Arnaud Desplechin reçoit le 16e Prix Jacques-Deray du film policier

Posté par redaction, le 25 février 2020

Samedi 22 février à 19h à l’Institut Lumière, le réalisateur Arnaud Desplechin a reçu le 16e Prix Jacques Deray du meilleur film policier français de 2019 pour Roubaix, une lumière. le film a été présenté en avant-première mondiale et en compétition au dernier festival de Cannes. Il est en lice pour 7 César, dont ceux du meilleur film, réalisateur, acteur et scénario adapté.

Le réalisateur est revenu sur le fait divers et le documentaire à l’origine du projet, de son travail sur le scénario, co-écrit avec Léa Mysius, qui a fait l’objet d’une documentation minutieuse dans la ville de Roubaix, qui est aussi sa ville natale ainsi que sur ses propres influences, citant Georges Simenon et Fiodor Dostoïevski. "Aussi douloureux soit votre condition, il y a toujours une lumière" a conclu Arnaud Desplechin avant de recevoir le Prix.

C'est Thierry Frémaux qui a lu la lettre-hommage de Bertrand Tavernier, adressée à Arnaud Desplechin. "Comme spectateur, j’accompagne l’œuvre d’Arnaud Desplechin depuis ses débuts, depuis La Vie des morts et La Sentinelle, où nous avons commencé à correspondre. C’est un cinéaste qui me surprend toujours par le choix de ses sujets et par la façon dont, à chaque projet, il propose une mise en scène, un voyage. Et c’est encore le cas, ô combien, avec Roubaix, une lumière" explique Tavernier, qui confie: "j’ai été ébloui par cette œuvre extrêmement forte et singulière". Il ajoute: "Grâce à la caméra (admirable photo d’Irina Lubtchansky), le film les regardait en face, avec franchise et pourtant avec humilité. Leur fragilité, leurs souffrances, la part d’ombre et de nuit qu’ils trimballaient stoppaient tout déballage pyrotechnique, toute obligation spectaculaire, car la force de ce regard porté sur eux suffisait".

"Le film va constamment au cœur des choses, au cœur des âmes et il ne laisse personne de côté. Tous les personnages, je dis bien tous, sont importants. C’est un cinéma de grands et de petits rôles – les gens ont des accents, des trognes, des manières régionales et ils sont pourtant universels. Ils sont et incarnent ces existences, ces douleurs aussi, et cette misère, tout ce qu’une partie de la classe politique et médiatique ignore" pointe-t-il avec élégance.

Arnaud Desplechin succède à Pierre Salvadori (En Liberté !), Christian Carion (Mon garçon) Arthur Harari (Diamant noir), Vincent Garenq (L'Enquête), Frédéric Tellier (L'Affaire SK1), Jérôme Salle (Zulu), Philippe Lefebvre (Une nuit), Maïwenn (Polisse), Fred Cavayé (À bout portant), Michel Hazanavicius (OSS 117, Rio ne répond plus), Pascal Thomas (Le Crime est notre affaire), Alain Corneau (Le Deuxième souffle), Guillaume Canet (Ne le dis à personne), Jacques Audiard (De battre mon coeur s'est arrêté) et Olivier Marchal (36, quai des Orfèvres).

Le Prix Jacques Deray 2019 récompense « En Liberté! »

Posté par vincy, le 7 février 2019

Le 15e prix Jacques Deray du film policier a été attribué au film de Pierre Salvadori, En Liberté!. Le prix sera remis à l'Institut Lumière le 16 février.

En Liberté! a été salué en tant que "comédie policière joyeuse et burlesque", "pour son originalité, sa fraicheur, son humour et son rythme tonitruant".

