15e Festival du cinéma allemand : demandez le programme

Posté par Claire Fayau, le 29 septembre 2010

C'est la semaine du cinéma allemand ! Jusqu'au 5 octobre, le cinéma l'Arlequin accueille la 15e édition de ce Festival qui propose courts et long métrages venus d'outre-Rhin. Parmi les films récents et inédits en France, on pourra notamment découvrir trois représentants de la "nouvelle vague allemande" qui ont été présentés à Berlin : Every One Else de Maren Ade, Le Braqueur de Benjamin Heisenberg ; et à Cannes : Sous toi la ville de Christoph Hochhäusler (film de clôture).

Il sera également possible de revoir un film fondateur de science fiction : Le Monde sur le fil de R.W. Fassbinder rarement projeté par le passé et qui vient d'être restauré. Produite par Juliane Lorenz (la présidente de la Fondation RW Fassbinder, qui sera présente lors de la séance de vendredi) avec le concours de Michael Ballhaus, la copie restaurée a été présentée lors de la Berlinale 2010.

Enfin, une table ronde est prévue samedi 2 octobre à propos de la jeune revue Revolver fondée en 1998 par de jeunes auteurs, parmi lesquels Benjamin Heisenberg et Christoph Hochhäusler. Bi-annuelle, cette publication se veut un lieu d’échanges entre cinéastes et cinéphiles et un vecteur de liens entre art et politique, cinéma d’auteur et nouvelle société.

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15e festival du cinéma allemand
du 29 septembre au 5 octobre
Cinéma L'Arlequin
76, rue de Rennes
75 006 Paris
Renseignements et horaires sur le site du festival

Dossier 3D relief : la révolution marketing (2)

Posté par geoffroy, le 29 septembre 2010

Alors que le quatrième opus de la saga des Resident Evil est sorti mercredi dernier sur les écrans, une question nous taraude : irons-nous le voir pour son contenu ou bien parce qu'il nous est proposé en 3D ?

Des films hyper marketés

Au cours des six derniers mois, trois films en 3D auront dépassé le milliard de dollars dans le monde (Avatar, Alice au pays des merveilles, Toy Story 3). Du jamais vu. Une telle performance est à saluer même si l'augmentation du prix de la place (5 à 7 dollars aux Etats-Unis, 3 euros chez nous) peut en expliquer les raisons. Sachant que le surcoût de production pour un film en relief est de l'ordre de 20%, le procédé n'a aucun mal à être rentable. D'où l'inflation du nombre de films en 3D lancés un peu à la va-vite, le but étant d'engranger un maximum d'entrées tout en consolidant l'offre et son corollaire : l'addiction. Les avancées techniques à venir achèveront d'en faire une poule aux œufs d'or incontournable pour l'industrie cinématographique.

Dans ces conditions, peu importe la qualité du film. En effet, si un mauvais film en "2D" bien marketé parvient à engendrer des bénéfices, un mauvais film en 3D lui aussi marketé sera potentiellement plus rentable. Du coup, l'angle marketing se déplace pour faire de la 3D un support de promotion aussi alléchant, si ce n'est plus, que le film lui-même. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, nous sommes passés d'une 3D expérimentale à une 3D marketing, l'apport artistique s'avérant, au final, secondaire.

En témoigne cette campagne de promotion londonienne originale, lancée en février dernier par la Fox en partenariat avec Clear Channel, autour du film : Percy Jackson et le voleur de foudre. L'idée, toute simple, consiste à remplacer les bonnes vieilles affiches de certains abribus de la capitale par la bande-annonce du film projetée en 3D grâce à un système de rétroprojection ne nécessitant pas le port de lunettes. L'effet proposé, visuellement impactant, dépasse le concept du gadget technologique puisqu'il sort le procédé de la salle de cinéma pour investir de nouveaux lieux et conquérir de nouvelles cibles. Faire la promotion par la 3D d'un film qui n'est pas en 3D (Percy Jackson, bien qu'il possède des artifices numériques, n'a pas été filmé en relief), c'est déplacer l'utilisation conventionnelle d'un procédé en nous " vendant " les contours alléchants d'une nouvelle norme de diffusion grand public.

