Daniel Auteuil et Catherine Frot en retraités pas tranquilles

Posté par redaction, le 26 mai 2018

41 ans après s'être croisés dans le téléfilm L'enlèvement du régent - Le chevalier d'Harmental - ils étaient très jeunes - Daniel Auteuil et Catherine Frot se retrouvent pour T'exagères, troisième film de José Alcala.

Le tournage a débuté lundi dans le sud de la France.

Daniel Auteuil (Gilbert) et Catherine Frot (Simone) interprètent deux retraités dans un village du Sud de la France. Mais la retraite est agité entre le départ d’Étienne (Bernard Le Coq), voisin du couple et amant de Simone, le manque d’argent, et la colère permanente du mari. Aussi, Simone décide de fuir le foyer. Gilbert prend alors conscience qu’il est prêt à tout pour retrouver sa femme, unique et grand amour de sa vie.

On connaît la chanson et on se doute de la fin.

Cette comédie dramatique, coécrite par le réalisateur, Agnès Caffin et Antoine Lacomblez, est produite par Agat Films & Cie et sera distribué par Apollo Films.

José Alcala a déjà tourné deux longs métrages (Alex, avec Marie Raynal, Lyes Salem, Adrien Ruiz et Eric Savin, en 2005, et Coup d'éclat, avec, déjà, Catherine Frot, Karim Seghair, Marie Raynal, Nicolas Giraud et Tchéky Karyo, en 2011). Il a aussi réalisé cinq courts métrages et sept documentaires.

Auteuil a reçu récemment une 13e nomination aux César pour son rôle dans Le brio, son 26e film millionnaire en entrées en France. Il vient d'essuyer un échec commercial avec sa réalisation Amoureux de ma femme et est attendu dans Rémi sans famille d'Antoine Blossier. L'an dernier, Frot a connu un joli succès avec Sage Femme de Martin Provost et un revers de fortune avec Momo de Sébastien Thiéry et Vincent Lobelle.

Raoul Peck revient au cinéma avec Karl Marx et Friedrich Engels

Posté par vincy, le 26 septembre 2015

Depuis trois semaines, Raoul Peck tourne son nouveau film, Le jeune Karl Marx. Co-production européenne, impliquant notamment Agat Films (Robert Guédiguian), le film sera distribué en France chez Diaphana l'année prochaîne.

Raoul Peck filme ce drame historique, qu'il a co-écrit avec son complice Pascal Bonitzer, jusqu'au 7 novembre. Dans le rôle de Karl Marx, on retrouve August Diehl (vu dans Inglourious Basterds, Confessions d'un enfant du siècle, Layla et Salt), qui sera entouré de Stefan Konarske (Friedrich Engels), Vicky Krieps (Jenny Marx), Olivier Gourmet (Joseph Proudhon), Hannah Steele (Mary Burns), et Alexander Scheer (Wilhelm Weitling). Diehl et Gourmet seront aussi à l'affiche le 4 novembre de En mai, fais ce qu'il te plaît, le nouveau film de Christian Carion.

Le jeune Karl Marx se déroule dans l'Europe des années 1840, aux origines du Marxisme. Le synopsis que nous avons reçu plante le décor: En Allemagne, une opposition intellectuelle en pleine ébullition est fortement réprimée. En France, les ouvriers du Faubourg Saint-Antoine se sont mis en marche. En Angleterre aussi, le peuple est dans la rue, la révolution là-bas est industrielle. À 26 ans, Karl Marx entraine sa femme Jenny sur les routes de l’exil. Il parvient à Paris où il rencontre Friedrich Engels, fils d’un grand industriel, qui a étudié les conditions de travail du prolétariat anglais. Ces deux fils de famille, brillants, insolents et drôles, vont parvenir à fédérer un mouvement révolutionnaire et forger les outils théoriques propres à émanciper, par delà les frontières de l’Europe, les peuples opprimés du monde entier.

Raoul Peck, actuel président de la Fémis, n'avait rien réalisé pour le cinéma depuis le début des années 2000 (Lumumba, dernier long métrage sorti dans les salles françaises). Préférant se consacrer à des séries ou téléfilms pour la télévision comme L'Affaire Villemin (déjà coécrit avec Bonitzer), L'Ecole du pouvoir ou Moloch Tropical, il avait cependant réalisé l'an dernier Meurtre à Pacot, avec Alex Decas (toujours coécrit avec Bonitzer). Le film  fut sélectionné à Toronto l'an dernier mais n'avait été diffusé que sur Arte, sans aucune sortie au cinéma en France.
En 2005, il avait tourné pour HBO Sometimes in April avec Idris Elba, téléfilm poignant sur le quotidien d'une famille rwandaise en 1994, au moment où le génocide des Tutsis va commencer. Le film, en compétition au Festival de Berlin, avait été élu "programme de l'année" par le prestigieux American Film Institute.