7 films pour survivre au confinement (partie 3)

Posté par wyzman, le 20 avril 2020

Pour ne pas sombrer dans l’ennui pendant ce confinement, la rédaction d’Ecran Noir vous propose toutes les semaines une sélection de 7 films disponibles en VOD. L’occasion de redécouvrir des pépites oubliées ou de prendre de belles claques !

Cellule 211 de Daniel Monzón (Universciné)

Une prison est sans doute l'un des pire lieux pour être confiné, surtout dans celle où il y a ce dingue de Luis Tosar. Derrière les barreaux il y a des règles officielles et d'autres officieuses, et il y a de grandes chances d'y mourir si il y a des prisonniers de la pire espèce qui provoquent une émeute, la seule chance serait de se faire passer pour un vrai dur mais comme ce n'est pas le cas…

Des serpents dans l'avion de David R. Ellis

Le titre du film est tellement évocateur c'est le confinement le plus dangereux. Avec la peur de l'avion + la peur des serpents on pourrait craindre que le scénario ne compte pas beaucoup de pages, et pourtant il y a beaucoup de personnages et surtout beaucoup de gros serpents venimeux. Presque tout le monde va mourir, Samuel L. Jackson est assez énervé et demande "Y a-t-il un pilote dans l'avion?", c'est le film de catastrophe aérienne le plus mortel (et le plus fun).

Le Cheval de Turin de Bela Tarr (Universciné)

Au moment de sa sortie en 2011, nous écrivions : "s’il ne devait rester qu’un seul film, à regarder encore et encore jusqu’à la fin des temps, ce serait Le Cheval de Turin, œuvre-somme à la beauté bouleversante et vertigineuse". Pas loin de dix ans plus tard, on n'a pas changé d'avis, et le quotidien austère de ce vieil homme et de sa fille nous fait plus que jamais l'impression d'une anti-Genèse, conduisant l'Humanité vers sa fin.

Madame porte la culotte de George Cukor (Orange TV)

C’est d’abord un chef d’œuvre de la comédie américaine avec un duo magistral dans le genre, Katharine Hepburn et Spencer Tracy. Côté cour, une histoire de violence conjugale qui tourne au crime passionnel et enflamme les féministes. Côté chambre, un couple d’avocats qui plaide l’égalité et le droit, entre coups bas et mauvaise foi. Le divorce n’est pas loin…

Moonlight de Barry Jenkins (Netflix)

Qui a dit que l’on ne pouvait pas rattraper des films oscarisés pendant ce confinement ? En se basant sur la pièce semi-autobiographique de Tarell Alvin McCraney, Barry Jenkins a signé le meilleur film de 2017. Ou l’histoire d’un enfant noir issu d’un quartier chaud de Miami et dont l’éveil sexuel se fait dans la douleur. Grand film sur l’acceptation de soi et la différence, Moonlight ne laisse personne indifférent et mérite toute votre attention.

Nid de guêpes de Florent Emilo Siri (Canal VOD)

C'est la seule fois où des français n'ont pas été en retard sur le confinement. Le hold-up d'un entrepôt dégénère, il y a une bande de mecs cagoulés et armés tout autour : non seulement ils empêchent de s'échapper mais en plus ils veulent rentrer dedans, seule chose à faire est de savoir avec qui faire alliance... Réunir dans un huis-clos Benoît Magimel, Nadia Farès, Sami Bouajila, Pascal Greggory, Samy Naceri à cette époque-là ça avait de la gueule, et c'est toujours le cas car dans le genre on n'a pas fait mieux depuis.

Sans soleil de Chris Marker (La Cinetek)

Parce que le film débute, et s'achève, sur une image du bonheur. Parce qu'entre les deux, il nous emmène aux confins du monde, et nous raconte d'autres peuples, d'autres lieux, d'autres vies. Parce que s'y mêlent des réflexions sur la mémoire et le temps, et toujours et encore sur le regard et sur le cinéma. Un film à regarder en toutes circonstances, et même à emmener sur une île déserte.

BONUS : The Raid de Gareth Evans (Netflix)

Rester confiné dans un appartement sur un canapé est un confort inestimable, car se retrouver confiné dans une tour d'immeuble sans pouvoir en sortir et avec à chaque étage des fous furieux qui sont là que pour vous découper à la machette c'est plutôt violent, très.

