Deauville 2017 : une programmation faite d’hommages et d’avant-premières

Posté par wyzman, le 22 août 2017

On vous le disait il y a quelques semaines, l'édition 2017 du Festival de cinéma américain de Deauville rendra hommage à Jeff Goldblum, Laura Dern, Michelle Rodriguez et Darren Aronofsky. Mais ce n'est pas tout ! La conférence vient tout juste de se terminer et autant vous dire qu'il y aura fort à faire et à voir du 1er au 10 septembre prochain.

En effet, en plus des stars nommées plus haut, le festival rendra également hommage à Robert Pattinson, venu présenter son nouveau film : Good Time de Josh et Benny Safdie. Mais ce sera également le moment de revenir sur la carrière de Woody Harrelson, lui aussi venu présenter un long-métrage : Le Château de verre de Destin Daniel Cretton qui fera la clôture.

Parmi les films en compétition, nous trouvons A Ghost Story de David Lowery, The Bachelors de Kurt Voelker, Beach Rats d'Eliza Hittman, Blueprint de Daryl Wein, Ingrid Goes West de Matt Spicer, Katie Says Goodye de Wayne Roberts, Mary de Marc Webb, My Friend Dahmer de Marc Meyers, The Rider de Chloé Zhao, Stupid Things d'Amman Abbasi, Sweet Virginia de Jamie M. Dagg, They d'Anahita Ghazvinizadeh.

Le jury sera présidée par le réalisateur et scénariste Michel Hazanavicius. Il sera accompagné des réalisateurs Eric Lartigau et Michel Leclerc, des réalisatrices Alice Winocour, Yasmina Reza et Axelle Ropert, des comédiennes Clotilde Hesme, Charlotte Le Bon et Emmanuelle Devos ainsi que du comédien et interprète-compositeur Benjamin Biolay.

Notez qu'Emmanuelle Bercot sera présidente du Jury Révélation aux côtés d'Anaïs Demoustier, Pio Marmaï, Abd Al Malik, Leonor Varela et Pierre Rochefort. Le nouveau film de Doug Liman Barry Seal: American Traffic fera l'ouverture. Du côté des avant-premières, nos yeux seront rivés entre autres sur Ça d'Andy Muschietti, Kidnap de Luis Prieto, Mother! de Darren Aronofsky et The Only Living Boy in New York de Marc Webb.

Bonus : l'édition 2017 n'a pas oublié les plus sériephiles d'entre nous puisqu'ils pourront découvrir The Deuce, la nouvelle série de David Simon et George Pelecanos avec James Franco et Maggig Gyllenhaal.

Champs-Elysées Film Festival 2016 : des rires, des prix et des pingouins

Posté par wyzman, le 15 juin 2016

Sur la plus belle avenue du monde, il s'en passe des choses ! La preuve, hier soir s'est achevée la cinquième édition du Champs-Elysées Film Festival. Et comme chaque année, la cérémonie de clôture contenait son lot de fous rire.

Malgré un retard conséquent et une pluie qui s'est tapée l'incruste pendant que festivaliers et invités attendaient devant le Publicis Cinémas, le reste de la soirée s'est déroulé sans accroc. Sophie Dulac, la présidente du CEFF, n'a pas manqué de féliciter les jurés, invités d'honneur, partenaires et autres membres de son équipe avant de lancer le bêtisier du Vidéomaton. Mais si, vous savez, cette petite cabine dans laquelle nous avons tous échangé des baisers, trinqué, ri et vérifié que l'on n'avait rien entre les dents.

Par la suite, il faut bien reconnaître que la vidéo de récap' du festival nous a beaucoup plu. Claire, fluide et bien rythmée, elle a eu le mérite de rappeler à toutes les personnes présentes que le cinéma, c'est beau. Le cinéma, c'est la vie. Le cinéma fait rêver et oublier les temps compliqués que nous vivons actuellement. Pour paraphraser le RP de Variety présent pour l'occasion, le cinéma crée des ponts, le CEFF les entretient.

