Et si on binge-watchait… Devs sur Canal+

Posté par kristofy, le 27 mai 2020

En attendant la fin de cette crise sanitaire, Ecran Noir vous propose de (re)découvrir certaines séries passées mais encore sur vos écrans. Et parce que cette période de confinement-déconfinement, qui semble sans fin, est propice à diverses réflexions sur l'ancien monde et un possible nouveau monde, alors on vous recommande la mini-série (8 épisodes), Devs, dispo sur Canal +.

Alex Garland et son univers
Avant de s'être fait un nom avec des images d'un futur imaginaire, Alex Garland était scénariste d'anticipation prémonitoire après avoir été auteur de romans de dimension parallèle : ses histoires sont liées à la science-fiction mais il s'agit surtout de sciences humaines. Il s'intéresse à nos rapports (à soi, aux autres) dans une société un peu différente de celle qu'on connaît... C'est son roman La Plage qui sera adapté au cinéma par Danny Boyle avec Leonardo DiCaprio (entouré de Guillaume Canet, Virginie Ledoyen, et Tilda Swinton!) qui attire l'attention. Son roman suivant - Tesseract - devient un film de Oxide Pang avec Jonathan Rhys Meyers (et toujours la Thaïlande comme décor). C'est le réalisateur Danny Boyle qui va le conduire au scénario de cinéma pour les films 28 jours plus tard plein de zombies et Sunshine dans l'espace. Les 3 films qu'ils ont en commun explorent le même thème: celui de redéfinir des règles de vivre ensemble dans un contexte de survie et dans un microcosme de société voué à disparaître (une île, une épidémie, un vaisseau spatial). Alex Garland est aussi scénariste de Never let me go réalisé par Mark Romanek avec Keira Kinightley, Andrew Garfield et Carey Mulligan, un récit à propos de clonage humain, qui a, encore, le thème d'une fin de l'humanité... Désormais, Alex Garland veut devenir réalisateur et mettre en image lui-même ses interrogations futuristes : Ex Machina avec Alicia Vikander en robot développant une intelligence artificielle, et Annihilation (en adaptant cette fois lui le roman d'un autre) avec Natalie Portman et un mystérieux phénomène de mutation.
C'est ce même Alex Garland qui a fait la série Devs, ce qui donne une bonne raison de la regarder !

Une ambiance de complot sophistiquée
Le futur est l'univers dans lequel baigne Alex Garland. Dans Devs, cela ne fait pas exception. Une grosse entreprise informatique, qui génère beaucoup d'argent, développe en secret un futur projet appelé "Devs". Personne ne sait vraiment ce dont il s'agît mais les meilleurs programmateurs sont repérés pour rejoindre ce projet comme Sergueï. Retrouvé 'suicidé', sa compagne et collègue Lily cherche à savoir pourquoi il est mort et ce qui se cache derrière ce Devs... Dès le début, le spectateur sait qu'il ne s'agit pas d'un suicide. On découvrira les faits en même temps que l'héroïne de la série. Une autre originalité de cette série est son casting  hétéroclite : le personnage principal est une femme asiatique Sonoya Mizuno (une fidèle de Alex Garland), entourée de Karl Glusman (révélé surtout par Gaspar Noé), Alison Pill (trop discrète au cinéma), Cailee Spaeny (qui a changé d'apparence), et la jeune Linnea Berthelsen (de la série Stranger Things).

Le pouvoir de l'esprit
Une nouvelle fois Alex Garland convoque un décorum SF pour y étudier des comportements humains parfois excessifs. Cette quête a pour décor une entreprise high-tech futuriste au milieu d'une forêt et surtout une construction en forme de cube et s'imprègne d'une musique aux notes dissonantes : à chaque séquence un élément visuel ou sonore renforce le sentiment d'étrangeté. Le secret de Devs est dévoilé progressivement et révélé à la fin de la série. Les épisodes racontent aussi de l'espionnage, une dépendance au numérique, un drame intime... Beaucoup de dialogues seront familiers aux fans de la trilogie informatique Matrix comme cette réflexion sur la relation de cause à effet, le libre arbitre, la prédiction d'évenements, le déterminisme. L'intrigue de Devs qui est de résoudre un mystère est en effet accompagnée de métaphysique quantique, mais tout cela reste centré sur l'Humain qui cherche à...
se réinventer ?

Devs disponible sur Canal+ ici.

Le retour de David Cronenberg … sur Netflix?

Posté par vincy, le 8 novembre 2019

David Cronenberg semblait à la retraite. Mais à l'occasion de la présentation de la version restaurée de son film culte Crash au Festival du Nouveau Cinéma de Montréal, il y a deux semaines, il a confié qu'il travaillait actuellement sur l'adaptation de son roman Consumés, paru chez Gallimard en 2016 (deux ans après sa publication en Amérique du nord).

Cronenberg  aurait vendu l'idée d'une mini-série pour Netflix.

