Comme chaque année, il y a les habitués : Kore-Eda Hirokazu, Steven Soderbergh, les frères Coen... Mais il y a également des nouveaux venus dans la course à la Palme d'or : Valeria Bruni-Tedeschi, Amat Escalante, Alex Van Warmerdam... Entre les deux, des revenants comme François Ozon (pas sélectionné depuis 2003) ou des cinéastes déjà révélés ailleurs comme Asghar Farhadi. Comme toujours, c'est un savant équilibre entre les réalisateurs de renom et une nouvelle génération qui tient ses promesses.
Quoi qu'il en soit, la compétition 2013 est particulièrement alléchante sur le papier, dans sa manière de mêler les genres, les styles et les nationalités. Le cinéma français est étonnamment présent en force avec pas moins de six films sélectionnés, tandis que le cinéma américain et européen rivalisent (en nombre) avec le cinéma asiatique.
Bien sûr, cela n'empêchera pas les polémiques sur ces " réalisateurs abonnés " (trois anciens palmés sont de retour) et surtout sur le faible nombre de femmes réalisatrices. Elles ont commencé, mais ne gâcheront pas notre impatience à découvrir ces 19 films, tous désormais très attendus.
La compétition 2013
Un château en Italie de Valeria Bruni-Tedeschi
Inside Llewyn Davis de Joel et Ethan Coen
Michael Kohlhaas d'Arnaud Despallières
Jimmy P. (Psychotherapy of a plains indian) d'Arnaud Desplechin
Heli d'Amat Escalante
Le passé d'Asghar Farhadi
The immigrant de James Gray
Grisgris de Mahamat-Saleh Haroun
Tian Zhu Ding (A touch of sin) de Jia Zhangke
Soshite Chichi Ni Naru (Like father, like son) de Kore-Eda Hirokazu
La vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche
Wara No Tate (Shield of straw) de Takashi Miike
Jeune et jolie de François Ozon
Nebraska d'Alexander Payne
La Vénus à la fourrure de Roman Polanski
Behind the candelabra (Ma vie avec Liberace) de Steven Soderbergh
La grande bellezza (The great beauty) de Paolo Sorrentino
Borgman d'Alex Van Warmerdam
Only God forgives de Nicolas Winding Refn