Deauville 2016 : hommage à James Franco, acteur-cinéaste qui aime les livres…

Posté par kristofy, le 5 septembre 2016

james franco

Il est acteur, réalisateur et producteur, comme c'est le cas d'autres cinéastes. Mais pas seulement ! Il écrit également des livres, fait de la peinture et de la photographie, s'expose sur internet avec des selfies intimes... Quel curieux parcours que celui de James Franco !

On a commencé à le remarquer avec une interprétation de James Dean et il s'est retrouvé ensuite dans la première trilogie Spiderman. Il est remarquable dans des grands films à succès comme Spring Breakers, 127 heuresHarvey MilkLa planète des singes , ou encore dans Sonny pour Nicolas cage, et en même temps il se complaît dans des comédies bien moins prestigieuses comme L'interview qui tueDélire express, et quantité de films où il n’apparaît qu'une dizaine de minutes pour un personnage secondaire.

Et surtout il réalise des films plutôt indépendants vus par un petit cercle de cinéphiles. Mais ça, c'était avant : son nouveau film In dubious battle est rien de moins qu'une impressionnante fresque qui brasse politique et humanisme avec histoire des Etats-Unis...

Lors de sa conférence de presse au Festival de Deauville, où il fait l'objet d'un hommage, James Franco ne s’est pas étendu sur son métier d’acteur mais plutôt sur son activité de créateur et de lecteur.

Extraits choisis :

A propos de son parcours :
« Je suis très honoré d’être ici au Festival de Deauville, j’espère que cet hommage qu’on me fait n’est pas un signe d’une fin de carrière… J’étais déjà venu à Deauville pour le film James Dean, je suis heureux d’y revenir pour ce film In dubious battle dont je suis très fier. J’aime le cinéma, jouer et mettre en scène. Ma carrière de réalisateur lors de ces dix dernières années, c’est essentiellement des projets d’adaptation de livres qui sont pour moi des classiques de la littérature pour en faire des films contemporains, comme As I lay dying de William Faulkner.»

A propos de ses livres :
« J’ai écris plusieurs livres, comme les nouvelles Palo Alto. J’ai pensé à une adaptation en film mais sans vouloir le réaliser, c’était mieux que quelqu’un d’autre le fasse avec sa sensibilité. C’est donc devenu un film dirigé par Gia Coppola. Je pense qu’il en sera de même pour une éventuelle adaptation d’un autre de mes livres, je n’ai pas l’intention d’en raconter l’histoire une seconde fois et quelqu’un d’autre  sera derrière la caméra avec son regard. »

A propos de In dubious battle :
«La plupart des films que j’ai dirigés sont des adaptations littéraires. J’avais envie de porter à l’écran le roman de John Steinbeck In dubious battle, cette histoire méritait d’être valorisée, on y trouve un conflit qui a quelques résonances actuelles aux Etats-Unis avec une classe ouvrière laissée pour compte. Plusieurs de ses livres ont été adaptés il y a longtemps, mais jamais celui-ci. C’est le premier roman d’une sorte de trilogie avec ensuite Des souris et des hommes et Les raisins de la colère

Toronto 2016: les films de genre dans la lumière

Posté par vincy, le 5 septembre 2016

On a vu pire programme côté cinéma de genre dans un grand festival. Les deux sections du 41e Festival de Toronto, qui commence dans trois jours, Midnight Madness et Avant-gardes, s'offrent le film sensation de Cannes réalisé par Julia Ducournau, Grave, mais aussi Dog Eat Dog de Paul Schrader, qui avait fait la clôture de la Quinzaine cette année, Free Fire de Ben Wheatley, Message from the King de Fabrice du Welz et The Untamed d’Amat Escalante (photo), en compétition à Venise. Ces deux sections complètent la sélection compétitive Platform, la section Galas et la section Special Presentations.

Midnight Madness :
The Autopsy of Jane Doe d’André Øvredal
The Belko Experiment de Greg McLean
Blair Witch d’Adam Wingard
Dog Eat Dog de Paul Schrader
Free Fire de Ben Wheatley
The Girl With All the Gifts de Colm McCarthy
Headshot de Kimo Stamboel et Timo Tjahjanto
Rats de Morgan Spurlock
Grave de Julia Ducournau
Sadako vs Kayako de Koji Shiraishi

Avant-gardes :
The Bad Batch de Ana Lily Amirpour
Blind Sun de Joyce A. Nashawati
Buster’s Mal Heart de Sarah Adina Smith
Colossal de Nacho Vigalondo
Godspeed de Chung Mong-Hong
I Am the Pretty Thing that Lives in the House de Osgood Perkins
Interchange de Dain Iskandar Said
Message from the King de Fabrice du Welz
My Entire High School Sinking Into the Sea de Dash Shaw
The Untamed d’Amat Escalante
Without Name de Lorcan Finnegan
Nelly de Anne Emond