Consumés raconte l'histoire de deux journalistes, Naomi Saberg et Nathan Math, amants et concurrents, qui traquent les affaires sensationnelles. Ils tombent sur l'affaire Célestine Arosteguy, retrouvée mutilée dans son appartement à Paris. Naomi se lance alors sur les traces du mari de la jeune femme, philosophe aux mœurs libertines, et porté disparu. Donc, le principal suspect. A Budapest, de son côté, Nathan photographie le travail d'un chirurgien controversé, Zoltan Molnar recherché pour trafic d'organes... Mais en dormant avec l'un des patients du médecin, il contracte une maladie rare qui l'oblige à revenir à Toronto pour connaître le syndrome.Le tout les mènera vers l'horreur: un complot venu de Corée du Nord où l'on insère des insectes dans les poitrines des femmes.

David Cronenberg n'a rien tourné depuis Maps to the Stars, en compétition au festival de Cannes en 2014.

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Une série produite par Gael Garcia Bernal et Diego Luna pour Amazon

Posté par vincy, le 5 octobre 2019

Amazon a réuni les deux plus grandes stars mexicaines, frères de cinéma, Diego Luna (qui a la cote depuis qu'il est apparu dans la galaxie Star Wars) et Gael Garcia Bernal (le chouchou des grands festivals). Pour Bernal et Luna, c'est le premier projet majeur de leur nouvelle société de production, La Corriente del Golfo.

La série qui les réunira raconte l'histoire du conquérant espagnol Hernan Cortes et de l'empereur aztèque Moctezuma II. Bernal et Luna en seront les producteurs. Au casting, c'est Javier Bardem qui devrait incarner le marquis de l'empereur Charles Quint.

La mini-série de quatre épisodes sera réalisée par deux cinéastes en vogue: Ciro Guerra et Cristina Gallego, qui ont coréalisé Les oiseaux de passage. Côté artistique, le projet s'adjoindra le décorateur Eugenio Caballero, la costumière Anna Terrazas et le directeur de casting Luis Rosales, qui étaient tous dans l'équipe de Roma d'Alfonso Cuaron. Logique que le lien se fasse avec le cinéaste oscarisé puisque les deux acteurs mexicains ont été révélés en 2001 avec son film Y tu mamá también.

Steven Zaillian, scénariste de The Irishman de Martin Scorsese, est en charge de l'écriture pour adapter une histoire imaginée à l'origine par Dalton Trumbo.

Dinard 2019 : Rencontre avec Shane Meadows pour sa série « The Virtues »

Posté par kristofy, le 1 octobre 2019

Qui dit nouvelle œuvre de Shane Meadows dit venue à Dinard, son festival préféré. Twentyfour Seven était en compétition en 1998, Once Upon A Time In The Midlands en avant-première en 2002, Dead Man Shoes a gagné le Hitchcock d’Or en 2004, avant de recevoir un hommage en 2007 avec This Is England, Somers Town fut choisi pour la clôture en 2008. Puis vinrent Le Donk & Scor-Zay-Zee en 2009, le début de la saga télé This is England '86 en 2011 et The Stones Roses: made of stone en 2013.

Cette année Shane Meadows présente sa nouvelle série The Virtues, un drame composé de quatre épisodes (4 x 46 minutes, co-écriture avec Jack Thorne et musique par PJ Harvey) : alors que son ex-femme et son fils déménage vers un autre pays, Joseph replonge dans l'alcool puis décide de quitter l'Angleterre pour aller en Irlande, il veut y retrouver sa sœur qu'il n'a pas vu depuis une trentaine d'années. Le passé destructeur va resurgir...

Le premier épisode se déroule en trois actes (et une séquence de beuverie dantesque) avec une fuite en forme de nouveau départ ; le second épisode permet à Joseph de retrouver sa sœur Anna et l'histoire commence à aborder le cœur du drame ; le troisième épisode s'attache en particulier à mieux connaître les liens et les faiblesses de l'ensemble des personnages, et particulièrement ceux de Dinah et Craigy, et le drame s'intensifie ; enfin le quatrième épisode comporte des révélations et des envies de vengeance...

Le Festival Serie-Mania a déjà doublement primé The Virtues (meilleure série, meilleur acteur). Le jury a justifié ainsi cette double récompense au printemps dernier: "dès la première image, The Virtues vous bouleverse par sa profonde humanité. Magistralement réalisée, écrite et interprétée, cette série est un formidable exemple du pouvoir de la télévision à vous transporter et créer l'empathie. Stephen Graham : sa performance est tout simplement éblouissante. Son portrait brut d'un homme en proie avec son passé et ses propres démons est déchirant."

Ecran Noir: Vous alternez des films pour le cinéma et des séries, deux supports. Comment ou jusqu’où peut-on montrer des scènes avec un contenu de violence, de sexe, d’addiction à l’alcool comme dans The Virtues ? Est-ce quelque chose qui est pris en considération ou vous avez la liberté d’aller aussi loin que vous le souhaitez ?

