Martin Scorsese s’affiche dans une station de métro de Paris

Posté par vincy, le 8 octobre 2015

Martin Scorsese est partout. A la Cinémathèque française dès la semaine prochaine, avec une grande exposition qui lui est consacrée, au Festival Lumière où il recevra demain vendredi 16 octobre un Prix pour l'ensemble de sa carrière... et dans une station de métro parisienne. Alma-Marceau, ligne 9, accueillera du 12 au 18 octobre sur ses 103 emplacements publicitaires et promotionnels des photos de Taxi Driver, Les Affranchis, Casino, Shutter Island et Le Loup de Wall Street, ainsi que des créations graphiques reprenant des répliques cultes de ces films comme "You talkin' to me" ou "What do you mean I'm funny?".

Mardi 13 octobre, sur la page Facebook de la RATP, un concours permettra aux fans de gagner des places pour l'exposition l'un des nombreux lots (catalogue, BOF...).

Les 4 Fantastiques: quatre équipes de geeks réinventent les super-pouvoirs des héros Marvel

Posté par cynthia, le 10 juillet 2015


Jeudi 9 juillet a eu lieu chez Google France, le Summer Camp des 4 Fantastiques qui consistait à récompenser un groupe de jeunes inventeurs en herbe sur le thème du film.

Tout a commencé ke lundi 6 juillet: le Fantastic 4 Summer Camp, organisé par la Twentieth Century Fox, consistait à réunir quatre équipes de quatre jeunes inventeurs afin qu'ils imaginent et fabriquent un objet capable de leur donner les pouvoirs des 4 Fantastiques.

Nous voici immergés dans le remake français du film Les Stagiaires. Ambiance bon enfant, geek, nerd... bref... un paradis pour les jeunes geeks nerds connectés. Même les WC au design parfait nous enthousiasment, c'est dire.

Les 4 Fantastiques sont présents partout à l'entrée, du moins les affiches du film (on bave sur Michael B. Jordan et on ne comprend toujours pas pourquoi  le visage de ce pauvre Miles Teller a été si "photoshopé"), annonciateur de la sortie en août du reboot. Outre les héros en papier glacé, Max Lesggy, l'animateur de E=M6 et président du jury, est là pour nous accueillir et fait office de maître de cérémonies. On se serait cru aux César sauf qu'ici on ne s'ennuyait pas. La cérémonie débute avec la bande-annonce du film (très prometteuse) et se poursuit avec une présentation de chaque équipe et de leur projet avant la désignation du lauréat.

Equipe "Mr Fantastic" (élasticité et extrême intelligence)

Vladimir (17 ans), Arthur (16 ans), Charley (17 ans) et Jasmine (13 ans) nous ont présenté La tourelle dite l'arbalète. Une sorte de machine qui permet de lancer des flèches à distance juste à l'aide d'un élastique et d'un moteur. Avant le lancer, la machine pointe un laser rouge sur nous "Madame nous fait une syncope" constate Mac Lesggy. Bien évidemment, le but étant de ne pas assassiner le public, c'est une feuille qui sera visée. Et paf... ça n'a pas fait des Chocapics mais un bon trou dans la feuille. Pari réussi pour la première équipe.

Equipe "La femme invisible" (invisibilité et champs de force)

Alexandre (13 ans), Nicolas (14 ans), Coline (14 ans) et Kévin (13 ans) nous ont présenté le gant supersonique et le t-shirt caméléon. Même si le t-shirt n'a pas donné l'effet escompté, l'expérience fut tout de même réussie pour ces petits génies en herbe, en particulier pour leur gant qui génère des champs de forces. Armée d'un gant bleu, la petite Coline a réussi à faire bouger un petit objet sur la table. Chapeau bas.

Equipe "La torche" (contrôle du feu, vol et absorption de la chaleur)

Le gandelet de lave nous a été inventé par Tristan (16 ans), Tiber (11 ans), Max (19 ans) et Sonja (21 ans). La pyrotechnique étant interdite, il n'a pas été facile de représenter la torche sans feu pour ces jeunes inventeurs. Comme on dit, il n'y a pas de fumée sans feu! Pourtant ces quatre autres fantastiques ont réussi à fabriquer des gants qui changent de couleur selon la chaleur de la pièce. Certes, nous sommes loin des pouvoirs de la Torche ou du sex-appeal de Michael B. Jordan (je sais, je me répèteà mais en tout cas ce fut étincelant pour nos rétines (FLAMES ON!).

