Le cinéma « La Pagode » passe sous pavillon américain

Posté par vincy, le 27 septembre 2017

Charles Cohen a racheté La Pagode, le cinéma d'art et essai situé dans le 7e arrondissement de Paris et fermé en 2015.

Classée Monument historique depuis 1990, La Pagode est protégée. L'inquiétude venait plutôt de son devenir, à l'époque.

Le groupe de Charles Cohen, Cohen Media Group, affirme que le bâtiment "fera l'objet d'une restauration minutieuse et approfondie". Quand? Ce n'est pas précisé.

Le groupe de Charles Cohen est connu aux Etats-Unis pour distribuer des films art et essai (les plus récents: Une journée à travers le cinéma français, Visages, Villages, Le client, Les Cowboys, Journal d'une femme de chambre, Mustang et Marguerite). La société, qui assure à la fois la production, la distribution et même l'exploitation (à New York et Los Angeles), a été crée en 2008.

Charles Cohen, milliardaire qui pèse environ 2,65 milliards de $, passionné par le cinéma européen et notamment français, est l'un des plus gros promoteurs immobilier aux Etats-Unis.

Votez « Cinéma à volonté »!

Posté par vincy, le 9 juin 2017

Allez, pour une fois, on s'engage politiquement. Aux législatives, si vous votez dans la 2e circonscription de Paris, oubliez les grands partis, les candidats médiatiques (NKM, Guaino), votez Cinéma à volonté. Ce n'est pas une blague. Le parti existe vraiment. Son candidat est Alain Penso, auteurs de livres sur le cinéma entre autres.

Cinéma à volonté est le "seul courant à revendiquer que la culture et le 7e art soient la base de la démocratie." "Pour un budget qui dépasse de loin les 1, 1% des budgets de l'Etat !" plaide-t-il. Alain Penso propose aussi dans son programme de remettre en fonction La Pagode, cinéma fermé et laissé à l'abandon, situé dans la circonscription.

Il prévoit également de rembourser les places de cinéma à 100% (par la sécurité sociale): "un ticket de cinéma contre un antidépresseur".

A voir la page Facebook du parti, on peut constater qu'il y a un mix de sérieux et de fantaisie. C'est "un courant surréaliste". Pour ne pas dire du courant alternatif.

La Pagode restera un cinéma mais…

Posté par vincy, le 11 novembre 2015

La Pagode, cinéma du 7ème arrondissement de Paris, est fermée depuis hier, mardi 10 novembre (lire notre actualité du 5 novembre).

Rappel des faits et de la condamnation

La Cour d'appel de Paris a débouté la société Europalaces Etoiles (Etoile Cinémas) de l'intégralité de ses demandes, après trois ans de bataille judiciaire. La propriétaire, la société civile immobilière Foch Dauphine, a décidé de répliquer à la campagne lancée pour sauver l'unique cinéma du 7e arrondissement.

"La société Cinéma La Pagode avait été parfaitement informée depuis l'origine de sa gérance de l'étendue de ses droits et obligations et qu'elle n'avait aucun droit ni titre à se maintenir dans les lieux après en avoir reçu valablement congé. Durant ces trois années [de bataille judiciaire] la société Cinéma La Pagode s'est maintenue abusivement dans les lieux tout en cessant tout règlement de ses obligations et ce en dépit d'une injonction du Tribunal. Son attitude inexcusable la rend de surcroit responsable de la dégradation de ces lieux prestigieux dans lesquels les travaux déclarés urgents par la préfecture de police ont été d'autant retardés."

La Cour d'appel a donc condamné la société Cinéma La Pagode, à une expulsion "assortie d'une astreinte de 2 000€ par jour passé un délai de deux mois à compter de la signification de l'arrêt", et à payer à la société locataire Europalaces Etoile qui l'avait nommée en gérance les sommes dont elle était redevable et les dépens.

