Le grand retour de Michael Pitt au cinéma

Posté par vincy, le 24 avril 2012

Michael Pitt, 31 ans, absent des grands écrans depuis 2007 (le remake de Funny Games), va enfin revenir au cinéma. Il sera le producteur et la vedette de You Can't Win, adaptation du roman autobiographique de Jack Black. La réalisation est confiée à Robinson Devor (Police Beat, le documentaire Zoo). Ce dernier a coécrit le film avec l'acteur et Barry Gifford (Sailor & Lula, Lost Highway). Le film se tournera à Seattle dès la fin avril.

You can't Win nous plonge dans les dernières années de l'Ouest sauvage américain. Il s'agit d'un récit personnel qui gravite autour de hors-la-loi, de crimes, de dépendances en tous genres (notamment l'opium) mais aussi de la justice et de la morale. Jack Black.

Michael Pitt a été récemment l'une des vedettes de la série télévisée Boardwalk Empire, produite par Scorsese.

Cannes 2012 : la sélection de la Semaine de la Critique

Posté par vincy, le 23 avril 2012

L'Europe en force pour cette 51e sélection de la Semaine de la Critique, qui se tiendra à Cannes du 17 au 25 mai.
Comme attendu, l'Inde s'immisce dans la liste des longs-métrages. En sélectionnant un film de ce pays dans Un certain regard, Thierry Frémaux avait évoqué jeudi dernier le grand retour du cinéma indien, qui fêtera son centenaire l'an prochain.
On notera aussi que le premier long métrage de fiction de l'actrice Sandrine Bonnaire, produit par Dominique Besnehard, a été choisi pour une séance spéciale.

Long-métrages
Aquí y allá, Antonio Méndez Esparza (Espagne-États-Unis-Mexique)
Au galop, Louis-Do de Lencquesaing (France)
Les Voisins de Dieu, Meni Yaesh (Israël-France)
Hors les murs, David Lambert (Belgique-Canada-France)
Peddlers, Vasan Bala (Inde)
Los Salvajes, Alejandro Fadel (Argentine)
Sofia’s Last Ambulance, Ilian Metev (Allemagne-Croatie-Bulgarie )

Courts et moyens métrages
La Bifle, Jean-Baptiste Saurel (France)
Ce n'est pas un film de cow-boys, Benjamin Parent (France)
Circle Line, Shin Suwon (Corée du Sud )
O Duplo, Juliana Rojas (Brésil)
Family Dinner, Stefan Constantinescu (Suède)
Fleuve rouge, Song Hong, Stéphanie Lansaque & François Leroy (France)
Hazara, Shay Levi (Israël)
Horizon, Paul Negoescu (Roumanie)
Un dimanche matin, Damien Manivel (France)
Yeguas y cotorras, Natalia Garagiola (Argentine)

Séances spéciales
Film d’Ouverture : Broken, Rufus Norris (Royaume-Uni)
Film de Clôture : pas encore décidé
Augustine, Alice Winocour (France)
J’enrage de son absence, Sandrine Bonnaire (France-Luxembourg-Belgique)

Cannes 2012 : Xavier Dolan, entre excitation et déception

Posté par vincy, le 22 avril 2012

Jeudi soir, la presse montréalaise rencontrait Xavier Dolan. Le jeune cinéaste-scénariste-comédien, déjà deux fois sélectionné à Cannes avec ses deux premiers films, venait d'apprendre que son troisième long métrage était sélectionné à Un certain regard, comme Les amours imaginaires en 2010. Son premier long, J'ai tué ma mère, avait été découvert à la Quinzaine des réalisateurs en 2009.

Laurence Anyways était précédé d'une telle attente que beaucoup l'espérait en compétition. Une journaliste de Radio Canada a d'ailleurs interpellé Thierry Frémaux, en charge de la sélection officielle du Festival, jeudi matin en conférence de presse : "Pourquoi le film de Xavier Dolan n'est "que" dans le Certain Regard?". Frémaux a justement rappelé qu'il était jeune (23 ans), qu'il avait le temps de construire son oeuvre, et surtout qu'il n'y avait rien de déshonorant à être à Un certain Regard. Ce n'est pas une "sous" sélection. On le voit au fil des ans : cette section du Festival prend de l'ampleur avec des cinéastes confirmés côtoyant des premiers films...