Présenté en avant-première mondiale à la Quinzaine des réalisateurs en mai dernier à Cannes, le 9e film du réalisateur est en course pour neuf César don meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur acteur pour Pio Marmaï, meilleure actrice pour Adèle Haenel, meilleur actrice dans un second-rôle pour Audrey Tautou et meilleur acteur dans un second rôle pour Damien Bonnard. Il vient de recevoir le Prix Lumières des correspondants de la presse étrangère dans la catégorie scénario. Il a aussi été distingué du Prix SACD à Cannes.

En Liberté! a séduit 770000 spectateurs en France lors de sa sortie cet automne. Il s'agit des frasques d'Yvonne, jeune inspectrice de police, qui découvre que son mari, le capitaine Santi (Vincent Elbaz), héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts commis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années. C'est le début d'une rencontre inattendue et folle qui va dynamiter leurs vies à tous les deux.

Le film succède à Mon garçon de Christian Carion, lauréat l'an dernier.

Le Prix Jacques Deray pour « Mon Garçon »

Posté par vincy, le 29 janvier 2018

mon garçonMon garçon a reçu le 14e Prix Jacques Deray du meilleur film policier français de l'année. Le film de Christian Carion, sorti en septembre et qui a séduit un peu plus de 40000 entrées, succède à Diamant noir, lauréat l'an dernier.

Tourné en un peu plus d'une semaine, le film raconte l'histoire d'un père prêt à tout pour retrouver son fils enlevé dans un camp de vacances.

Guillaume Canet et Mélanie Laurent incarnent les deux parents de ce film écrit de manière improvisée. Le film vient de sortir en DVD/Blu-Ray/VàD le 23 janvier.

Christian Carion recevra le prix le 24 février prochain à l’Institut Lumière. L'Institut qui organise ce prix avec l'Association des amis de Jacques Deray évoque un "polar conceptuel et audacieux" pour justifier son choix.

Diamant noir reçoit le Prix Jacques Deray 2016

Posté par vincy, le 16 février 2017

Le 13e prix Jacques Deray est attribué à Diamant noir d'Arthur Harari. Ce polar entre Paris et Anvers sur fond d'héritage, braquage et milieu diamantaire est nommé aux César du meilleur premier film et du meilleur espoir masculin (Niels Schneider). S'il a séduit à juste titre la critique, y compris dans nos rangs, le public a été peu nombreux à le voir (70000 spectateurs).

Le Prix Jacques Deray récompense le meilleur film policier français de l'année. Il sera remis le 4 mars à l'Institut Lumière de Lyon.

Pour Bertrand Tavernier, président de l'Institut Lumière, il s'agit d'un "premier film incroyablement prometteur" . Le film a été distingué "pour la singularité et l’élégance de sa mise en scène, son efficacité et son scénario digne des grands films noirs. De par son atmosphère, le jury a retrouvé l’héritage du cinéma de Jacques Deray."

Arthur Harari succède à Vincent Garenq pour L’Enquête, Frédéric Tellier pour L’Affaire SK1, Jérôme Salle pour Zulu, Philippe Lefebvre pour Une nuit, Maïwenn pour Polisse, Fred Cavayé pour À bout portant, Michel Hazanavicius pour OSS 117, Rio ne répond plus, Pascal Thomas pour Le Crime est notre affaire, Alain Corneau pour Le Deuxième souffle, Guillaume Canet pour Ne le dis à personne, Jacques Audiard pour De battre mon cœur s’est arrêté et Olivier Marchal pour 36, quai des Orfèvres.

Le Prix Jacques Deray 2016 pour « L’Enquête »

Posté par vincy, le 28 janvier 2016

Le 12e Prix Jacques Deray, qui consacre un film policier français, est attribué à L’Enquête de Vincent Garenq, avec Gilles Lellouche, Charles Berling et Florence Loiret-Caille. le film est également nommé au César du meilleur scénario adapté. Le film raconte «l’affaire Clearstream» à partir de l’histoire du journaliste et lanceur d’alertes, Denis Robert, et notamment de deux de ses ouvrages, Révélation$ et La boîte noire. Sorti en février 2015, le film avait attiré 280 000 spectateurs dans les salles.