Equipe "La chose" (force et résistance)

Enfin, Etienne (14 ans), Thibault (16 ans), Joachim (13 ans) ont été accompagné par Baptiste alias "Experimentboy", la star des inventions sur Youtube (à 21 ans) afin de nous montrer leur drôle de carré marron nommé Tractator. Cette machine, fabriqué avec un simple aspirateur (oui nous cassons le mythe d'emblée), est une machine capable de tracter le double de son poids. C'est ainsi que le jeune Joachim fut tiré sur une chaise, chaise posée sur une moquette. Incroyable! De plus ces scientifiques de demain ont songé à utiliser leur machine afin de sauver des personnes coincées dans des débris ou autres poids écrasants. De vrais super-héros.

Pourtant après délibération d'un jury de scientifiques, ce sont les tout feu tout flammes de l'équipe torche qui emportèrent ce concours (des tablettes Microsoft).

Coup de force pour ces jeunes mais surtout pour le film qui s'est bien détaché du lot en faisant une promotion originale qui change des tapis rouges traditionnels... Un concours Lépine 3.0 pour nous donner envie de voir le énième film Marvel de l'année.

Cannes 2015: où sont passées les affiches de films?

Posté par vincy, le 21 mai 2015

C'est presque ce qui frappe le plus le festivalier cette année: sur la Croisette, les affiches promotionnelles de futurs films ou de films sélectionnés au Festival de Cannes sont quasiment absentes. Oh il y a bien quelques panneaux sur les hôtels (Hunger Games, London has fallen au Majestic, les bande-annonces de Terminator Genesys, un mini-film Vice-Versa, les kakémonos géants de Mad Max et la PLV de Snoopy au Carlton, Elle de Paul Verhoeven en haut d'un immeuble résidentiel), les bannières et logos des producteurs et distributeurs sur les balcons, mais tous les autres espaces publicitaires ont été achetés par des sociétés qui n'ont rien à voir avec le cinéma.

Depuis quelques années, on savait qu'il était de plus en plus difficile pour les Palaces de convaincre les distributeurs d'afficher leurs produits. Cette année, ni James Bond, ni Jurassic World ni même un gros film français ne sont là pour nous allécher. En revanche, à voir l'entrée enflammée du Majestic par Hunger Games, l'écran géant de Vice-Versa ou l'entrée du Carlton qui annonce Terminator sous forme de teaser, les moyens y sont, sur certains films.

On note aussi, que les partenaires du Festival sont présents: Air France dans le Palais, Renault en affiche géante près du Gray d'Albion. Mais point de L'Oréal, qui, autrefois, ne pouvait pas échapper à notre regard. Ironie du sort, c'est un parfum Dior qui squatte quelques panneaux.

Mais ce qui a vraiment changé c'est l'arrivée concomitante de marques de luxe (enfin, disons de bling-bling) et de services divers (les offices de tourisme d'Inde et de Turquie, ou encore Turkish Airlines). Le Carlton a ainsi la moitié de ses espaces dévolus à un coiffeur ou des marques de bijoux. Changement d'époque. Le Festival envahissait Cannes et affirmait sa domination en transformant la ville en véritable publicité du film. Même la série Cannes fait le mur (des photographies de stars passées par les marches étendues tout au long de la rue d'Antibes) a été réduite à quelques unités sur le début de la rue.

Et c'est sans oublier l'achat de nombreux panneaux par la ville de Cannes qui rappelle les fortes amendes à celui qui urinera ou jettera son mégot dans la rue. La mairie profite du Festival pour faire sa propagande sur le civisme. Pourquoi pas. Mais avec Vigipirate en alerte rouge, toutes les poubelles-cendriers sont interdites autour du Palais et il n'y a aucun urinoir public dans toute la ville. #JDCJDR.

