Les prix Magritte sacrent Le tout nouveau testament

Posté par vincy, le 8 février 2016

Le tout nouveau testament de Jaco Van Dormael n'a pas fait de quartier. Certes, il faisait la course en tête avec dix nominations. Les Magritte du cinéma, les César belges, lui ont décerné quatre trophées: meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario et meilleure musique. Dieu est décidément partout. Jaco Van Dormael continue sa moisson dorée au fil des films. Le cinéaste avait déjà remporté tout au long de sa carrière une Caméra d'or à Cannes, plusieurs Prix Jsoeph Plateau (qui n'existe plus), un César du meilleur film étranger, un prix du public aux European Film Awards, et déjà trois Magritte (film, réalisateur, scénario pour Mr. Nobody en 2011, date de la création du prix).

Présidée par Marie Gillain, la cérémonie a aussi récompensé un peu tout le monde: Tous les chats sont gris (meilleur premier film, meilleur second rôle féminin pour Anne Coesens), D'Ardennen (meilleur film flamand), La famille bélier (meilleur film étranger en coproduction), Un début prometteur (Veerle Baetens, meilleur actrice), Je suis mort mais j'ai des amis (Wim Willaert, meilleur acteur), L'enquête (Laurent Capelluto, meilleur second rôle masculin), Melody (meilleur espoir féminin pour Lucie Debay), Être (meilleur espoir masculin pour Benjamin Ramon), Alleluia (meilleure image, meilleur son, meilleurs décors, meilleur montage), La dame dans l'auto (meilleurs costumes), L'homme qui répare les femmes (meilleur documentaire).

On notera que ce sont deux acteurs flamands qui ont remporté les prix d'interprétation alors que la plupart des films distingués sont francophones. Alleluia est reparti avec 4 prix sur 8 nominations mais Préjudice, nommé 6 fois a fini bredouille.

Enfin, Vincent Lindon a été honoré, succédant à Pierre Richard, Emir Kusturica, Costa-Gavras et Nathalie Baye.

Le Prix Jacques Deray 2016 pour « L’Enquête »

Posté par vincy, le 28 janvier 2016

Le 12e Prix Jacques Deray, qui consacre un film policier français, est attribué à L’Enquête de Vincent Garenq, avec Gilles Lellouche, Charles Berling et Florence Loiret-Caille. le film est également nommé au César du meilleur scénario adapté. Le film raconte «l’affaire Clearstream» à partir de l’histoire du journaliste et lanceur d’alertes, Denis Robert, et notamment de deux de ses ouvrages, Révélation$ et La boîte noire. Sorti en février 2015, le film avait attiré 280 000 spectateurs dans les salles.

Le Prix sera remis à Vincent Garenq samedi 13 février à 19h à l’Institut Lumière (achat de places en ligne), en présence de Gilles Lellouche et de Denis Robert. En présence également de Bertrand Tavernier, Agnès Vincent-Deray et Laurence Deray, Thierry Frémaux et les membres de l’Association des Amis de Jacques Deray.
Ce même jour à 16h sera projeté Un papillon sur l’épaule (1978, 1h38), l’un des classiques de Jacques Deray qui a inspiré le sculpteur Grégoire Callens pour la création de la statuette, remise chaque année au lauréat.

Les précédents lauréats sont Frédéric Tellier pour L’Affaire SK1, également nommé cette année au César du meilleur scénario adapté, Jérôme Salle pour Zulu, Philippe Lefebvre pour Une nuit, Maïwenn pour Polisse, Fred Cavayé pour A bout portant, Michel Hazanavicius pour OSS 117 : Rio ne répond plus, Pascal Thomas pour Le Crime est notre affaire, Alain Corneau pour Le Deuxième souffle, Guillaume Canet pour Ne le dis à personne, Jacques Audiard pour De battre mon coeur s’est arrêté et Olivier Marchal pour 36, quai des Orfèvres.

