Au festival du film de Mumbai, en inde, le réalisateur brésilien Fernando Meirelles présentait son nouveau film, The Two Popes, avec Anthony Hopkins et Jonathan Pryce, respectivement les papes Benoît XVI et François. Le film sera diffusé sur Netflix le 20 décembre après avoir tourné dans les festivals de Telluride, Toronto, Busan, Londres et Chicago.
Et c'est toujours avec Netflix que le cinéaste fera affaire pour son prochain film. Il s'agira d'un drame autour des changements et bouleversements du climat. Lors de sa masterclasse en Inde, le réalisateur a expliqué: "les gens n'aiment pas lire ou parler de ce sujet, parce que c'est un peu effrayant. Le défi est de faire un film regardable et qui engage le public." Certaines scènes seront d'ailleurs tournées en Inde.
L'environnement est d'ailleurs au cœur de su documentaire de Jared P. Scott, qu'il vient de produire avec le musicien malien Inna Modja, The Great Green Wall, présenté à Venise.
Fernando Meirelles, nommé à l'Oscar du meilleur réalisateur pour La cité de Dieu en 2004, et primé à Venise pour The Constant Gardener en 2005, n'avait réalisé aucun long-métrage pour le cinéma depuis 360 en 2011.
Trois ans après l'ouverture du Festival de Cannes avec Blindness, 9 ans après sa révélation, hors-compétition, sur la Croisette avec La cité de Dieu, Fernando Meirelles revient avec un film cosmopolite, 360.
Le film observera les conséquences de relations amoureuses et sexuelles entre des personnages ayant des profils sociaux différents.
Il retrouvera son actrice de The Constant Gardener (2005), Rachel Weisz, qui donnera la réplique Jude Law, Anthony Hopkins, Ben Foster et ... Jamel Debbouze. Le comédien actuellement sur la scène du Casino de Paris pour son nouveau One-Man Show, a déjà tourné en anglais chez Spike Lee en 2004, et s'apprête à le faire dans Belleville Cop, de Rachid Bouchareb, face à Queen Latifah (voir actualité du 8 février).
360, au budget relativement modeste de 11 millions de $, a été scénarisé par Peter Morgan, à qui l'on doit le récent film de Clint Eastwood, Au-delà, mais aussi Frost/Nixon l'heure de vérité, Deux soeurs pour un roi, The Queen et Le dernier roi d'Ecosse. Le script est riré de la pièce La Ronde de l'Autrichien Arthur Schnitzler parue en 1900. La pièce a été de nombreuses fois adaptées, par Max Ophüls notamment, mais aussi Roger Vadim, ou encore Alan Rudoph, ...
Le tournage débute en mars et la sortie aura lieu en 2012.
Sir Anthony Hopkins a rejoint le casting de Thor, nouveau superhéros hollywoodien. Le tournage commence cet hiver et il incarnera Odin, le père de Thor et de Loki, alias Chris Hemsworth et Tom Hiddleston. Natalie Portman jouera les amoureuses de Thor. Et Kenneth Branagh réalise le film de Paramount, dont la sortie est prévue le 20 mai 2011.
Son agent n'a pas démérité puisque le comédie a aussi signé pour interpréter l'écrivain Ernest Hemingway dans Hemingway and Fuentes. le film retrace la vie cubaine de l'auteur, avec son ami Gregorio Fuentes et notamment leurs parties de pêche.. Le scénario est écrit par la petite-fille d'Hemingway, Hillary. L'acteur Andy Garcia réalisera et sera Fuentes. La troisième femme d'Hemingway aura les traits d'Annette Bening.
D'ici là on verra Hopkins aux côtés de Benicio del Toro dans The Wolfman.
Nous avions déjà annoncé l'arrivée de l'australienne Naomi Watts dans le casting du film que Woody Allen tournera cette année (et sortira en 2010). Casting excitant puisqu'on y croisait l'espagnol Antonio Banderas, l'américain Josh Brolin, le britannique Anthony Hopkins et la "slumdog millionaire" Freida Pinto.
Il faut désormais ajouter Nicole Kidman au générique alphabétique du film. De mémoire de cinéphile, on doit remonter à Sean Penn en 2001 pour trouver une telle star de catégorie A dans une réalisation de Woody Allen.