Au final, c'est un pan de la magie cannoise qui a disparu: c'est d'autant plus regrettable que pour le visiteur lambda, le non accrédité qui vient humer l'air du 7e art sans voir les films, les affiches et autres installations marketing lui montraient un monde irréel où seul le cinéma avait sa place et où le consumérisme était légèrement mis entre parenthèse durant deux semaines.

Cannes 2015: Nespresso organise un « Top Chef » du 7e art

Posté par cynthia, le 27 avril 2015

Durant le Festival de Cannes, Nespresso ne sera pas seulement le fournisseur de caféine des journalistes accrédités dans le Palais. La marque préférée de George Clooney et Jean Dujardin mettra aussi à l’honneur la gastronomie et le cinéma.

Du 14 au 23 mai 2015, à Cannes, Nespresso organisera la 2ème édition des dîners «Les chefs font leur cinéma» avec Yves Camdeborde, Christophe Dufau & Florent Ladeyn. Pour la réalisation de ce concept singulier, Nespresso invite ces 3 grands chefs à devenir les réalisateurs de dîners sur le thème du cinéma. Chacun d’entre eux s’inspirera d’un film qui a marqué l’histoire du Festival de Cannes pour imaginer un scénario en 5 plats, afin d'allier nourriture et septième art et ainsi émoustiller les papilles des 60 convives attendus autour d’un décor original qui (re)plongera dans l’univers du film.

C'est ainsi que l'on pourra déguster le plat d'Yves Camdeborde (Le Comptoir du Relais Saint Germain, Paris) s'inspirer de Sous le soleil de satan de Maurice Pialat (Palme d’Or au Festival de Cannes 1987), ou encore de Christophe Dufau (Les Bacchanales, Vence – 1* Michelin) du documentaire Le Monde du silence de Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle (Palme d’Or au Festival de Cannes 1956) et enfin du chef Florent Ladeyn (L’Auberge du Vert Mont, Boeschepe – 1* Michelin) du film Les 400 coups de François Truffaut (Prix de la mise en scène Festival de Cannes 1959).

Si vous n'avez pas la chance d'être sur la croisette, sachez que Nespresso organise un jeu concours (sur son site web dédié) afin de remporter un séjour pour deux (montée des marches, nuit dans un palace de la Croisette et dîner gastronomique Les Chefs font leur cinéma).

Enfin, rappelons que la Berlinale dispose, de son côté, d'une sélection cinéma et gastronomie.

Divergente: divergences entre l’écrit et l’écran

Posté par cynthia, le 17 mars 2015

insurgent

Cette semaine sort le film Divergente 2: l'insurrection. Considéré par certains comme le successeur à Hunger Games, la saga "Divergente" est aussi tirée d'une trilogie littéraire. Mais qui dit adaptation dit forcément différence. L'écran n'est pas un copié collé du papier, que cela plaise aux fans ou non. Personnages, scènes ou encore situations, petite analyse certifiée sans spoilers sur les différences survenues dans l'adaptation de cette saga prometteuse.

«Ces quatre derniers jours, j'ai affronté quatre peurs. Dans la première simulation, j'étais attachée à un pieu et Peter mettait le feu sous mes pieds. Dans une autre, je me noyais de nouveau, cette fois au milieu de l'océan, tandis que la tempête faisait rage autour de moi. Dans la troisième, ma famille se vidait de son sang sous mes yeux. Et dans la dernière, quelqu'un me visait à bout portant et me forçait à tirer sur mes parents. Je sais ce que c'est que la peur, maintenant.»

Divergente est une dystopie. Non il ne s'agit pas d'un syndrome lié à un problème de vue mais bien d'un style littéraire, celui d'un univers post-apocalyptique avec des histoires d'amour en bonus pour faire rêver les plus ingénues.

Tris, le personnage principal, vit dans un monde post-apocalyptique (une sorte de Chicago après fin du monde) où la société est divisée en cinq factions: Altruiste, Audacieux, Érudit, Sincère et Fraternel. Puis enfin un sixième groupe, qui regroupe toutes les personnes qui ont échoué aux épreuves d'initiation ou qui quittent la société, les «Sans Faction». Tris fait partie d'une autre catégorie, les divergents qui selon le gouvernement seraient une menace à l'équilibre du monde.Sur ce sujet, livre et film sont comme cul et chemise (heureusement!). Afin de voir les différences, car il n'y en a, il faut plonger un peu plus dans l'œuvre et surtout la description des personnages, bien moins synthétique dans les romans.

