[On va tous au cinéma] Black Widow (28 octobre)

Posté par redaction, le 25 juin 2020

Le pitch: Natasha Romanoff, alias Black Widow, voit resurgir la part la plus sombre de son passé pour faire face à une redoutable conspiration liée à sa vie d’autrefois. Poursuivie par une force qui ne reculera devant rien pour l’abattre, Natasha doit renouer avec ses activités d’espionne et avec des liens qui furent brisés, bien avant qu’elle ne rejoigne les Avengers.

Le cast: Réalisé par Cate Shortland, avec Scarlett Johansson, Florence Pugh, David Harbour, Rachel Weisz, William Hurt.

L'atout: Ce sera le premier Marvel à sortir depuis la fin des Avengers. Drôle de sortie, reportée pour cause de covid, et qui a décalé l'ensemble du programme du studio. Black Widow c'est aussi un prequel très attendu par les fans du personnage incarné par Scarlett Johansson, pourtant bien morte dans Avengers: Endgame. Une manière de ressusciter l'un des super-héros les plus populaires de la franchise et de mettre en lumière la seule star qui n'avait pas eu son film en solo. Ce sera pour Scarlett un gros test de popularité perso. Et pour Disney un enjeu financier majeur.

Rachel Weisz dans la peau d’Elizabeth Taylor

Posté par vincy, le 1 novembre 2019

Rachel Weisz, oscarisée en 2006 pour The Constant Gardener et nommée en début d'année pour The Favorite, va incarner Elizabeth Taylor dans A Special Relationship. Le film se focalisera sur l'engagement de la star dans la lutte contre le SIDA dans les années 1980, bataillant avec le gouvernement de Ronald Reagan qui ignorait la pandémie.

Taylor a d'ailleurs profité de l'absence de propositions intéressantes dans le cinéma pour endosser un rôle plus politique dans ces années là, n'hésitant pas à mettre sa notoriété au service de ce combat contre le virus et plus globalement contre l'homophobie. Le scénario, selon les informations de la presse américaine, fait écho à la relation qu'elle avait avec son assistant personnel, Roger Wall, ouvertement gay, ayant grandit dans la pauvreté et un environnement homophobe dans le sud profond des USA. Taylor a pris de nombreux risques à ce moment là de sa carrière, quitte à enfreindre la loi, et à subir des menaces de morts ou voir des amis de longue date l'abandonner.

« Je regardais toutes les actualités sur cette nouvelle maladie et je me demandais pourquoi personne ne faisait rien. Et ensuite je me suis rendu compte que j’étais comme eux. Je ne faisais rien pour aider » expliquait l’actrice sur le site de l’American Foundation for AIDS Research (amfAR), qu'elle a fondé aux côtés du Dr Mathilde Krim et de médecins et scientifiques après la mort de son ami et partenaire (au cinéma) Rock Hudson en 1985.

En 1991, elle a créé sa propre organisation The Elizabeth Taylor AIDS Foundation et elle a apporté son soutien à plusieurs événements majeurs, dont la Journée mondiale de lutte contre le SIDA ainsi que les soirées organisées au Festival de Cannes chaque année. En 1999, elle aurait contribué à la collecte d’au moins 50 millions de dollars pour financer la recherche contre le SIDA.

L'histoire a été écrite par Simon Beaufoy (The Full Monty, Slumdog Millionaire, Hunger Games : L'Embrasement, Battle of the Sexes) et sera réalisée par le duo de réalisatrices Bert & Bertie (Troop Zero, Dance Camp). Ce film "est un hommage sur la manière dont l'amitié peut changer les vies des gens et comment Elizabeth a aidé à changer le monde" expliquent-elles.

On reverra d'ici là Rachel Weisz dans Black Widow, le premier film du nouveau cycle Marvel, aux côtés de Scarlett Johansson, dans le rôle de Melina Vostokoff.

