Melissa Mathison, la scénariste de « E.T. », meurt à l’âge de 65 ans

Posté par vincy, le 5 novembre 2015

Melissa Mathison est morte mercredi 4 novembre, à l'âge de 65 ans. Connue surtout pour avoir été la scénariste de E.T. L'extra-terrestre, qu'elle avait écrit en deux mois, Melissa Mathison était aussi l'auteure des scripts de L'étalon noir (1979), L'Indien du placard (1995) et Kundun de Martin Scorsese (1997), qu'elle avait également co-produit. Elle venait de refaire équipe avec Steven Spielberg en signant le scénario de son prochain film, Le Bon Gros Géant (The BFG), d'après le roman de Roald Dahl, qui sera en salles en juillet 2016.

Outre son métier de scénariste, Melissa Mathison avait travaillé comme assistante de production sur Le Parrain II et Apocalypse Now de Francis Ford Coppola. De 1983 à 2004, elle avait été l'épouse d'Harrison Ford. Ils ont eu deux enfants.

Le cinéma parisien La Pagode ferme mardi 10 novembre

Posté par vincy, le 5 novembre 2015

La Pagode est menacée. Ce n'est pas rien. Ce cinéma historique art et essai situé dans le VIIe arrondissement de Paris, pas très loin des Invalides (le seul dans ce quartier huppé de la capitale) va fermer mardi 10 novembre.

Certes, le cinéma ne dispose que de deux salles (392 fauteuils) mais il attirait bon an mal an entre 100 000 et 13 000 spectateurs avec des films de distributeurs indépendants et quelques festivals. Et au-delà de son activité cinématographique, le bâtiment exotique est unique dans Paris. Edifié en 1895, cette architecture inspirée d'un sanctuaire japonais est à elle seule un centre d'intérêt. Le cinéma, sans doute l'un des plus beaux du monde, est devenu grand public en 1931, après des décennies d'exploitation privative. Il a été exploité par la Gaumont avant qu'Etoile Cinéma ne le reprenne en 2000, après deux ans de fermeture.

Malheureusement, une décision de justice a ordonné au gérant des lieux de quitter son cinéma. David Henoschsberg, P-DG d'Etoile Cinémas (Saint-Germain, Blazac, Lilas à Paris mais aussi Cosmos à Chelles et Palace à Vichy), a annoncé la mauvaise nouvelle dans un communiqué hier.

"Nous nous sommes battus juridiquement pendant 3 ans contre la propriétaire qui souhaitait récupérer le cinéma. La décision est tombée le vendredi 30 octobre en appel, et elle nous est défavorable. Cette longue procédure nous a contraint à exploiter la Pagode dans des conditions très difficiles, nous empêchant toute rénovation. Cependant 130 000 spectateurs passaient les portes tous les ans de ce cinéma emblématique. Nous sommes donc expulsés, et dans l'obligation de quitter les lieux. Nous fermerons nos portes le mardi 10 novembre au soir" explique-t-il.

Trois ans de procédure

Propriétaire du cinéma depuis 1986, Elisabeth Dauchy souhaitait depuis trois ans récupérer le lieu, dans un arrondissement où le prix du mètre carré est en moyenne à 11000$. De quoi faire une belle plus-value immobilière pour cette "mécène" qui n'a pas, selon elle, augmentée le loyer depuis 1993. David Henochsberg a donc reçu une notification qui mettait fin à leur contrat de location-gérance et une lettre le contraignant à abandonner le cinéma. En réponse, il lance une procédure auprès du Tribunal de commerce, qu'il perd. Il fait appel. Mais le 30 octobre dernier, il perd de nouveau. Il restait un pourvoi en cassation. Dans Le Film Français, il explique pourquoi il arrête la procédure judiciaire maintenant, en n'utilisant pas son dernier recours: "nous avons décidé de ne pas le faire, et ce pour deux raisons, poursuit David Henochsberg. D'abord, le pourvoi en cassation n'est pas suspensif. Ensuite, cela prendrait encore plus de temps, alors que La Pagode a besoin d'être rapidement réhabilitée."

Reste que personne ne sait ce qu'il adviendra du cinéma La Pagode. S'il reste un cinéma. Sur Twitter, #SauvonsLaPagode est né immédiatement après l'annonce de la fermeture par Etoile Cinemas. Elle est pour l'instant peu relayée. Espérons que le projet de restauration verra le jour et qu'un autre exploitant prendra le relais prochainement. Il serait triste de voir un cinéma aussi emblématique disparaître.

Edito: En novembre, fais ce qu’il te plait

Posté par redaction, le 5 novembre 2015

saul fia le fils de saul son of saulDernier créneau avant la sortie des mastodontes (007, Katniss, Arlo, Han Solo...). L'occasion pour les films d'auteur de profiter cette semaine de l'absence de blockbusters. A commencer par Le Fils de Saul, premier film ayant reçu le Grand Prix au dernier Festival de Cannes.