Après avoir lu le livre, voir le film nous fait ressentir un agacement aigu. Malgré le fait que le film soit fidèle à l'œuvre littéraire, nous ne pouvons que constater l'inexistence de certaines scènes importantes et la modification de quelques personnages.

Dans la version cinématographique, Tris (Shailene Woodley) apparaît comme une victime qui peu à peu trouve du courage. Nous pouvons la voir avec la scène du réveil à l'hôpital où, à la limite de la léthargie après son combat avec Peter, elle décide de courir derrière le train afin de passer l'épreuve du drapeau. Pourtant, dans le livre Tris ne bouge pas d'un iota tant elle souffre jusqu'à ce que son supérieur l'oblige. Une envie de la rendre plus forte aux yeux des spectateurs? Un exemple de femme sûre d'elle pour les jeunes adolescentes en quête d'identité? Et le changement des personnages ne s'arrête pas là. Si Tris et Quatre sont assez représentatifs, nous ne pouvons pas en dire autant des personnages secondaires.

«Quatre nous a conseillé hier d’exploiter les faiblesses de notre adversaire, mais à part son absence totale de qualités humaines, Peter n’en a pas.»

Peter (Miles Teller) est dans la version cinéma déjà très irritable. Pourtant, si à l'écran nous avons envie de présenter notre batte de baseball à son crâne, il faut savoir que dans la version écrire Peter est encore plus diabolique (oui c'est possible). Tout d'abord, il hante Tris, tel un détraqué, autant en la taquinant dans la vie réelle que dans ses simulations. Effectivement, c'est lui qui allume le feu qui la submerge durant ses cauchemars et non son imagination. «Je n'aurais jamais cru pouvoir haïr à ce point quelqu'un à l'air aussi gentil[...]!» Il passe son temps à la rendre chèvre, en taguant son lit avec de la peinture ou en la matant en train de s'habiller. «Peter est un petit salopard. Quand on était enfants, il s'en prenait toujours à des grands d'autres factions et, quand un adulte intervenait, il se mettait à pleurer en inventant une histoire […] et ça marchait!» De plus, il a accentué le baromètre de la barbarie en poignardant un audacieux à l'œil, le rendant borgne et sans faction. Ce dernier revient d'ailleurs dans le second tome afin de se venger alors que dans les films, ce personnage n'existe pas.

Il faut savoir qu'il n'est pas le seul personnage envoyé au rang des figurants par la vision filmée. Al serait même le grand gagnant des personnages délaissés. Donc le grand perdant. Si vous avez une perte de mémoire sachez qu'il s'agit de celui qui se suicide dans le premier film après avoir essayé de tuer Tris sous la panique. Dans le livre, il est très important puisqu'il s'agit du personnage masculin le plus proche de notre héroïne, au niveau amical. «Il sourit en me donnant un petit coup de coude.» Par ailleurs, plus nous lisons les passages le concernant plus nous nous questionnons sur les véritables sentiments de ce dernier envers elle.
Ce trait de mystère donnait une certaine importance à son personnage, il était en quelque sorte le rival direct de Quatre, le petit ami de Tris. Cela ne vous rappelle rien? Twilight en avait fait sa marque de fabrique, Hunger Games en a fait de même: le triangle amoureux. Ajouter un autre homme ne fait que pimenter le récit et agite les jeunes fans qui commencent à faire des groupes (Team Peeta/Team Edward). Dans le film, il semblerait que les scénaristes aient préféré passer outre, tout en accentuant la tension sexuelle, imaginaire mais néanmoins palpable, entre Peter et Tris.

Pourtant malgré toutes ces différences irritables (surtout pour un fidèle lecteur), le septième art reste le meilleur ami du livre (surtout pour relancer les ventes).

Peu importe les différences, il faut admettre que les films tiennent la route. En 2h20 environ chacun, l'histoire se déroule à un rythme soutenu qui maintient en haleine (une véritable séance de sport).