Propriétaire depuis 1986, d'abord au titre de la Compagnie Rembrandt Investissement en 1986 puis à partir de 1991, sous l'égide de la SCI Foch Dauphine, Elisabeth Dauchy touchait contractuellement un montant hors taxes et charges de 67 839,80€ par an, pour la location gérance du bâtiment. Le contrat a expiré en 2012 et la société Europalaces Etoile avait six mois pour libérer les lieux. Depuis ce moment, "l'indemnité due à SCI Foch Dauphine n'est plus acquittée" selon la propriétaire..

La Pagode, protégée, restera un cinéma

Classée Monument historique depuis 1990, La Pagode est protégée. L'inquiétude vient plutôt de son devenir maintenant que les deux salles sont fermées.

Elisabeth Dauchy "tient à ce que La Pagode reste le cinéma mythique qu'il a toujours été avant même qu'elle l'acquière en 1986". "Je souhaite qu'elle soit rénovée avec soin par un architecte et des techniciens de talent. Ses portes fermeront le temps de réaliser les travaux nécessaires mais La Pagode restera un haut lieu culturel à sa réouverture." Nous voilà rassurés mais tout cela n'explique pas ce qu'elle veut faire de La Pagode et pourquoi ses liens avec Europalaces Cinémas, société respectée pour avoir lancé ou relancée de très belles salles à Paris, se sont à ce point dégradées.

Quels travaux? Quelles divergences?

Car on s'étonne malgré tout de l'aspect revanchard du communiqué que nous avons reçu hier. Il y a derrière cette affaire un malentendu persistant. Quand on lit le point de vue de la propriétaire - "« Le locataire-gérant entretiendra les locaux d'exploitation en parfait état de réparations locatives et d'entretien ». La société en gérance, Cinéma La Pagode, n'a pas pris soin du lieu et n'a donc pas souscrit à ses obligations d'occupant en n'entretenant pas ce lieu emblématique" - on reste surpris puisque Europalaces Etoile souhaitait également après quinze ans d'exploitation, rénover le cinéma.

Certes la SCI Foch Dauphine "n'a pas pu entrer dans son bien depuis trois ans et ne sait donc pas jusqu'où s'étendent les travaux à réaliser." Mais factuellement, cela remonte bien plus loin. La SCI Foch Dauphine avoue quand même avoir "déposé une demande de permis de construire le 10 octobre 2002", alors que la Pagode avait fermé de 1997 à 2000 pour être complétement remise aux normes. Aucune des deux parties n'explique l'objet ou les raisons de leurs divergences sur ces travaux imaginés deux ans après la réouverture du cinéma. Questions de normes (sécurité, accès pour les handicapés)? de matériel technique? de réhabilitation? d'agrandissement? Personne ne l'évoque.

La rentière mécène versus l'exploitant art et essai

Dans son CV, Elisabeth Dauchy, 69 ans, gérante de quatre sociétés spécialisées dans l'immobilier (avec leur siège dans le triangle d'or parisien), se revendique mécène de projets culturels depuis plusieurs décennies: "En aidant, en 1995, à produire Molom, conte de Mongolie de Marie-Jaoul de Poncheville sous la direction artistique de Abderrahmane Sissako, en offrant en 1992 le mobilier spécialement créé par Richard Peduzzi pour la Bibliothèque-Musée à l'Opéra Garnier après sa rénovation et en participant ensuite à l'ameublement du bureau de la direction de l'Opéra Bastille, Elisabeth Dauchy montre sa volonté constante au fils des ans de promouvoir les arts et de les rendre accessibles au grand public." Dont acte. Mais il reste des questions en suspens sur cet imbroglio juridique et sur l'avenir même du cinéma La Pagode. Et on peut aussi objecter que l'exploitant a plutôt bien fait son travail depuis 2000, avec plus de 100000 fidèles spectateurs par an grâce à une programmation pointue et des festivals.

Aujourd'hui, les perdants ce ce divorce pas amiable ce sont les cinéphiles parisiens. Et c'est assurément pathétique de laver son linge sale en public sans être totalement transparent vis-à-vis d'eux.