Shane Meadows : De manière générale la télévision britannique, comme Channel 4, est assez ouverte à l’originalité dans les fictions,. C’est moi qui décide du montage et personne ne me dit de changer quelque chose. Au cinéma on s’imagine une sorte de plus grande liberté, mais le problème  est que les gens y vont en payant un ticket pour le film, et souvent il faut chercher à plaire au plus grand nombre, dont certains qui viennent manger du popcorn. A la télévision les spectateurs ne payent pas pour un film en particulier et n’ont pas forcément cette attente d’être expressément divertis. Peut-être que la télévision convient mieux à mon travail actuel, en particulier pour The Virtues. Je ne me suis jamais senti limité en terme de contenu en travaillant pour la télévision. En fait j’ai même plutôt ressenti une libération car les histoires sur lesquelles je travaille ne peuvent pas être racontée au format film d’1h30.

EN: Avez-vous envisagé à un moment que The Virtues puisse devenir votre nouveau film de cinéma plutôt qu'une série ?

Shane Meadows : Je travaille sur plusieurs idées, et certaines sont pour le cinéma et d’autres pour la télévision. Pour ce projet The Virtues, c’était une histoire qui nécessitait justement 3 ou 4 heures. En fait j’aime ce format de la série de télévision en plusieurs épisodes. On a plus de temps pour approfondir des personnages et les faire respirer, on a plus de temps pour que l’histoire se développe. C’est peut-être paradoxal mais j’aime aussi que les spectateurs attendent 7 jours pour voir la suite avec l'épisode suivant, même si maintenant des diffuseurs comme Netflix ou la BBC diffusent en streaming 10 épisodes d’un coup en même temps. On perd cette attente du prochain épisode et l'imagination de ce qui pourrait suivre, ce qui va avec une série.

EN: On retrouve dans The Virtues deux visages en particulier de votre autre série This is England - Stephen Graham, et Helen Behan que vous avez révélés - dans des rôles très différents...

Shane Meadows : Stephen Graham reçoit beaucoup de propositions ces dernières années. Par exemple il a été demandé par Martin Scorsese dans son dernier film The Irishman. En fait avec Stephen, ça s’est fait naturellement. On se connaît bien et on se fait confiance, et il adore les rôles que je lui propose. Stephen sait tout donner en une prise, il n’aime pas quand il faut refaire une cinquantaine de fois cette prise. Il sait que ça n’arrive pas sur mes tournages. Je sais combien c’est difficile d’être un acteur et mes attentes c’est obtenir quelque chose d’unique, presque instinctif, chose qu’on n’obtient pas avec des répétitions. La nature particulière de ce rôle où il s’agit de retenir ou de se laisser aller à des chamboulements  émotionnels demandait une grande performance. Je savais que Stephen Graham était probablement l’une des rares personnes qui puisse jouer ça avec cette vraie sincérité qui bouleverse les spectateurs. Je ne savais pas que le duo Stephen et Helen Benham pouvait fonctionner, avant de les réunir dans une même pièce. Helen est une actrice qui a un don spécial pour jouer. Je lui avais donné un petit rôle un peu angélique dans This is England mais ce que j’ai vu hors caméra en la connaissant mieux en tant que personne m'a convaincu. D’ailleurs elle est quasiment le contraire du personnage que je lui ai confié dans The Virtues. Helen peut jurer énormément et elle est très drôle. C’est une belle performance de sa part de jouer ici un personnage à l’opposé de sa nature. Dans la série, une des premières scènes ensemble entre Helen et Stephen, dans la chambre, a été comme une masterclass d’interprétation extraordinaire. Cette combinaison Stephen + Helen demandait peut-être un peu de foi de ma part mais c’est devenue un alchimie idéale.

EN: The Virtues est projetée pour la première fois en intégrale à Dinard. Avant deux épisodes avaient été découverts en France lors du Festival Série Mania de Lille où vous y aviez gagné le grand prix du jury et un prix d'interprétation pour Stephen Graham. Que pensez-vous de ce type de festival centré sur des séries de télévision ?

Shane Meadows : C’était génial de recevoir ces prix: ça a donné une exposition à The Virtues à travers des articles de presse, des gens qui n’avaient jamais entendu parler de The Virtues s’y sont intéressé. Je crois qu'il y a des discussions en cours pour que la série soit visible dans plusieurs pays. Lille, qui est une plus grosse ville que Dinard, a un peu le même esprit: c’est organisé par une équipe avec un esprit de famille. Je pense qu’à l’avenir plusieurs festivals auront des sélections hybrides entre des films de cinéma et de télévision et des séries parce que plusieurs cinéastes font des œuvres diffusées par des plateformes de streaming. C'est super que The Virtues soit à Dinard et vu en intégralité dans une salle de cinéma sur grand écran.