Marvel Cinematic Universe: 6 films et 5 séries pour la phase IV

Posté par vincy, le 21 juillet 2019

Week-end faste pour les fans de Marvel. En recettes courantes (et non pas en nombre d’entrées), Avengers : Endgame a surclassé le record de recettes mondiales d’Avatar. Le dernier épisode des Avengers a récolté 2,79 milliards de dollars dans le monde dont 853 millions en Amérique du nord et 629 millions en Chine.

Au Comic-Con de San Diego, le studio a révélé sa phase IV, et son lot de surprises. Notamment l’absence d’une suite (immédiate) pour Deadpool. Cependant le 3e volume des Gardiens de la Galaxie est en préparation, tout comme les suites de Black Panther et Captain Marvel et un reboot des Quatre Fantastiques (ex Fox). Pour l’instant aucun croisement avec les X-Men, qui sont absents du programme. Tout cela sera après 2021.

Marvel a aussi annoncé de nouvelles séries pour Disney + : The Falcon and the Winter Soldier, avec Anthony Mackie, Sebastian Stan et Daniel Brühl dans le rôle du méchant, Wanda Vision, avec Elizabeth Olsen et Paul Bettany, Loki, avec Tom Hiddleston (forcément), What if… (en série animée) et Hawkeye avec Jeremy Renner et Kate Bishop. De quoi prolonger l'aventure avec les personnages secondaires (mais primordiaux) de la phase III).

Black Widow.
Cate Shortland réalisera l’un des films les plus attendus par les fans depuis au moins dix ans. Quid du script sachant que le personnage (spoiler) se sacrifie dans Avengers :Endgame. Toujours est-il que Scarlett Johansson a fait sensation au Comic-con. Elle reprendra son rôle, aux côtés de Florence Pugh, qui incarne sa sœur, Rachel Weisz, David Harbour, et O.T. Fagbenie. On sait juste que le film racontera l’histoire de Black Widow. Mais comment cela s’articulera-t-il avec les autres films prévus par Marvel ? Sortie le 1er mai 2020, peut-être pour faire le lien avec la suite.

Les Eternels.
Ce sera la nouvelle saga qui fera le lien entre tous les autres films. Angelina Jolie, applaudie comme une reine, Salma Hayek, Richard Madden, Brian Tyree Henry, Kumail Nanjiani, Lauren Ridloff et Don Lee incarneront les aliens débarqués sur la Terre il y a 35000 ans. Le film sortira le 6 novembre 2020. On pourra y découvrir les origines de Thanos (Avengers) comme celles des Celestials (dont on connaît Ego, le vilain des Gardiens de la Galaxie 2). Le premier film de cette nouvelle franchise révèlera surtout les origines des Eternals et des Deviants.

Shang-Chi and the Legend of Ten Rings.

Nouveau super-héros de la galaxie Marvel, et première star d’origine asiatique de l’univers Marvel. Simu Liu en sera la star, accompagné de Awkwafina et de Tony Leung (loin de In the Mood for Love) en super vilain nommé Le Mandarin. Réalisé par Destin Cretton, le film est programmé pour le 12 février 2021.

Doctor Strange in the Multiverse of Madness.
Benedict Cumberbatch et Elizabeth Olsen seront à l’affiche de cette suite du seul super-héros d’Avengers qui n’avait pas eu de franchise dans la phase III (mais qui est apparu dans deux Avengers et un Thor). Marvel a annoncé qu’il s’agirait aussi du premier film horrifique de son histoire, tendance gothique. Sortie prévue le 7 mai 2021 pour ce film réalisé par Scott Derrickson.

Thor Love and Thunder.
On ne l’attendant pas celui-là. Un quatrième épisode autour d’un super-héros, c’est inédit dans l’histoire du MCU. Natalie Portman, qui incarnait Jane Foster dans le premier film de la franchise du viking sera un Thor au féminin, aux côtés de Tessa Thompson, sous la direction de Taika Waititi. Le film, qui sera centré sur les Walkyries, est planifié pour le 5 novembre 2021. On attend de savoir ce qu’il adviendra de Chris Hemsworth, parti (spoiler) avec les Gardiens de la Galaxie à la fin d’Avengers :Endgame. Mais comme il était sur scène, il y a peu de doutes sur sa présence au générique.