Le cinéma parisien La Pagode ferme mardi 10 novembre

Posté par vincy, le 5 novembre 2015

La Pagode est menacée. Ce n'est pas rien. Ce cinéma historique art et essai situé dans le VIIe arrondissement de Paris, pas très loin des Invalides (le seul dans ce quartier huppé de la capitale) va fermer mardi 10 novembre.

Certes, le cinéma ne dispose que de deux salles (392 fauteuils) mais il attirait bon an mal an entre 100 000 et 13 000 spectateurs avec des films de distributeurs indépendants et quelques festivals. Et au-delà de son activité cinématographique, le bâtiment exotique est unique dans Paris. Edifié en 1895, cette architecture inspirée d'un sanctuaire japonais est à elle seule un centre d'intérêt. Le cinéma, sans doute l'un des plus beaux du monde, est devenu grand public en 1931, après des décennies d'exploitation privative. Il a été exploité par la Gaumont avant qu'Etoile Cinéma ne le reprenne en 2000, après deux ans de fermeture.

Malheureusement, une décision de justice a ordonné au gérant des lieux de quitter son cinéma. David Henoschsberg, P-DG d'Etoile Cinémas (Saint-Germain, Blazac, Lilas à Paris mais aussi Cosmos à Chelles et Palace à Vichy), a annoncé la mauvaise nouvelle dans un communiqué hier.

"Nous nous sommes battus juridiquement pendant 3 ans contre la propriétaire qui souhaitait récupérer le cinéma. La décision est tombée le vendredi 30 octobre en appel, et elle nous est défavorable. Cette longue procédure nous a contraint à exploiter la Pagode dans des conditions très difficiles, nous empêchant toute rénovation. Cependant 130 000 spectateurs passaient les portes tous les ans de ce cinéma emblématique. Nous sommes donc expulsés, et dans l'obligation de quitter les lieux. Nous fermerons nos portes le mardi 10 novembre au soir" explique-t-il.

Trois ans de procédure

Propriétaire du cinéma depuis 1986, Elisabeth Dauchy souhaitait depuis trois ans récupérer le lieu, dans un arrondissement où le prix du mètre carré est en moyenne à 11000$. De quoi faire une belle plus-value immobilière pour cette "mécène" qui n'a pas, selon elle, augmentée le loyer depuis 1993. David Henochsberg a donc reçu une notification qui mettait fin à leur contrat de location-gérance et une lettre le contraignant à abandonner le cinéma. En réponse, il lance une procédure auprès du Tribunal de commerce, qu'il perd. Il fait appel. Mais le 30 octobre dernier, il perd de nouveau. Il restait un pourvoi en cassation. Dans Le Film Français, il explique pourquoi il arrête la procédure judiciaire maintenant, en n'utilisant pas son dernier recours: "nous avons décidé de ne pas le faire, et ce pour deux raisons, poursuit David Henochsberg. D'abord, le pourvoi en cassation n'est pas suspensif. Ensuite, cela prendrait encore plus de temps, alors que La Pagode a besoin d'être rapidement réhabilitée."

Reste que personne ne sait ce qu'il adviendra du cinéma La Pagode. S'il reste un cinéma. Sur Twitter, #SauvonsLaPagode est né immédiatement après l'annonce de la fermeture par Etoile Cinemas. Elle est pour l'instant peu relayée. Espérons que le projet de restauration verra le jour et qu'un autre exploitant prendra le relais prochainement. Il serait triste de voir un cinéma aussi emblématique disparaître.

Un festival du film francophone de plus dans l’agenda…

Posté par vincy, le 12 novembre 2011

Il y avait l'historique Festival du film francophone de Namur (26e édition), le récent festival du film francophone d'Angoulême (4e édition), il y a aussi le Festival du film Francophone de Tübingen près de Stuttgart en Allemagne, le respectable Festival du Film francophone de Grèce à Athènes, un autre à Hanoi au Vietnam... Et on en passe.

