Universal veut ressusciter Frankenstein

Posté par vincy, le 23 août 2016

Universal veut un nouveau monstre dans son catalogue. En relançant Frankenstein, l'homme-artificiel imaginé par Mary Shelley en 1818, le studio compte développer une série de blockbusters mi-action, mi-horrifique, à l'instar du remake de The Mummy avec Tom Cruise et Russell Crowe, prévu sur les écrans l'an prochain.

Pour Frankenstein, Universal a lancé les discussions avec Javier Bardem en tête d'affiche, tout en développant parallèlement un autre film, La fiancée de Frankenstein. Bardem avait déjà été approché par le studio pour incarner le Dr Jekyll de The Mummy. Après son refus, Russell Crowe était entré dans le projet.

Car, la démarche de Universal est bien de "connecter" les différents univers de ces films de monstres. Alex Kurtzman, réalisateur de The Mummy, est ainsi en charge de ce nouveau type de franchise. Il a déjà annoncé de nouvelles versions de Van Helsing et de L'Homme invisible.

Frankenstein reste l'un des personnages les plus récurrents du cinéma depuis 1910 avec près de 200 films dans le monde qui le mettent plus ou moins en vedette. Boris Karloff en fut sans l'interprète le plus célèbre dans les années 1930.

Box office 2008 (3) : Batman domine l’année des super-héros

Posté par vincy, le 5 janvier 2009

Partout dans le monde, les spectateurs ont préféré les super-héros aux comédies, films fantastiques, thrillers ou même dessins animés. Personnages fédérateurs, récupérés par des cinéastes inventifs ou des scénaristes imaginatifs, ils ont triomphé au box office international, nord-américain ou et dans une certaine mesure français. Ainsi aux USA, les quatre premières places sont possédées par Batman, Iron Man, Indiana Jones et Hancock. James Bond est 9e, Hulk 14e, Wanted 15e.

A l'international, Batman et Indiana Jones triomphent sans concurrence réelle. Hancock (4e), Iron Man (5e), James Bond (7e) permettent aux héros de s'arroger la moitié des dix films les plus vus de l'année sur la planète. The Mummy (12e), Wanted (13e) et Hulk (16e) complètetent le Top 20. Soit plus de 4,5 milliards de $ de recettes pour tous ces films!

En Allemagne, James Bond (2e) et Hancock (4e) sont devant Batman et Indiana Jones (6e et 7e). Au Royaume-Uni, James Bond (2e) double Batman (3e), Indiana Jones (4e), et deux Will Smith, Je suis une légende (6e) et Hancock (7e).

En France, la production locale Astérix aux Jeux Olympiques l'emporte mais Indiana Jones (4e), James Bond (5e), Hancock (9e) et Batman (10e) montrent la vigueur du genre. Batman a même signé son plus gros succès historique pour la franchise.

Le royaume interdit : vision à vos risques et périls…

Posté par MpM, le 22 septembre 2008

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L’histoire : Un jeune Américain fan de kung-fu mais incapable de le pratiquer est mystérieusement téléporté dans la Chine ancienne, où il se retrouve mêlé à une légende ancestrale. Flanqué d’un guerrier ivrogne, il doit rapporter un bâton sacré au Roi singe afin de le libérer des pouvoirs maléfiques du Guerrier de Jade...

La critique : Il y a presque vingt-cinq ans, L’Histoire sans fin de Wolfgang Petersen (adapté du livre de Michael Ende) suivait le parcours initiatique et mouvementé d’un jeune garçon passionné de romans d’aventures confronté à un monde magique. Une génération plus tard, ce sont les mythes de la Chine antique (la légende du Roi singe, le personnage de la Diablesse aux cheveux blancs, les 8 immortels…)  qui servent de background à une histoire relativement similaire où le jeune héros coincé du début suit un apprentissage accéléré lui permettant à la fois de triompher de ses ennemis et de prendre confiance en lui-même. Rien de bien neuf sous le soleil, donc, si ce n’est cet étonnant syncrétisme où les us et coutumes orientaux sont mis à toutes les sauces pour apporter un semblant de renouveau et d’exotisme, comme autrefois les univers médiévaux-fantastiques de type Seigneur des anneaux, et un peu à l’image de l’interprétation purement fantaisiste que la Momie 3 faisait cet été des guerriers en terre cuite de Xi’an…

Le royaume interditDu coup, le film de Rob Minkoff (Stuart Little 2) ne suscite aucune surprise, ni en bien, ni en mal, se contentant de juxtaposer les scènes attendues (principalement des combats au bâton, au sabre ou à mains nues, quelques touches d’humour et une once de romance) sans grande originalité, et avec quelques impardonnables baisses de rythme. Même le prometteur face-à-face entre Jet Li et Jackie Chan nous laisse sur notre faim, malgré une dextérité et une puissance indéniables, en raison notamment de cadrages trop serrés pour être franchement spectaculaires. Si ados et pré-ados risquent néanmoins de passer un bon moment, il y a par contre fort à parier que les plus puristes fulminent devant cette relecture purement hollywoodienne (donc assez simpliste et réductrice) de tout un pan de la culture chinoise orale comme cinématographique.