Côté palmarès, le "Label Etudiant" des (Re)Découvertes remis à Masculin féminin de Jean-Luc Godard n'aura étonné personne. Chantal Goya était présente dans la salle (et sur scène), alors bon, tant qu'à faire… Thunder Road de Jim Cummings est reparti avec le Prix du Public pour un court métrage américain. Producteur, scénariste et acteur de cette comédie dramatique de 13 minutes, Jim Cummings avait déjà remporté le prix du jury à Sundance. Côté français, c'est Feuilles de printemps de Stéphane Ly-Cuong avec Frédéric Chau et Bich Ly-Cuong qui a remporté le cœur et le Prix du Public.

Et les courts appelant les longs, la cérémonie de clôture a permis d'assister au double sacre de From Nowhere. L'histoire de ces trois adolescents sans papiers et sur le point d'être diplômés a remué festivaliers et jurés. Le film de Matthew Newton repart ainsi avec Le Prix du Public de cette cinquième édition et une Mention spéciale du Jury.

Mais puisqu'il ne doit en rester qu'un… C'est à l'excellent documentaire Weiner de Josh Kriegman et Elyse Steinberg qu'est allé le premier Prix du Jury de l'histoire du CEFF ! La seconde campagne politique d'Anthony Weiner, candidat à la mairie de New York n'a pas manqué de faire rire et d'agacer les spectateurs. Une adaptation pour la télévision façon The Good Wife ne saurait tarder tant la matière est parfaite. Un personnage principal touchant, intelligent mais complètement dépassé par les événements, des rebondissements sans fin et une mise en scène efficace auront eu raison de nos petits cœurs de critiques. Le film n'a pas encore de date de sortie, mais on vous en reparlera le moment venu.

Enfin, histoire de bien finir cette cinquième édition placée sous le signe de la joie, de la pluie et de la concurrence footballistique, Marie Madinier, Charlotte Le Bon et Anne Le Ny sont venues présenter le film Le Secret des banquises avec beaucoup d'humilité. Objet filmique non identifié, on ne peut que recommander ces 81 minutes de pur délire.

Romain Duris chez Jalil Lespert et Nicolas Boukhrief

Posté par vincy, le 7 novembre 2015

Le Film français a annoncé deux nouveaux films pour Romain Duris. D'une part, le remake de Chaos, film de 1999 réalisé par Hideo Nakata (Ring, Dark Water), que devrait réaliser Jalil Lespert (Yves Saint Laurent). Duris, Lespert et Charlotte Le Bon formeront le trio vedette de ce film de genre dont le scénario est signé Andrew Bovell (Un homme très recherché). Universal distribuera le film, pour l'instant sans titre, dont le tournage débutera en janvier prochain. Rappelons l'histoire du film originel : Un jeune homme organise l'enlèvement de la femme d'un riche homme d'affaire. Mais la victime est un peu trop consentante et rien ne se passe comme prévu.

Par ailleurs, depuis cette semaine, Romain Duris tourne à Bruxelles La confession, de Nicolas Boukhrief (Made in France, en décembre en salles), adaptation du roman de Béatrix Beck, Prix Goncourt en 1952, Léon Morin, prêtre (qui avait donné lieu au magnifique film de Jean-Pierre Melville avec Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva en 1961).  L'histoire est celle d'un prêtre qui arrive dans le sud-ouest de la France en 1945. Une villageoise irrésistiblement attirée par l'homme d'église, va défier son voeu de chasteté. Elle sera interprétée par Marine Vacth (Belles familles).

D'ici là, Romain Duris, vu récemment dans la pièce de théâtre de Marcial Di Fonzo Bo, "Démons", sera de retour sur le grand écran avec le dernier film de Pascal Chaumeil, Un petit boulot, et le film d'Emmanuel Courcol, Cessez-le-feu.

L’instant Glam’: des bouts de chair et des kilomètres de tissu

Posté par cynthia, le 18 mai 2015

Sixième jour du Festival de Cannes, et malgré la fatigue naissante de tous les accrédités le gratin du septième art n'est pas perturbé. Décolleté noyant, fesse apparente... la chair était à l'honneur en ce début de semaine.

