30 blockbusters pour une poignée de vrais gagnants

Posté par vincy, le 13 mai 2008

Comédie musicale, film en 3D, suites en tous genres, dessins animés, … les studios américains ont un besoin urgent de redonner des couleurs au box office après quatre mois neurasthéniques où seul Horton a su plaire au grand public. Iron man, avec ses 100 millions de dollars en un week-end (200 millions de $ au total dans le monde), a donné le ton et fait pensé que rien n’était perdu. On lui prévoit déjà une suite dans deux ans. Et des suites, Hollywood n’en manque pas, quitte à nous en gaver ou disons-le honnêtement nous lasser. Narnia 2, Batman 2, Hellboy 2, X-Files 2, La momie 3, ... sans compter un nouveau Hulk et un nouveau style de Star Wars.  Bien sûr la suite la plus attendue est Indiana Jones. 4.

D’abord il s’agit d’un héros légendaire, mythique. Ensuite d’une réalisation de Spielberg, qui a toujours su casser les records précédents. Enfin il sort durant le week-end le plus rentable avec celui du 4 juillet : le Memorial Day. Au bas mot, les analystes américains lui prédisent un box officeminimum de 290 millions de $. Disons même qu’en dessous de 300 millions et hors du Top 3 de l’été, Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal sera considéré comme un « échec ». Sans concurrence sur le rayon ado/adulescent des films d’action (Speed Racer s'est crashé dès son premier week_end), il a le champ libre durant trois semaines… et peut-être plus si Hulk ne fait pas mieux que le précédent essai par Ang Lee.
L’autre gros week-end sera celui du 4 juillet, jour de l’indépendance. Avec Wall-e, le nouveau Pixar, en pré-sortie et le nouveau Will Smith (Hancock), dont c’est la date fétiche, le public ciblé répondra en masse. Entre temps ce sera le royaume des comiques (avec Sandler, Myers, Stiller) et de l’animation.

Mais, bizarrement, il y a peu d’attentes. Hormis Indy et Wall-e, peu de ces productions semblent attiser notre curiosité de cinéphile. On serait même perplexe face à des projets comme Sex & the City, Speed Racer, L’incroyable Hulk, The X-Files 2 ou Les chimpanzés de l’espace
Le seul film qui pourrait faire mentir les plus blasés est sans aucun doute Batman : The Dark Knight, avec le regretté Heath Ledger. Il s’agit de l’arme fatale de Warner face à Paramount (Indiana 4), Buena Vista (Narnia 2), Sony (Hancock 1). Universal et la Fox ne semblent pas disposer d’un blockbuster pouvant dépasser les 250 millions de $, nouvelle norme pour méga-hit.

Disney au régime fordiste

Posté par vincy, le 15 avril 2008

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Alors que le box office américain n'est pas flamboyant, Disney a fait preuve d'optimisme en annonçant la semaine dernière à New York la liste magique : dix longs métrages d'animation (Walt Disney et Pixar) sont prévus d'ici à 2012. L'an dernier Ratatouille a rapporté 620 millions de $ dans le monde (Shrek 3, leader de l'année 2007 a ramassé 800 millions de $). Bienvenue chez les Robinsons, autre film Disney, a cumulé 170 millions de $. Distancés par Les Simpsons et surtout les productions DreamWorks, les créateurs de Blanche Neige et Toy Story ont décidé de miser double.

Cet été sortira Wall-E, histoire d'un robot qui s'annonce tordante rien qu'à la vue de la bande annonce. Le film est réalisé par Andrew Stanton (Le monde de Némo). On découvrira aussi cette année Bolt (qui inaugurera les films en trois dimensions). En 2009, ils prévoient de sortir UP et La princesse et la grenouille (ici en photo, en animation traditionnelle, par les auteurs d'Aladdin et La petite sirène). Le studio espère aussi sortir des films (la série Fairies) directement en DVD et Blu-ray.

Puis, en 2010, Toy Story 3 suivra, accompagné de nouvelles versions en 3-D des deux premiers épisodes. Généralement les Pixar sont calibrés pour l'été et les blockbusters quand Disney réserve ses films pour Noël. Le conte de fée Rapunzel remplira la case des fêtes en 2010. Puis Newt, The Bear and the Bow et Cars 2 enchaîneront. A Noël 2012, King of the Elves concluera son plan quadriennal : les réalisateurs de Frère des Ours s'attaqueront à une nouvelle de Philip K. Dick.