Le prix à payer, documentaire implacable qui dénonce les sales affaires de type #Swissleaks

Posté par vincy, le 12 février 2015

le prix à payerChristian Slater, Gad Elmaleh, Helmut Newton, Lisa Azuelos, Joan Collins, John Malkovich... les célébrités ont été sous les feux des projecteurs ces derniers jours mais pas pour leur talent de comédien, de réalisateur ou de photographe de stars. Ils font tous partis des fichiers révélés par Le Monde dans l'affaire d'évasion fiscale organisée par la filiale suisse de la banque HSBC, affaire communément appelée SwissLeaks.

Certains ont régularisé leur situation. Les sommes n'étaient pas non plus énormes. Mais le symbole fait mal et atteint leur image.

Simultanément sur les écrans français on peut découvrir L'Enquête, thriller journalistique et juridique autour de l'affaire Clearstream (qui soupçonnait un blanchiment d'argent aux plus hauts niveaux du pouvoir). Clearstream c'est une affaire politico-juridico-financière des années 2000 Mais c'est toujours d'actualité. La finance, et notamment la crise de 2007/2008, inspire de plus en plus le cinéma (il suffit de revoir Margin Call) et de nombreux projets sont dans les tuyaux.

Mais les documentaristes ne sont pas en reste. Toujours à l'affiche, sorti il y a une semaine, avec succès, Le Prix à payer, réalisé par le canadien Harold Crooks, décrypte le système mondial de la fraude et de l'optimisation fiscale. Un ciel orageux et menaçant sert de fil conducteur à un récit aussi effarant qu'Inside Job l'était sur la crise financière. L'orage est évidemment une métaphore: c'est le risque de voir les démocraties et les modèles socio-démocrates foudroyés par des mécanismes créés par les banques et les entreprises pour éviter de payer l'impôt, s'enrichir et au passage appauvrir les nations et leurs peuples.

Les témoignages se suivent et l'on constate que cette nouvelle aristocratie qui se croit au dessus des Lois et se permet de s'affranchir de ses droits et devoirs n'a pas de morale.

La pédagogie prime (et c'est en cela où il est passionnant) sur le sensationnalisme. C'est rigoureux et implacable. Un peu trop convenu sans doute, un peu trop sérieux peut-être. Pas de caméra cachée, pas de révélation, pas de secrets dévoilés. Juste une démonstration "technique" qui permet de comprendre comment il est facile de frauder en toute impunité. Il permet aussi de saisir à quel point les parlements et les gouvernements sont impuissants face aux géants bancaires ou aux mastodontes pesant des milliards d'euros en bourse comme Apple, Amazon ou Google. Les auditions des cadres de ces groupes devant des parlementaires sont filmées comme des gardes à vue, des interrogatoires où les rares repentis sont devenus des ardents défenseurs de taxe Robin et de justice fiscale.

Tout est affaire de morale: du pasteur au trader en passant par le mouvement Occupy et des conomistes réputés. En guest-star, l'économiste Thomas Piketty. Face à eux, lobbyistes et fatalistes. Le documentaire plaide pour une riposte politique coordonnée, par une taxation des transactions financières et une harmonisation fiscale des Etats.

Harold Crooks tire le signal d'alarme avec animations et images d'archives. Mais le feu s'est déjà propagé.

Charles Berling va réaliser l’adaptation de son propre livre

Posté par vincy, le 9 novembre 2014

charles berlingL'acteur Charles Berling va réaliser son premier long-métrage. Nadia, coécrit avec Jacques Fieschi, est l’adaptation de son livre, Aujourd’hui maman est morte. Le projet a obtenu l'avance sur recettes en juillet.

Paru chez Flammarion en 2011, le récit littéraire reprend comme titre la première phrase de L'étranger d'Albert Camus, et évoque l'histoire de Nadia, la mère de Charles Berling. Le passé de Nadia est lié à l'histoire coloniale du Maroc, au déracinement et à l'émancipation d'une jeune femme brillante.