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Lire la première partie du dossier : 3D relief : l'explosion du genre

Naufrage final pour Gloria Stuart (1910-2010)

Posté par MpM, le 28 septembre 2010

Le public se souviendra d'elle en centenaire rescapée d'un naufrage dans Titanic de James Cameron. Ce rôle de Rose DeWitt Butaker se souvenant des décennies plus tard de la fulgurante histoire d'amour vécue à bord du paquebot funeste lui valut une nomination à l' Oscar du meilleur second rôle féminin. "J'ai tout de suite su que c'était le rôle que j'avais voulu jouer et que j'avais attendu toute ma vie", a-t-elle raconté dans une autobiographie publiée en 1999.

Pourtant la carrière de Gloria Stuart avait commencé bien des années auparavant, dans les studios hollywoodiens des années 30, notamment chez James Whale ou aux côtés de Lionel Barrymore et Shirley Temple. Elle s'était interrompue au cours des années 40, époque à laquelle l'actrice tenta de se consacrer à la peinture, et n'avait repris qu'au cours des années 70. Dernièrement,elle s'était poursuivie devant la caméra de Wim Wenders (The Million dollar hotel, Land of plenty).

Leonardo di Caprio a tenu à exprimer son émotion en apprenant le décès de sa partenaire de Titanic : "Gloria Stuart était une force à la fois sur et hors écran. Elle était une personne incroyablement douce, une actrice fantastique et quelqu'un qui a toujours lutté pour ce en quoi elle croyait. Elle était l'une des dernières grandes actrices de l'âge d'or d'Hollywood et ce fut pour moi un grand honneur de travailler à ses côtés. Elle nous manquera à tous." Et pour la plupart des spectateurs, elle restera à jamais la vieille dame digne du film de Cameron, bouleversée par les souvenirs du passé.

Dossier 3D relief : l’explosion du genre (1)

Posté par geoffroy, le 28 septembre 2010

Alors que le quatrième opus de la saga des Resident Evil est sorti mercredi dernier sur les écrans, une question nous taraude : irons-nous le voir pour son contenu ou bien parce qu'il nous est proposé en 3D ?

Roger Ebert, célèbre critique américain du Chicago Sun-Time, nous rappelle, dans un article à charge contre la 3D relief publié le 10 mai dernier sur le site de Newsweek, qu'à "chaque fois qu'Hollywood s'est senti menacé, il s'est tourné vers la technologie ". Hasard du calendrier, le retour au cinéma en 3D qui, ne l'oublions pas, fit une percée infructueuse dans les années 50 avec deux films phares (L'étrange créature du lac noir de Jack Arnold et Le crime était presque parfait d'Alfred Hitchcock, tous deux sortis en 1954), coïncide précisément avec l'une des crises les plus délicates qu'Hollywood aura eu à gérer entre la grève des scénaristes (2007), la crise financière mondiale (2009) et l'avènement, en 2010, du Home Cinéma Haute Définition.

Sans prendre part au débat du pour ou contre la 3D, soyez sûrs d'une chose : on n'y échappera plus ! Eh oui, les studios ne l'ont que trop bien compris, eux qui, pour l'heure, n'ont qu'une seule idée en tête : redonner à la " salle " son attractivité originelle pour que le cinéma redevienne une expérience unique à même d'attirer les foules. Si la démarche est louable, les procédés pour y parvenir le sont beaucoup moins.

L'explosion d'une 3D spectacle...

Hollywood peut dire un grand merci à James Cameronavatar_ok pour avoir pris la décision de réaliser un film en 3D relief, Avatar. L'avancée fut considérable puisqu'elle entérina sur disque dur - et non plus sur pellicule - la validité artistique et financière d'un procédé balbutiant quelques mois plus tôt des images erratiques dans des productions horrifiques sans consistance (My Bloody Valentine 3-D, Destination Finale 4…). Le basculement opère sa marche forcée, charriant avec lui son lot d'espérance nouvelle, d'euphorie passagère, d'investissement retrouvé. Le passage vers la 3D de masse serait-il enfin crédible ?

Ereinté par des années d'une politique de recyclage privilégiant le confort de la franchise (Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, Twilight, Pirates des Caraïbes, les films de super-héros, etc.) à celui du risque, Hollywood ne pouvait pas laisser filer l'extraordinaire potentiel d'une technologie en phase avec les modes actuels de consommation d'un cinéma grand spectacle savamment orchestré : projections numériques de blockbusters ou de films générationnels dans des multiplexes frôlant l'indigence programmatique. Et encore moins depuis les 2,9 milliards de dollars récoltés par Avatar. Avec une telle pépite entre les mains, l'industrie cinématographique joue son va-tout dans un effort d'investissement sans précédent. En effet, pas moins de 60 films en 3D Relief sont d'ores et déjà programmés, la  production passant de 4 films en 2008 à une trentaine pour la seule année 2012.

