La cinquième édition du Paris International Fantastic Film Festival, le PIFFF, s'est déroulée au Grand Rex du 17 au 22 novembre : le festival avait en effet été maintenu malgré les attentats de Paris quelques jours auparavant.
Les films de genre fantastique avaient déjà un festival à Gérardmer et à Strasbourg, et pour Paris L'Etrange Festival mais en 2011 avait été lancé la première édition du PIFFF. Le festival a précédemment récompensé Bellflower et Masks de Andreas Marschall, The Body de Oriol Paulo et Citadel de Ciaran Foy en 2012, Cheap thrills et L'Etrange couleur des larmes de ton corps en 2013, Spring de Justin Benson and Aaron Moorhead et Alleluia en 2014.
Cette année le PIFFF n'a plus de jury international prestigieux (Jaume Balaguero, Christophe Gans, Roger Avary, Lucile Hadzihalilovic en 2011) mais il s'est trouvé un nouveaux lieu avec Le Grand Rex (à la place du Gaumont Opéra), et les fans étaient bien au rendez-vous (malgré l'actualité dramatique) avec 8800 tickets vendus. « Cette cinquième édition est donc celle de la double affirmation : affirmation d'un amour immuable pour un genre encore aujourd'hui mal cerné alors qu'il irrigue la production à un niveau assez dément ; affirmation d'un désir gourmand... »
La programmation était d'ailleurs riche de films très attendus : Evolution de Lucile Hadzihalilovic, The Survivalist de Stephen Fingleton (une interview à retrouver ici), Don't Grow Up de Thierry Poiraud, The Virgin Psychics de Sono Sion, le film d'animation Le Garçon et la Bête de Mamoru Hosoda, Scream Girl en ouverture (disponible en vod depuis le 18 novembre) et Green Room de Jeremy Saulnier en clôture (après Cannes et Deauville)...
Cocorico, le palmarès cite les deux films français les plus mystérieux du moment, Don't Grow Up et Evolution :