Des traînes, des fesses et de l'amouuuuur

Sous le célèbre Alexandrie, Alexandra de feu Claude François, Virginie Ledoyen est arrivée sur la Croisette toute en rouge: sans ses cheveux, nous aurions pu croire qu'il s'agissait d'un prolongement du tapis. Nous nous attendions même à un accident avec sa longue traîne. Par exemple un membre du jury en retard qui marche en plein dedans, se vautre et se retrouve à fusionner avec le sol. Mais pour l'instant aucun accident grave à cause d'une traîne. A croire que la loi de Newton a disparu avec la chaleur. Ce qui a disparu aussi, c'est la culotte de Paris Hilton. La demoiselle (sans emploi mais plus riche que vous et moi) est arrivée avec une robe (enfin si on peut ainsi nommer ce filet de pêche doré) transparente sur le côté des fesses. Commé prévu, la blonde a laissé son minou prendre l'air. Et bien oui les filles, la "pussy" c'est comme les chiens, il faut les sortir. Entre quelques traînes sur le tapis (c'est officiel c'est le dress code de cette année... si vous venez en jupe courte vous serez marginalisée) et de nombreuses femmes enceintes, nous avons pu voir Clovis Cornillac littéralement décoiffé mais toujours sexy. Ce dernier était en compagnie de sa femme qu'il embrassait à pleine bouche! Ah que c'est beau l'amour un peu, beaucoup, aveuglément!

Vice-Versa: l'équipe vf et vo (enfin presque)

L'événement de cette soirée était l'avant-première du nouveau Pixar: Vice-Versa. Toute l'équipe vocale, française et américaine, était présente. Et puisque l'on était en France, les caméras ont légèrement ignoré l'équipe VO que nous avons à peine aperçue. Côté VF, nous avons remarqué Gilles Lellouche et Pierre Niney lookés comme dans Men In Black à qui one ne la fait pas (les hommes sont désespérément banals), mais aussi Mélanie Laurent en plein remake de la petite sirène avec une robe couverte de strass jusqu'au bout des seins, Charlotte Le Bon, magnifique en robe virginale blanche (c'est aussi une tendance), et Marilou Berry qui nous a décrochés la mâchoire en style années 50.

Côté vo: Mindy Kaling est arrivée en robe rose et violette façon Bollywood et ce fut raté! Nous avons plus eu envie de la rhabiller que de lui offrir un poulet tandoori. À l'instar de sa collègue Amy Poehler, pourtant radieuse en noir, Mindy n'a pas marqué notre subconscient. Mais après tout c'était sa première montée, c'est excusable.

Cannes 2015 sous l’oeil des Instagramers

Posté par cynthia, le 15 mai 2015

cannes 2015 instagramLe 68e festival de Cannes vient d'ouvrir ses portes pleines de strass. Pour l'occasion, le Festival a ouvert il y a une semaine son compte Instagram (@festivaldecannes), et compte déjà plus de 14000 abonnés. Et pour nous, commun des mortels, qui ne voyons que la façade de ce Festival de cinéma glamour et merveilleux à souhait, on peut désormais regarder l'envers du décor grâce aux Instagram des stars.

Voici le compte de certaines célébrités à ne pas rater sur la toile ces deux prochaines semaines:

- Benjamin Millepied alias Mr Natalie Portman (@benjaminmillepied): Aujourd’hui Directeur du ballet de l'Opéra National de Paris, Il va proposer lors de la cérémonie d’ouverture du @festivaldecannes un tableau de 5 minutes avec 17 danseurs. Le tout sur une musique de Bernard Hermann (thème que l’on retrouve dans Sueurs froides d’Alfred Hitchcock).

- Camille Seydoux (@camilleseydoux): styliste et sœur de Léa Seydoux, elle habille les plus grandes (françaises): Bérénice Béjo, Cécile Cassel ou encore Adèle Exarchopoulos.

- Christophe Danchaud (@christophedanchaud): maquilleur et chorégraphe, Christophe met en beauté les plus grandes figures présentes sur le Tapis Rouge.

- Canal + (@CanalPlus): La chaîne sera présente sur la Croisette tout au long du @festivaldeCannes et passera les commandes de son compte Instagram à divers personnalités.