EN: C’est le 30ème anniversaire de Dinard, que vous connaissez particulièrement pour y avoir montré tous vos films après y avoir gagné le Hitchcock d'or pour Dead Man's shoes. Cette année en plus d'accompagner The Virtues vous avez aussi la mission de présider le jury des courts-métrages. Dans cette sélection d’une dizaine de courts, y avez-vous vu un prochain Shane Meadows ?

Shane Meadows : C’est une sélection très riche et très intéressante de courts-métrages qu'on a vu. J’ai été vraiment très impressionné par tous. En général dans ce genre de programmes, on y remarque certains courts très brillants et d’autres moins, et on doit discuter avec les autres jurés autour de 3 titres pour choisir le gagnant. Mais là ils étaient tous unique à leur façon. Le débat a été passionnant. Personnellement je ne cherche pas à voir un court qui se rapproche de mon univers ou de mon travail sur des thèmes de société. Je suis plus intéressé par découvrir des talents avec une voix originale. La délibération a été une vraie discussion ouverte, et ces courts étaient d’un haut niveau (ndr : la récompense a été pour un court en animation).

EN : Après This is England 86, This is England 88, This is England 90, est-ce c’est vraiment terminé où peut-on espérer une nouvelle saison sur le devenir de vos personnages ?

Shane Meadows : J’ai dans ma tête une autre saison pour continuer cette série. La suite serait à propos de ces personnages environ 10 ans après, donc au début des années 2000. Ces personnages auraient des enfants mais ils sortiraient encore en rave-party. Cette suite tournera surtout autour de Gadget (Andrew Ellis), de Combo (Stephen Graham) et de Milky (Andrew Shim), et des autres. Je réfléchis à cette nouvelle histoire depuis un moment déjà, on verra quand ça se fera.

EN: Une dernière chose. Après votre documentaire The Stone Roses: Made of Stone vous avez réalisé ensuite un clip pour Liam Gallagher (ex Oasis), c’est quelque chose que vous referiez ?

Shane Meadows : Je suis un grand fan des Stones Roses, et en fait Liam Gallagher est aussi est fan de ce groupe, je l’ai déjà vu aller à leurs concerts. La connexion s'est faite. Réaliser ensuite un clip pour une chanson de Liam a été une super expérience. Liam Gallagher vient juste de sortir un nouveau disque, je referais une vidéo avec lui avec plaisir si j’ai de nouveau cette opportunité (sourire)

L’auberge espagnole en série sur Amazon

Posté par vincy, le 27 mars 2019

l'auberge espagnoleIl n'y a pas que les Américains qui déclinent leurs films à succès en séries (à succès). Oubliez L'Arme fatale ou Fargo voici L'Auberge espagnole. Cédric Klapisch travaille actuellement sur une série dérivée de son film culte, pour Amazon, qui pourrait la diffuser en 2020.

Dans un entretien à Ouest-France, le réalisateur a indiqué qu'après Barcelone, Saint-Petersbourg (Les poupées russes) et New York (Casse-tête chinois), les aventures auraient sans doute lieu en Grèce. La série de dix épisodes (52 mn) n'a pas encore de titre ou de casting. Elle reviendra aux origines de la trilogie cinématographique en l'actualisant: l'Europe a changé, les jeunes européens aussi.

"Au début, je voyais ça comme revenir en arrière, mais le contexte est tellement différent que je suis enthousiaste. Ce qui m'intéresse, c'est que ce sera forcément une autre histoire à raconter. L'Europe d'aujourd'hui, c'est celle du Brexit, celle du doute, celle de la remise en question du rapport à l'environnement" explique-t-il dans l'entretien.

Cédric Klapisch, qui a réalisé deux épisodes de la série Dix pour cent (première saison), est en train de finaliser son nouveau film, Deux moi, prévu dans les salles en septembre, avec Ana Girardot, François Civil, François Berléand et Camille Cottin.

L'Auberge espagnole, et sa suite, Les poupées russes, restent, à date, les deux plus gros succès du réalisateur au box office français avec près de 3 millions d'entrées chacun. Son dernier film, Ce qui nous lie (2017), n'avait séduit que 720000 spectateurs en France, mais il avait réussi l'exploit d'en attirer 730000 à l'international.

Fin de tournage pour Seules les bêtes de Dominik Moll

Posté par vincy, le 22 mars 2019

Le tournage du nouveau film de Dominik Moll s'achève cette fin de semaine. Seules les bêtes, produit et distribué par Haut et Court, réunit Laure Calamy, Denis Ménochet, Valeria Bruni Tedeschi et Damien Bonnard. Il s'agit de l'adaptation du roman de Colin Niel, qui vient de paraître en poche (Babel), lauréat des Prix polar en séries et Prix Landerneau polar.