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Les salles de cinéma indépendantes sont en danger

Posté par Sarah, le 27 septembre 2010

salle_cineLe saviez-vous? Votre salle de cinéma préférée est peut-être en danger, faute de financement suffisant. En effet, à l'occasion de son congrès annuel, qui se déroulait du 20 au 24 septembre à Deauville, la Fédération française du Cinéma français publie le « Livre blanc des salles obscures », où l’on apprend que nos salles de ciné indépendantes auraient même besoin d'un sacré coup de rééquilibrage financier pour ne pas péricliter. Quand on pense que pour les deux tiers d'entre nous, le cinéma est un loisir indispensable, il serait temps d'agir !

On ne va pas vous mentir, la crise des médias est passée par là, mais ce n'est pas la seule cause. En effet, les petits et les moyens cinémas souffrent de difficultés financières chroniques, et le développement des téléchargements illégaux ou en p2p par exemple ont porté un nouveau coup  à leur économie. Ces dernières 20 années, on a pu constater que de nombreux investissements ont été engagés pour rénover les salles de cinéma. Près de 2 milliards d'euros ont donc été investis, ce qui a favorisé une augmentation de la fréquentation des salles à partir des années 1992. En tout, 72% des Français pensent que les salles se sont modernisées.

Certes, les propriétaires ont vu le nombre d'entrées plus que doubler en 10 ans (+128%) pour les films français, et seulement 42% pour les films américains. Cela conforte au passage les salles de ciné dans leur rôle de premier contributeur de la filière cinématographique française. En même temps, ces investissements ont coûté cher, le prix de la construction d'un fauteuil a augmenté de 87% en 10 ans. Contrairement à une idée reçue, le prix du billet n'a pas suivi avec exactitude cette augmentation; il a subi une hausse de 11%, ce qui est bien moins que l'inflation sur la même période (19%). Si on ajoute à cela l'adoption de la loi création et internet (Hadopi), la durée d'exploitation des films par les salles est désormais de 4 mois (contre 12 auparavant), ce qui fragilise encore plus l'équilibre économique des salles.

Face à cela, des mesures vont bien être engagées. Tout d'abord, il s'agit de mesures fiscales visant à ne pas pénaliser les salles dont les enseignes et affiches de film constituent la seule publicité. Ensuite, dans un but de réajustement économique de la filière en faveur des petits et moyens cinémas, il s'agit de procéder soit à un abaissement du plafond légal de location des films, soit à un aménagement de la répartition du soutien financier aux salles de ciné. L'autorisation du recours pour les distributeurs de film à la communication publicitaire télévisée pour la sortie des films sur grand écran pourrait être un vrai bol d'air pour les petites salles. En effet, seules les grandes villes bénéficient d'une couverture publicitaire assez importante pour attirer un nombre suffisant de spectateur. Bien sûr, avec internet, il est possible d'être plus facilement touché, mais encore faut-il avoir un ordinateur personnel et une connexion appropriée... ce qui n'est pas le cas partout.

Il ne faut pas oublier que les salles de cinémas remplissent un rôle de créateur de lien social et de divertissement important dans les villes. Elles sont bien souvent les seuls établissements à être ouverts 365 jours par an. De plus la France dispose du premier réseau d'Europe et du 3e parc mondial au monde. Inutile de préciser que nos salles sont bien plus qu'un divertissement mais aussi une réelle spécificité culturelle. Il est donc grand temps d'agir pour faire perdurer leurs activités.

Entourage, de la télévision au cinéma

Posté par vincy, le 27 septembre 2010

Pour une fois, parlons de petit écran. La série télévisée Entourage, créée par Doug Ellin et diffusée pour la première fois en juillet 2004 (sur la chaîne HBO aux USA et sur W9 en France à partir de 2008) va être transposée au cinéma. Pourtant la série a été un relatif échec et après 7 saisons et 66 épisodes, elle est définitivement abandonnée.

Entourage, c'est l'histoire de Vincent Chase, jeune acteur en vogue à Hollywood, de son ami d'enfance et manager Eric, de son homme à tout faire Turtle, et de Johnny « Drama », son grand-frère dont la carrière cinématographique n'est pas terrible. Les quatre hommes vivent ensemble sous le même toit et partagent tout le luxe apporté par la carrière de Vince.