Blade.
Un reboot de Blade (ancienne propriété de la Fox). Avec le doublement oscarisé Mahershala Ali. C’est la surprise que réservait Marvel. Blade a eu le doit à une trilogie, avec Wesley Snipes, avant la construction du MCU. Pas de date annoncée.

« La Favorite » a les faveurs des British Independent Film Awards

Posté par vincy, le 3 décembre 2018

La Favorite de Yorgos Lanthimos engrange les prix depuis sa présentation à Venise, où il a remporté le Grand prix du jury et le prix d'interprétation féminine pour Olivia Colman. Il a aussi récolté un prix spécial pour tout son casting aux Satellite Awards et le même aux Gotham Awards, le prix du meilleur second-rôle féminin (Rachel Weisz) et des costumes aux Hollywood Film awards, le prix de la meilleure actrice (Olvia Colman) au Festival de Gijon, le prix du public à Camerimage. Et voilà que le film ramasse 10 prix aux British Independent Film Awards hier soir. Il était nommé dans 13 fois dans 12 catégories.

La Favorite a dont été récompensé en tant que meilleur film britannique indépendant, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleure actrice (Colman), meilleur second-rôle féminin (Weisz), meilleure image, meilleur casting, meilleures costumes, meilleurs maquillages, meilleurs décors.

Autant dire qu'il reste des miettes aux autres films. Joe Cole a créé la surprise en recevant le prix du meilleur acteur pour le film français Une prière avant l'aube. Alessandro Nivola a été distingué en tant que meilleur second-rôle masculin pour Désobéissance. La chanteuse et actrice irlandaise Jessie Buckley a été sacrée meilleur nouveau talent. Richard Billingham, pour Ray & Liz, a ramené chez lui le Douglas Hickox Award (meilleur réalisateur pour un premier film), tandis que son producteur est reparti avec le trophée de meilleure révélation dans la production. Le prix du meilleur scénario est revenu à Bart Layton pour American Animals, qui a aussi été primé pour le montage.

Le prix des meilleurs effets a récompensé le film d'animation Cro Man. Enfin, You Were Never really here de Lynne Ramsay se console avec deux prix: musique et son.

Trois prix honorifiques ont été décernés: Horace Ové (Prix spécial du jury), Judi Dench (Richard Harris Outstanding Contribution accolade) et Felicity Jones (Variety Award).

Les BIFA ont distingué Evelyn comme documentaire, The Big Day comme court-métrage et Roma d'Alfonso Cuaron comme film étranger.

Venise 2018 : The Favourite, déjà parmi les favoris

Posté par kristofy, le 31 août 2018

Yorgos Lanthimos est l'exemple même de cinéaste révélé par les festivals majeurs et qui, grâce à ce tremplin, attire sur lui l'oeil de la profession pour chaque nouveau projet, avec un casting de stars internationales. Après Canine à Cannes en 2009 et Alps à Venise en 2011, deux films grecs, il poursuit dans la même veine de récit à propos de rapports humains aux règles très étranges avec les films "britanniques" The Lobster (Colin Farrell, Rachel Weisz, Léa Seydoux, John C Reilly, Olivia Colman, Ben Wishaw) et Mise à mort du cerf sacré (Colin Farrell et Nicole Kidman). Il était sans doute temps pour lui de proposer quelque chose de très différent, laissant derrière lui son formalisme glaçant. On lui a alors proposé un scénario so british, écrit par Deborah Fean Davis et Tony McNamara: la cour de la Reine Anne d'Angleterre au début des années 1700 : The Favourite est en compétition à Venise.