- Emmanuelle Béart (@Emmanuelle Béart): l'actrice intègre ainsi une communauté de plus de 300 millions d'utilisateurs à travers le monde, qui capture et partage des moments uniques. Emmanuelle Béart n'est pas la seule actrice à être accro à Instagram, en effet trois autres actrices (attendues cette année) raffole de cette application:

- Charlotte Le Bon (@lebonlebon): actrice mais aussi illustratrice, elle aime faire partager son quotidien à travers des visuels hauts en couleurs.

- Marion Cotillard (@marioncotillard): peu adepte des selfies, Marion est plus friande de texte ou d'images poétiques.

- Lea Seydoux (@leaseydoux_genuine): étoile irradiante du cinéma français, elle remporte notamment la Palme d'or au Festival de Cannes 2013 pour La Vie d'Adèle aux côtés d'Adèle Exarchopoulos (@adeleexarchopoulos).

Hollywood: Les 10 espoirs féminins de l’année

Posté par kristofy, le 31 décembre 2014

stacy martin

L’industrie cinématographique est toujours largement dominée par les hommes, aussi bien devant que derrière la caméra et dans les bureaux des studios. Une minorité de femmes se fait visible de part son influence, en fait quelques célébrités déjà bien connues depuis plusieurs années. Où sont les (autres) femmes ? Cette année 2014 a vu le succès de plusieurs nouveaux noms relativement méconnus encore l’année dernière, des noms dont on va entendre encore plus l’année prochaine.

Le top du box-office américain montre que les actrices stars déjà bien reconnues sont une nouvelle fois performantes en terme de ventes de tickets de cinéma. Jennifer Lawrence a été à l’affiche de deux franchises lucratives X-Men:Days of future Past et surtout Hunger Games: La révolte - 1ère partie (et people de l’année avec ses photos intimes piratées); Scarlett Johansson était dans la suite Captain America:Le soldat de l'hiver et surtout dans Lucy de Luc Besson qui fait un carton mondial jusqu’en Chine, sans oublier l'excellent Under the Skin; Cameron Diaz reste une valeur relativement sûre de la comédie sexy avec Triple alliance et Sex Tape; la benjamine Emma Stone a été dans The Amazing Spider-Man:Le destin d'un héros, Magic in the Moonlight et Birdman; et Angelina Jolie assure autant comme actrice dans Maléfique que comme réalisatrice de Invincible. Aux USA on a remarqué Ava DuVernay comme première femme réalisatrice afro-américaine qui peut prétendre à un prix prestigieux (Golden Globe) pour son film Selma (à propos des droits civiques). L’actrice de l’année que tout le monde adore aura été Jessica Chastain qui a multiplié les projets ambitieux et applaudis : The Disappearance of Eleanor Rigby:Them, Mademoiselle Julie, Interstellar, et A Most Violent Year.

Voici 10 femmes qui ont pris le pouvoir à Hollywood cette année, 10 nouvelles femmes qui vont faire entendre leurs voix à l’avenir.

Gia Coppola: elle représente la troisième génération des Coppola à réaliser des films, après Roman et Sofia Coppola (dont elle est la nièce) et son illustre grand-père Francis Ford Coppola. Comme Sofia qui avait adapté un roman d’adolescence pour son premier film Virgin Suicides, Gia suit le même chemin avec Palo Alto, recueil de nouvelles écrites par James Franco sur son adolescence. Son film Palo Alto porte une certaine influence de sa tante, mais surtout il montre que Gia s’est fait un prénom derrière la caméra et s’est déjà affirmée comme une nouvelle réalisatrice à suivre. On attend son second long-métrage…

Mackenzie Davis: elle a été révélée surtout avec ses cheveux courts et son attitude punk de programmatrice informatique prodige dans la série Halt and Catch Fire (diffusée en juin aux USA puis en novembre en France). Au cinéma elle joue presque toujours la bonne copine d’un personnage principal, comme dans le romantique Breathe de Drake Doremus (au festival américain de Deauville 2013, mais resté inédit). En 2014 elle a été dans Et (beaucoup) plus si affinités (sorti le 29 octobre) l’amoureuse de Adam Driver, avec Daniel Radcliffe et Zoe Kazan; et dans That Awkward Moment l’amoureuse de Miles Teller, avec Zac Efron et Michael B. Jordan. Pour 2015 elle a déjà un petit rôle dans The Martian de Ridley Scott au milieu de Matt Damon  Jessica Chastain, Jeff Daniels, Sean Bean, Kristen Wiig, Chiwetel Ejiofor... Elle sera surtout en haut de l’affiche du drame A Country Called Home avec Imogen Poots (déjà ensemble dans That Awkward Moment) et du film de zombies et vampires The Kitchen Sink avec Vanessa Hudgens. Mackenzie Davis s’affirmera comme la nouvelle actrice multi-facette qui compte.