Le tournage a pris place en Occitanie et en Cote d'Ivoire depuis début janvier. Le scénario coécrit par le réalisateur et Gilles Marchand (le duo a déjà écrit ensemble Harry, un ami qui vous veut du bien, Lemming et Des nouvelles de la planète Mars) commence avec la disparition d’une femme. Au cœur des Causses, une voiture est retrouvée au départ d'un sentier de randonnée. Sa conductrice s'est volatilisée. Les gendarmes recueillent des témoignages des habitants des environs, qui révèlent, chacun, les lourds secrets de la disparue. Pourtant cinq personnes sont liées à cette disparition. Le secret de la disparition se trouve peut-être en Afrique...

Dominik Moll, César du meilleur réalisateur en 2001, est aussi attendu cette année sur Arte, avec la série Eden, soit six épisodes mettant en scène une cinquantaine de réfugiés débarquant d’un canot sur une plage grecque.

Un palmarès parfait pour le Syndicat français de la critique de cinéma

Posté par vincy, le 29 janvier 2019

Loin des oublis des César, le Syndicat Français de la Critique de Cinéma et des films de Télévision a dévoilé hier soir son palmarès réjouissant pour les cinéphiles.

Mektoub my love, canto uno d'Abdellatif Kechiche a reçu le prix Cinéma. Le réalisateur a annoncé une suite, Mektoub my love, intermezzo, qui sous-entend une trilogie et non plus un diptyque. Le film a été snobé par les César et avait été un échec au box office.

Dans la catégorie cinéma, les critiques français ont également récompensé Phantom Thread de Paul Thomas Anderson (film étranger), Jusqu'à la garde de Xavier Legrand (premier film), Girl de Lukas Dhont (premier film étranger) et Guy d'Alex Lutz (film singulier francophone). Ces quatre films sont en lice pour les César, soit dans la catégorie meilleur film soit dans la catégorie meilleur film étranger. Jusqu'à la garde avait déjà remporté deux prix majeurs à Venise en 2017. Girl avait été distingué à Cannes par quatre prix (Queer Palm, Caméra d'or, prix de la critique internationale, prix du meilleur acteur dans la sélection Un Certain regard).

Dans la catégorie court-métrage, le prix a été remis à La nuit des sacs plastiques de Gabriel Harel, qui faisait partie de nos 15 courts français préférés de l'année.

Côté télévision, Un homme est mort d'Olivier Cossu (Arte) a été distingué par le prix de la meilleure fiction, Histoire d'une nation de Yann Coquart (France 2) par le prix du meilleur documentaire, l'excellent Hippocrate de Thomas Lilti (Canal +) par le prix de la meilleure série française.

Le SFCC décerne aussi des prix pour les supports vidéos et les livres de cinéma. L'insulte de Ziad Doueri (meilleur DVD/Blu-ray), L'intégrale Jean Vigo (meilleur coffret), Memories of Murder de Bong Joon-ho (meilleur patrimoine) et Cinq et la peau de feu Pierre Rissient (prix curiosité) forment la liste des primés en DVD/Blu-ray.

Pour la littérature, les Critiques ont choisi Godard, inventions d'un cinéma politique de David Faroult (éd. Amsterdam), meilleur livre français sur le cinéma, Federico Fellini, le métier de cinéaste de Rita Cirio (éd. du Seuil), meilleur livre étranger sur le cinéma, et Conversations avec Darius Khondji de Jordan Mintzer (éd. Synecdoche), meilleur album sur le cinéma.

Des séries Star Wars, Marvel et Pixar pour vendre la plateforme Disney +

Posté par vincy, le 11 novembre 2018

Disney lancera fin 2019 sa plateforme de streaming Disney+. Ce nouveau venu dans l'univers déjà chargé du streaming (Amazon, Netflix, Apple, etc...) va devoir convaincre qu'il est plus intéressant que les autres. Car les portefeuilles ne sont pas extensibles. Difficile pour un foyer de s'abonner à plus de deux services de streaming. Or, avec les plateformes nationales (en France celle de Canal + et celle à venir Salto), le marché se sature tout seul...

Mais Disney a de bons arguments. Disney + sera la marque familiale du groupe en SVàD, fédérant ainsi les contenus estampillés Disney, Star Wars, Marvel, Pixar et National Geographic (que Disney récupère en fusionnant avec la Fox). Cela comprendra aussi bien du contenu des catalogues de ces marques que des créations liées à ces labels.

Dès le début 2019, le groupe lancera la production d'une série tirée du long métrage Rogue One: A Star Wars Story. Dans ce prequel, le comédien Diego Luna reprendra son personnage de Cassian Andor. Une autre série issue de l'univers Star Wars, The Mandalorian, sera réalisée par Jon Favreau. La série aura pour héros un guerrier solitaire, un Mandalorien, appartenant à un clan de combattants ancestral (Boba Fett et Jango Fett portent une armure mandalorienne, et se déroulera entre les Épisodes VI et VII.