En filmant le quotidien d'un Sonderkommando, ces prisonniers juifs qui devaient aider les Allemands à génocider juifs, homos, communistes, handicapés et roms, Laszlo Nemes a opté pour un sujet tabou: la représentation de la Shoah au cinéma. Adoubé par le gardien du temple, Claude Lanzmann, Le fils de Saul est devenu "ce qu'il faut faire pour filmer les chambres à gaz et les camps de concentration". On ne contestera pas, de notre côté, la force, l'intensité du film. Emotions intenses, formalisme juste, cette expérience aussi bien sensorielle que philosophique est à voir. Quitte à être choqué. Mais au moins, une fois vu, on peut débattre du film et de cette proposition cinématographique.

Car Lanzmann ou pas, on peut, on doit débattre. Il ne s'agit pas de comparer Le Fils de Saul avec d'autres films sur le sujet (La Liste Schindler, La vie est belle, Bent...) mais bien de comprendre pourquoi Le Fils de Saul serait plus légitime, plus juste que les autres alors qu'il s'agit d'une fiction, donc d'une manipulation du réel, à l'inverse de Shoah, documentaire. On le voit, cet épisode de l'histoire remue encore et continue d'être un tabou.

Ne serait-ce que pour l'avoir transgressé lui aussi, au plus près, et pour réveiller nos mémoires, assoupies, on peut au moins remercier Laszlo Nemes de ne pas avoir eu peur d'affronter ce moloch du 7e art, ce monstre de l'Histoire.

Le 4e Salon de l’édition DVD indépendante met tous les cinémas à l’honneur

Posté par MpM, le 5 novembre 2015

salon de l'édition dvd 2015

C'est parti pour la 4e édition du Salon de l'édition DVD indépendante qui se tiendra les 5 et 6 décembre au cinéma La Clef à Paris ! Cette année, 18 éditeurs seront de la partie, dont six nouveaux par rapport à l'an dernier, pour un week-end consacré au meilleur du cinéma.

Seront ainsi présents Artus films, Blaq out, Carlotta films, Contre allée, Doriane films, ED distribution, Malavida, Potemkine Films, Les mutins de Pangée, Re:voir, Tamasa, Zaradoc, Le Chat qui fume, Zeugma, Damned, Aloest, Survivance et Docks 66.

Séances de dédicaces, projections et rencontres émailleront la manifestation qui permettra également aux visiteurs de bénéficier de prix "spécial Salon". Au menu, fictions et documentaires, classiques et nouveautés, genre et jeune public, du très connu au plus pointu, de l'expérimental à la série B, venu de France comme du reste du monde !

Difficile de faire plus éclectique... surtout à quelques encablures des fêtes de fin d'année et de leur sempiternelle course aux cadeaux. Cette année, c'est décidé, il va y avoir des DVD sous le sapin, dans la cheminée et même dans les petits souliers...

Restez connectés ! A l'occasion du salon, Ecran Noir vous fait gagner des DVD à partir du 15 novembre.

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4e Salon de l’Édition DVD indépendante
5-6 décembre 2015
Cinéma la Clef
34 rue Daubenton
75005 Paris
Entrée libre et gratuite

Plus d'infos sur le site de la manifestation

Omar Sy et Clémence Poésy se disputent la garde de leur fille

Posté par vincy, le 5 novembre 2015

Depuis hier à l'affiche de A Vif!, avec Bradley Cooper, et au top des locations VOD avec Jurassic World, Omar Sy vient de tourner Demain tout commence (Two is A Family en version internationale). Le film réalisé par Hugo Gelin (réalisateur de Comme des frères), scénariste de La cage dorée) réunit autour de l'acteur Clémence Poésy, Antoine Bertrand (Starbuck) et la jeune Gloria Colston.

Mars distribution a prévu la sortie en salles pour le 7 décembre 2016.

Omar Sy incarne Samuel, qui vit sa vie sans attaches ni responsabilités, au bord de la mer sous le soleil du sud de la France, près des gens qu’il aime et avec qui il travaille sans trop se fatiguer. Jusqu’à ce qu’une de ses anciennes conquêtes lui laisse sur les bras un bébé de quelques mois, Gloria, sa fille. Incapable de s’occuper d’un bébé et bien décidé à rendre l’enfant à sa mère, Samuel se précipite à Londres pour tenter de la retrouver, sans succès. 8 ans plus tard, alors que Samuel, devenu cascadeur professionnel pour la télévision, et Gloria ont fait leur vie à Londres et sont devenus inséparables, la mère de Gloria revient dans leur vie pour récupérer sa fille…