La Royauté britannique au féminin a toujours inspiré des œuvres fortes (et des rôles en or pour les actrices) : Elisabeth avec Cate Blanchett (Oscar), The Queen avec Helen Mirren (Oscar), The Young Victoria avec Emily Blunt, Confident royal avec Judi Dench, la série The Crown avec Claire Foy... Est-ce le cas avec The Favourite réalisé par Yorgos Lanthimos ? Bien sûr, production britannique oblige. Les costumes et accessoires sont somptueux dans le cadre d'un grand château. Mais surtout le film est servi par un casting british royal : Olivia Colman, Rachel Weisz, Nicolas Hoult, Joe Alwyn et l'américaine Emma Stone, tous venus à Venise (sauf Rachel Weisz, enceinte).

The Favourite commence de la manière la plus classique et la plus efficace : le spectateur découvre le personnage principal qui pénètre dans un univers avec ses codes. Voici donc Emma Stone (Abigail Masham) qui arrive toute boueuse pour demander assistance à une lointaine cousine : elle a besoin d'un toit et d'une place. Elle est donc engagée comme servante (dans les cuisines en sous-sol) de Rachel Weisz (duchesse de Marlborough), qui est à la fois favorite et amie de confiance de la reine. Emma Stone cherche à monter en grâce auprès de Rachel Weisz et même auprès de la reine elle-même : on n'est pas favorite sans user de diverses manigances...

La reine est justement mal en point avec des douleurs aux jambes, Emma Stone a l'audace de préparer et proposer un onguent d'herbes et de plantes, qui en fait la soulage. Emma Stone est donc remarquée et gagne au passage le privilège de disposer d'une petite chambre plutôt que de dormir à même le sol avec d'autres servantes. Et elle compte bien continuer son ascension avec différents stratagèmes pour devenir de plus en plus indispensable, et donc puissante... The Favourite est raconté sous forme de différents chapitres qui se suivent et au cours duquel elle gagne en influence tout en s'exposant davantage aux dangers en se créant des rivalités avec d'autres personnages de la cour. En coulisse des affaires d'impôt et de guerre doivent se décider selon l'arbitrage et les ordres de la reine, et une favorite est une personne qui peut à la fois espionner ou influencer des décisions.

Dans le rôle de Anne d'Angleterre Olivia Colman livre une interprétation phénoménale de reine autoritaire, instable, acariâtre, fêlée. Elle sera probablement récompensée pour ce rôle à Venise, aux BAFTA, et ailleurs. En France il faudra attendre le 16 janvier 2019 pour voir le film.


3 raisons d’aller voir Le procès du siècle

Posté par vincy, le 26 avril 2017

Deborah Lipstadt, historienne et auteure reconnue, défend farouchement  la mémoire de l’Holocauste. Mais un universitaire extrémiste, David Irving, avocat de thèses controversées sur le régime nazi, la met au défi de prouver l’existence de la Shoah. Pour lui c'est une manière d'exposer et banaliser le révisionnisme. Pour elle c'est une question de vie. Sûr de son fait, Irving assigne en justice Lipstadt, qui se retrouve dans la situation aberrante de devoir prouver l’existence des chambres à gaz. Comment, en restant dans les limites du droit, faire face à un négationniste prêt à toutes les bassesses pour obtenir gain de cause, et l’empêcher de profiter de cette tribune pour propager ses théories nauséabondes ?

Un débat fondamental. Prouver que l'holocauste existe n'est pas si facile si on retire les témoignages des survivants. Pourtant, il est indéniable que ceux qui "minore" ou "doute" de la Shoah sont dans un déni total, historique, politique, scientifique. Le film propose un débat toujours essentiel, qui ne convaincra peut-être pas ceux qui croient à un complot sioniste. Pourtant, là, on nous explique par A+B comment on peut prouver l'existence d'une extermination massive des Juifs, homos, handicapés, tziganes, opposants politiques... Cela permet de rappeler à quel point l'horreur a existé, réellement. Qu'il est toujours vital de s'en rappeler. Mais, au-delà de cet angle, on retient que la visite d'Auschwitz par l'avocat interprété par Wilkinson est de loin la meilleure séquence du film: seule la honte nous envahit en contemplant ce camp de la mort.