Les relations étaient houleuses avec ses enfants. Dans Paris Match, Berling racontait lors de la publication du livre: « On s’est beau­coup affron­tés tous les deux, elle avec son marti­net, moi avec ce que je trou­vais sous la main. Adoles­cent, je l’ai même pour­sui­vie avec une hache dans notre jardin ».

Excessive, elle pouvait être dangereuse: « Dans sa jeunesse, elle s’était tirée une balle dans le bras pour faire diver­sion et cacher à son père, qui la battait, qu’elle fréquen­tait un garçon. »

Charles Berling a déjà tourné un court métrage (La cloche, 1998) et un documentaire pour la télévision (Sur les traces de Gustave Eiffel, 2009).

On n'a pas vu l'acteur à l'écran depuis 20 ans d'écart en 2013. Il a terminé L'enquête, de Vincent Garenq, avec Gilles Lellouche. Le film fera son avant-première au Festival des Arcs en décembre et sortira en salles en février. Dans ce film inspiré des livres de Denis Robert qui enquêtait sur l'affaire Clearstream, il y incarne le Juge Renaud Van Ruymbeke. Il tourne actuellement On voulait tout casser, de Philippe Guillard, avec Benoît Magimel et Kad Merad.

Une ciné-thérapie au prochain Festival de cinéma européen des Arcs

Posté par vincy, le 7 novembre 2014

affiche festival les arcs 2014La 6ème édition du Festival de Cinéma Européen des Arcs se déroulera du 13 au 20 décembre prochain. Les films sélectionnés ont été révélés en début de semaine.

12 films, dont quatre avant-premières nationales, seront en compétition officielle.

- 1001 Grams de Bent Hamer (Norvège)
- Durak (The Fool) de Yury Bykov (Russie)
- En chance til (A Second Chance) de Susanne Bier (Danemark)
- Fidelio, l'odyssée d'Alice de Lucie Borleteau (France)
- Frank de Lenny Adrahamson (Irlande)
- Hyena de Gerard Johnson (Royaume-Uni)
- Labyrinth of Lies (Labyrinthe du silence) de Giulio Ricciarelli (Allemagne)
- These are the Rules d'Ognjen Svilicic (Croatie)
- The Duke of Burgundy de Peter Stricklan (Royaume-Uni)
- Underdog de Ronnie Sandahl (Suède)
- Waste Land de Pierter Van Hees (Belgique)

10 avant-premières se rajoutent à ce programme.

- Amour Fou de Jessica Hausner (Autriche)
- Kein System ist sicher (Who I Am) de Baran bo Odar (Allemagne)
- Gaby Baby Doll de Sophie Letourneur (France)
- L'enquête de Vincent Garenq (France) - film de clôture
- Les Merveilles d'Alice Rohrwacher (Italie)
- Snow Therapy (Force majeure) de Ruben Ôstlund (Suède)
- Loin des hommes de David Oelhoffen (France)
- The Tunring Tide in the Life of Men de Loïc Jourdain (France) - avant-première mondiale
- X+Y de Morgan Matthews (Royaume Uni)
- Valentin Valentin de Pascal Thomas (France) - avant-première mondiale

Un focus sur le cinéma irlandais (14 longs métrages dont quelques nouveautés), la section Panorama (les meilleurs films européens de l'année), une séance jeunesse avec Paddington, des séances spéciales avec  une thématique "Films musicaux" (Eden de Mia Hansen-Love, notamment) et une session "Frayeurs" mais aussi une Masterclass avec Bertrand Tavernier et même la projection à 3200 mètres d'altitude Snow Therapy complètent un agenda chargé.

Parmi les nouveautés, les Arcs inaugureront le Music Village, soit 3 jours de concerts, DJ set et showcase, de 22h à l'aube. Ski, fête et cinéma: quoi de mieux pour entrer dans l'hiver.