La région Île-de-France a décidé d'en créer un de plus. Déjà initiatrice du festival international du film d'environnement, qui peine à s'imposer malgré 29 ans d'existence, la région prépare son premier Festival Etoiles francophones. Étrangement, celui-ci aura lieu du 31 janvier au 7 février 2012. Autrement dit la clôture coïncidera avec l'ouverture du Festival du film d'environnement...

Ces Etoiles francophones se dérouleront au cinéma La Pagode, à deux pas du Conseil régional, à Paris dans le 7e arrondissement, et tournera dans 15 salles franciliennes. Des films de 15 pays francophones seront programmés.

Selon les informations du film français, l'organisation de la manifestation a été confiée "à l’association Cousu Main, prestataire notamment en matière de direction technique et régie copies pour différents festivals de cinéma comme le festival Lumière à Lyon, les Rencontres Européennes du Moyen Métrage de Brive, le festival des 3 Continents à Nantes, ou encore Théâtres au Cinéma de Bobigny..."

Rendez-vous au Japon à La Pagode avec La ballade de l’impossible

Posté par vincy, le 7 avril 2011

Samedi 9 avril , de 10h30 à 13h30, le cinéma La Pagode (Paris 7e) vous donne rendez-vous avec le Japon.

Le cinéma projettera en avant-première La ballade de l'impossible (voir actualités autour du film), présenté l'an dernier à Venise. Le film de Tran Anh Hung est l'adaptation du célèbre roman de Haruki Murakami (publié en France chez Belfond).

Une rencontre avec le réalisateur et la traductrice française de l'écrivain suivra. Ce sera sans doute l'occasion d'évoquer les tourments que traversent le pays actuellement.

La ballade de l'impossible se déroule à Tokyo à la fin des années 60. Watanabe vient d'y emménager, après le suicide de Kizuki, son meilleur ami, pour commencer ses études universitaires. Il va croiser l'ancienne petite amie de Kizuku, Naoko. Ils vont tenter de se reconstruire ensemble pour évacuer la douleur qui pèse sur leurs épaules. Elle disparaîtra le lendemain de leur premier nuit partagée. Et ne réapparaîtra que plus tard, alors que Watanabe a rencontré une autre fille.

Le film sort le 4 mai prochain.

Réservation conseillée : 01 46 34 82 51 ou par courriel

Soirée de soutien aux cinéastes iraniens condamnés

Posté par MpM, le 29 janvier 2011

liberté pour jafar panahiAlors qu'on attend d'un jour à l'autre la décision des autorités iraniennes sur la recevabilité de l'appel déposé par Jafar Panahi après avoir été condamné à six ans de prison et vingt années d'interdiction de travailler, une soirée de soutien aux trois cinéastes iraniens condamnés (Jafar Panahi bien sûr, mais aussi Mahamad Rasoulov et Mohammad Nourizad) se tiendra le 1er février au cinéma La Pagode.

De nombreux artistes (Agnès Varda, Amos Gitai, Michel Piccoli, Mohsen Makhmalbaf, Romain Goupil, Rafi Pitts...) viendront s'exprimer sur scène tandis que des messages de soutien seront lus (Vincent Lindon, Jeanne Moreau, Jean-Pierre Mocky...). Le dernier long métrage de Jafar Panahi, Hors jeu, sera également projeté.

En mai 2010, le cinéaste iranien déclarait au New York Times : "Lorsqu’un réalisateur ne fait plus de films, c’est comme s’il demeurait en prison". C'est donc une double peine qui le menace, ainsi que Mahamad Rasoulov, coupable seulement d'avoir participé au dernier projet de Jafar Panahi. Les organisateurs de cette soirée de soutien (La Règle du Jeu et le Cinéma La Pagode) veulent également médiatiser le cas de Mohammad Nourizad,  arrêté en décembre 2009 pour avoir écrit une lettre de contestation à l'Ayatollah Ali Khamenei et qui a entamé une grève de la faim en décembre 2010.