Si la série s'achève, le cinéma va s'en emparer. Entourage s'est fait remarquer par ses stars invitées, de grandes stars la plupart du temps (Matt Damon, Eminem, James Cameron, Martin Scorsese...). La série a été imaginée et co-produite par Marc Wahlberg.

La huitième saison (été 2011) ne comportera que six épisodes et sera la rampe de lancement du long métrage.

San Sebastian couronne Peter Mullan et Raoul Ruiz

Posté par MpM, le 26 septembre 2010

Peter Mullan (Magdalena's sisters) a séduit le jury présidé par le réalisateur serbe Goran Paskaljevic avec Neds, l'histoire d'un jeune garçon de la banlieue de Glasgow qui se débat entre un père violent et un frère devenu membre du gang des "NEDS" (Non Educational Delinquents). Le jeune interprète Conor McCarron a d'ailleurs reçu le prix d'interprétation masculine pour ce rôle.

L'autre récompense prestigieuse, le coquillage d'argent du meilleur réalisateur, est revenue à Raoul Ruiz pour son oeuvre fleuve Les mystères de Lisbonne, adapté d'un roman du XIXe signé Camilo Castelo Branco. Construit en trois parties, il suit les aventures d'une série de personnages tous liés à un jeune orphelin pensionnaire dans un collège religieux de Lisbonne.

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Palmarès

Coquillage d'or du meilleur film

Neds de Peter Mullan

Coquillage d'argent du meilleur réalisateur
Raoul Ruiz pour Les mystères de Lisbonne

Meilleur acteur

Conor McCarron (Neds)

Meilleure actrice

Nora Navas (Pa negre)

Prix spécial du jury
Elisa K de Judith Colell et Jordi Cadena

Paul Verhoeven revient derrière la caméra

Posté par vincy, le 26 septembre 2010

Quatre ans après Black Book, le réalisateur néerlandais Paul Verhoeven va revenir sur les plateaux de cinéma. Le cinéaste à qui l'on doit Total Recall, Basic instinct et Starship Troopers, a annoncé qu'il filmerait Hidden Force.

L'histoire se déroule à Java (Indonésie), dans les années 1900, à l'époque où les Pays-Bas en étaient le colonisateur. Adapté du roman de Louis Couperus (La force des ténèbres, 1900, roman épuisé), auteur admiré d'Oscar Wilde et influencé par Flaubert et Balzac, le scénario ne pouvait que fasciner Verhoeven. Comme Couperus à son époque, le cinéaste a en effet vécu là-bas lorsqu'il était enfant.

L'histoire est focalisée sur Van Oudijik, qui affiche une réussite professionnelle dans la province de Labuwangi et tente de déménager de Batavia (ancienne Jakarta). Il a moins de chance du côté des femmes, qu'il ne sait pas choisir, déjà divorcé et père de quatre enfants. Le roman détaille les vies de chacun. Il s'agit surtout de démontrer la futilité et l'impact négatif du colonialisme à travers cette chronique familiale dramatique et vivante.

Aftershock a tenu ses promesses au box office chinois

Posté par vincy, le 25 septembre 2010

20 millions d'euros de budgets. 4 000 écrans lors de sa sortie. 15 millions de chinois l'ont vu dans les salles durant la première semaine. Aftershock (voir actualité du 4 juillet 2010) a tenu toutes ses promesses. Avec un premier jour rapportant 3,6 millions de $, il a même battu le record précédent, détenu par Avatar. Même si les chiffres chinois sont toujours à prendre avec des pincettes, le film (135 minutes) a séduit le public chinois, avide de grands spectacles.

En une semaine, le film retraçant le plus meurtrier tremblement de terre de ses 50 dernières années, a récolté 40 millions d'euros. Dans un contexte de forte croissance (on estime que le box office annuel pourrait grimper de 60% cette année dans l'Empire du milieu), on prévoit un résultat final dépassant les 100 millions d'euros, ce qui est deux fois moins qu'Avatar. Pour l'instant il n'en est qu'à 75 millions d'euros en un mois.

Les Chinois sont en demande de films permettant une forme de catharsis pour évacuer des névroses enfouies. Deux ans après le traumatisme du tremblement de terre du Sitchuan (3 fois moins de morts pourtant que celui de Tangshan en 1976 qui est raconté dans le film), l'oeuvre de Feng Xiaogang arrive à point nommé.