Dans le premier volet, le réalisateur Neil Burger prend le soin de montrer le monde de Tris pendant près d'une heure avant de lancer l'action. Cela permet à ceux qui n'ont pas lu le livre de comprendre le dénouement à la perfection et de ce fait de pénétrer dans son monde avec une grande facilité. Ce qui nous amène à évoquer la contribution du film à la vente des livres. Ayant questionné certains spectateurs (tranche d'âge de 20-30 ans), nous avons constaté que la plupart des gens se sont mis à lire le livre après avoir vu le film, d'où le fait que la couverture du nouveau tirage soit ornée de l'affiche du film (cela attire davantage l'œil et surtout les affiches de cinéma, omniprésentes lors des lancements, sont facilement identifiables). Divergente n'est cependant pas la première saga à se voir offrir une seconde vie grâce au cinéma. Twilight, Hunger Games, Le Labyrinthe ont tous surfé sur la vague "Jeunes adultes" commencée avec le phénomène Harry Potter. Le cinéma semble aussi de son côté se frotter les mains d'un tel succès. Les studios signent des partenariats exclusifs avec les éditeurs. Les spectateurs en redemandent (même s'il y a quelques gros échecs comme Eragon). Et on constate qu'un bon quart des films en salles sont des adaptations, et ce depuis les débuts du cinéma. Aujourd'hui, le processus est simplement industrialisé. A tel point que toutes les franchises dans le genre s'offre un ultime volet en deux parties. Divergente ne fera pas exception.

« One Day I’ll Fly Away » chantait Nicole Kidman: c’est fait avec Etihad Airways

Posté par vincy, le 16 mars 2015

nicole kidman etihad airways

Après El Corte Inglés, Omega, Chanel (le n°5 évidemmment), Schweppes, Nintendo, Nicole Kidman devient l'égérie (mondiale) de la compagnie émiratie Etihad Airways. Le film, réalisé par Anthony Atanasio et Valérie Martinez en deux formats (30 et 60 secondes), a été lancé ce week-end, avec comme slogan Flying Reimagined.Il est décliné en affichage et en publicité pour la presse écrite et le web.

"Nicole incarne le glamour, la sophistication et l'élégance, des qualités que notre nouvelle vision du voyage aérien représente fièrement. Elle est ainsi parfaite pour interpréter le rôle principal de notre campagne publicitaire internationale" explique le communiqué. "Nicole Kidman, en tant qu’artiste mondialement reconnue, était parfaite pour incarner la voix et le visage de notre histoire, et représente la sophistication, l’intelligence, l’originalité et l’élégance – des valeurs qui constituent les fondements de la marque Etihad" ajoute la compagnie.

Tourné à Abu Dhabi (avec le futur musée de Louvre-Abu Dhabi conçu par Jean Nouvel en décor numérique), Marseille (le Pavillon du Vieux Port) et Prague (où le spot commence dans une des bibliothèques baroques du couvent de Strahov), le spot est une débauche de luxe.

Le film publicitaire est visible ici ainsi qu'une interview de l’actrice. Le cachet n'a pas été divulgué.

La Terre brûlée: les premières images de la suite de Labyrinthe

Posté par cynthia, le 14 mars 2015

Alors que le second volet de Divergente s'apprête à sortir , et en attendant le volet final d'Hunger Games, la suite du film à succès Le Labyrinthe, intitulée La Terre Brûlée, vient de nous dévoiler ses premières images.

Nous pouvons y voir nos héros attachés par les pieds ainsi que plusieurs clichés de l'acteur Dylan O'Brien (Thomas) tantôt part terre apeuré, tantôt armé et prêt à défendre la jolie Kaya Scodelario et ses deux amis Ki Hong Lee (Minho) et Thomas Brodie-Sangster (Newt).