C'est évident que les "marches bleues" ont moins d'impact que les "marches rouges". Mais c'est davantage la faute de médias qui n'ont pas le temps de traiter tous les films ou qui se concentrent sur les films à vedette (pour des raisons d'audience).

Xavier Dolan ne peut que se réjouir : trois films, trois sélections à Cannes. Le cinéma québécois avait été rare, hormis les films de Denys Arcand, sur la Croisette : la Croisette a trouvé son abonné de la Belle-Province. Aux journalistes qui l'entouraient, Dolan, qualifié de jeune prodige par la presse québécoise, n'a pas caché ses émotions : «?C’est vrai que ce n’était pas nécessairemement la nouvelle que nous attendions. C’est sûr qu’il y a une forme de déception. Les cinéastes ont tous le même rêve, celui d’aller à Cannes, d’être en compétition et de gagner la Palme d’or. Mais Un certain regard est une section prestigieuse. Ça reste la sélection officielle, ça reste le rendez-vous du cinéma mondial le plus couru et c’est pour moi un grand honneur. Cette déception est momentanée et elle sera bientôt remplacée par l’excitation de retourner dans ce festival qui est devenu, pour moi, une famille. »

A la déception, se substitue vite la joie : «?Le fait est qu’on aurait pu ne pas du tout se retrouver à Cannes. Le fait qu’on y soit prouve que le Festival de Cannes veut préserver la relation qui a été bâtie avec moi. Être à Un certain regard, pour moi, c’est être à Cannes. » Dolan ne cache pas ses ambitions : «?Dans n’importe quel métier qu’on puisse faire, on a une étoile ultime qu’on vise et vers laquelle on marche. En faisant Laurence Anyways, je me disais que cette fois-ci, on allait en compétition officielle et qu’on avait une chance pour la Palme d’or, peut-être la première canadienne. ?C’est très important que le Québec s’affirme d’un point de vue identitaire à l’étranger. Ce qui provient du Québec présentement n’est pas forcément positif. Les échos que les gens peuvent avoir à l’international sont ceux d’un gouvernement plus belligérant dans lequel on se reconnaît moins. Heureusement, la culture nous fait rayonner et fait parler de nous d’une belle manière. »

Laurence Anyways, produit par MK2 pour un budget de 9 millions de $ CAN (ce qui est parmi les plus importants budgets au Québec ces dernières années), a été rendu possible grâce à la présence d'acteurs français, Melvil Poupaud et Nathalie Baye en tête, plus "bankables" au niveau international.

Le film se déroule sur une période de 12 ans et dure 2h39. C'est l'histoire de Laurence qui se découvre transgenre. Il tente désespérément de sauver sa relation avec Fred, sa fiancée, tout en désirant changer de sexe. « C’est mon premier film purement fictif, mais toujours sur le thème des amours impossibles » explique le cinéaste.

Le film sortira en mai au Québec et le 18 juillet en France.

L’instant Court : Je suis compatible, réalisé par David Dang

Posté par kristofy, le 21 avril 2012

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après Plus de passion, plus d’émotions - publicité institutionnelle un exploitant de salles de cinéma, voici l’instant Court n° 75.

Un jeune couple amoureux, une maladie grave, un anniversaire, une trahison, des regrets… et plus encore dans une histoire racontée en sept minutes ? Des acteurs crédibles, des plans bien cadrés, une jolie lumière, une bande-son adéquate ?

C'est le défi relevé par Je suis compatible, un court-métrage réalisé par David Dang :

Thomas, qui file le parfait amour avec Sarah, apprend qu'il souffre d'insuffisance rénale.

Les plus attentifs pourront remarquer dans le montage un petit faux raccord d’accessoire : la lettre sortie de l’enveloppe est une feuille perforée pliée en quatre et le gros plan suivant est une lettre qui avait été pliée autrement et sans aucun trou…

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Je suis compatible.

Fin de travaux pour la Cité du Cinéma de Luc Besson

Posté par vincy, le 20 avril 2012

Le groupe Vinci a annoncé il y a une semaine la fin des travaux pour la Cité du Cinéma; et l'a livrée à la société de Luc Besson, EuropaCorp Studios.

Située à Saint-Denis, près  de Paris, la Cité s'étale sur 62 000 m2 : neuf plateaux de tournage, des bureaux, des ateliers de fabrication des décors, une salle de projection et l'Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière, ainsi que des boutiques et un restaurant. Ce sera aussi le siège d'EuropaCorp.