La Chine a annoncé que de nombreuses salles de cinéma allait sortir de terre. Le ministère continue à soutenir la surenchère des budgets cinématographique sur des sujets fédérateurs et patriotiques. Avec Aftershock, cette stratégie est confrontée. Le film est leader au box office taïwanais depuis quelques jours et a été sélectionné au Festival de Toronto.

Festival du film chinois (1) : les films récents

Posté par Claire Fayau, le 24 septembre 2010

festival_cinema_chinoisC'est déjà la 5e édition de ce festival, qui se déroule du 21 au 28 septembre 2010 au cinéma Gaumont Opéra Capucines (2 boulevard des Capucines - Paris 9ème), et du 29 septembre au 5 octobre 2010 au cinéma la Pagode (57 rue de Babylone - Paris 7ème).

L'ouverture du festival au Gaumont Opéra fut fastueuse, avec pour marraine Juliette Binoche, très touchée par le "cinéma chinois". La marraine du festival a placé cette édition sous le signe de la lune, qui était ronde ce  soir-là, un symbole de féminité et de créativité. Deux artistes chinois étaient habillés en costumes traditionnels de l'opéra de  Pékin, pour un  hommage  à Mei  Lanfang. Les petites filles de Chow Hsuan étaient venues spécialement pour  la rétrospective consacrée  à leur aïeule.

La programmation de cette année propose une grande variété de films chinois récents, inédits en France. A noter que pour la première fois, un film français fait partie de la sélection dans la section documentaire.

Passage en revue des principaux films présentés

- La Promotion de Lala - 2010, de Xu Jinglei, avec Xu Jinglei, Stanley Huang, Karen Mok ;

Enorme succès en Chine, et projeté lors de la Cérémonie d'ouverture. Une sorte de Working girl à la mode pékinoise. Mise en scène inventive, film intéressant sur les dessous d'une entreprise américaine en Chine et sur les trentenaires chinois. Par contre, l'histoire d'amour est très convenue.

- Hua Mulan - 2009, de Ma Chucheng, avec Zhao Wei, Chen Kun...

Disney avait édulcoré la légende de Mulan, Ma Chucheng nous la fait revivre... Quand son pays entra en guerre, Hua Mulan se déguisa en homme, et s'engagea à la place de son père trop vieux et malade... La confusion des genres, l'histoire d'amour impossible, la notion de sacrifice, il y a tout cela dans Mulan. L'émotion surgit entre deux scènes de bagarres sanglantes. Zhao Wei (Shaolin Soccer) qui joue Mulan y est pour beaucoup.

- Retrouvailles - 2010, de Wang Quan-an ;

Ours d’argent du meilleur scénario au Festival de Berlin 2010.

- Lan - 2009, de Jiang Wenli ;

Prix du public au Festival de Pusan IFF 2009.

- Le Juge - 2010, de Liu Jie ;

Lotus d’or du meilleur film du Festival du film Asiatique de Deauville.

- Rizhao Chongqing – 2010, de Wang Xiaoshuai, avec Fan Bingbing, Li Feier ;

Film sélectionné en compétition au dernier Festival de Cannes.

- Mei Lanfang - 2009, de Chen Kaige, avec Leon Lai, Zhang Ziyi, Yu Shaoqun ;

Film sélectionné en compétition au Festival de Berlin. Un "biopic" très attendu avec un "heroic trio" : Zhang Ziyi de Tigre et Dragon, le chanteur et acteur Leon Lai et le célèbre réalisateur Cheng Kaige. A voir le 27/09 ! Ne pas manquer non plus le documentaire consacré à Mei Lanfang.

- Confucius - 2010, de Hu Mei, avec Chow Yun-fat (Tigre et Dragon, Anna et le roi...), Zhou Xun ;

- La Rumeur du Vent - 2009, de Chen Kuo-fu et Gao Qunshu, avec Zhou Xun ;

Immense succès en Chine selon le dossier de presse

- L’examen de 1977 - 2009, de Jiang Haiyang, avec Sun Haiying, Wang Xuebing ;

- Un Pont pour l’école - 2009, de Peng Jiahuang et Peng Chen, avec Ding Jiali, Ana Muli ;

- Si Près du Soleil - 2010, de Chou Chou ;

Film sélectionné au Festival de Shanghai juin 2010.

- Retour à Shangri-la - 2010, de Guo Qing, avec Sifan Shao, Talent Cannes 2006 ;