Posté par vincy, le 14 mars 2016
Etrange week-end que vient de vivre le réalisateur Mark Osborne. Après une "Twitter Party" le 11 mars, le cinéaste du Petit Prince, César du meilleur film d'animation, a du annoncer le lendemain l'abandon de la sortie américaine de son film, malgré un casting américain de haute volée (James Franco, Rachel McAdams, Jeff Bridges, Albert Brooks, Ricky Gervais, Benicio del Toro, Marion Cotillard, Paul Giamatti, Paul Rudd...). Même si sur son compte, il assure que Le Petit Prince trouvera un nouveau distributeur américain pour une sortie cette année.
Paramount, distributeur du film - le logo de la société apparaissait même au générique -, a donc brutalement retiré Le Petit Prince de son agenda des sorties aux Etats-Unis. Il avait pourtant fêté dignement son avant-première mondiale à Cannes, puis avait organisé l'avant-première du film au Festival de Santa Barbara et diffusé des bandes annonces dans les cinémas américains depuis quelques semaines.
C'est d'autant plus incompréhensible que le film devait sortir ce vendredi 18 mars. Il a tout simplement disparu des calendriers. En revanche, le film sort toujours au Canada anglophone, sous la bannière eOne. Le studio américain n'a pas justifié ce retrait de dernière minute alors que sa filiale Paramount Animation apparaît parmi les co-producteurs du Petit Prince, et que le film a été distribué en France par ... Paramount Puctures France.
Le film d'animation a rapporté près de 80M$ dans le monde, soit l'un des plus gros succès historiques du cinéma français à l'international.
Paramount vient de sortir avec succès 10 Cloverfield Lane, et n'a aucun autre film prévu avant le 1er avril.
Tags liés à cet article: animation, cannes 2015, esar 2016, Etats-Unis, film d'animation, le petit prince, mark osborne, paramount, Paramount Pictures, srtie en salles, the little prince.
Publié dans Business, Cannes, Films, exploitation, salles de cinéma |
Posté par redaction, le 26 février 2016
Toute la cérémonie sur notre compte twitter. Et le rappel de toutes les nominations.
Fatima, déjà couronné par le Prix Louis-Delluc, est reparti avec trois César dont celui du meilleur film. En nombre de récompenses, il est devancé par Mustang, quatre fois distingué, dont le prix du meilleur prix film. Deux histoires de femmes entre occident et orient, deux films issus de métissage franco-méditerranéen.
On s'étonnera toujours de certains choix, à commencer par Birdman et Le Petit Prince. On sera peut-être déçu que Trois souvenirs de ma jeunesse n'ait pas eu autre chose que le César du meilleur réalisateur pour Arnaud Desplechin, qui était pour la quatrième fois nominé. Ce fut la bonne. Idem pour Vincent Lindon, qui après cinq nominations infructueuses, empoche un César amplement mérité depuis des années, et fait le doublé royal avec son prix d'interprétation à Cannes. Si Michel Fau a étonnament perdu dans la catégorie second-rôle masculin, Catherine Frot a sauvé l'honneur de Marguerite, quatre fois césarisé tout de même, en décrochant son premier César de la meilleure actrice, vingt ans après celui du meilleur second-rôle, trente ans après sa première nomination.
Enfin, avec de nombreux lauréats nés hors de France, le cinéma Français, à l'occasion d'une soirée pleine d'autodérision, emmenée par une Florence Foresti plutôt inspirée, a montré qu'il était ouvert au monde. Michael Douglas, César d'honneur, a très bien su trouver les mots pour rappeler à quel point la culture française était importante. Le tout dans un discours entièrement en français.
Meilleur film : Fatima de Philippe Faucon
Meilleur réalisateur: Arnaud Desplechin (Trois souvenirs de ma jeunesse)
Meilleur film d'animation: Le Petit Prince de Mark Osborne
Meilleur premier film: Mustang de Deniz Gamze Egüven
Meilleur documentaire: Demain de Cyril Dion et Mélanie Laurent
Meilleur film étranger: Birdman d'Alejandro G. Inarritu (USA-Mexique)
Meilleur court métrage: La contre-allée de Cécile Ducrocq
Meilleur film d'animation (court métrage): Le repas dominical de Céline Devaux
Meilleure actrice: Catherine Frot (Marguerite)
Meilleur acteur: Vincent Lindon (La loi du marché)
Meilleur second rôle féminin: Sidse Babett Knudsen (L'Hermine)
Meilleur second rôle masculin: Benoît Magimel (La tête haute)
Meilleur espoir féminin: Zita Hanrot (Fatima)
Meilleur espoir masculin: Rod Paradot (La tête haute)
Meilleur scénario original: Deniz Gamze Ergüven, Alice Winocour (Mustang)
Meilleur scénario adapté: Philippe Faucon, d'après Prière à la lune de Fatima Elayoubi (Fatima)
Meilleure image: Christophe Offenstein (Valley of Love)
Meilleur montage: Mathilde Van de Moortel (Mustang)
Meilleur son: François Musy, Gabriel Hafner (Marguerite)
Meilleurs décors: Martin Kurel (Marguerite)
Meilleurs costumes: Pierre-Jean Larroque (Marguerite)
Meilleure musique originale: Warren Ellis (Mustang)
Tags liés à cet article: adaptation, alejandro gonzalez inarritu, arnaud desplechin, benoit magimel, birdman, cannes 2015, catherine frot, cécile ducrocq, céline devaux, césar 2016, cesars, cinéma français, Cyril Dion, Demain, documentaire, Fatima, film d'animation, l'hermine, la contre-allée, la loi du marché, la tête haute, le petit prince, le repas dominical, marguerite, mark osborne, mélanie laurent, musique de film, mustang, palmarès, Prix, quinzaine des réalisateurs, Rod Paradot, sidse babett knudsen, trois souvenirs de ma jeunesse, Valley of love, venise 2015, vincent lindon, warren ellis, Zita Hanrot.
Publié dans Courts métrages, Films, Personnalités, célébrités, stars, Prix |