Jack O’Connell dans le Don Quichotte de Terry Gilliam

Posté par cynthia, le 5 novembre 2014

jack o'connellJack O'Connell sera le héros du prochain Terry Gilliam, l'adaptation tant attendue de Don Quichotte, selon les informations du magazine Variety.

Jack O'Connell (Les poings contres les murs,'71, Unbroken) est de plus en plus sollicité. Alors que '71 sort en salles aujourd'hui, l'acteur vient d'être engagé par Terry Gilliam pour un film qui a connu de nombreuses péripéties (lire notre actualité du 8 août dernier). Gilliam avait même réalisé un documentaire sur l'arrêt du premier tournage dans Lost in La Mancha.

Ce film est une adaptation libre du roman de Miguel de Cervantes. Il a déjà été transposé au cinéma six fois. Ce septième Don Quichotte se passera de nos jours. "Sept est mon chiffre porte bonheur alors allons-y!" confie le célèbre réalisateur au magazine Variety. Jack O'Connell y incarnera Toby face à l'acteur oscarisé John Hurt qui sera Don Quichotte.

Le tournage doit débuter au printemps 2015. The Man Who Killed Don Quixote est désormais prévu pour 2016.

Steak (R)évolution: un documentaire cuit à point

Posté par vincy, le 5 novembre 2014

steak (r-evolution franck ribiere

Synopsis: Steak (R)évolution parcourt le monde à la découverte d'éleveurs, de bouchers et de chefs passionnés. Loin des élevages intensifs et des rendements industriels, une révolution est déjà en marche ; la bonne viande rouge devient un produit d'exception, voire de luxe. Mais où se trouve le meilleur steak du monde ?
Franck Ribière et son boucher favori, Yves-Marie Le Bourdonnec, partent rencontrer les nouveaux protagonistes de la filière, généreux, attachants et écologistes, pour essayer de comprendre ce qu'est une bonne viande. Les nouveaux enjeux du marché ne sont pas toujours là où on les attend.
Steak (R)évolution est un film gourmand et politiquement incorrect sur la viande "haute couture".

Notre avis: Avec Steak (r)évolution, Franck Ribière signe un documentaire sur la viande. Le film n'est pas là pour nous faire devenir végétarien puisqu'il valorise la bonne viande. De même, ce n'est pas un calvaire à regarder pour ces mêmes végétariens puisqu'il ne s'agit pas d'un brûlot critique contre le steak.

Franck Ribière signe plutôt un hymne à la bonne bouffe, à opposer à cette malbouffe qui nous fait oublier le goût et les saveurs. Il n'est pas non plus béat devant le produit en soulignant bien que l'abus de viande nuit à la santé.

Le propos de Steak (r)évolution est ailleurs. D'Argentine au Brésil, d'Espagne en Corse, des Îles britanniques aux Etats-Unis, du Japon au Québec, il fait le tour du monde des Chefs, bouchers, éleveurs: toutes ces personnes qui sont en contact avec le boeuf. Véritable cours scientifique sur les différentes races (passionnant), c'est avant tout un cri d'amour pour des "artisans". Ceux qui perpétuent une tradition (l'élevage non intensif, la qualité du produit final) ou qui élèvent la simple bavette au rang de plat inoubliable. C'est un véritable portrait transfrontalier d'une profession et de sa passion, qui rappelle les documentaires de Jonathan Nossiter (Mondovino). Le boeuf n'est pas le même selon les pays. Il ne se consomme pas de la même manière non plus.

Ce qu'il en ressort compte peu. Si vous êtes carnivore, vous ferez juste attention à la viande que vous achetez. Steak (r)évolution est avant tout une prise de parole, alertant sur les méfaits d'une alimentation industrielle, expliquant la difficulté d'un travail complexe, vantant la prédominance d'un produit quand il est de qualité.

Le réalisateur opère un véritable désossage de la filière, dans son meilleur aspect. Ici, nulle ferme des 1000 vaches, aucun MacDo, pas de Charal. Le documentaire est avant tout sociologique: l'impact d'un aliment dans notre culture, une profession de l'agriculture, un regard sur les usages d'un produit identique qui diffère selon les peuples.

L'évolution a bien eu lieu au fil des siècles. Les races se sont mélangées, elles sont désormais mieux vérifiées. Les morceaux de boeufs conduisent à des variations culinaires infinies. La révolution arrivera sans doute bientôt: l'élevage est nocif pour l'environnement et le végétarisme gagne des parts de marché. La viande sera peut-être un produit de luxe pour les prochaines générations. En attendant, du boeuf de Kobé, au 500 grammes de protéines à Buenos Aires, du T-Bone américain au bourguignon en France, le boeuf est incontestablement le meilleur ami de l'Homme depuis qu'il a découvert que, cuit, c'était délicieux. Avec ou sans sel, sauce, poivre ou autres condiments et accompagnements.

Nicolas Winding Refn prépare son nouveau film

Posté par vincy, le 5 novembre 2014

nicolas winding refnNicolas Winding Refn prépare un film d'horreur, The Neon Demon, selon les informations de Variety. Le scénario a été écrit par le réalisateur et Mary Laws.

"Je me suis réveillé un matin entouré et dominé par des femmes", explique le réalisateur dans un communiqué. "J'ai soudain eu le besoin urgent d'écrire un film d'horreur sur les beautés dangereuses. Après être tombé amoureux de Los Angeles et de son électricité à l'occasion de Drive, c'est là que je filmerai The Neon Demon."

Le tournage de ce film, au casting essentiellement féminin, commencera début 2015. La sortie n'est pas prévue avant 2016.

Le cinéaste danois, 44 ans, s'est aussi engagée sur une série TV, Barbarella, pour Canal Plus. Son dernier film, Only God Forgives, était en compétition au Festival de Cannes en 2013.