Loki, le frère de Thor chez Marvel, aura sa série. Tom Hiddleston reprendra son rôle (même s'il est officiellement décédé dans le dernier Avengers). Idem pour les héros Pixar de  Monstres et Cie qui auront le droit à leur série animée, après deux longs métrages, en 2001 et 2013.

Oscars, quotas européens, expansion internationale: Netflix mise sur le « glocal »

Posté par vincy, le 2 octobre 2018

De global, Netflix devient "glocal". La compagnie californienne continue de s'étendre. Tout d'abord à Paris. La société a annoncé la semaine dernière la réouverture d'une antenne parisienne (deux ans après sa fermeture). Cela va commencer avec trois nouvelles séries françaises, quatre films "originaux" et un documentaire. Jusque là, Netflix a produit la série en deux saisons Marseille, et développe avec Capa Drama la série Osmosis, avec Hugo becker et Agathe Bonitzer, et la sitcom Plan cœur, réalisée par Noémie Saglio (Connasse, princesse des cœurs) et Renaud Bertrand, et interprétée par Zita Hanrot, Sabrina Ouazani et Joséphine Draï.

De nouveaux projets

Netflix, qui avait promis de développer son offre française il y a quelques mois, a confirmé ses projets: la sitcom Family Business de Igor Gotesman (Five), sur l'ouverture d'un premier coffee shop en France, la série horrifique Marianne, coécrite par Samuel Bodin et Quoc Dang Tran (Dix Pour Cent, Nox) et la série Vampires, d'après le livre de Thierry Jonquet.

A cela s'ajoute quatre films: Banlieusards de Kery James et Leila Sy, avec Bakary Diombera, Jammeh Diangana et Kery James ; La Grande Classe, de Rémy Four et Julien War avec Jérôme Niel ; la romance Paris et une fête d'Elisabeth Vogler, avec Noémie Schmidt, Grégoire Isvarine et Lou Castel ; le docu Solidarité, de Stéphane de Freitas (À voix haute).

Sans oublier, la nouvelle version d'Arsène Lupin, avec Omar Sy dans le rôle du gentleman cambrioleur dans une série qui vise un public mondial.

Un ancrage local

Déjà installée à Londres et Amsterdam, Netflix va donc revenir à Paris, pour mieux se rapprocher de ses 3,5 millions d'abonnés (la plateforme en comptabilise 130 millions dans le monde). Après l'annonce d'une base de production à Madrid il y a trois mois, portée par le carton mondial de La Casa del Papel et par l'ambition d'inonder l'Amérique latine de productions hispanophones, Netflix a également révélé le 1er octobre qu'un quatrième bureau en Europe serait ouvert dans la capitale espagnole. Là encore il s'agit de se rapprocher de ses abonnés en leur offrant un contenu local, et exportable. La Casa del Papel est la série non-anglophone la plus vue de l'histoire de la plateforme dans le monde, au point de commander une troisième saison, exclusivement pour Netflix.

La bonne nouvelle c'est que la compagnie va reverser une part de ses revenus au système de production français et espagnol (2% en France), comme tous les diffuseurs.

Une grosse vague de concurrents

Cette stratégie anticipe sans doute le déferlement de concurrents (Salto pour les Français France Télévisions-TF1-M6, Disney et Hulu, Nordic 12 par les TV publiques scandinaves, etc...). D'autant que France Télévisions a récemment déclaré qu'elle ne cèderait plus les droits de ses programmes à Netflix (actuellement on peut y voir Dix pour Cent par exemple). Les fournisseurs de contenus de Netflix deviennent ses concurrents. Autant produire soi-même ses contenus dans ce cas. Car, en plus de cela, la législation européenne veut imposer un quota de 30% de programmes européens pour les plates-formes de streaming (et en cas de Brexit dur, est-ce que ça comprendra les productions britanniques?).

Mais Netflix est confronté à un autre problème. La guerre avec le Festival de Cannes, qui ne veut plus mettre en compétition des films qui ne seront pas projetés en salles, et la polémique avec le Festival de Venise, où Roma d'Alfonso Cuaron a remporté le Lion d'or alors qu'il ne sera peut-être pas diffusé au cinéma, montrent les crispations du secteur contre la plateforme. Avec ou sans chronologie des médias, les exploitants de plusieurs pays voient en Netflix un ennemi. La plateforme l'a bien compris, tout comme elle a saisi que les Oscars ne changeraient pas leur règlement, obligeant un film qui veut concourir à être projeté à New York et Los Angeles avant le 31 décembre.