Un quatuor parfait. Rachel Weisz n'a plus à nous convaincre de son talent, même dans un film "classique". On comprend que le personnage de cette justicière dans l'âme obligée de se taire l'ait séduite. L'actrice s'impose naturellement à l'écran comme la star autour de laquelle tourne trois astres: son opposant, l'affreux pro-Nazi incarné par un Timothy Spall au sommet de l'ambiguïté, passant du père aimable au détestable négationniste, de l'employeur a priori non raciste au populiste le plus xénophobe ; Andrew Scott hérite du rôle le plus discret, celui de l'avocat travailleur, mais c'ets aussi le lien entre tous, capable de perdre son flegme britannique tout en ayant un humour froid ; enfin, l'avocat orateur, celui qui va croiser le fer dans l'arène, est joué par un Tom Wilkinson impeccable, malaxant chaque relief de la personnalité colorée de son rôle, et qui, finalement s'avère être le véritable astre solaire du groupe.

Un film pédagogique. Mick Jackson, 74 ans, n'a pas beaucoup tourné pour le cinéma. Le réalisateur ne s'embarasse pas d'ailleurs d'une quelconque mise en scène originale, préférant l'efficacité (quitte à être didactique). De la part du cinéaste auteur du charmant Los Angeles Story (L.A. Story), du lourd mais très profitable Bodyguard (The Bodyguard) ou de la série B catastrophe Volcano, il ne fallait pas forcément s'attendre à autre chose. Pourtant, on peut reconnaître au film une vertu: sa pédagogie. Pas seulement sur la Shoah, mais aussi sur le fonctionnement du négationnisme, du populisme, et de la justice britannique. En prenant le spectateur pour un apprenant intelligent, Le procès du siècle réussit à être intéressant et instructif.

Rachel Weisz et Sam Claflin dans le remake de « Ma cousine Rachel »

Posté par vincy, le 28 septembre 2015

Roger Michell va adapter le roman de Daphne du Maurier, Ma cousine Rachel. Rachel Weisz et Sam Claflin devraient être à l'affiche de cette nouvelle version du classique de l'écrivaine britannique. Ma cousine Rachel avait déjà été transposé au cinéma en 1952 par Henry Koster, avec Olivia de Havilland et Richard Burton dans les rôles principaux.

Film noir, entre suspens et romance, Ma cousine Rachel est l'histoire d'un jeune homme orphelin, Philip (Claflin), qui croit que sa mystérieuse et superbe cousine Rachel (Weisz) a tué son époux richissime Ambrose pour hériter de sa fortune. Mais Ambrose en fait lègue toute sa fortune à Philip, qui reste cependant soupçonneux. Il cherche à faire éclater la vérité et à se venger mais tombe amoureux fou de la jeune femme, qui en est déjà à son deuxième veuvage.

Les romans de Daphne du Maurier ont toujours séduit le cinéma. Alfred Hitchcock a librement adapté La Taverne de la Jamaïque, Rebecca et Les Oiseaux. L'aventure vient de la mer, avec Joan Fontaine, Le bouc émissaire, avec Bette Davis, Ne vous retournez pas, avec Julie Christie ont aussi été transposés sur grand écran.

Actuellement à l'affiche de Youth, le plus grand succès de Paolo Sorrentino en France, Rachel Weisz sera bientôt en salles avec The Lobster, prix du jury à Cannes, et a deux projets en cours, The Light Between the Oceans de Derek Cianfrance, avec Michael Fassbender et Alicia Vikander et Denial, avec Tom Wilkinson.

Sam Claflin, révélé dans le dernier Pirates des Caraïbes en date, a surtout été repéré pour son rôle de Finnick dans la franchise Hunger Games. On le verra également dans The Huntsman, aux côtés de Chris Hemsworth, et dans Me Before You, face à Emilia Clarke.

Roger Michell va recevoir un hommage cette semaine au Festival du film britannique de Dinard. On lui doit, entre autres, Coup de foudre à Notting Hill, Dérapages incontrôlés, Morning Glory, The Mother, Week-end royal et Un week-end à Paris.