Le chantier a commencé il y a deux ans, sur le site d'une ancienne centrale thermique EDF. Les travaux étaient évalués en 2011 à 160 millions d'euros contre 130 millions d'euros prévus initialement).

Normalement, l'ouverture de la Cité doit se faire d'ici à septembre 2012.

L'université Paris-VIII a par ailleurs annoncé le 3 avril dernier la création d'une Cité internationale des arts, qui sera construite sur le même site que la Cité du cinéma. Ce campus universitaire occuperait entre 5000 et 6000 m2, pour un investissement de 20 à 30 millions d'euros. Des collaborations seront mises en place entre les deux cités.

La Cité du cinéma, bien qu'en banlieue parisienne, est à proximité d'une station de métro (sur une ligne saturée) et d'une gare RER, ce qui la rend facilement accessible du centre de Paris. Des projets de lignes de métro sont prévues.

Election présidentielle : les candidats aiment-ils le cinéma?

Posté par vincy, le 20 avril 2012

Dimanche 22 avril, 10 candidats s'affrontent au premier tour de l'élection présidentielle. Hormis une poignée d'entre eux a évoqué la CULTURE. François Bayrou veut insérer l’enseignement artistique dans les programmes scolaires ; Jacques Cheminade souhaite interdire les jeux vidéo violents et surtaxer tous ceux étant dépourvus de contenu pédagogique ; François Hollande parle lui aussi d'un Plan national d'éducation artistique et propose une décentralisation des aides publiques ; Eva Joly aimerait organiser des états généraux des droits culturels par région ; Marine Le Pen s'inspire du modèle anglais en voulant lier les subventions aux recettes ; Philippe Poutou veut développer un service public de la culture, développer et soutenir les réseaux alternatifs de diffusion ; préférant continuer son action actuelle, Nicolas Sarkozy ne propose que la création d'une Agence culture France.

Hormis l'actuel Président de la république, tous veulent abroger HADOPI. Voilà au moins un point commun. Après ils diffèrent : accès libre pour Nathalie Arthaud ; développement d'une offre de téléchargement légal pour François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon ; taxe de deux euros par mois et par abonnement sur les FAI pour Jacques Cheminade ; licence globale pour Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen ; développement de l'offre légale, lutte contre la contrefaçon commerciale et contribution des plateformes comme Google et Amazon pour François Hollande ; instauration d'une contribution d'un milliard d'euros pour soutenir la création pour Eva Joly ; taxe sur le chiffre d'affaire des majors, des opérateurs de télécoms, des fabricants de matériel informatique pour Philippe Poutou.

Il y a un autre moyen de les départager : en fonction de leurs goûts. Allociné a demandé aux dix candidats quels étaient leurs films préférés (voir les films par candidats). Et là, Ecran Noir se dit qu'il y connait un peu quelque chose. Palme d'or donc à Eva Joly qui obtient la meilleure moyenne avec sa liste de chefs d'oeuvre. Mais on ne peut être que déçu de l'ensemble : quasiment aucun film datant de ses dix dernières années ; hormis les cinémas américain, français, britannique et italien, le reste du monde du 7e art ne semble pas les intéresser ; on peut en conclure que ce sont les films de leur jeunesse qui les ont marqués, mais cela dénote une certaine inadéquation avec la jeunesse actuelle ; cependant, ne nous plaignons pas : la moyenne de chaque candidat est plutôt haute et l'ensemble de leurs films a de la tenue.

Nathalie Arthaud : 3,6/5. Des films cultes plus que des grands films mais au moins des films contemporains (et fortement féministes). Mention spéciale pour avoir choisi Chicken Run, film d'animation.

François Bayrou : 4/5. Des films cultes ET grand public. Et surtout des comédies. Choix insolites d'un cinéma traditionnel et atemporel où son amour pour Julia Roberts côtoie l'humour de Lubitsch.

Jacques Cheminade : 4/5. Iconoclaste : un film d'horreur et un documentaire aux côtés de trois grands films dans leur genre. Et finalement cinq films sur des "civilisations disparues.

Nicolas Dupont-Aignan : 4/5. Tavernier, Fellini, Allen, les films préférés du candidat sont avant tout attachés à ses réalisateurs préférés. Un point commun : les passions humaines et leurs tourments.

François Hollande : 4/5. Péplum façon Kubrick et Western de John Ford cohabitent avec Rohmer, Ozon et Truffaut. Un certain classicisme se dégage de ces choix romanesques.