Brie Larson: elle figure dans le radar du cinéma américain depuis longtemps avec des petits rôles dans Scott Pilgrim, Greenberg, 21 Jump Street, The Spectacular Now, Don Jon… C’est son rôle principal dans States of Grace (sorti en avril) qui la rend incontournable. Ainsi en 2015 elle sera dans Trainwreckv de Judd Apatow, The Gambler avec Mark Wahlberg, Brooklyn Bridge avec Daniel Radcliffe.

Charlotte Le Bon: la pétillante canadienne adoptée en France (Astérix et Obélix:Au service de sa Majesté, L'Écume des jours, La Marche…) voit sa carrière d’actrice prendre un tremplin international. Cette année elle est dans le Yves Saint Laurent de Jalil Lespert (sorti en janvier, et cet été aux USA) mais surtout dans Les Recettes du bonheur de Lasse Hallström (sorti en septembre) coproduit par Steven Spielberg. Prochainement elle sera dans Bastille Day de James Watkins avec Richard Madden et Idris Elba, et dans The Walk de Robert Zemeckis avec Joseph Gordon-Levitt et Ben Kingsley. Dans ces trois films américains elle représente encore des personnages de jeune et jolie gentille, mais un producteur pourrait avoir la bonne idée d’en faire une méchante dans un film d'action...

Stacy Martin : c’est elle la jeune nymphe de Nymphomaniac de Lars Von Trier, ce qui la propulse comme la new-girl de l’année. Elle a été appelée pour plusieurs films prestigieux européens qui vont rythmer les festivals de 2015. A venir donc le britannique High Rise de Ben Wheatley (avec Tom Hiddleston, Sienna Miller, Jeremy Irons..) et l’italien Il racconto dei racconti de Matteo Garrone (avec Salma Hayek, John C. Reilly, Vincent Cassel,..). Le cinéma français aussi craque pour elle avec La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil de Joann Sfar et aussi Taj Mahal de Nicolas Saada. Les Américains sont déjà séduits. On la verra dans The Childhood of a Leader avec Robert Pattinson et Tim Roth.

Nicole Perlman : elle a écrit un scénario (sur la navette Challenger) pas encore porté à l’écran mais qui lui a permis de travailler sur différents scripts pour différents studios. Pour Marvel elle cherche dans leurs comics publiés ce qui pourrait inspiré un film, et elle travaille sur une bande de personnages bizarres (un râton-laveur, un arbre) dans l’espace… Son scénario est tellement bon qu’il est passé au réalisateur James Gunn, et cela est devenu le film le plus populaire de l’année aux USA: Les gardiens de la galaxie ! Elle est la première femme a avoir scénarisé un film estampillé Marvel, et comme le studio a pour stratégie de sortir un blockbuster chaque année, c’est elle qui travaille sur le script de leur premier film avec une super-héroïne en tant que personnage principal : Black Widow avec Scarlett Johansson.

Emily Ratajkowski : elle était un mannequin très peu habillée sur les pages glacées des magazines de mode, et elle a chauffé internet en dansant nue dans un célèbre clip. Cette bombe anatomique a été bien évidement repérée pour le cinéma. Elle a été adoubée actrice cette année par David Fincher qui lui a confié un rôle dans Gone girl aux côtés de Ben Affleck. Avec cette ligne prestigieuse sur son CV de comédienne, nul ne doute qu’on va la revoir de plus en plus onduler sur grand-écran. Déjà en 2015, elle sera à l’affiche de We Are Your Friends avec Zac Efron.