L’instant Glam’: Autant emporte le vent, les cheveux et les robes…

Posté par cynthia, le 20 mai 2015

Et le huitième jour, Dieu créa le vent... Malgré une brochette de stars hétéroclites, la véritable vedette de cette journée fut Eole. C'est toujours mieux que la pluie... que l'on attend demain à Cannes (oui je peux aussi faire Miss Meteo).

"Alors,je vais souffler, souffler, et votre maison s'envolera!"

Là où le vent nous aurait décoiffé, déshabillé et saboté notre travail de préparation, les stars, elles, supportent tout. C'est ça d'être une star, rien ne vous décoiffe. La laque du coiffeur est plus résistante. Là où nous partons en Audrey Hepburn en soirée pour rentrer en Miley Cyrus, les stars partent classe et reviennent classe. Sauf peut-être Xavier D. vers 4 heures du matin. Le vent est-il clément avec nos célébrités? Mais comment font-elles?

Kendall Jenner, la mannequin in du moment après Cara Delvingne, a utilisé les attaques climatiques à son avantage, en jouant de sa traîne tsigane. En belle Esmeralda, Kendall a montré à la croisette que le vent, c'est sexy. Pas autant qu'une bouche de métro avec Marilyn au dessus, mais quand même. Nous avons essayé la même chose... mais nous nous sommes plus rapprochés de l'affaire de la culotte de Sophie Marceau plutôt que du glamour. Nous n'étions pas les seules puisque l'actrice Nikki Reed (Thirteen, Twilight) a dû faire à appel à son mari, l'irrésistible Ian Somerhalder (Vampire Diaries) pour dompter sa traîne rebelle. Alors, oui, pour information, puisqu'Ecran Noir ne parle jamais de ces choses là (mes patrons sont même assez incultes en people), Ian est marié depuis quelques mois et commence à provoquer des dépressions nerveuses outre-Atlantique. Ce qui a bien commencé aussi, c'est le décollage de la traîne meringue du mannequin/actrice Aishwarya Rai. De loin nous aurions cru voir une pièce montée secouée.

L'amour rend aveugle... Cannes rend la vue

Secoué, c'est le cas de nos yeux à la vue des robes de Rossy De Palma, du mannequin Anja Rubik et de l'actrice Géraldine Nakache. La première a choisi de porter une robe dorée façon aluminium disco, il s'agit d'un meurtre pour nos rétines... et avec préméditation.  La seconde nous a fait le remake de la veuve noire avec une robe mi-tissu mi-toile: d'ailleurs Spiderman nous a envoyé un mail, il veut récupérer sa semence. Enfin le troisième défiait les lois de la gravité avec un décolleté qui laissait croire que sa poitrine préparait la grande évasion.

Notons aussi la montée des marches de Mountains May Depart avec les deux actrices chinoises en blanc (avec une variante: l'une révélait un peu de chair entre les seins, l'autre se plaquait derrière un gros collier) et les deux acteurs en smoking classique. Le jeune comédien Zijang Dong portait un costume plus brillant mais surtout avait oublié que l'on met son gros téléphone dans sa veste et pas dans la poche gauche de son pantalon, ce qui a pour effet de détruire la silhouette de l'entre-jambe.

Avec tout ça, on avait soif sur la croisette!! Oh une serveuse sur le tapis "mademoiselle, mademoiselle"... oh zut non ce n'est que la tenue de Cécile De France, qui a dû confondre Cannes avec Le Fouquet's. Même problème pour Jane Fonda qui a confondu Cannes et Halloween dans une robe noire et fushia à la limite du film Hocus Pocus. Mais nous lui pardonnons, après tout il s'agit de Jane Fonda.