Des films Netflix en salles (sauf en France)

Netflix met donc de l'eau dans son vin. Déjà avec Okja, la Corée du sud avait réussi à imposer une sortie en salles. Ce sera aussi le cas de Wolf Brigade. Le film 22 July, de Paul Greengrass, en compétition à Venise et prévu pour le 10 octobre sur Netflix, sera finalement lancé dans une centaine de salles dans le monde, notamment dans les grandes villes américaines, malgré le refus des réseaux AMC et Regal. Il sortira aussi dans les pays scandinaves le 4 octobre pour une semaine d'exploitation, mais également à Toronto, au Royaume Uni, en Allemagne, en Espagne, en Italie, au Benelux et en Pologne.

Même procédé avec le nouveau film de Tamara Jenkins, Private Life, qui sera distribué dans une vingtaines de salles (New York, Los Angeles, Londres, Toronto...). Le nouveau film des frères Coen, The Ballad of Buster Scruggs, le film achevé d'Orson Welles, The Other Side of the Wind, et le film de David Mackenzie, Outlaw king, pourraient bénéficier de la même stratégie. Tout comme Roma afin qu'il puisse être nominable aux Oscars.

Cela ne changera rien pour la France. Hormis les festivals qui peuvent diffuser les films Netflix - ce sera le cas de Lumière à Lyon qui proposera le Orson Welles comme le Alfonso Cuaron -, la chronologie des médias, y compris celle qui est actuellement en discussion, empêche des sorties simultanées en salles et SVàD. Avec une victime: le cinéphile.

Cartoon Forum 2018 : nos projets de séries animées préférés

Posté par MpM, le 18 septembre 2018

Parmi les nombreux projets découverts pendant les trois jours du Cartoon Forum 2018, certains ont plus particulièrement retenus notre attention, en toute subjectivité. Il n'y a plus qu'à espérer, maintenant, qu'ils verront le jour ! Petit tour d'horizon des séries animées que l'on attend avec impatience.

*** GloboZone (Umanimation) ***


Format : 52 épisodes de 2 minutes

Pour qui ? : public adulte ou jeune adulte

De quoi ça parle ? : GloboZone se passe dans un bâtiment connecté et entièrement automatisé dont les employés ne sortent jamais. Il est un personnage à part entière, lieu aseptisé mais parfait qui pourvoie aux besoins de chacun. Les deux principaux protagonistes sont le chef de la sécurité et un chef de service qui créent de la dissidence par la musique.

Pourquoi on aime : L'épisode pilote montre les deux héros aux prises avec la machine à café qui tombe en panne. Leurs stratagèmes pour la séduire sont particulièrement drôles, et donnent le ton de la série qui se veut une satire de notre société ultra-connectée. L'absence de dialogue, la fantaisie absolue permise par l'automatisation à outrance, l'importance accordée à la musique et le format très court laissent à penser que la série peut devenir un rendez-vous décalé entre deux programmes.

*** Les qui quoi (Silex Films et Doncvoilà Productions) ***


Format : 52 épisodes de 7 minutes

Pour qui ? : les 4-5 ans

De quoi ça parle ? : Il s'agit de l'adaptation d'une série de livres pour enfants signés Laurent Rivelaygue et Olivier Tallec chez Actes sud junior. Six amis (qui mêlent indifféremment animaux et enfants) se propulsent dans leur imaginaire grâce au crayon magique de l'un d'eux.

Pourquoi on aime : L'adaptation proposée par Joris Clerté (réalisateur de La nuit américaine d'Angélique) et Pierre-Emmanuel Lyet (Pierre et le loup) reprend l'esthétique épurée des livres pour se concentrer sur l'histoire et les personnages. Son ambition est d'aborder l'animation jeunesse autrement, en suivant les petits héros dans leur univers fantaisistes. Chaque épisode abordera ainsi une problématique bien concrète (un déménagement, le désir d'avoir un animal de compagnie...), explorée à travers un jeu d'aventures.

*** Notfunny (Nichtlustig) ***


Format : 25 épisodes de 15 minutes

Pour qui ? : public adulte ou jeune adulte

De quoi ça parle ? : En 2000, Joscha Sauer a publié un dessin humoristique par jour sur son site internet. Des livres, du merchandising et un court métrage ont suivi. Il souhaite désormais adapter son univers corrosif et satirique dans un format pour la télévision, dans lequel cinq personnages principaux se croiseraient à chaque épisode, réunis par un élément de l'intrigue.

Pourquoi on aime : Joscha Sauer définit lui-même son projet comme un mélange de Pulp fiction et des Monty Python, ce qui est immédiatement prometteur, d'autant que ses comic strip ironiques et parfois cruels, bourrés d'humour plus ou moins noir, correspondent on ne peut mieux à la description. Parmi les personnages que met en scène la série (dont deux épisodes sont déjà produits), on retrouve notamment une famille de lemmings qui veut tout le temps se suicider, une fratrie de yétis, ou encore la Mort, qui est en couple gay avec un mouton rose. Irrésistible.

