Belle la coccinelle et Marie la fourmi prêtes pour devenir des stars

Posté par vincy, le 19 mai 2009

La série très populaire créée dans les années 90 par le français Antoon Krings, Drôle de petites bêtes, va être adaptée au cinéma et en jeu vidéo par Onyx Films et MK2, par l'intermédiaire de leur filiale MKO. Kirnge devrait co-réalisé ce projet censé démarrer en janvier 2010 avec un budget impressionnant de 25 millions d'euros. Le film d'animation sera en 3D.

The Thing, Lara Croft, L’agence tous risques : c’est dans les vieux pots…

Posté par vincy, le 1 février 2009

Remake, jeux vidéos, série TV... Hollywood connaît la crise et n'a pas l'intention de prendre de risques. Les trois gros projets relancés cette semaine par les studos le prouvent encore.

Universal prépare un ainsi une nouvelle version du film d'épouvante The Thing, déjà porté à l'écran en 1951 (par Christian Niby) et 1982 (par John Carpenter). La réalisation a été confiée à un talent de la publicité, Matthijs Van Heijningen. L'histoire originelle a été écrite par John W. Campbell en 1938.

De son côté, Warner réfléchit sérieusement au retour de Lara Croft, sans Angelina Jolie. Ce troisième épisode d'une série fructueuse (les épisodes de 2001 et 2003 ont cumulé 430 millions de $ de recettes dans le monde) n'a pas encore de scénariste. Mais le studio souhaite remettre à plat la franchise adaptée du jeu vidéo d'Eidos. Lara Croft subrait un traitement de choc avec davantage de noirceur et de psychologie à l'instar des superéros Batman, Iron Man et Superman. Des obus en quête de sens, en quelques sortes.

Enfin, la 20th Century Fox a lancé le développement de l'adaptation de la série TV "L'agence tous risques" ("The A-Team") qui fit les beaux jours de la télévision entre 1983 et 1987. La série devenait très chère à produire avec des acteurs (notamment Georges Peppard et Mister T.) de plus en plus coûteux et des besoins pyrotechniques de plus en plus importants. Ridley Scott produit cette version cinématographique qui a longuement trainé dans les tiroirs d'Hollywood. Joe Carnahan (Narc, Mi$e à prix) a remplacé John Singleton derrière la caméra. le script a été rédigé par Skip Woods (Swordfish, Hitman) et aurait remplacé les vétérans de la guerre du Vietnam par des anciens combattants de la guerre d'Irak. Si, officiellement, le casting n'a pas été communiqué, les pourparlers sont avancés avec Bruce Willis, Woody Harrelson et Ice Cube. Sortie en 2010.

D-box : encore plus de sensations

Posté par Claire Fayau, le 21 août 2008

Impassible devant un film d'action ? A l'affut des nouveautés high-tech ? La technologie D-box s'offre à vous.

D-box, késako ? D-Box est un système créé par la société québécoise Technologies D-Box fondée en 1996. Son simulateur de mouvements, incorporé dans des fauteuils, réagit par des mouvements et vibrations en fonction de l'action se déroulant sur l'écran. Même principe que les jeux vidéo, d'ailleurs la D- box est une digne héritière des salles d'arcades. Afin de fêter la sortie en Blu-ray le 13 août 2008 du film Benjamin Gates 2 : le livre des secrets, Ecran noir a pu tester ce fauteuil aux pouvoirs magiques...

Le test : Je prends place sur le fauteuil de beau cuir à l'allure confortable et innocente. La lumière s'éteint, le fauteuil s'éveille... action ! La scène choisie est une course poursuite dans Londres. Je ressens les vibrations des voitures et des bus sur l'asphalte. Cela surprend un peu. Je souris. D'accord, il y a une différence : les acteurs marchent et je suis tranquillement assise. Oh oh, Benjamin Gates, son assistant et son ex-femme viennent de monter en voiture. Je m'agrippe aux accoudoirs... car c'est là que l'on rentre vraiment dans l'action. Brusque virage, dérapages, avant-arrière, à gauche-à droite... je suis en voiture avec les personnages, en totale synchronisation. Ah ! Un impact de balle sur le pare-brise, encore un, ça vibre à chaque explosion, implosion. Impossible de ne pas réagir par quelques onomatopées ou rires. Puis fondu enchaîné, changement de lieu, retour au calme. Lumière.