Bon il n'y a pas eu que des bourdes sur le tapis rouge. Sophie Marceau a été radieuse en seconde partie de soirée dans une robe fendue au milieu. La belle a d'ailleurs monté les marches une main entre les jambes... nous n'allons pas voir sa culotte tous les soirs tout de même. Rachel Weisz, en bleu canard scintillant, venue présenter Youth cette fois-ci, laisse un agréable souvenir à la Croisette de par sa prestance aux bras de Monsieur Michael Caine, tout comme Doutzen Kroes qui en a encore fait baver avec cette robe à anneaux de rideaux qui révélait une poitrine sur les côtés.

Espérons pour demain que la pluie s'ajoute à la fête...histoire de rire un peu!

L’instant Glam’ – Jour 3: traînes, tétons et strass

Posté par cynthia, le 15 mai 2015

emma stone pierre lescure woody allenTroisième jour sur la Croisette et les stars continuent d'arpenter le tapis rouge. Vous avez cru avoir été au bout de vos sens hier avec l'équipe de Mad Max? Vous vous êtes trompés.

Par tous les seins!

Ah la poitrine! Cette partie du corps enchanteresse qui fait tourner les têtes est exploitée à la perfection par nos célébrités. Nous commençons avec Frédérique Bel qui exhibe aux photographes de la croisette un décolleté en V plongeant. "FREDERIIIIIIIIQUE FREDERIIIIIIIQUE": c'est qu'ils ont du coffre ces messieurs (il y a très peu de femmes parmi les photographes) lorsqu'il s'agit de photographier des seins.... euh des stars. Et ce n'est pas Adèle Exachopoulos qui va les calmer. La révélation de La vie d'Adèle a choisi une robe fendue jusqu'aux fesses, offrant ainsi un spectacle alléchant à la galerie. Espérons pour elle qui ne lui arrive pas la même mésaventure que Sophie Marceau hier. Attendez vous ne le savez pas? C'est qu'il ne faut jamais avoir les yeux dans sa poche à Cannes et toujours avoir ses sens en éveil pour ne rien rater. Donc si vous êtes un pro du voyeurisme (et du Net), vous avez sans doute vu sa culotte. Oui, sa culotte! Sa robe étant extrêmement ouverte, sa culotte a donc fait son apparition au moment où la belle a monté les marches. Ah la loi du mouvement des jambes! Bien évidemment cela a fait la une de nombreux quotidiens (le Festival pour la plupart ne se résume qu'à ça) et cela a même scandalisé de nombreux festivaliers. Voir une culotte serait-ce si choquant? Si c'était le cas, ça ferait belle lurette qu'on empêcherait Miley Cyrus de se produire en concert. Reconnaissons à Marceau, qui avait déjà dévoilé un sein sur les marches il y a quelques années, qu'elle su assortir la culotte à la robe. Grande classe.

Sachez que lorsque l'on aperçoit le bas, le haut n'est pas très loin et c'est l'actrice Aggeliki Papoulia qui nous le démontre. Venue présenter The Lobster de Yorgos Lanthimos, la jeune femme portait une robe plutôt jolie et sans décolleté. Elle était tout sourire jusqu'à ce que les températures cannoises aient raison d'elle. Le froid de la plage après 22h à fait jaillir ses tétons hors de leur cachette offrant ainsi un spectacle digne de Kristen Dunst dans le premier volet de Spiderman. Tu tires ou tu pointes... et bien elle a décidé de pointer.