Gillian Robespierre : elle a écrit et réalisé un court-métrage qui lui a inspiré son premier long-métrage ensuite : son film Obvious Child (sorti cet été aux USA, et en septembre en France) n’a pas été programmé dans beaucoup de salles mais a fait beaucoup parlé de lui. Avec un thème sensible - l’avortement - elle signe une comédie à la fois pertinente et impertinente. Alors que Hollywood souffre de trop peu de femmes de talents pour initier des films de comédie (Diablo Cody, Lynn Shelton, Kristen Wiig, Jennifer Westfeldt...), cette Gillian Robespierre est arrivée comme une tornade rafraichissante.

Jess Weixler: Cette année, elle était la soeur de Jessica Chastain dans The Disappearance of Eleanor Rigby:Them (à Cannes et à Deauville), et la fille de Annette Bening dans The Face of Love (sorti en juillet), et on se souvenait d’elle adolescente dans le mordant Teeth… On va la revoir en 2015 dans Listen Up Philip de Alex Ross Perry (avec Jason Schwartzman), et aussi dans Trouble Dolls qu'elle a d’ailleurs co-écrit et co-réalisé en compagnie de Jennifer Prediger.

Shailene Woodley: 2014 c’est aussi l’année Shailene Woodley, avec successivement The Spectacular now (janvier), Divergente (avril), Nos Etoiles contraires (août), White Bird (octobre). Elle est annoncée dans un prochain film de Oliver Stone (avec Joseph Gordon-Levitt) et évidement dans la très lucrative franchise Divergente 2 et ses suites. La nouvelle Jennifer Lawrence?

Deauville way of life, jour 2: les recettes de l’émotion

Posté par cynthia, le 7 septembre 2014

recettesOn sort (enfin) les petites robes et les sandales à Deauville, les nuages ont laissé place au soleil. Alors on déguste une délicieuse crêpe sur la plage et on file fissa dans les salles obscures! Oui, parce que je vous le rappelle, le cinéma passe avant la détente et la bronzette!

Jour 2 : On débute la compétition avec un film des plus étranges : A girl walks home alone at night d'Ana Lily Amirpour. Ou l'histoire d'une femme vampire iranienne qui se lie d'amitié avec un dealer et une prostituée... bref... même si au bout de quelques minutes on regrette de ne pas être resté avec sa crêpe sur la plage, il faut noter qu'il s'agit d'une coproduction américano-iranienne, sans doute l'une des premières de l'histoire du cinéma, vus les rapports houleux entre les deux pays. Le film rentre donc dans l'histoire malgré son côté soporifique.

On continue dans l'ennui avec Un homme très recherché d'Anton Corbijn, sorte de pâle copie de Mensonges d'Etat de Ridley Scott. Bon, ennui, j'exagère : j'ai juste piqué du nez 4 fois en 2h03 de film, et c'était surtout au début, car le temps était un peu long tout de même. En effet, il faut attendre la fraîcheur de Rachel McAdams pour rouvrir les yeux. Yeux emplis de larmes face au regretté Philip Seymour Hoffman, toujours aussi magistral. Une nouvelle fois, il a prouvé qu'il va cruellement manquer au cinéma.

Bon on ne fait que pleurer en ce deuxième jour du festival ou quoi? Eh bien, ce ne sont pas les prestations de Jessica Chastain et James McAvoy dans The Disappearance of Eleanor Rigby: Them de Ned Benson (présenté à Cannes en mai dernier) qui ont séché nos globes oculaires. On pleure, on ricane, et on commence à croire en l'amour.

Le festival a ensuite choisi de terminer la journée avec finesse et humour par Les recettes du bonheur de Lasse Hallström. Helen Mirren, Om Puri et Charlotte Le Bon nous ont tant émus et mis l'eau à la bouche que l'on regrette (encore une fois) cette foutue crêpe du début de journée que l'on a mangée trop vite. Après tout, la nourriture, c'est comme le cinéma, il faut savoir en savourer chaque miette.