Elle a aussi donné son accord pour incarner l'agent de la CIA Valérie Plame Wilson dans Fair Game. Cette agent avait été l'objet d'un scandale politique quand des hauts responsables du gouvernement Bush avaient révélé son identité et sa fonction. Le film sera réalisé par Doug Liman (Mr & Mrs Smith, Jumper) et Sean Penn négocie actuellement son contrat pour interpréter l'Ambassadeur Joseph Wilson. Le procuteur de ce projet, William Pohlad, est aussi celui du dernier film de Penn, Into the Wild.
L'enquête était présenté à Berlin, en ouverture. Mais il n'est pas sûr que le film, avec son faible box office en Amérique du Nord, soit profitable pour la carrière de Naomi Watts. Depuis King Kong en 2005, et hormis le Cronenberg (Les promesses de l'ombre), l'Australienne enchaîne les flops. Depuis quelques mois, son nom est rattaché à des drames confidentiels (Mother and Child, en tournage actuellement) ou en costumes (King Lear).
Le noir était la couleur du soir des Oscars. Même Angelina Jolie la jouait sobre. La cérémonie, qui flirtait souvent avec Broadway, n'aura pas été si courte que ça. Mais le style y était, les innovations n'étaient pas inintéressantes, et Jackman a fait un bon job.
Côté remettants, reconnaissons que ça avait de la classe, hormis cette incongruité d'avoir donné à Reese Witherspoon l'honneur de présenter l'Oscar du meilleur réalisateur. Steven Spielberg pour le meilleur film, des jeunes mecs sexys comme James Franco, Robert Pattinson et Zac Efron, des jeunes filles sexy comme Jessica Biel et Natalie Portman, des stars issues de la télé (Sarah Jessica Parker, Jennifer Aniston, Tina Fey)... Et quelle bonne idée ces quintets pour présenter les catégories d'interprétation, garantissant ainsi le glamour.
Mais Queen Latifah rendit hommage aux morts, Anne Hathaway participa à la séquence d'ouverture de Jackman, et celui-ci, avec Beyoncé Knowles, Zac Efron, Vanessa Hudgens, Amanda Seyfried et Dominic Cooper dansèrent et chantèrent sur un medley de comédies musicales créé par Baz Luhrmann.
A. R. Rahman, John Legend et Mahalaxmi Iyer interprétèrent le médley des trois chansons en lice pour cet Oscar.
Côté répliques et remerciements, les Oscars furent ni pire ni meilleurs que d'habitude. Hugh Jackman fut étincelant, dès les premiers instants, avec grâce, dérision, sens du spectacle, en chant comme en danse.
Il n'a pas hésité à vanner ses collègues comme Meryl Streep et ses 15 nominations ("c'est difficile de ne pas penser qu'elle prend des stéroïdes") ou Mickey Rourke ("nous avons 7 minutes de retard sur le programme, mais si tu gagnes, nous allons passer à vingt minutes").
En revanche, il n'avait rien de prévu pour "Brangelina". "Je n'ai aucune plaisanterie à leur sujet, je dois juste, contractuellement, mentionner cinq fois leur nom durant la soirée."
Simon Baufoy a confié que pour lui il y a des endroits où on ne s'imagine pas aller : "la Lune, le Pôle sud, le podium de Miss Univers et la scène des Oscars".
On conclura avec le deuxième Oscar de Sean Penn pour sa personnification magistrale de l'activiste Harvey Milk. Un club très fermé de 37 acteurs et actrices. Lui aussi vêtu de noir, sage et posé, il a commencé par un provocateur "Merci, bande d'amateurs de tapettes pro-communistes, je ne m'attendais pas à ça". Dans une Californie encore blessée d'avoir rejeté par référendum le mariage gay, il a joué les porte-flambeaux et donné la tonalité politique de la soirée : "Je pense que c'est le moment pour ceux qui ont voté pour l'interdiction du mariage homosexuel de s'asseoir et de réfléchir à leur grande honte et à la honte dans les yeux de leurs petits enfants s'ils continuent à se comporter ainsi. Nous devons avoir des droits égaux pour tous." Il a enfin cité Obama et Rourke. "Je suis très, très fier de vivre dans un pays qui élit un homme élégant comme président et un pays qui crée des artistes courageux." Il se tourne alors vers l'interprète de The Wrestler : "Des artistes courageux qui, en dépit d'une grande sensibilité ont surmonté d'énormes défis, se relève et qui est mon frère."