Emma Stone ou la huitième merveille du monde

Nous étions obligés de consacrer une partie uniquement à la belle rousse aux yeux revolver, aka Emma Stone, aka la remplaçante de Dunst dans Spider-Man. Apparue tel un être céleste (n'ayons pas peur de l'emphase) aux côtés de Woody Allen pour présenter L'homme irrationnel, Emma avait choisi une robe sirène ornée d'une traîne à faire pâlir la styliste de la robe de mariée de Kate Middleton. D'un naturel déconcertant, elle a montré beaucoup de difficulté à monter les marches, venant même à demander de l'aide à une attachée de presse. Cette dernière, franchement mal élevée, lui a indiqué qu'il fallait qu'elle monte et puis c'est tout. Pauvre Emma! Si ça avait été nous, nous serions venus te porter puis te déposer délicatement dans la salle Lumière, telle une princesse. Malgré ce manque de sympathie, tu as gardé le sourire, gravi les marches affichant un somptueux sourire quelque peu gêné par ta traîne qui semblait en vouloir à tout le monde. Marcher derrière toi se révélait aussi difficile que de lire Cinquante Nuances de Grey jusqu'au bout. Timide à souhait, tu as même été abasourdie par le standing ovation que les cannois ont offert à Woody Allen "What's that?" as-tu dit à ta partenaire Parker Posey. Expressive, radieuse et souriante à chaque seconde, Woody Allen ne va pas comprendre le choc lorsqu'il va débuter le tournage de son prochain film aux côtés de Kristen Stewart (l'actrice à la mono expression).

Traîne, naturel et humour

Emma Stone n'est pas la seule à avoir opté pour une robe à traîne. Le tout Cannes en raffole, à croire qu'il y a un dress code précis à l'entrée du tapis ou que l'omelette de Rihanna a fait des jalouses. Léa Seydoux venue présenté The Lobster avait choisi une traîne tout comme Michelle Rodriguez, à qui on tire notre chapeau d'avoir piqué un sprint en talons sur le tapis rouge, sans une chute, mais aussi la sublime Rachel Weisz (venue sans Daniel 007 Craig) qui brillait de mille feux avec une robe couverte de strass.

Côté garçon, pas de traîne, ni même de queue de pie, mais nous avons apprécié la franchise de Woody Allen envers les journalistes "quel genre pour mon film?...c'est un chef-d'oeuvre du cinéma!" Nous avons particulièrement adoré le comportement total détente de Colin Farell, qui a perdu son énorme barrique de bière qui lui sert de ventre dans The Lobster. Clins d’œil, blagues à tout va ("si j'étais un animal je serai une mouette... toi aussi? On ira chier sur les gens comme ça!"), l'acteur était tout feu tout flamme, comme son partenaire le dandy Ben Whishaw, qui avait un peu forcé sur le rouge à lèvres. Regard de braise, voix suave, on envie son compagnon... que voulez-vous les meilleurs sont toujours pris! Par contre ce qui nous donne pas envie c'est la tenue de John C. Reilly. Vêtu d'une veste blanche et d'un nœud de papillon, nous avons cru que c'était le barman du Palace voisin.Parfois, il faut mieux être sobre. Même si c'est un concept difficile à Cannes.

Un casting très classe pour le prochain Paolo Sorrentino

Posté par vincy, le 11 mai 2014

rachel weisz harvey keitel paul dano michael caine

A peine empoché son Oscar du meilleur film en langue étrangère pour La Grande Bellezza, Paolo Sorrentino avait révélé qu'il enchaînerait avec un film en anglais, In the Future, avec Michael Caine dans le rôle principal (lire notre actualité du 6 mars).

A quelques jours de l'ouverture du Marché international du film de Cannes, Sorrentino a annoncé que Rachel Weisz, Harvey Keitel et Paul Dano seraient de l'aventure. Le film est également rebaptisé La giovinezza (La jeunesse en français, Youth en anglais).

Indigo Films et Pathé produiront ce drame autour de deux vieux amis qui passent leurs vacances dans les Alpes. Fred, un chef d'orchestre à la retraite, et Mick, un réalisateur toujours en activité, tout juste octogénaires, se prélassent dans un élégant hôtel de montagne. Sentant que leur temps est compté, ils décident de faire face à l'avenir ensemble, tout en observant les vies confuses de leurs enfants, l'enthousiasme des jeunes auteurs de Mick et la vie des autres vacanciers. Mick se bat pour faire son dernier grand film tandis que Fred est sollicité pour conduire un orchestre, une dernière fois.

Le tournage va commencer dans les prochaines semaines. Le film devrait sortir en 2015. Un prétendant pour le 68e Festival de Cannes?