Alors c'était comment ? Ouf, je n'ai pas été secouée dans tous les sens : on n'est pas dans une attraction de cinéma dynamique comme au Futuroscope ou à Vulcania. Il n'y a pas de contre-indication médicale (du style interdit aux femmes enceintes, etc.) Je vis l'action avec les héros du film, je ne la subis pas, je ne suis pas cascadeuse, pilote de course ou sur des montagnes russes. Les vibrations ressemblent à celles d'un fauteuil de massage, moins violentes que celles du métro parisien !

Verdict : C'est un vrai  "plus " pour l'extrait de film que je viens de voir. Plus jamais le spectateur (et même le critique de film !) ne s'endormira devant un film grâce à ce siège ! Je me prends à rêver : Star wars et  ses batailles de sabres lasers, Top gun et ses avions, Batman et son batbike... ça peut marcher pour tous les films d'action ! La preuve :  il y a déjà 800 titres de DVD Blu-ray compatibles avec la D-box. Et la machine nous prévient des  nouveautés. De plus, comme toutes les technologies de luxe, le sur-mesure est possible, vous pouvez par exemple envoyer une requête de film à coder en  D-box ou demander un canapé à la place d'un fauteuil...

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Plus d'informations sur le site de la D-box.

DiCaprio, la quatrième dimension et son grand huit

Posté par vincy, le 17 août 2008

Depuis Blood Diamond et The Departed, si l'on excepte sa participation au documentaire La onzième heure, Leonardo DiCaprio n'a pas chômé. On devrait le retrouver dans huit films dans les trois prochaines années. Le 22 octobre, il sera dans Body of Lies, avec Russell Crowe, réalisé par Ridley Scott. Le 21 janvier 2009, à temps pour les Oscars, il sera dans le nouveau film de Sam Mendes, Revolutionnary road. Il partagera l'affiche avec Kate Winslet, sa partenaire de Titanic, et par ailleurs épouse de Sam Mendes. Enfin, il a aussi repris du service avec Martin Scorsese, aux côtés de Mark Ruffalo. Shutter Island est prévu pour l'automne 2009.

Scorsese a déjà bien avancé le projet suivant, où DiCaprio interpréterait le Président Théodore Roosevelt. Il est en pourparlers avec Quentin Tarantino pour son projet Inglorious Basterds, avec Brad Pitt, mais aussi pour incarner Nolan Bushnell, l'un des créateurs du jeu vidéo, et notamment le père d'Atari. Rien n'est sûr non plus du côté de la version "réelle" d'Akira, le célèbre manga. Enfin, il est toujours attaché au projet d'adaptation du livre de Robert Ludlum (la série des Jason Bourne), The Chancellor Manuscript.

Ce qui est certain, c'est la volonté de la star d'initier davantage de projets qui lui tiennent à coeur. Ainsi il produit un programme de reality show où une communauté américaine construit une ville 100% écologiquement correcte. Surtout, il rêve de porter à l'écran la série de science-fiction La quatrième dimension (1959-1964) dont il est un grand fan. A la recherche de scénaristes, il a lancé la pré-production avec Warner Bros et sa propre société, Appian Way. Une adaptation cinématographique divisée en segments avait déjà été créée en 1983. De même, la série a souvent été reprise et réactualisée sur le petit écran.

Leonardo DiCaprio continue d'être l'une des cinquante personnalités les plus puissantes d'Hollywood selon les différents médias en charge de ces classements. En 2007, il a récolté 45 millions de $. Ce qui en fait l'un des dix acteurs les mieux payés d'Hollywood. Il est l'un des rares comédiens à toucher un cachet de plus de 20 millions de $ par film alors qu'il s'agit de drames ciblant davantage les adultes que les adolescents. A 34 ans, il a déjà été nommé trois fois à l'Oscar.