Le Prix sera remis à Vincent Garenq samedi 13 février à 19h à l’Institut Lumière (achat de places en ligne), en présence de Gilles Lellouche et de Denis Robert. En présence également de Bertrand Tavernier, Agnès Vincent-Deray et Laurence Deray, Thierry Frémaux et les membres de l’Association des Amis de Jacques Deray.
Ce même jour à 16h sera projeté Un papillon sur l’épaule (1978, 1h38), l’un des classiques de Jacques Deray qui a inspiré le sculpteur Grégoire Callens pour la création de la statuette, remise chaque année au lauréat.

Les précédents lauréats sont Frédéric Tellier pour L’Affaire SK1, également nommé cette année au César du meilleur scénario adapté, Jérôme Salle pour Zulu, Philippe Lefebvre pour Une nuit, Maïwenn pour Polisse, Fred Cavayé pour A bout portant, Michel Hazanavicius pour OSS 117 : Rio ne répond plus, Pascal Thomas pour Le Crime est notre affaire, Alain Corneau pour Le Deuxième souffle, Guillaume Canet pour Ne le dis à personne, Jacques Audiard pour De battre mon coeur s’est arrêté et Olivier Marchal pour 36, quai des Orfèvres.

Le Prix Jacques Deray 2015 décerné à L’Affaire SK1

Posté par vincy, le 30 janvier 2015

Le11e Prix Jacques Deray sera attribué le 7 février à l'Institut Lumière (Lyon) au film de Frédéric Tellier, L'Affaire SK1, toujours à l'affiche. Le thriller est sorti le 7 janvier sur les écrans français et a déjà séduit plus de 250000 spectateurs. Le générique est composé de Raphaël Personnaz, Nathalie Baye, Olivier Gourmet et Marianne Denicourt. L'histoire s'inspire de la traque du serial killer Guy Georges durant 8 années.

Le jury a distingué ce film "pour l’originalité de sa narration, sa sobriété, son réalisme et la qualité de ses interprètes". Ce même jury a également souhaité souligner la qualité du premier film de Cédric Jimenez, La French, "dont  l’évocation du cinéma de Jacques Deray l’a beaucoup touché."

Les précédents lauréats sont Olivier Marchal pour 36, quai des Orfèvres, Jacques Audiard pour De battre mon coeur s’est arrêté, Guillaume Canet pour Ne le dis à personne, Alain Corneau pour Le Deuxième souffle, Pascal Thomas pourLe Crime est notre affaire, Michel Hazanavicius pour OSS 117 : Rio ne répond plus, Fred Cavayé pour A bout portant, Maïwenn pour Polisse, Philippe Lefebvre pour Une nuit et Jérôme Salle pour Zulu.

Le 10e prix Jacques Deray pour un film cannois

Posté par vincy, le 16 janvier 2014

Le Prix Jacques Deray, récompense créée en 2005 par l'Association des Amis de Jacques Deray et l'Institut Lumière, consacre le meilleur film policier français de l'année. Manière de rendre hommage à l'un des maîtres du polar français. Jacques Deray est mort  en août 2003.

Pour sa 10e édition, le prix est décerné au film qui avait fait la clôture du Festival de Cannes en 2013 : Zulu de Jérôme Salle. C'est la première fois qu'une production en anglais reçoit ce prix et la deuxième fois qu'un film issu de la sélection officielle de Cannes est ainsi honoré.

Il succède à 36 Quai des Orfèvres, De battre mon coeur s'est arrêté, Ne le dis à personne, Le deuxième souffle, Le crime est notre affaire, OSS 117 : Rio ne répond plus, À bout portant, Polisse et Une nuit.

Le prix sera remis au réalisateur le 8 février à l'Institut Lumière à Lyon, en présence de Bertrand Tavernier, Thierry Frémaux et Laurent Heynemann.