Eva Joly : 4,6/5. La grande classe avec une série de chefs d'oeuvre (pré-années 2000). Des fresques signées par de grands auteurs mais on peut regretter qu'il n'y ait qu'un seul film français.

Marine Le Pen : 3,6/5. Des choix peu audacieux avec cinq films très populaires (dont trois américains) et tous sortis dans les années 80/90 et multi-diffusés à la TV.

Jean-Luc Mélenchon : 4,2/5. Une liste très variée, allant de l'épique à la science-fiction, de Coppola à Fellini. Là encore des films sortis entre les années 70 et 90.

Philippe Poutou : 3,4/5. De Loach à Chaplin, avec une très forte connotation sociale, les films du candidat du NPA ne sont pas surprenant mais, au moins, ils sont singuliers.

Nicolas Sarkozy : 4,2/5. Le patrimoine comme seule valeur étalon avec des films antérieurs aux années 70. Mais un véritable choix de film d'auteurs, tous genres confondus.

Cannes 2012 : des étoiles sur le tapis rouge

Posté par vincy, le 19 avril 2012

Pour son 65e anniversaire, le Festival de Cannes, entre Marilyn Monroe et Nanni Moretti, déroulera son tapis rouge à une pléiade de stars. La presse people et les photographes vont être comblés.

Voici une liste non exhaustive par ordre alphabétique :

Amy Adams (Sur la route)

Mathieu Amalric (Vous n'avez encore rien vu)

Sabine Azéma (Vous n'avez encore rien vu)

Sacha Baron Cohen (Madagascar 3)

Nathalie Baye (Laurence Anyways)

Juliette Binoche (Cosmopolis)

Jessica Chastain (Lawless, Madagascar 3)

Lily Cole (Confessions d'un enfant du siècle)

Marion Cotillard (De rouille et d'os)

Ricardo Darin (Elefante blanco)

Gérard Depardieu (Le grand soir)

Pete Doherty (Confessions d'un enfant du siècle)

Albert Dupontel (Le grand soir)

Zac Efron (The Paperboy) / en photo

Charlotte Gainsbourg (Confessions d'un enfant du siècle)

Tom Hardy (Lawless)

Isabelle Huppert (Amour, Dans un autre pays)

Ryo Kase (Like Someone in Love)

Nicole Kidman (The Paperboy, Hemingway & Gellhorn)

Shia LaBeouf (Lawless)

Gilles Lellouche (Thérèse Desqueyroux)

Matthew McConaughey (The Paperboy, Mud)

Eva Mendes (Holy Motors)

Kylie Minogue (Holy Motors)

Viggo Mortensen (Sur la route)

Bill Murray (Moonrise Kingdom)

Edward Norton (Moonrise Kingdom)

Gary Oldman (Lawless)

Clive Owen (Hemingway & Gellhorn)

Robert Pattinson (Cosmopolis)

Raphaël Personnaz (Trois mondes)

Michel Piccoli (Holy Motors, Vous n'avez encore rien vu)

Brad Pitt (Killing the Softly)

Benoît Poelvoorde (Le grand soir)

Melvil Poupaud (Laurence Anyways)

Tahar Rahim (A perdre la raison)

Jérémie Renier (Elefante blanco)

Sam Riley (Sur la route)

Chris Rock (Madagascar 3)

Matthias Schoenaerts (De rouille et d'os)

Kristen Stewart (Sur la route)

Ben Stiller (Madagascar 3)

Tilda Swinton (Moorise Kingdom)

Audrey Tautou (Thérèse Desqueyroux)

Jean-Louis Trintignant (Amour)

Mia Wasikowska (Lawless)

Bruce Willis (Moonrise Kingdom)

Reese Witherspoon (Mud)

Cannes 2012 : Philip Kaufman, hommage et Leçon de cinéma

Posté par vincy, le 19 avril 2012

Le réalisateur Philip Kaufman, 75 ans, fera la leçon de cinéma du 65e Festival de Cannes,, en dialoguant avec Michel Ciment.