Dans ce second volet, Thomas  et les autres Blocards vont devoir faire face à leur plus grand défi, rechercher des indices à propos de la mystérieuse et puissante organisation connue sous le nom de WICKED. Or le monde qu’ils découvrent à l’extérieur du Labyrinthe a été ravagé par l’Apocalypse. Leur périple les amène à la Terre Brûlée, un paysage de désolation rempli d'obstacles inimaginables. Plus de gouvernement, plus d'ordre… et des hordes de gens en proie à une folie meurtrière qui errent dans les villes en ruine. Les Blocards vont devoir unir leurs forces avec d'autres combattants pour pouvoir affronter WICKED et tenter de défier son immense pouvoir.

Adapté du livre de James Dashner le premier volet avait déjà réuni en France 3 millions de spectateurs en seulement 6 semaines d'exploitation. Il s'agit même du plus gros démarrage d'un premier volet pour une franchise.

La suite sortira le 14 octobre 2015.

To Rome With Love: en tournant Spectre, 007 oblige la ville éternelle à se refaire une beauté

Posté par vincy, le 12 mars 2015

Généralement, les tournages de productions hollywoodiennes sont ressenties comme des nuisances par les habitants impactés. Pourtant, le tournage de Spectre, le prochain James Bond, a été plutôt vécu comme un bienfait pour les romains. La Ville éternelle a accueilli durant deux semaines les cascades de 007.

La presse italienne se fait plaisir en rapportant les avantages d'une telle production : hôtellerie, restauration, fournisseurs de matériel audiovisuel, prestataires divers et même taxes pour occupation de l'espace public (environ un million d'euros). On sait à quel point un tel tournage entraîne de très bonnes retombées économiques. Sans oublier la publicité que procurera le film pour le tourisme de la ville. Rome pourra ainsi se promouvoir avec de beaux ambassadeurs: Daniel Craig, évidemment, mais aussi la star '"maison" Monica Bellucci. D'autant que la production a promis à la municipalité de lui offrir un clip de trente secondes avec les vues aériennes de Rome prises pendant le tournage.

Cependant, le plus étonnant pour les romains est ailleurs: soudainement la capitale italienne, peu réputée pour ses investissements urbains, a fait le grand nettoyage de printemps avant l'heure. Les rues furent nettoyées, le mobilier urbain fut réparé, les graffitis et autres tags furent effacés des murs, des routes endommagées ont été reliftées à l'asphalte, des repas ont été distribués aux sans-abris... James Bond est un maire hors-pair.

Mieux, comme Linkiesta l'explique: "On raconte que les vigiles municipaux, qu'on avait eu tant de mal à réunir pour travailler le jour de l'an, se battent désormais pour assurer les veilles de nuit, alléchés par les généreuses indemnisations offertes par la production".

Mais tout n'est pas rose: James Bond a aussi causé des embouteillages insensés et des problèmes avec les résidants des quartiers bloqués à cause du tournage, même en pleine nuit.

007 quitte Rome à la fin du week-end. Direction Mexico (avec une nouvelle James Bond Girl enrôlée, Stephanie Sigman, et quelques scènes réécrites pour bénéficier du crédit d'impôts) où une station de métro sera fermée durant une semaine, puis le Maroc en juin.

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Lire aussi Un film, une ville: Rome

Cinquante nuances de Grey: deux suites au conte de fesses

Posté par vincy, le 11 février 2015

Cinquante nuances de Grey, à l'affiche dès aujourd'hui en France, présenté en projection spéciale à Berlin, décevra sans doute les voyeurs: deux fessées, dont une à coup de ceinture, des petits coups de martinet, un cunnilingus furtif, deux pénétrations type film érotique sur chaîne hertzienne (dont une sans capote). Pas une fellation, ni une seule masturbation. Le summum étant un glaçon et une feuille de paon glissant sur la peau de la soumise un peu rebelle Anastasia Steele, incarnée par Dakota Johnson. Il y a bien cinquante raisons de ne pas voir l'adaptation du premier livre de la trilogie légèrement SM et jamais bandante de E.L. James (lire notre critique).