Le 9 mai, UGC fête l’Europe avec 65 films inédits

Posté par vincy, le 8 mai 2010

C'est devenu un rendez-vous traditionnel : depuis 7 ans, le réseau de cinémas UGC profite de la journée de l'Europe pour valoriser les films européens (27  cette année) au prix unique de 5 euros la séance toute la journée. Seuls sont concernés les multiplexes de Paris, Lyon, Strasbourg, Rome, Madrid et Bruxelles.  On notera quelques avant-premières de films attendus dans les prochaines semaines dans les salles françaises.

Voici la liste des films projetés à Paris: Le jour viendra (Allemagne), Contact High : The Good, The Bad and The Bag (Autriche), Altiplano (Belgique), La chèvre (Bulgarie),  Giorgos Seferis (Chypre), Offscreen (Danemark), Cellule 211 (Espagne), Buratino le fils de Pinocchio (Estonie), Lettre au Père Jaakobs (Finlande, La tête en friche (France), L'Académie de Platon (Grèce), DeathWaltz (Hongrie), Trapped (Irlande), Le premier qui l'a dit (Italie), Finding Elvis (lettonie), Low Lights (Lituanie), Réfractaire (Luxembourg), Kont Diga (Malte), Figner : The end of the silent century (Pays Bas), Ma chair, mon sang (Pologne), April Showers (Portugal), Qui a peur du Loup? (Rép. Tchèque), L'autre Irène (Roumanie), La disparition d'Alice Creed (Royaume Uni), Promesse brisée (Slovaquie), 09h06 (Slovénie) et Métropia (Suède).

A Lyon, le programme diffère, à l'exception de quelques pays. Voici ceux qui ne sont pas diffusés à Paris. Free to Leave (Autriche), The Over The Hill band (Belgique), Crayfish (Bulgarie), The Last Homecoming (Chypre), Allegro (Danemark), Autumn Ball (Estonie), Twisted Roots (Finlande), Secrets bien gardés : Athanassia (Grèce), Le septième cercle (Hongrie), Pavee Lackeen : la fille du voyage (Irlande), Ce que je veux de plus (Italie), Petits voleurs (Lettonie), Whisper of Sin (Lituanie), Night Run (PaysBas), Opération Danube (Pologne), Le Mystère de Sintra (Portugal), Petite fille bleue (Rép. Tchèque), Echange (Roumanie), The Be All and End All (Royaume Uni), Paradis, enfer... Terre (Slovaquie), Au point du jour (Suède).

A Strasbourg, voici ceux qui diffèrent du programme parisien: Mars (Autriche), Ma reine Karo (Belgique), Crayfish (Bulgarie), Sous les étoiles (Chypre), Juste une autre histoire d'amour (Danemark), J'étais ici (Estonie), Sept destins (Finlande), Un (Hongrie), Pavee Lackeen : la fille du voyage (Irlande), Amateur (Lettonie), Perpetuum Mobile (Lituanie), Deep (Pays Bas), Popileuszko, La liberté est en nous (Pologne), Embrasse-moi (Portugal), Vaclav (Rép. Tchèque), Le repos est silence (Roumanie), Renards (Slovaquie), Paysage n°2 (Slovénie), Dans tes bras (Suède).

Pour les autres, Ecran Noir vous rappelle que des films européens sont diffusés toute l'année. Actuellement dans les salles vous pouvez voir Soul Kitchen et Fleur du désert (Allemagne),  La primea linea (Italie), London Nights (Royaume Uni) ou encore Mourir comme un homme (Portugal).

Almodovar snobé par les Goyas

Posté par vincy, le 12 janvier 2010

Les Oscars espagnols ont révélé leurs nominations. Grand favori, sans trop de surprise, Cellule 211 qui cumule 16 nominations dans à peu près toutes les catégories. Le 4e film de Daniel Monzon, qui sortira en mai en France, a été l'un des trois gros succès nationaux au box office espagnol. Agora, champion local du B.O., d'Alejandro Amenabar, est aussi en très bonne position, y compris avec Rachel Weisz dans la catégorie de la meilleure actrice, avec 11 nominations. L'autre candidat cumulard c'est le film argentin Le secret de tes yeux, avec 9 nominations.

On constate surtout que les Goyas ont complètement snobbé Pedro Almodovar malgré la beauté entêtante d'Etreintes brisées. Il a été retenu dans les catégories meilleure actrice (Cruz), meilleurs costumes, meilleure musique, et meilleur scénario original.

Côté meilleur film étranger, la France oppose sa Palme d'or (Entre les murs) et son plus gros succès populaire (Bienvenue chez les Ch'tis) au multi-oscarisé Slumdog Millionaire et au film fantastique le plus primé de ces dernières années, Morse.