle kikiLe studio d'animation Les Trois Ours, basé à Angoulême, a été mis en liquidation le 24 octobre selon les informations de La Charente libre. Le message a été officialisé sur leur compte Facebook le 2 novembre.

Producteur du court-métrage Mademoiselle Kiki et les Montparnos, César du meilleur film d'animation en février dernier, le studio était en redressement judiciaire depuis un an. dans le quotidien régional Olivier Catherin, gérant des Trois Ours, explique: "Nous étions prestataires sur deux projets. Pour l’un, nous avons été payés avec six mois de retard. Pour le second, notre client a rompu le contrat sans nous prévenir." Les Trois Ours était également "en attente d’un projet de long-métrage qui a tardé à démarrer."

A cela s'ajoute les aides publiques qui ont été difficiles à récupérer. Olivier Catherin "met en cause le fonctionnement du fonds d’aides à la production", accusant nommément la région Poitou-Charentes.

Les Trois Ours a notamment produit Citrouille et vieilles dentelles (2010), Le Printemps (2012) et Betty's Blues (2013). Les projets en cours sont désormais dans l'incertitude.