En attendant, la réalisatrice a confirmé lors de l'avant-première new yorkaise vendredi dernier que les deux autres livres, Cinquante nuances plus sombres et Cinquante nuances plus claires, seraient adaptées. Les contrats avec les acteurs ont été signés. Les producteurs ne prennent pas beaucoup de risques: les pré-ventes des billets pour le premier film ont battu tous les records. Pourtant, la Love Story, entre Twilight (le vampire est remplacé par un prince dominant) et Amour gloire et beauté, émoustille autant qu'un Disney. Ici, aucune chanson genre "Libérée, délivrée" mais des airs tristes de Chopin joués au piano pour ponctuer le film et illustrer le mal-être du Prince. Le conte de fée n'est qu'un conte de fesses, même s'il y a plus d'érotisme dans une publicité pour sous-vêtements Calvin Klein.

Avec 100 millions de livres vendus dans le monde (3,3 millions en France), il n'y a aucune raison que la marque Cinquante nuances de Grey , déclinée en multiples produits (vins, maquillage, objets érotiques...) s'achève sur ces comptes de fée. E.L. James réfléchit à un quatrième livre: la suite des amours d'Ana et Christian. L'auteure a trouvé la recette pour pimenter ses fins de mois, à défaut de nous chauffer et provoquer des émois. Pas besoin de révolutionner le Kamasutra ou de flirter avec le Marquis de Sade pour faire fortune. Triste état de la création. Il suffit de pomper sur les autres pour pomper les autres (on ne parle que du portefeuille là).

Michelin décerne ses étoiles aux Recettes du bonheur

Posté par cynthia, le 23 août 2014

helen mirren et charlotte le bon dans les recettes du bonheur

Quand l'appétit va tout va! Ce dicton n'a de cesse d'être répété et approuvé à travers le monde (on en a même fait une chanson dans un des épisodes d'Astérix: Astérix et Cléopâtre). Il n'est donc pas étonnant de voir le septième art illustrer le pouvoir culinaire dans des films: L'aile ou la cuisse en 1976 avec Louis De Funès, Le festin de Babette en 1987 avec Stéphane Audran, Julie & Julia en 2009 avec Meryl Streep, Ratatouille en 2007 ou encore Les saveurs du palais avec Catherine Frot en 2012, la liste est longue! Il n'y a donc pas de quoi fouetter un un oeuf si cette année on remet le couvert avec Chef de Jon Favreau et Les recettes du bonheur, tous deux sélectionnés à Deauville. Les deux films à budget modeste ont déjà rapporté plus de 25M$ au box office nord américain.

Pour Les Recettes du bonheur, de Lasse Hallstrom, les guides Michelin ont décidé de s'inviter au lancement du film, qui sort le 10 septembre en France.

En effet, Bibendum va participer à la promotion du film, adaptation du roman de Richard C. Morais, Le voyage de cent pas. Considéré par Michael Ellis, directeur international des guides Michelin, comme "une magnifique illustration de la manière dont la gastronomie rassemble les gens, tout en étant une ode au mélange des cultures et des saveurs dans la cuisine" , l’avant-première, le 7 septembre au Gaumont Marignan à Paris, se fera en présence de chefs étoilés au guide Michelin.

Les guides Michelin ont annoncé cette semaine, dans un communiqué de presse, leur premier partenariat avec Metropolitan Filmexport pour la promotion de ce film produit par le réalisateur Steven Spielberg et la légende télévisée américaine Oprah Winfrey. LA l'affiche, on retrouve l’actrice anglaise oscarisée Helen Mirren, l’Anglo-Indien Om Puri, l’Américain Manish Dayal et la Québécoise Charlotte Le Bon.

Il s'agit de l’histoire d’une famille indienne qui atterrit dans un petit village du Jura et ouvre une gargote en face du respectable restaurant une étoile de Mme Mallory, incarnée par Helen Mirren dans le film.

Un jeu concours sera même organisé du 20 août au 10 septembre sur le site Michelin Restaurants. A la clé: des coffrets Smartbox, des guides Michelin, 50 places de cinéma, des tabliers… Pour participer, il faudra répondre à un petit QCM sur le film et le guide.

Pour les plus gourmands des "ciné saveurs", où le public pourra combiner séance de cinéma et plaisir culinaire, seront aussi organisés lors des avant-premières dans plusieurs villes, parmi lesquelles Rennes, Nantes, Caen, Nice, Toulon, Montpellier, Annecy, Toulouse, Avignon et Saint-Etienne. De quoi mettre l'eau à la bouche...