Michelin décerne ses étoiles aux Recettes du bonheur

Posté par cynthia, le 23 août 2014

helen mirren et charlotte le bon dans les recettes du bonheur

Quand l'appétit va tout va! Ce dicton n'a de cesse d'être répété et approuvé à travers le monde (on en a même fait une chanson dans un des épisodes d'Astérix: Astérix et Cléopâtre). Il n'est donc pas étonnant de voir le septième art illustrer le pouvoir culinaire dans des films: L'aile ou la cuisse en 1976 avec Louis De Funès, Le festin de Babette en 1987 avec Stéphane Audran, Julie & Julia en 2009 avec Meryl Streep, Ratatouille en 2007 ou encore Les saveurs du palais avec Catherine Frot en 2012, la liste est longue! Il n'y a donc pas de quoi fouetter un un oeuf si cette année on remet le couvert avec Chef de Jon Favreau et Les recettes du bonheur, tous deux sélectionnés à Deauville. Les deux films à budget modeste ont déjà rapporté plus de 25M$ au box office nord américain.

Pour Les Recettes du bonheur, de Lasse Hallstrom, les guides Michelin ont décidé de s'inviter au lancement du film, qui sort le 10 septembre en France.

En effet, Bibendum va participer à la promotion du film, adaptation du roman de Richard C. Morais, Le voyage de cent pas. Considéré par Michael Ellis, directeur international des guides Michelin, comme "une magnifique illustration de la manière dont la gastronomie rassemble les gens, tout en étant une ode au mélange des cultures et des saveurs dans la cuisine" , l’avant-première, le 7 septembre au Gaumont Marignan à Paris, se fera en présence de chefs étoilés au guide Michelin.

Les guides Michelin ont annoncé cette semaine, dans un communiqué de presse, leur premier partenariat avec Metropolitan Filmexport pour la promotion de ce film produit par le réalisateur Steven Spielberg et la légende télévisée américaine Oprah Winfrey. LA l'affiche, on retrouve l’actrice anglaise oscarisée Helen Mirren, l’Anglo-Indien Om Puri, l’Américain Manish Dayal et la Québécoise Charlotte Le Bon.

Il s'agit de l’histoire d’une famille indienne qui atterrit dans un petit village du Jura et ouvre une gargote en face du respectable restaurant une étoile de Mme Mallory, incarnée par Helen Mirren dans le film.

Un jeu concours sera même organisé du 20 août au 10 septembre sur le site Michelin Restaurants. A la clé: des coffrets Smartbox, des guides Michelin, 50 places de cinéma, des tabliers… Pour participer, il faudra répondre à un petit QCM sur le film et le guide.

Pour les plus gourmands des "ciné saveurs", où le public pourra combiner séance de cinéma et plaisir culinaire, seront aussi organisés lors des avant-premières dans plusieurs villes, parmi lesquelles Rennes, Nantes, Caen, Nice, Toulon, Montpellier, Annecy, Toulouse, Avignon et Saint-Etienne. De quoi mettre l'eau à la bouche...

Fresh french 2014 : les nouveaux visages du cinéma français

Posté par MpM, le 8 janvier 2014

Tout part d'un constat un peu alarmant : où est la relève, côté comédiens, du cinéma français ? Qui sont les acteurs (actrices) qui feront les stars non pas de demain, mais déjà d'aujourd'hui ?

Force est de constater que la très jeune génération (moins de vingt-cinq ans) peine à s'imposer dans un cinéma français qui privilégie les visages interchangeables, et surtout les têtes d'affiche "bankables". Quand aux Etats-Unis, on est une star avant 25 ans, en France, c'est à peine si, à cet âge-là, on vous fait déjà confiance.

Confiance : le mot est lâché. Car là semble bien être le problème du cinéma français qui redistribue éternellement les mêmes acteurs par manque de foi dans les nouveaux ou, pire, les inconnus. Cette absence de renouvellement finit par enrayer un système qui tournait déjà en rond : parce que les télés produisent le cinéma, elles imposent des noms connus des téléspectateurs, et refusent frileusement tout jeune acteur qui n'a pas suffisamment fait ses preuves. Ce faisant, elles se détournent de plus en plus franchement d'une classe d'âge (les 20-30 ans) qui n'avait guère besoin de cela pour se désintéresser du cinéma français. Pas étonnant qu'il s'agisse de la cible privilégiée du cinéma américain, qui, lui, ne l'a jamais négligée.