Le Prince de Persia est Jake Gyllenhaal

Posté par vincy, le 28 juin 2008

princeofpersia.jpgAprès Brokeback Mountain, Jarhead et Zodiac (omettons volontairement Rendition, un fiasco), Jake Gyllenhaal fait son grand retour au cinéma avec un drame de Jim Sheridan (Brothers, avec Natalie Portman et Tobey Maguire), et une comédie romantique de David O. Russell (Nailed, avec James Marsden et Jessica Biel). Mais, conscient qu’il faut des blockbusters pour exister à Hollywood, il a aussi signé avec Disney pour être le héros de Prince of Persia : The Sands of Time, adaptation du célèbre jeu vidéo de Ubisoft. Le fait que le grand réalisateur britannique Mike Newell soit derrière la caméra a dû le convaincre. Ou alors c’est le gros chèque de Jerry Bruckenheimer (Pirates des Caraïbes)… Le tournage commencera cet été. Il aura pour partenaire Alfred Molina, Ben Kingsley et la jeune Gemma Arterton, que l’on verra dans le prochain James Bond, en agent Fields.

A l’ère de GTA IV

Posté par vincy, le 10 mai 2008

On le sait depuis plusieurs années, les jeux vidéos représentent la principale « menace » pour l’industrie du cinéma. La concurrence en matière de divertissement est d’autant plus rude que l’interactivité permet un défoulement personnel que n’offre pas le cinéma. Le lancement mondial et réussi  de Grand Theft Auto IV peut d’ailleurs faire réfléchir. Qu’un jeu s’offre des affiches dans toute la France c’est déjà ambitieux. Mais qu’une publicité télévisée envahisse les petits écrans, voilà qui va devoir nous faire repenser nos idéologies traditionnelles quant à la publicité des produits culturels comme le livre et les sorties de films en salles. Car il ne s’agit pas d’un simple jeu vidéo érigé en machine marketing.

Quand Nicole Kidman vante les vertus d’un jeu mnémotechnique de Nintendo, les ventes de DS explosent (70% de parts de  marché dans le monde). Et c’est le budget loisirs qui est ainsi amputé de 200 euros. 20 places de cinéma pour une durée de jeu bien plus  grande que 140 heures. Ne parlons pas de la Wii qui immerge le joueur dans le programme (sport, remise en forme, courses poursuites…) : il se vend désormais une console Wii sur deux sur la planète. Sony réplique en offrant une console capable de lire des films en format Blu-ray. Le film n’est alors qu’un bonus !
Quant aux jeux vidéos issus de films, inquiétons-nous aussi de l’ampleur prise, et disons-le de l’emprise, sur nos habitudes de consommation : 5 million de jeux Shrek, 27 millions pour les trois premiers Harry Potter. Dorénavant, le livre a deux produits dérivés incontournables, le film et le jeu. Le Monde de Narnia, le jeu, a ainsi coûté 30 millions de dollars en développement, l’équivalent d’un gros budget pour un film français.
Tandis que le DVD voit ses ventes s’écrouler, que les chaînes de télé constatent une baisse d’audience sur les tranches de cinéma en prime-time, le cinéma va devoir résister, en offrant des films véhiculant de l’émotion, en s’ouvrant à des narrations et des styles plus abstraits, ou en pariant sur la 3D en ce qui concerne les blockbusters.
Cependant on voit mal comment nos professions vont s’armer face à un public, notamment les moins de 18 ans qui ont grandit avec un joy-stick dans la main, en pleine mutation comportementale (Internet, téléphonie mobile…). Les professionnels du cinéma ont trop tendance à n’y voir qu’un produit dérivé là où il s’agit d’un concurrent audiovisuel comme les autres. D’autant qu’en n’étant pas vraiment reconnu comme un secteur culturel spécifique, le jeu vidéo se développe dans son coin, à Montreuil, Lyon ou Montréal. Dans son dernier bilan 2007 sur les chiffres clés de la culture, le Ministère oublie complètement de répertorier les ventes de jeux et de consoles. Révélateur, non ?