*** Rabbit from a tin hat (Origin Tales) ***


Format : 12 épisodes de 11 minutes

Pour qui ? : public adulte ou jeune adulte

De quoi ça parle ? : Il s'agit d'un documentaire animé sur les moments forts de l'Histoire, guerre ou crises internationales, durant lesquels l’ésotérisme et la parapsychologie ont été utilisés.

Pourquoi on aime : Ce projet serbe est probablement l'un des plus singuliers présentés lors de cette édition du Forum. Loin d'être un mockumentary, il se veut une plongée documentée dans les tentatives "institutionnelles" de recourir au paranormal. Les différents épisodes, qui suivront chacun un personnage et un fait en particulier, aborderont par exemple le projet "Stargate", la recherche de mines avec des bâtons de sourcier au Vietnam, ou encore les "travaux" de l'astrologue officiel du IIIe Reich. Visuellement, la série se démarque avec le choix du noir et blanc et d'un mélange de techniques de photo-collage et de peinture.

*** Woolly Woolly (Normaal et Groupe PVP) ***


Format : 78 épisodes de 7 minutes

Pour qui ? : les 4-5 ans

De quoi ça parle ? : Connaissez-vous MochiMochi Land ? Sur ce site acidulé, l'Américaine Anna Hrachovec partage ses créations réalisées en tricot : animaux, décors... et des petits personnages qui ressemblent à des gnomes. Ce sont eux qui, sur une idée un peu folle de la société de production Normaal, seront les héros de la série.

Pourquoi on aime : Une série entièrement animée en laine, ce n'est pas courant ! L'univers joyeux et coloré d'Anna Hrachovec se prête particulièrement bien au ton loufoque et bourré de fantaisie de Woolly Woolly. Ainsi, les personnages sont tous identiques (hommes et femmes portent une barbe) à l'exception de leurs bonnets, qui leur permettent justement de changer de genre à volonté. Leurs aventures, forcément mignonnes et décalées, se dérouleront sur une journée unique, et les amèneront à relever le défi lancé (en voix-off) par des enfants-narrateurs. Une comédie visuelle poétique et légère parfaitement adaptée aux plus petits, mais qui pourrait aussi séduire leurs parents, charmés par tant de mignonnerie.

*** Selfish (Kazak Productions) ***


Format : 30 épisodes de 2 minutes 30

Pour qui ? : public adulte ou jeune adulte

De quoi ça parle ? : Selfish suit le quotidien de quatre poissons hyper connectés vivant à Clamville, accros à des applications comme Tuba ou SaShiMe.

Pourquoi on aime : Forcément satirique, la série est pensée comme une succession de courtes capsules qui dressent un portrait au vitriol de ces drôles de créatures étranges, esclaves de leurs smartphones et autres applications, que nous sommes en train de devenir. L'univers marin est parfaitement exploité, de la murène qui fait la police aux innombrables jeux de mots qui émaillent le récit (shellphone, squidora, crabot...), et les premières images donnent envie de devenir rapidement accro à la série.

*** Dans ta face (Doncvoilà Productions et Bridges) ***


Format : 30 épisodes de 1 minute

Pour qui ? : public adulte ou jeune adulte

De quoi ça parle ? : Chaque épisode présente un contexte d'agression ou de harcèlement, et la répartie verbale qui permet à l'agressé de retourner la situation.

Pourquoi on aime : En partant du principe que l'on est toujours le "trop" de quelqu'un, Virginie Giachino a imaginé une série intelligente et drôle qui parle du harcèlement en général, qu'il touche l'apparence, la couleur de peau, l’orientation sexuelle, l'âge ou les tenues vestimentaires. En fonction des épisodes, les lieux et les motifs d'agression varient, mais le principe reste le même : ridiculiser l'agresseur et permettre à l'agressé de partir la tête haute, mais aussi combattre les préjugés et mettre en exergue leur bêtise, le tout avec une grosse dose d'humour. Un projet qui devrait être reconnu d'utilité publique.

*** Zouk, la petite sorcière avec une grande personnalité (Bayard jeunesse animation et Normaal) ***


Format : 52 épisodes de 11 minute

Pour qui ? : les 4-5 ans

De quoi ça parle ? : Cette adaptation d'une série d'albums de Serge Bloch et Nicolas Hubrecht pour Bayard jeunesse met en scène la petite sorcière Zouk, son copain Nono, un chat de gouttière et une citrouille qui parle, qui vivent ensemble de grandes aventures magiques.

Pourquoi on aime : Dans un univers ludique et joyeux, la petite sorcière et ses copains sèment la pagaille et doivent trouver des solutions plus ou moins orthodoxes pour tout réparer. Avec ses personnages hauts en couleurs (un ogre, des lutins, un drachon, mélange de dragon et de cochon...), son vieux manoir biscornu au milieu des gratte-ciels ultra modernes de la "très grande ville" où se déroule l'histoire, et ses thématiques quotidiennes et ludiques, Zouk a tout pour plonger les enfants dans un imaginaire plein de fantaisie et d'imagination.