Reste à savoir qui aura la Flèche d'or du Festival de cinéma européen des Arcs 2014 pour succéder à Ida, de Pawel Pawlikowski, lauréat l'an dernier.

Berlin ne connaît pas la crise

Posté par MpM, le 11 mars 2009

BerlinLa capitale allemande et plus généralement sa région (le Land de Brandenburg) semblent le dernier lieu de tournage à la mode. Déjà aperçus dans des films comme Walkyrie, Speed racer ou La vengeance dans la peau, Berlin et ses alentours servent cette semaine de décor au thriller politique L’enquête, et seront prochainement les guest-star de productions aussi importantes que Le liseur, Pandorum, Ninja ou encore Inglourious Basterds. "C’est la capitale cinématographique de l’Allemagne, sans aucun doute", confirme Christoph Fisser, vice-président du studio babelsberg, basé dans le Land de Brandenburg, qui peut se glorifier d’environ un siècle d’activité.

Pourtant, le renouveau de la région comme point névralgique des tournages internationaux est plutôt récent, dû tout à la fois aux coûts modestes de production, aux grasses subventions versées et à l’expérience d’équipes chevronnées prêtes à tout pour respecter les délais souvent restreints. Et en plus, à Berlin, le moindre vœu d’un réalisateur est aussitôt exaucé : fermer pendant trois jours un échangeur de cinq voies en plein centre de la ville (pour une course poursuite du film Ninja de James McTeigue), réquisitionner un bâtiment public en activité le temps de tourner quelques scènes de procès (Le liseur), autoriser l’accès au Bendlerblock, bureau secondaire du Ministère fédéral de la Défense utilisé lors du complot contre Hitler en 1944 (Valkyrie)… rien n’est impossible ! Revers de la médaille, on n’a peut-être pas fini de voir des films mettant en scène des personnages allemands, en Allemagne, et parlant… américain !

Photo MpM

Naomi Watts chez Woody Allen et Doug Liman

Posté par vincy, le 24 février 2009

naomi wattsNaomi Watts a dit "Oui" à Woody Allen. Elle rejoint le casting de son prochain tournage, où se donneront la réplique Josh Brolin (No Country for Old Men, Harvey Milk), Sir Anthony Hopkins (Le silence des Agneaux), Antonio Banderas et la jeune Freida Pinto (la belle de Slumdog Millionaire).

Elle a aussi donné son accord pour incarner l'agent de la CIA Valérie Plame Wilson dans Fair Game. Cette agent avait été l'objet d'un scandale politique quand des hauts responsables du gouvernement Bush avaient révélé son identité et sa fonction. Le film sera réalisé par Doug Liman (Mr & Mrs Smith, Jumper) et Sean Penn négocie actuellement son contrat pour interpréter l'Ambassadeur Joseph Wilson. Le procuteur de ce projet, William Pohlad, est aussi celui du dernier film de Penn, Into the Wild.

L'enquête était présenté à Berlin, en ouverture. Mais il n'est pas sûr que le film, avec son faible box office en Amérique du Nord, soit profitable pour la carrière de Naomi Watts. Depuis King Kong en 2005, et hormis le Cronenberg (Les promesses de l'ombre), l'Australienne enchaîne les flops. Depuis quelques mois, son nom est rattaché à des drames confidentiels (Mother and Child, en tournage actuellement) ou en costumes (King Lear).

Berlin : même les banquiers sont cinéphiles

Posté par MpM, le 9 février 2009

D’accord, le cinéma ne change pas le monde, en tout cas pas à lui tout seul. Mais parfois, on a carrément l’impression que ceux qui regardent les films sont juste incapables de faire le lien entre ce qu’ils voient et ce qu’ils vivent, ou la manière dont ils se comportent au quotidien. Un peu comme ces spectateurs qui laissent leur siège recouvert de popcorn et de détritus en sortant d’un film à vocation écologique.