Scénariste, cinéaste et producteur américain, Kaufman a commencé sa carrière en 1965 avec Goldstein, Prix de la nouvelle critique au Festival de Cannes. Il signe deux westerns emblématiques des années 70 : La légende de Jesse James qu'il réalise en 1972 et le scénario de Josey Wales hors-la-loi réalisé par Clint Eastwood en 1976. Kaufman aime l'exploration. Dans The White Dawn (1974), il film les Inuits  confrontés à la civilisation occidentale. C'est en faisant le remake de L'invasion des profanateurs en 1978 qu'il rencontre pour la première fois le grand public. Le film est un succès. Il enchaîne ensuite avec Les Seigneurs, histoire d'un gang de jeunes italo-américains à New York. En 1981, il écrit l'histoire des Aventuriers de l'Arche perdue, le premier épisode de la franchise Indiana Jones, avec George Lucas. Et deux ans plus tard, il monte son projet le plus ambitieux, et le plus cher à ce jour, avec L'Etoffe des héros, qui retrace la conquête spatiale américaine. Le film entre vite dans le panthéon des grands films du genre, et obtient 4 Oscars (montage et mixage sonore, montage, musique et son) parmi ses 8 nominations (second rôle masculin, direction artistique, image et film). En 1988, il adapte le roman de Milan Kundera, L'insoutenable légèreté de l'être, avec Juliette Binoche dans un de ses premiers grands rôles. A partir des années 90, ses films marquent moins les esprits cinéphiles : Henry & June (1990), le thriller Soleil levant (1993), Quills la plume et le sang (2000) et le polar Instincts meurtriers (2004).

Attiré par le souffre (Quills a pour héros le Marquis de Sade, Henry & June a été classé comme un film pornographique aux USA), le cinéaste de San Francisco a souffert, à Hollywood, de son goût pour la nudité, les tabous et les romans inadaptables.

Cannes lui rendra également hommage en projetant hors-compétition Hemingway & Gellhorn, son dernier film, produit par la chaîne HBO, avec Clive Owen dans le rôle de l'écrivain et Nicole Kidman dans celui de la correspondante de guerre (et troisième épouse).

Cannes 2012 : Hors compétition et séances spéciales

Posté par MpM, le 19 avril 2012

La sélection officielle de Cannes ajoute à ses deux sélections reines une série de programmes attisant la curiosité. La 3D et les documentaires y règnent en maître.

Hors compétition

Io e te de Bernardo Bertolucci

Madagascar 3, Bons baisers d'Europe d'Eric Darnell et Tom Grath

Hemingway & Gellhorn de Philip Kauffman

Séances de minuit

Dracula 3D de Dario Argento

Ai to Makoto de Takashi Miike

65e anniversaire (le 20 mai)

Une journée particulière de Gilles Jacob et Samuel Faure

Séances spéciales

Polluer le paradis de Fatik Atkin

Roman Polanski : A film memoir de Laurent Bouzereau

The Central Park Five de Ken Burns, Sarah Burns, David McMahon

Les invisibles de Sébastien Lifshitz

Journal de France de Claudine Nougaret et Raymond Depardon

Musica segundo Jobim de Nelson Pereira Dos Santos

Villegas de Gonzalo Tobal

Mekong hotel d'Apichatpong Weerasethakul

Cannes 2012 : Un certain regard

Posté par MpM, le 19 avril 2012

Quatre premiers films, le fils de Cronenberg, des cinéastes habitués comme Xavier Dolan, Pablo Trapero et Lou Ye : de l'Afrique à Sundance, Un Certain regard est allé puiser sa sélection avec un oeil ouvert sur le monde. Un film collectif aussi bien qu'une comédie annoncée comme déjantée, un film indien (en attendant l'année prochaine le centenaire du cinéma indien) et un autre colombien. L'autre sélection officielle promet d'être aussi intéressante, et souvent plus passionnante...

Miss Lovely d'Ashim Ahluwalia

La playa de Juan Andrés Arango

Les chevaux de Dieu de Nabil Ayouch

Trois mondes de Catherine Corsini

Antiviral de Brandon Cronenberg

7 jours à La Havane de Benicio del Toro, Pablo Trapero, Julio Medem, Elia Suleiman, Juan Carlos Tabio, Gaspar Noé et Laurent Cantet

Le grand soir de Benoît Délepine et Gustave Kervern

Laurence anyways de Xavier Dolan

Después de lucia de Michel Franco

A perdre la raison de Joaquim Lafosse

Mystery de Lou Ye

Student de Darzhan Omirbayev

La pirogue de Moussa Tore

Elefante bianco de Pablo Trapero

Confessions d'un enfant du siècle de Sylvie Veirheyde

Mishima de Koji Wakamatsu

Les bêtes du Sud Sauvage de Benh Zeitlin