Alors les jeunes comédiens font leurs armes chez les jeunes réalisateurs (avec plus ou moins de succès) ou en marge de l’industrie. Quitte à ramer, ensuite, pour s'extraire d'une étiquette "art et essai" qui finit par être aussi sclérosante qu'une autre. Or, jeunesse, ça rime avec promesse. Il s'agit d'y croire, alors que le cinéma français réfléchit à une grande réforme de son financement, constatant une désaffection d'une partie du public. Les jeunes comédiens, c'est un pari de rajeunissement certes, mais surtout de renouvellement, et donc de désir. Ce qui manque cruellement actuellement. En regardant les grands succès français de l'année - Les profs, La vie d'Adèle (avec la révélation Exarchopoulos), Au bout du conte, Le passé ou encore 20 ans d'écart, Paris à tout prix, Jeune & Jolie, on constate que les moins de 30 ans peuvent pourtant séduire et même épater le public, entourés ou non de comédiens "confirmés".

Sélection subjective mais rationnelle

Il y a donc des raisons d'y croire. Fragiles, certes, mais bien réelles. En préparant ce dossier, la rédaction d'Ecran Noir a établi de longues listes de jeunes acteurs et actrices qui, au moins une fois dans leur courte carrière, ont crevé l'écran. Pour certains, on attend encore une confirmation avant de s'enflammer (à l'image de Zacharie Chasseriaud ou Paul Bartel très prometteurs dans Les Géants de Bouli Lanners, ou Pauline Burlet épatante dans Dead man talking et Le passé).

Pour d'autres, on espère qu'ils rebondiront après un apparent passage à vide. Ainsi Christa Théret et Lola Créton, qui n'ont pas (encore) de projets annoncés pour 2014, ont été écartées du dossier. Au vu de leur filmographie passée, impossible, pourtant, de penser qu'elles en resteront là.

Finalement, huit comédiens et comédiennes figurent dans le premier volet de ce dossier qui pourrait s'enrichir au fil du temps. Certains creusent leur sillon depuis plusieurs années, d'autres n'ont fait que dernièrement leur apparition sur nos grands écrans, mais tous seront au premier plan pendant l'année 2014. Leurs visages ne vous sont probablement pas inconnus, et quoi qu'il en soit, ils ne le resteront pas. C'est en tout cas le pari que nous prenons en cette période de souhaits pour l'avenir.

Les nouveaux visages du cinéma français (part 1)

Anaïs Demoustier, la belle personne

Ana Girardot, the girl next door

Adèle Haenel, la combattante

Vincent Lacoste, crocodile dandy

Charlotte le Bon, le bon canal

Pierre Niney, le jeu de l'amour et du hasard

Solène Rigot, graine de star

Niels Schneider, l'âge de la séduction

Berlin 2013 : YSL contre Yves Saint Laurent

Posté par vincy, le 10 février 2013

Berlin a lancé la guerre entre les deux projets. Les couvertures des magazines professionnels annoncent la couleur avec, au choix, le film de Bertrand Bonello, Saint-Laurent, et celui de Jalil Lespert, Yves Saint-Laurent.

Le film de Bonello (voir actualité du 16 mai 2012) affiche d’ores et déjà un casting de stars : Gaspard Ulliel dans le rôle de Saint-Laurent, Jeremie Rénier dans celui de Pierre Berger et Léa Seydoux dans celui de Loulou de la Falaise. Olga Kurylenko est également en négociations.

Le projet de Lespert, porté par SND (filiale du groupe M6), a l’imprimatur de Pierre Bergé, le compagnon du styliste. Les droits du film se sont déjà vendus dans toute l’Europe. Le scénario a été écrit par Marie-Pierre Huster et le cinéaste ont apparemment fait la différence auprès des acheteurs. Le casting était forcément moins vendeur que le projet rival avec Pierre Niney dans le rôle d’YSL (la ressemblance est étonnante), Guillaume Gallienne, Moritz Bleibtreu et Charlotte Le bon. Le film coûtera 12 millions d’euros.
Tout cela rappelle la bataille des deux films sur Coco Chanel.