Encore mieux, la réaction des banques allemandes suite à la présentation en ouverture de la Berlinale de The international (L'enquête) qui fustige le comportement d’un groupe bancaire impliqué dans du trafic d’armes et des meurtres. Désormais, certains distributeurs automatiques de billets proposent à leurs clients, en guise d’interlude pendant les "vérifications d’usage", de découvrir un trailer du film de Tom Tykwer avec comme sous-titre : "ils possèdent votre argent, ils possèdent votre vie". Pied de nez d’une institution qui se sent forte, opportunisme marketing, simple maladresse, cynisme absolu ? A moins que cela ne soit l’énième preuve que, souvent, le cinéma reste encore en-deçà de la réalité...

Berlin : une ouverture « internationale » dans l’air du temps

Posté par MpM, le 6 février 2009

clive owen berlinaleLa 59e Berlinale aurait-elle besoin, année après année, de continuer à affirmer son identité forte de festival engagé et politique, toujours à l’affût de la manière dont le cinéma traite les préoccupations et questionnements actuels ? Toujours est-il que, pour cette édition, elle a réussi le coup médiatique de proposer en guise de film d’ouverture un thriller politique, The International, d’ores et déjà qualifié de "visionnaire" parce que traitant de la corruption mondialisée du milieu bancaire.

A l’issue de la projection réservée à la presse, Tom Tykwer (Cours, Lola, cours, Le parfum) et Clive Owen (son acteur principal) ont ainsi eu à répondre à de nombreuses questions portant sur la crise économique actuelle et le monde de la finance en général… mais aussi sur leur capacité à mettre en route un tel projet bien avant que la situation réelle ne rejoigne la fiction. "Nous avons commencé à travailler sur ce film il y a six ans", a patiemment expliqué le réalisateur allemand. "Lorsque l’on m’a proposé de faire un thriller paranoïaque dans lequel une banque serait le méchant, j’ai tout d’abord trouvé ça extravagant et exotique… même si l’on pourrait dire que cela tombe sous le sens. Mais bien sûr, nous n’avions pas de boule de cristal pour prévoir ce qui allait arriver. De toute façon, le film ne parle pas de la crise bancaire actuelle mais du système sur lequel repose notre vie. La crise bancaire est seulement une illustration de l’état critique dans lequel ce système nous a mis. Ce que l’on voit dans le film se passe depuis longtemps déjà."

Justement, que se passe-t-il dans ce film rebaptisé L’enquête en français, et que l’on pourra découvrir sur les écrans le 11 mars prochain ? S’inspirant du scandale de la faillite de la banque of credit and commerce international qui avait ruiné 6 000 épargnants en 1991, le scénariste Eric Singer a imaginé un divertissement standard (efficace mais dénué d’originalité) où Clive Owen et (dans une moindre mesure) Naomi Watts traquent une banque suspectée de trafics d’armes, de blanchiment d’argent et même de meurtres. Toutefois, la composante "politique" ne dépasse guère l’anecdotique, et l’on pense plus à James Bond ou Jason Bourne qu’aux Hommes du président ou aux 3 jours du Condor… Tykwer s’avère en effet bien plus à l’aise dans les scènes d’action (notamment une réjouissante fusillade dans la rotonde du Musée Guggenheim de New York) que dans le polar proprement dit, avec intrigue foisonnante et implications vertigineuses.

Le film ne joue d’ailleurs pas à fond la carte du complot tentaculaire et s’en sort par une pirouette un tantinet facile. Peut-être en raison de l’absence totale d’épaisseur accordée aux personnages, et principalement à celui de Naomi Watts, étrangement contrainte de jouer les faire-valoir, les dialogues ont même tendance à être lénifiants et les explications bâclées. Pourtant, on peut incontestablement mettre au crédit du film son dénouement ultime, qui démontre une volonté d’aborder ces délicats problèmes financiers de façon non angélique... tout simplement parce qu’il n’existe pas de solution simple pour les résoudre définitivement ?!