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Contacts et informations
La Pagode - Marie Durand 01 46 34 82 54 -
La Règle du Jeu - Maria De França 01 45 44 98 74 -

Festival du film chinois (2) : Hommage à la fleur de Shanghaï, CHOW Hsuan

Posté par Claire Fayau, le 3 octobre 2010

La seconde semaine du festival du film chinois se déroule à la Pagode, salle de cinéma tout à fait adaptée au voyage en Chine. En plus du dépaysement, faisons un voyage dans le temps ... Retournons dans le Shanghai des années 30-50 pour (re)découvrir une actrice à la voix d'or: CHOW Hsuan, appelée aussi ??, Zhou Xuan (1920?-1957). Sa chanson "L'âge de la fleur" a inspiré Wong Kar Wai pour In the Mood for Love.
Les films seront présentés par le critique Raymond Delambre ,et l'ouverture du festival et la rétrospective se sont faites en présence des petites filles de CHOW Hsuan. A l'occasion du festival, neuf bijoux cinématographiques avec l'actrice / chanteuse / danseuse sont projetés.

- Dans l’attente de son amour (1947, Hong Kong) de He Zhaozhang, avec Shu Shi.

- Les Anges du boulevard (1937, Shanghai) de Yuan Muzhi, avec Zhao Dan (1915 - 1980)

- L’Histoire secrète de la Cour des Qing (1948, Hong Kong) de Zhu Shilin, avec Shu Shi

- Mei Fei (1941, Shanghai) de Zhang Shichuan, avec Lü Yukun

- La Nuit profonde (1941, Shanghai) de Zhang Shichuan, avec Han Fei

- L’Histoire de la chambre de l’ouest (1940, Shanghai) de Zhang Shichuan

- Quiproquo (1947, Hong Kong) de Fang Peilin, avec Lü Yukun, Meng Na, Yan Hua.

- Ashiou ou la déesse de l’amour (1947, Hong Kong) de Wu Zuguang, avec Lü Yukun, Jiang Ming, Zhou Wei.

- L’Air d’une chanteuse (1948, Hong Kong), avec Wang Hao, Gu Ye Lu.

Deux autres thématiques complètent le festival :
- des courts - métrages d'animation conjuguant dessins animés et numériques. "Le premier jour" nous montre par exemple des dessins à l'encre de chine qui s'animent avec une transparence et une fluidité rarement vues."A Touch of Zen"!
- neuf ( chiffre porte - bonheur en Chine) documentaires sur l'histoire culturelle et des artistes,notamment des peintres.

Et, pour la première fois dans ce festival, des réalisateurs français nous présentent des images chinoises de 1913 à nos jours. Un beau rapprochement franco-chinois.

Clôture du Festival le 5 octobre.

Festival du film chinois (1) : les films récents

Posté par Claire Fayau, le 24 septembre 2010

festival_cinema_chinoisC'est déjà la 5e édition de ce festival, qui se déroule du 21 au 28 septembre 2010 au cinéma Gaumont Opéra Capucines (2 boulevard des Capucines - Paris 9ème), et du 29 septembre au 5 octobre 2010 au cinéma la Pagode (57 rue de Babylone - Paris 7ème).

L'ouverture du festival au Gaumont Opéra fut fastueuse, avec pour marraine Juliette Binoche, très touchée par le "cinéma chinois". La marraine du festival a placé cette édition sous le signe de la lune, qui était ronde ce  soir-là, un symbole de féminité et de créativité. Deux artistes chinois étaient habillés en costumes traditionnels de l'opéra de  Pékin, pour un  hommage  à Mei  Lanfang. Les petites filles de Chow Hsuan étaient venues spécialement pour  la rétrospective consacrée  à leur aïeule.

La programmation de cette année propose une grande variété de films chinois récents, inédits en France. A noter que pour la première fois, un film français fait partie de la sélection dans la section documentaire.

Passage en revue des principaux films présentés

- La Promotion de Lala - 2010, de Xu Jinglei, avec Xu Jinglei, Stanley Huang, Karen Mok ;

Enorme succès en Chine, et projeté lors de la Cérémonie d'ouverture. Une sorte de Working girl à la mode pékinoise. Mise en scène inventive, film intéressant sur les dessous d'une entreprise américaine en Chine et sur les trentenaires chinois. Par contre, l'histoire d'amour est très convenue.

- Hua Mulan - 2009, de Ma Chucheng, avec Zhao Wei, Chen Kun...

Disney avait édulcoré la légende de Mulan, Ma Chucheng nous la fait revivre... Quand son pays entra en guerre, Hua Mulan se déguisa en homme, et s'engagea à la place de son père trop vieux et malade... La confusion des genres, l'histoire d'amour impossible, la notion de sacrifice, il y a tout cela dans Mulan. L'émotion surgit entre deux scènes de bagarres sanglantes. Zhao Wei (Shaolin Soccer) qui joue Mulan y est pour beaucoup.

- Retrouvailles - 2010, de Wang Quan-an ;

Ours d’argent du meilleur scénario au Festival de Berlin 2010.

- Lan - 2009, de Jiang Wenli ;

Prix du public au Festival de Pusan IFF 2009.

- Le Juge - 2010, de Liu Jie ;

Lotus d’or du meilleur film du Festival du film Asiatique de Deauville.

- Rizhao Chongqing – 2010, de Wang Xiaoshuai, avec Fan Bingbing, Li Feier ;

Film sélectionné en compétition au dernier Festival de Cannes.

- Mei Lanfang - 2009, de Chen Kaige, avec Leon Lai, Zhang Ziyi, Yu Shaoqun ;

Film sélectionné en compétition au Festival de Berlin. Un "biopic" très attendu avec un "heroic trio" : Zhang Ziyi de Tigre et Dragon, le chanteur et acteur Leon Lai et le célèbre réalisateur Cheng Kaige. A voir le 27/09 ! Ne pas manquer non plus le documentaire consacré à Mei Lanfang.

- Confucius - 2010, de Hu Mei, avec Chow Yun-fat (Tigre et Dragon, Anna et le roi...), Zhou Xun ;

- La Rumeur du Vent - 2009, de Chen Kuo-fu et Gao Qunshu, avec Zhou Xun ;

Immense succès en Chine selon le dossier de presse

- L’examen de 1977 - 2009, de Jiang Haiyang, avec Sun Haiying, Wang Xuebing ;

- Un Pont pour l’école - 2009, de Peng Jiahuang et Peng Chen, avec Ding Jiali, Ana Muli ;

- Si Près du Soleil - 2010, de Chou Chou ;

Film sélectionné au Festival de Shanghai juin 2010.

- Retour à Shangri-la - 2010, de Guo Qing, avec Sifan Shao, Talent Cannes 2006 ;

Etoile cinémas envahit la capitale

Posté par vincy, le 28 novembre 2009

Il y a de la révolution dans l'air. Les parisiens ont pourtant le choix : UGC, Gaumont- Pathé, MK2, Les écrans de Paris et de nombreuses salles art et essai, plus ou moins fédérées. Etoile cinémas, dirigé par David Henochsberg, va bousculer tout ça dès l'année prochaine. Le circuit rassemble deux salles de la Rive gauche (côté chic), le Saint-Germain des Prés et La Pagode, est associé au mythique Balzac des Champs Elysées et va être présent ... Porte des Lilas, à deux pas du 9-3.

Le nouveau multiplexe arrive sur un territoire vierge. Pas très loin du futur Pathé de la Cité des sciences et de l'industrie, dans la zone du MK2 Gambetta, les 7 salles offriont une programmation exclusivement art et essai aux habitants de Paris, Les Lilas, Bagnolet et Pantin. Il sera associé à Cap'Cinéma, circuit essentiellement basé dnas le Sud-Ouest, mais portera le nom d'Etoile.

Mais avant son ouverture en 2011, Etoile cinémas va rénover le Saint-Germain, en réduisant notamment sa capacité et en reformatant complètement son hall. Pareil pour La Pagode, avec un hall refait et la réouverture du salon de thé. Les deux seront équipés pour pouvoir proposer des projections numériques.